- Force océanique stratégique
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Au sein de la Marine française, la Force océanique stratégique (FOST) est une des deux composantes des Forces sous-marines avec l'escadrille des sous-marins nucléaires d'attaque (ESNA).
Sommaire
Généralités
La Force océanique stratégique constitue la principale composante des forces nucléaires stratégiques françaises (FNS)
La FOST est un commandement organique (c'est-à-dire destiné à la préparation et au maintien en condition de la force) et opérationnel (mise en œuvre de la force).
- La base opérationnelle de la force océanique stratégique (BOFOST) située à l'Île Longue, assure le soutien et la coordination de la maintenance des systèmes d'armes et des SNLE.
- L'escadrille des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins, qui assure le maintien en condition opérationnelle (exercice, entraînement).
La FOST est placée sous le commandement d'un officier général de marine dont l'acronyme est ALFOST.
L' état-major de la FOST est basé à Brest dans l'arsenal. Il était auparavant basé à Houilles dans les Yvelines.
Elle dispose d'un réseau de communication dont le centre de transmission de Rosnay et celui de Sainte-Assise.
Commandants de la Force océanique stratégique
- contre-amiral Albert Joire-Noulens : 1972-1974
- amiral Bernard Louzeau : 1984-1985
- vice-amiral Edouard Scott de Martinville : 2000-2002
- vice-amiral d'escadre Thierry d'Arbonneau : 2002-2004
- vice-amiral Pierre-François Forissier : 2004-2005
- vice-amiral Yves Boiffin : 2005-2008
- vice-amiral d’escadre Jean-François Baud : 2008-2010
- vice-amiral Georges-Henri Mouton : depuis le 3 septembre 2010
La dissuasion nucléaire
La force stratégique est née de la volonté du général de Gaulle de posséder l'arme nucléaire. Les SNLE, du fait de leur discrétion dans leur zone de patrouille, assurent la garantie d'une frappe nucléaire de représailles (frappe en second).
Le premier SNLE qui rentra en service fut Le Redoutable qui, le 28 janvier 1972, appareille pour sa première patrouille.
Six bâtiments de cette classe furent en fonction dans les années 1980. En novembre 1987, ces SNLE représentent une puissance de destruction de 44 mégatonnes [1].
Avec la fin de la guerre froide, la dissuasion est assurée en 2010 en continu par quatre SNLE (SNLE-NG classe Le Triomphant) qui se relaient de façon à ce qu'au moins un bâtiment soit en patrouille opérationnelle en permanence, tout au long de l'année.
Renouvellement de la Flotte
Les forces océaniques viennent de se renouveler avec la mise en service de la classe Le Triomphant (SNLE/NG). Le dernier, Le Terrible est admis au service actif en septembre 2010 pour remplacer L'Inflexible. Le missile (MSBS) M51 équipant Le Terrible doit remplacer l'actuel M45 après refonte des trois premiers SNLE/NG..
Voir aussi
Notes et références
- (fr) Patrick Boureille, « L’outil naval français et la sortie de la guerre froide (1985-1994) » sur http://rha.revues.org, Revue historique des armées, 2006. Consulté le 26 octobre 2009
Liens externes
- (fr) Les Forces sous-marines sur le site de la Marine nationale
Bibliographie
- Yves Cariou, FOST Force Océanique Stratégique, Marines Editions, 2007
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