- Football Club de Rouen 1899
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Infobox club sportif FC Rouen 1899 Généralités Nom complet Football Club de Rouen 1899 Autre(s) nom(s) FC rouennais (1899-1940)
FC Rouen (1940-1995)
FC Grand Rouen (1995-1997)
Olympique du Grand Rouen (1998-2000)Fondation 11 juillet 1899 Statut professionnel 1933 - 1995 et
2003 - 2005Couleurs rouge et blanc Stade(s) Stade Robert-Diochon
(11 038 places)Siège 48 av. des Canadiens
76140 Petit-QuevillyChampionnat actuel National Président Pascal Darmon Entraîneur Éric Garcin Joueur le plus capé Roger Rio (255) Meilleur buteur Jean Nicolas (193) Site web www.fcrouen.net Palmarès principal National[1] Championnat de France D2 (1) Maillots DomicileExtérieurActualités Pour la saison en cours, voir :
Championnat de France de football National 2011-2012modifier Le Football Club de Rouen 1899 (ou simplement FC Rouen) est un club de football français, fondé en 1899 à Rouen, en Haute-Normandie.
Le club s'impose rapidement comme l'un des meilleurs clubs de Normandie, avec le Havre AC qui deviendra son principal rival au XXe siècle. En 1917, le club emménage au stade des Bruyères, rebaptisé par la suite Robert-Diochon. En 1933, les deux clubs haut-normands optent pour le statut professionnel et intègrent la deuxième division du championnat de France, que les Rouennais, menés par l'attaquant international Jean Nicolas, remportent en 1936. Vainqueurs du championnat de France de la zone nord en 1940 et 1945, des titres restés non officiels, les Rouennais connaissent leur heure de gloire dans les années 1960, quand ils terminent à deux reprises à la quatrième place de Division 1, ce qui leur vaut de participer à la Coupe des villes de foires 1969-1970 dont il ne sont éliminés que par les Londoniens d'Arsenal.
Ceux que l'on surnomme les Diables Rouges, en référence à la couleur de leur maillot, disputent ainsi 19 saisons en première division et de nombreuses autres en seconde division. Depuis le milieu des années 1990, le club haut-normand navigue entre National et CFA2, les 3e et 5e échelons du football français, connaît deux dépôts de bilan en 1995 et 1997, tout en ambitionnant de retrouver la Ligue 2. Après quatre saisons consécutives disputées en championnat de France amateur, le FC Rouen est promu pour la saison 2009-2010 en championnat National, où il évolue depuis.
Depuis le printemps 2005 son président est Pascal Darmon, rejoint en 2011 par Thierry Granturco comme PDG délégué. L'entraîneur est l'ancien joueur professionnel Éric Garcin depuis 2006.
Sommaire
Histoire
Les débuts du FCR (1899-1933)
Vers l'année 1896, la Haute-Normandie ne compte que deux clubs de football : le Havre AC et le FC dieppois. Un commerçant rouennais, M. Willing, de retour d'Angleterre, introduit à son tour la pratique du football dans la ville, alors que seul le rugby semble être pratique à l'époque (les Francs-Joueurs du Lycée Corneille pratiquent le rugby depuis 1890[2]). Avec l'aide de M. Maréchal, il crée une équipe qui pratique bientôt le football avec d'autres équipes de la ville - en 1898, deux autres équipes existent dans l'agglomération rouennaise : l'US Sottevillaise et l'Union sportive rouennaise, fondée par des élèves de l'école supérieure de Rouen (Robert Diochon, Hurard, Cousinard, etc.)[3].
Les trois équipes décident de fusionner ; et le 10 juillet 1899, le préfet de Seine Inférieure signe la naissance de l'association « Football Club rouennais », consacrée à la pratique du football[110a 1]. Raoul Hurard en est son premier président. L'équipe rouennaise devient rapidement l'un des principaux concurrents du Havre AC, qui pratique ce sport depuis 1894. En 1901, les Rouennais sont ainsi finalistes du tout nouveau championnat USFSA de Normandie[4] face aux Havrais, champions de France en titre. Renforcés notamment par l'arrivée de l'écossais Ferris[5], les Rouennais acquièrent bientôt le surnom de « Diables Rouges » sous la plume de Charles Hangard[6], à l'occasion d'une victoire 6-0 sur le Stade français à Rouen[réf. nécessaire].
Capitaine de l'équipe, Robert Diochon devient une première fois président du club en 1906, puis s'y investit définitivement à partir de 1908[7]. En septembre le club opte pour un nouveau terrain : le terrain du Petit-Trianon, situé rue d'Elbeuf[110a 2]. Cela coïncide avec une période de grand succès : en 1910, le FC Rouen décroche son premier titre d'importance en enlevant le championnat de Normandie USFSA, qui échappe pour la première fois à un club havrais. Ce titre passe notamment par deux victoires face au HAC, dont une à domicile (3-2) devant une affluence record de 800 spectateurs[110a 3]. Les Rouennais vont conserver ce titre cinq saisons d'affilée, et gagner ainsi autant de tickets pour le championnat de France USFSA.
Pour leur première participation, les Diables Rouges sont battus au premier tour face à Amiens (2-1), le 6 mars 1910[4]. La saison suivante, ils prennent leur revanche sur Amiens (6-1), éliminent le Racing Club de Reims (5-1), l'Olympique Lillois (4-1) et ne sont battus qu'en demi-finale par le Racing Club de France[4]. En 1912, les Rouennais sont éliminés en quart de finale par l'Union Sportive Tourquennoise. Enfin en 1913, le club accède pour la première fois à la finale du championnat USFSA grâce à sa victoire sur le Club athlétique de la Société Générale en demi-finale (1-0) : le 27 avril, les Rouennais affrontent le Stade Helvétique de Marseille, devant plusieurs milliers de spectateurs, mais s'inclinent 1-0 en fin de prolongation, contre le cours du jeu[110a 4]. Ils sont cependant qualifiés pour le Trophée de France 1913, compétition organisées par le Comité français interfédéral, dont ils sont éliminés par le Vie au Grand Air du Médoc (2-1) en demi-finale.
En 1914, le club déménage dans sa première enceinte avec des tribunes : le stade des Bruyères-Grand Trianon[110a 2], mais les compétitions sont arrêtées du fait de la Première Guerre mondiale. À leur retour, le FC Rouen retrouve sa position dominante sur le football régional et remporte huit titres de champion de 1919 à 1933, grâce notamment à son buteur Jean Nicolas. En 1922, les Rouennais terminent la saison en tête, à égalité de points avec leurs voisins de l'US Quevilly. Un finale est organisée pour décider du champion, remportée sur terrain neutre par les Diables rouges (1-0)[110a 5]. En juin 1924, quatre ans après le forfait de dernière minute du gardien de but Cousinard, le défenseur Jacques Canthelou devient le premier rouennais à être sélectionné en équipe de France, à l'occasion d'un match contre la Hongrie au Havre[110a 6]. Il est suivi quelques mois plus tard par l'attaquant Felix Pozzo[110a 7].
En 1925, le FC Rouen atteint surtout la finale de la Coupe de France, où il doit affronter le CASG Paris au stade de Colombes. Le 26 avril, l'équipe normande ouvre le score par Marcel Boulanger avant d'être rejointe en deuxième mi-temps. En dépit de deux buts refusés par l'arbitre, aucune équipe ne parvient à prendre l'avantage[110a 8]. Une deuxième finale est organisée le 10 mai : les Parisiens mènent à deux reprises mais les Normands répliquent. Ces derniers s'inclinent une troisième fois sur un pénalty et cette fois ne parviennent pas à revenir au score[110a 9].
En 1930, le club déménage vers un nouveau stade des Bruyères, où il évolue toujours. En 1932, les supporters du Havre AC incendient leur stade de la Cavée Verte après une défaite 6-1 dans le derby face au FC Rouen[8].
La découverte du professionnalisme (1933-1960)
En juillet 1930, le conseil national de la Fédération française de football vote (à 128 voix contre 20) la création d'un championnat de France de football professionnel. Les Rouennais sont invités à participer à la première édition en 1932-1933, mais déclinent l'invitation le 14 mars 1932, le président Diochon voyant cette évolution avec méfiance[110a 10]. Malgré son statut amateur, le club est toujours considéré comme un des meilleurs clubs du pays, comme l'illustre la sélection des Rouennais Jean Nicolas et Roger Rio en équipe de France le 12 février 1933 face à la redoutable Autriche[9]. Nicolas comptera 25 sélections à la fin de sa carrière[10], Rio 18[11].
Le 26 mars 1933, le FC rouennais décide finalement d'adopter à son tour le statut professionnel, et d’intégrer le groupe Nord de la deuxième division nouvellement créée[110a 11]. Le 3 septembre, les Rouennais disputent leur premier match contre les Parisiens Club français, corrigés 12-3, avec six buts de Nicolas[110a 12]. Deux mois plus tard, pour le derby face au Havre AC, 16 040 spectateurs payants se rassemblent, un record D1 et D2 confondues, pour voir les Rouennais l'emporter 5-1, avec un nouveau quadruplé de Nicolas[110a 13]. Finalement le club termine second derrière le Red Star, avec le même nombre de points et malgré une différence de buts en sa faveur, grâce notamment aux 54 buts de Nicolas (en 24 matchs). Militant pour une promotion directe du second, les dirigeants refusent de participer aux barrages de montée organisés par la fédération, et voient finalement le FC Mulhouse et le RC Strasbourg, 3ème et 4ème de la poule, obtenir leur billet pour l'élite.
En 1934, la D2 est rassemblée dans une poule unique. Pour leur deuxième saison à ce niveau, les Rouennais font la course en tête avec le FC Metz et l'US Valenciennes-Anzin. Le 26 mai, ils reçoivent les Lorrains pour un match capital. Fâchés par les décisions arbitrales, le public envahit le terrain avant la fin du match, qui est donné perdu sur tapis vert[110a 14]. Les Normands terminent finalement à la troisième place et restent en D2. La saison suivante est la bonne, le 7 juin la montée en première division est officialisée et le FC Rouen remporte finalement le championnat[110a 15]. Jean Nicolas est pour la troisième saison consécutive meilleur buteur de D2.
Pour sa première saison dans l'élite, les Rouennais réalisent un début de saison surprenant, au point d'apparaître en tête du championnat en janvier. Alors que l'équipe de France s'apprête à recevoir l'Autriche en janvier, Nicolas et Rio sont rejoints chez les Bleus par leurs coéquipiers Michel Payen, Bernard Antoinette et Mathieu André[110a 16]. Les diables rouges terminent la saison à la 4e place, à trois points du champion (l'Olympique de Marseille), et atteignent les demi-finales de la Coupe de France, dont ils sont éliminés par Strasbourg. La performance est rééditée l'année suivante en championnat, au cours duquel Jean Nicolas finit meilleur buteur (avec 26 buts, dont un record de 7 buts au cours du même match contre Valenciennes le 1er mai 1938[110a 17]). En parallèle, Rouen remporte en 1938 la coupe nationale juniors, ancêtre de la Coupe Gambardella. La troisième saison dans l'élite est beaucoup difficile, mais le club parvient à assurer son maintien[110a 18], alors que Jean Nicolas arrête sa prolifique carrière de buteur. Avec 21 buts, il est alors le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France.
La Seconde Guerre mondiale interrompt les compétitions officielles. Les Rouennais remportent le championnat de « zone nord » organisé malgré les combats, mais celui-ci n'est en réalité pas achevé[110a 19]. Les années suivantes, le club, rebaptisé FC Rouen en 1940, reste une des places fortes des compétitions opposant les équipes de la moitié nord de la France, à l'exception de la folklorique saison 1943-1944, qui voit le FC Rouen intégré dans l'équipe fédérale Rouen-Normandie. Enfin en 1945, dans la confusion de la Libération de la France, le club remporte son groupe Nord, avant de battre le Lyon OU, vainqueur du groupe Sud, à Colombes (4-0). Ce titre de champion de France n'est cependant pas validé par la Fédération française de football[110a 20].
Après la Guerre, le club connaît des difficultés : après deux saisons, il retrouve la Division 2 après avoir terminé à la dernière place du championnat en 1947. Malgré l'objectif de remontée rapide, les Rouennais vont rester plus d'une décennie dans l'antichambre de l'élite. Preuve de la tension, les dirigeants licencient en cours de saison 1948-1949 le gardien de but Alfred Dambach, suspecté de s'être laissé corrompre au cours d'un match au RC Lens (futurs champions et dont les Rouennais terminent à deux points)[110a 21]. En 1951, c'est au tour de Rio de tirer sa révérence, sur une victoire sur le FC Sète en match de barrage, qui s'avérera insuffisante pour assurer la remontée des Diables rouges en D1[110a 22]. À la peine en championnat, malgré le recrutement de l'attaquant international autrichien Ersnt Melchior en 1954, les Rouennais se distinguent en coupe de France : ils atteignent les demi-finales en 1952, après avoir battu le Havre AC au Parc des Princes[110a 23] puis l'US Quevilly au Havre[110a 24], et les quarts de finale en 1954, après avoir éliminé notamment le Lille OSC en 8e de finale[110a 25].
En 1953, le président Robert Diochon décède, le stade des Bruyères est renommé en son hommage[110a 26]. Auguste Duchêne le remplace. En 1956, le FC Rouen termine à la 16ème place de D2, son pire classement depuis son arrivée chez les professionnels. Le club connaît alors d'importantes difficultés financières, qui obligent ses dirigeants à céder le jeune international junior François Heutte à Lille OSC[110a 27]. La saison 1959-1960 est la bonne : troisième du championnat le FC Rouen obtient son retour dans l'élite, qui est officiel le soir d'une victoire sur l'Olympique de Marseille[110a 28].
L'heure de gloire (1960-1970)
Sous la présidence de Duchêne, Rouen retrouve donc la Division 1 en 1960, un an après le Havre AC. En avril, le stade Diochon enregistre une affluence record (plus de 22 000 spectateurs) pour une victoire face aux havrais (3-1)[110a 29], quelques mois après un premier succès sur le terrain de leurs rivaux. Le mois suivant, c'est au tour du Stade de Reims, tenant du titre, de chuter en Normandie[110a 30], de sorte que les Diables rouges concluent le championnat à une inattendue 4e place. Ils confirment leur solidité les deux saisons suivantes, qu'ils terminent respectivement aux 9e et 8e rangs, avant de glisser à partir de 1964 dans la seconde partie du tableau.
En 1964, les Rouennais, dont font partie les internationaux français Jean-Louis Buron et Yvon Goujon, se qualifient pour les quarts de finale de la Coupe de France, dont ils sont éliminés par Valenciennes, et disputent la finale d'une nouvelle compétition baptisée coupe de la Ligue, non reconnue aujourd'hui, qu'ils perdent face au RC Strasbourg sur son terrain, après avoir écarté le FC Nantes et l'AS Saint-Étienne[110a 31]. Ils sont également invités à disputer la International football cup (connue aussi comme la Coupe Rappan), une compétition européenne ouverte aux clubs ayant terminé aux places d'honneur de leurs championnats respectifs. En poule, les Rouennais prennent le dessus sur Venezia Calcio et le Lierse SK, éliminent le Bayern Munich en huitième de finale (3-2 ; 4-2) puis le Standard de Liège (3-0 ; 3-3). En demi-finale, les Normands s'inclinent face au Slovnaft Bratislava, tenant du titre et futur vainqueur[110a 32]. Quelques mois plus tard, le club reçoit le grand Real Madrid en amical pour fêter l'ouverture de sa nouvelle tribune d'honneur[110a 33].
Le club connaît alors plusieurs saisons très difficiles, qui le voient flirter avec la relégation - en 1965, le club ne sauve sa place dans l'élite qu'après un barrage victorieux face à Limoges[110a 34]. Ces mauvais résultats grèvent son équilibre budgétaire, de sorte que fin 1967 le FC Rouen accuse un déficit de près d'un million de francs. Face au refus de la mairie d'aider le club, le groupement des clubs professionnels intervient pour sauver les Rouennais du dépôt de bilan[110a 35], les joueurs se trouvant alors en situation d'autogestion... Quelques semaines plus tard, une nouvelle tribune de 8 000 places est cependant inaugurée dans le stade Diochon[110a 36]. Alors que les Rouennais, bons derniers, semblent promis à la relégation en fin de saison, ils parviennent à remporter d'importantes victoires en fin de saison qui leur permettent une fois de plus d'accrocher le maintien. La victoire en mars sur l'AS Saint-Étienne, le leader, est le déclencheur de cette étonnante remontée au classement[110a 37]. Gonflés par cet exploit, les coéquipiers d'André Betta (dernier rouennais à être sélectionné en équipe de France), renforcés par l'international tchécoslovaque Tomáš Pospíchal, réalisent une saison 1968-1969 de toute beauté, terminant de nouveau à la 4e place du championnat.
Le onze du FC Rouen à Arsenal Rigoni - Largouët, Rio, Senéchal, Merelle - Dos Santos, Druda, Rustichelli, Villa - Pospichal, Bruant
Invités à participer à la Coupe des villes de foires 1969-1970, les Rouennais éliminent le FC Twente puis le Royal Charleroi SC, avant de devoir défier les Londoniens d'Arsenal FCen huitième de finale. Le 17 décembre, à Diochon, les Normands ne se laissent pas impressionner par les Anglais mais ne parviennent pas à inscrire de but[110a 38]. Au match retour, ils résistent plus de 80 minutes avant de céder face à Jon Sammels[110a 39]. Le club anglais est le futur vainqueur de l'épreuve.
Ce glorieux épisode ne permet cependant pas au club de combler son déficit. Malgré une honorable douzième place en championnat, le club est relégué administrativement en deuxième division, et doit abandonner le statut professionnel[réf. souhaitée].
Les années D2, jusqu'à la première chute (1970-1995)
À l'arrivée du FC Rouen en 1970, la Division 2 passe de 16 à... 48 clubs, répartis en trois groupes dont seuls les vainqueurs accèdent à la première division. Pour leur retour à ce niveau et malgré l'abandon du statut professionnel, les Rouennais terminent à la seconde place du groupe B, devant l'US Quevilly, le Stade Malherbe Caen et le Havre AC mais derrière le Paris SG, et manquent donc la remontée. Le club parvient à maintenir son rang les saisons suivantes, sans parvenir cependant à obtenir sa remontée. En 1972, la D2 est reformée en deux groupes de 18 équipes. Le quotidien du club n'est alors pas de tout repos comme l'illustre la grève des joueurs de l'équipe première en novembre 1972, qui oblige le club à aligner sa réserve face au Mans[110a 13].
Troisièmes en 1974, les Diables rouges reçoivent en 1974 le renfort de l'ancien international Daniel Horlaville[110a 40]. Deuxièmes du groupe A en 1975, ils doivent disputer un barrage de montée, perdu face à l'Olympique avignonnais malgré une victoire 2-0 à Diochon. Deux ans plus tard, le club connaît une saison plein d'émotions : alors qu'ils se battent en tête de leur poule, les Rouennais accèdent aux huitièmes de finale de la Coupe de France où le tirage au sort leur offre de défier l'AS Saint-Étienne, triple champion de France en titre et finaliste malheureux de la dernière Coupe d'Europe des clubs champions. Le 8 avril, 23 532 spectateurs voient les Diables rouges accrocher les Verts (1-1) lors du match aller, battant par la même occasion le record d'affluence au stade Robert-Diochon[110a 41]. Les Normands sont battus dans le Forez au retour et logiquement éliminés. Quelques semaines plus tard, leur deuxième place en D2 est officialisée, ce qui les qualifie pour le barrage de montée face au FC Gueugnon. Battus 2-1 en Bourgogne, les Rouennais l'emportent 3-0 au retour à Diochon, le 10 juin[12], et obtiennent leur retour dans l'élite[110a 42].
Un an plus tard, c'est la douche froide : alors qu'il a largement recruté en début de saison, le FC Rouen termine bon dernier de Division 1 et placé en liquidation judiciaire en fin de saison. Les dirigeants parviennent cependant à sauver la place de l'équipe en deuxième division[110a 43].
Équipe-type en 1982 Bensoussan - Mogis, Berthaud, Desbouillons, Amours - Mignot, Bula, Buisine - Heaulmé (ou Monczuk), Beltramini, Malbeaux
Après quatre saisons dans l'antichambre passées dans la première moitié du classement, marquées essentiellement par le départ rocambolesque des Argentins Laraignée et Martinez en novembre 1980[110a 13], le FC Rouen décroche une nouvelle promotion en première division en 1982 : pour le match décisif remporté face au Stade Français, 6 000 supporters font le déplacement au stade Bauer de Saint-Ouen[110a 44]. Lors du match des champions opposant les vainqueurs des deux groupes, les hommes de l'entraineur Robert Vicot l'emportent face au Toulouse FC à Diochon (3-2), mais s'inclinent 2-1 au retour et abandonnent le titre de champion d'après la règle des buts marqués à l'extérieur.
Pour son retour dans l'élite, le FC Rouen parvient à assurer son maintien lors de la dernière journée, en terminant un point au dessus du Tours FC, grâce notamment aux 19 buts de Jean-François Beltramini et à ses bons résultats à Diochon : le club n'est battu à domicile qu'en avril par l'AS Saint-Étienne, après trois ans et demi d'invincibilité en championnat[110a 45]. L'année a vu également le club inaugurer son centre de formation[110a 46], et les Rouennais se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de France, où ils sont finalement battus par Lille.
L'équipe parvient à se maintenir pendant trois années dans l'élite, signant lors de la saison 1983-1984 de nouveaux exploits à domicile, où sont battus les Girondins de Bordeaux[110a 47] (champion en fin de saison), l'AS Monaco (second), l'AJ Auxerre (3e), le FC Nantes (6e), le FC Sochaux (7e) et l'AS Nancy-Lorraine, battu 7-1 grâce au quintuplé de Jean-François Beltramini[110a 48]. Le gardien de but rouennais Michel Bensoussan est sélectionné avec l'équipe de France pour les Jeux olympiques d'été de 1984, dont il ramène la médaille d'or.
En 1985, Rouen arrache lors de la dernière journée sa place pour les barrages face au Stade rennais. Vainqueur 1-0 en Bretagne, le FCR s'incline sur le même score à Diochon et perd sa place dans l'élite aux tirs au but[110a 49], suite à quoi le contrat de l'entraîneur Robert Vicot n'est pas reconduit[13]. La saison suivante tourne à la débandade : le FC Rouen, entraîné par le joueur François Bracci, termine à la 17e place du groupe B et se trouve relégué en Division 3[110a 50], un niveau qu'il n'a jamais connu depuis son passage au professionnalisme en 1933.
La Division 3 est alors un championnat divisé en six groupes, mélangeant clubs amateurs et réserves d'équipes professionnelles, dont celles du FC Rouen jusqu'en 1986. La relégation de l'équipe première conduit à la relégation de la réserve, qui avait notamment atteint la deuxième place de sa poule trois ans plus tôt. 2e du groupe Nord derrière la réserve du Paris SG, le FC Rouen obtient son retour immédiat en D2[14].
De retour dans l'antichambre de l'élite, les Rouennais s'installent pendant plusieurs saisons en première partie de tableau, sans parvenir cependant à lutter réellement pour la montée. En 1989-1990, les Diables rouges arrachent la troisième place du groupe B, qui leur offrent une place en barrage, mais ils ne peuvent rien faire sur le terrain du RC Strasbourg.
La saison 1992-1993 est un tournant : en tête du championnat toute la première partie de la saison, grâce notamment à son duo d'attaque Jean-Pierre Orts-Christophe Horlaville, le FC Rouen s'incline en janvier sur son terrain face à son dauphin, le Stade rennais, à l'issue d'un match dominé de la tête et des épaules[110a 51]. En mars, le club a retrouvé sa place de leader quand le tirage au sort de la Coupe de France lui offre d'affronter l'Olympique de Marseille, multiple champion de France en titre et champion d'Europe quelques semaines plus tard. Devant 17 000 spectateurs, les Normands font jeu égal avec les Provençaux, avant de s'incliner sur un pénalty de Rudi Voller en fin de match[110a 52]. Fatigués, ils terminent le championnat difficilement à la troisième place, à trois points du champion, le SCO d'Angers. Le barrage de montée leur offre d'affronter l'AS Cannes sur son terrain, où ils s'inclinent 2-1 ; ce sont les Cannois qui obtiendront au final leur retour dans l'élite.
La déception est forte pour le club, et la saison qui suit s'avère un long chemin de croix pour les Rouennais, qui glissent progressivement jusqu'à la 19e place du nouveau championnat unifié de Division 2. Relégué en National 1, le club ne parvient pas à remonter et dépose le bilan le 7 août 1995 : c'est la mort du Football Club de Rouen[110a 53].
La reconstruction (depuis 1995)
En août 1995, le FCR devient le Football Club du Grand Rouen suite à son dépôt de bilan, perd le statut professionnel et repart en National 2. Sous la direction de Laurent Roussey, il y évolue deux saisons mais se trouve aux prises à d'importantes difficultés financières. En octobre 1997, le président Claude Batel jette l'éponge et le FCGR pose le bilan. L'équipe est cependant autorisée à poursuivre la compétition, et en décembre, le tribunal de grande instance de Rouen accepte le plan de reprise de l'homme d'affaires camerounais Gilbert Kadji, qui rebaptise le club Olympique du Grand Rouen[110a 35]. Du fait du précédent dépôt de bilan, l'OGR est cependant rétrogradé administrativement en CFA 2, le 5ème échelon du football français, pour la saison 1998-1999.
En 1998-1999, les Rouennais remportent leur poule de CFA2, assurant leur retour en CFA, et se qualifient de nouveau pour les quarts de finale de la Coupe de France, mais s'y inclinent face à Sedan, futur finaliste[110a 54].
En juillet 2000, le club assiste à l'arrivée d'un nouveau président en la personne de René Bertin, et devient le Football Club de Rouen 1899. Le club connaît alors une certaine renaissance sportive. Après trois saisons en CFA, de 1999 à 2002, le club est promu en National en tant que « meilleur 2e amateur ». Cette montée en appelle une suivante : le club annonce ses ambitions en recrutant de nombreux joueurs de renom : Hubert Fournier, Nicolas Rabuel, Éric Sitruk, Philippe Chanlot ou encore David Charrieras[15] et termine à la 3e place de National au terme d'une belle saison. La montée est acquise lors du dernier match à domicile, face à Alès, devant 7 000 supporters qui fêtent la montée avec les joueurs. Le FC Rouen retrouve le professionnalisme et la Ligue 2, après dix années dans les profondeurs.
Le club réalise un recrutement prometteur : Ali Boumnijel, Marc-Antoine Fortuné, Guillaume Boronad, Alexandre Hauw rejoignent l'effectif. Après un début de championnat prometteur, l'équipe, victime d'une hécatombe de blessures graves sur des joueurs importants (Chanlot, Hauw, Charrieras) s'écroule et termine à la dernière place de Ligue 2, malgré une victoire de prestige face aux voisins du Havre AC (4-0), à l'occasion de l'inauguration de la nouvelle tribune d'honneur, portant la capacité du stade à plus de 12 000 places. Le club aura bénéficié du soutien de près de 6 000 spectateurs en moyenne[16].
Relégué en National, le club s'effondre et termine à la 19e place : le FCR retrouve le CFA trois saisons après l'avoir quitté. Les saisons 2005-2006, 2006-2007 et 2007-2008, terminées à des places d'honneur, ne permettent pas au club de remonter malgré des moyennes de spectateurs record pour ce niveau (autour de 2000 de moyenne, avec des pointes à 3000). Le 12 janvier 2007, le FC Rouen lance officiellement sa chaîne de télévision, FCR TV, qui est mise en sommeil en juin 2008.
Après une intersaison marquée par une relégation administrative en CFA 2 prononcée par la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) après appel puis annulée suite à un recours devant le comité national olympique et sportif français (CNOSF), la saison 2008-2009 débute assez moyennement sur les terrains. Un parcours exceptionnel dans la seconde moitié de championnat permet pourtant au club de terminer en tête et de retrouver le National, malgré un retrait d'un point par la fédération pour des raisons disciplinaires et un retrait de trois points par la DNCG pour des raisons financières[110a 55].
La décennie se termine sur une saison dans un premier temps irrégulière avec de nombreuses occasions ratées de figurer dans le haut de classement. Fin mars, suite à une défaite peu glorieuse contre Luzenac, le club sera même au bord du précipice. Cette défaite servira au final de réveil et le maintien en National est finalement assuré. L'objectif de début de Championnat National 2010-2011, qui accueille plusieurs clubs professionnels prestigieux (RC Strasbourg, EA Guingamp et SC Bastia) est annoncé : la montée en Ligue 2 en deux ans.
Palmarès
Le club rouennais n'a remporté qu'un seul trophée au niveau professionnel : le championnat de France de deuxième division en 1936.
Palmarès de l'équipe première du FC Rouen Compétitions nationales et professionnelles Compétitions amateur - Championnat de France
- Championnat de France D2 (1)
- Coupe de France
- Finaliste : 1925
- Coupe de la Ligue
- Finaliste : 1964
Par ailleurs, de 1939 à 1945, le FC Rouen dispute le championnat de football de la Zone Nord, qu'il remporte en 1940 et 1945. Cette dernière saison, les Rouennais remportent la finale organisée face au champion de la Zone Sud, le Lyon OU, qui n'est pas homologuée[1].
Parcours européen
Le FC Rouen a connu une expérience européenne, lors de la Coupe des villes de foires 1969-1970 :
Match Score Score cumulé Tour 1 FC Rouen - FC Twente 2-0 - Premier tour aller 2 FC Twente - FC Rouen 1-0 1-2 Premier tour retour 3 Sporting de Charleroi - FC Rouen 3-1 - Second tour aller 4 FC Rouen - Sporting de Charleroi 2-0 3-3 (b.e.) Second tour retour 5 FC Rouen - Arsenal 0-0 - 8e de finale aller 6 Arsenal - FC Rouen 1-0 1-0 8e de finale retour Par ailleurs, le FC Rouen est demi-finaliste de la Coupe Rappan en 1963-1964, et participe à la Coupe de l'amitié franco-italienne en 1961[1].
Bilan
Article détaillé : Bilan saison par saison du FC Rouen.En 2010, le bilan du club dans les compétitions françaises est le suivant :
- Division 1 : 19 saisons, plus 5 saisons en Division 1 Zone Nord et 1 saison en Division 1 Fédéral
- Division 2 : 36 saisons
- Coupe de France : 1 finale (1925), 7 demi-finales et 12 quarts de finale
- Coupe de la Ligue : 1 finale (1964)
En compétitions européennes, le bilan du FC Rouen est le suivant :
Coupe Saisons Matchs joués Victoires Nuls Défaites Buts marqués Buts encaissés Diff. C3 1 6 2 1 3 5 5 0 Image et identité
Historique des couleurs
Années 1940-1950Le Football Club de Rouen a toujours porté un maillot rouge à bas blanc, lui ayant très tôt valu son surnom des Diables rouges. Après guerre, le maillot rouge est affublé d'un scapulaire blanc, qui est abandonné au début des années 1960[17].
Historique du logo
Infrastructures
Article détaillé : Stade Robert-Diochon.Le 27 septembre 1908, le FC rouennais emménage sur un terrain rue d'Elbeuf à Rouen, situé près du Petit trianon. En 1914, le club déménage pour le stade Bruyères-Grand Trianon, où pour la première fois il peut accueillir les spectateurs dans des tribunes. Enfin, en 1930, le club déménage un peu plus haut, au stade des Bruyères, qui est rebaptisé sur stade Robert-Diochon à la mort du président Robert Diochon en 1953[110a 2].
Joueurs et personnages du club
Joueurs emblématiques
Entraîneurs
Liste des entraîneurs du FC Rouen[18],[19] - Zoltan Vago 1930-1935
- Emil Skolaut 1935-1938
- William Wright 1938-1939
- George Kimpton 1939-1940
- Edmond Delfour 1940-1945
- George Kimpton 1945
- Ernest Payne 1945-1947
- Maurice Blondel 1947-1950
- Charles Roze 1950
- José Mandaluniz 1950-1952
- Jules Bigot 1952-1953
- Jean Grégoire 1953-1954
- Robert Lacoste 1954-1958
- Max Schirschin 1958-Janvier 1964
- Paul Lévin Janvier 1964-1965
- René Vernier 1965-1968
- André Gérard 1968-1970
- Roger Rizzi 1970-1971
- Pierre Tournier 1971-Novembre 1971
- Max Schirschin Novembre 1971-1972
- Ernst Melchior 1972-Novembre 1975
- Robert Vicot Novembre 1975-1976
- / Cesar Pancho Gonzales 1976-Octobre 1977
- Daniel Druda Octobre 1977
- Milorad Pavić Octobre 1977-1978
- Daniel Druda 1978-1979
- Cesto Vanzo 1979-1980
- Robert Vicot 1980-1985
- François Bracci 1985-1986
- Arnaud Dos Santos 1986-1990
- Pierre Garcia 1990-Novembre 1990
- Daniel Zorzetto Novembre 1990-Janvier 1994
- Jean-Pierre Orts Janvier-Mars 1994
- Jean-Paul Rabier Mars-Septembre 1994
- Patrick Parizon Septembre 1994-1995
- Laurent Roussey 1995-2000
- Patrice Heaulmé 2000-Septembre 2000
- Yves Brécheteau Septembre 2000-Janvier 2004
- Jean-Guy Wallemme Janvier-Novembre 2004
- Eric Dewilder Novembre 2004-Avril 2005
- Alain Michel Avril 2005-2006
- Éric Garcin 2006-
Direction
En 2011, Pascal Darmon est président de la SASP, Thierry Granturco président directeur général délégué du club, Fabrice Tardy président de l'association.
Effectif actuel
Effectif du FC Rouen au 28 octobre 2011[20] Joueurs Encadrement technique N° P. Nat.[21] Nom Date de naissance Sélection[22] Club précédent Contrat 1 G Jean-Francois Verger 11 juin 1983 (28 ans) – US Le Pontet 2007- 30 G Salomon Morris 16 juin 1990 (21 ans) – formé au club 16 G Alan Mermillod 5 octobre 1987 (24 ans) – US Orléans 2011- 2 D William Louiron 13 mars 1978 (33 ans) – US Boulogne 2007- 5 D Michel Rodriguez 25 novembre 1978 (32 ans) – US Créteil 2010- 6 D Antoine Goulard 18 décembre 1985 (25 ans) – Dijon FCO 2010- 8 D Pierre Vignaud 10 mars 1983 (28 ans) – AJ Auxerre 2006- 13 D Alain Cantareil 15 août 1983 (28 ans) – OGC Nice 2011- 12 D Jérôme Hergault 5 avril 1986 (25 ans) – US Luzenac 2011- 18 D Damien Da Silva 17 mai 1988 (23 ans) – LB Châteauroux 2011- D Thomas Leyssales 13 mai 1985 (26 ans) – Arandina 2008- 3 M Guy N'Gosso Massouma 11 janvier 1985 (26 ans) – CS Louhans-Cuiseaux 2008- 4 M Franck Chaussidière 1er août 1978 (33 ans) – Clermont Foot 2010- 10 M Stephen Vincent 2 septembre 1986 (25 ans) – Paris FC 2011- 11 M Jean-Paul Mendy 15 août 1982 (29 ans) – Pacy VEF 2007- 14 M Mourad Badra 14 septembre 1987 (24 ans) – EA Guingamp 2008- 17 M Clément Dragon 17 janvier 1988 (23 ans) – Hyères FC 2010- 19 M Jérémy Prieur 5 mai 1988 (23 ans) – formé au club 20 M Zahir Zerdab 9 janvier 1982 (29 ans) – JSM Béjaïa 2011- 22 M Anthony Moura-Komenan 20 janvier 1986 (25 ans) – Rodez AF 2011- 23 M Nicolas Burel 6 juin 1988 (23 ans) – US Luneray 2008- 25 M Emmanuel Schianchi 23 mars 1990 (21 ans) – FC Martigues 2011- 26 M Stéphane Morisot 11 janvier 1978 (33 ans) – Dijon FCO 2011- M Christophe Sorrentino 31 mars 1981 (30 ans) – FUSC Bois-Guillaume 2008- 7 A Yannick Chabaud 24 février 1987 (24 ans) – US Le Pontet 2011- 9 A Ande Dona Ndoh 25 mai 1986 (25 ans) – Le Havre AC 2010- 21 A Rémy Dugimont 1er juillet 1986 (25 ans) – AS Poissy 2011- 27 A Vidian Valerius 24 juin 1987 (24 ans) – US Saint-Malo 2011- 29 A Cyril Arbaud 10 février 1978 (33 ans) – AS Cannes 2010- - Entraîneur(s)
- Eric Garcin, entraîneur
- Entraîneur(s) adjoint(s)
- Préparateur(s) physique(s)
- Entraîneur(s) des gardiens
- Kinésithérapeute
- Médecin(s)
Autres
- Légende
- P. : Poste
- Nat. : Nationalité
- : Capitaine
- : Joueur prêté par un autre club
- G : Gardien de but
- D : Défenseur
- M : Milieu de terrain
- A : Attaquant
Culture populaire
Rivalité
Article détaillé : Rivalités dans le football en Normandie.Le FC Rouen nourrit depuis toujours une profonde rivalité avec Le Havre AC, sur fond de domination du football régional. Cependant le chute sportive du club depuis les années 1980 a amoindri ce duel, qui n'a plus lieu qu'exceptionnellement.
Groupes de supporters
Groupes actifs ultras rouen ultras depuis 2011 Tribune sud Diaboli'Kop (DK'02) Ultras Depuis 2002 Tribune Lenoble 12 Rouennais Supporters club du FCR Depuis 2004 Tribune Lenoble Anciens groupes Nom du groupe Genre Creation Dissolution Tribune Diochon Boys (DB96) KOP 1996 Tribune Lenoble Kollectif Indépendant Rouennais (KIR 03) Ultras 2003 2009 Tribune Sud Red Boys KOP 2008 2009 Tribune Sud Annexes
Notes et références
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Résumé de l'historique du Rugby à Rouen ». Consulté le 21 septembre 2011 Marc Lannel, «
- Wahl, Alfred, Les Archives du football, Gallimard, 1989
- (en) France 1892-1919 sur RSSSF. Consulté le 22 septembre 2011
- Guy Pessiot, Histoire de Rouen: 1900-1939 en 800 photographies [lire en ligne]
- Présentation du FC Rouen sur membres.multimania.fr/fcr1899. Consulté le 22 septembre 2011
- Le football et Robert Diochon, Paris Normandie, 18 septembre 2009
- Histoire du Hooliganisme
- Fiche de France-Autriche 1933, Fédération française de football. Consulté le 28 septembre 2011
- Fiche de Jean Nicolas, Fédération française de football. Consulté le 28 septembre 2011
- Fiche de Roger Rio, Fédération française de football. Consulté le 28 septembre 2011
- Feuille de match de FC Rouen-FC Gueugnon 1977 sur footballdatabase.eu. Consulté le 5 octobre 2011
- Interview de Robert Vicot sur PSG70. Consulté le 6 octobre 2011
- (en) France - List of Final Tables Third Level, RSSSF, 6 octobre 2011
- Saison 2002-2003, site officiel
- Saison 2003-2004, site officiel
- FC Rouen, pari-et-gagne.com
- Entraîneurs, site du FC Rouen 1899
- (en) France - Trainers of First and Second Division Clubs, RSSSF
- Effectif sur Site officiel. Consulté le 19 octobre 2011
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.
Commémoration des 110 ans du club sur le site officiel
- naissance du FCR sur site officiel, FC Rouen. Consulté le 22 septembre 2011
- les stades du FCR sur site officiel, FC Rouen. Consulté le 22 septembre 2011
- derby FCR-HAC 1910 sur site officiel, FC Rouen. Consulté le 22 septembre 2011
- Vice-champion de France 1913 sur site officiel, FC Rouen. Consulté le 22 septembre 2011
- Champion de Normandie 1922 sur site officiel, FC Rouen. Consulté le 22 septembre 2011
- Canthelou en bleu sur site officiel, FC Rouen. Consulté le 22 septembre 2011
- Pozzo en bleu sur site officiel, FC Rouen. Consulté le 22 septembre 2011
- le FCR en finale de la Coupe sur site officiel, FC Rouen. Consulté le 22 septembre 2011
- Défaite en finale en 1925 sur site officiel, FC Rouen. Consulté le 22 septembre 2011
- Début du professionnalisme, FC Rouen. Consulté le 28 septembre 2011
- le FCR professionnel, FC Rouen. Consulté le 28 septembre 2011
- premier match professionnel, FC Rouen. Consulté le 28 septembre 2011
- 11 novembre 1933 : Record d'affluence D1/D2 confondues lors du derby FCR HAC, FC Rouen. Consulté le 28 septembre 2011
- FCR-Metz envahissement du terrain, FC Rouen. Consulté le 28 septembre 2011
- montée en D1 en 1936, FC Rouen. Consulté le 28 septembre 2011
- 5 Rouennais titulaires en bleu, FC Rouen. Consulté le 29 septembre 2011
- Jean Nicolas buteur record !, FC Rouen. Consulté le 29 septembre 2011
- Le FCR se maintient in extremis, FC Rouen. Consulté le 29 septembre 2011
- le FCR champion en 1940, FC Rouen. Consulté le 29 septembre 2011
- le FCR champion de France 1945, FC Rouen. Consulté le 29 septembre 2011
- l'affaire Dambach, FC Rouen. Consulté le 29 septembre 2011
- Dernier match de Roger Rio, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- derby FCR-HAC 1952, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- FCR-USQ 1952, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- FCR-Lille 1954, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- mort de Robert Diochon, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- transfert de Heutte, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- le FCR retrouve la D1 en 1960 !, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- derby FCR/HAC 1961, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- Le grand Reims tombe à Diochon !, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- Finale de la Coupe de la Ligue, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- 1/2 finale Coupe Rappan, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- FCR-Real Madrid !, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- le FCR se sauve contre Limoges, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- Spécial 110 ans : dates décembre, FC Rouen. Consulté le 30 septembre 2011
- la tribune Shell, FC Rouen. Consulté le 3 octobre 2011
- FCR-St Etienne 1968, FC Rouen. Consulté le 3 octobre 2011
- FCR-St Etienne 1968, FC Rouen. Consulté le 3 octobre 2011
- Rouen frôle l'exploit, FC Rouen. Consulté le 3 octobre 2011
- arrivée de Daniel Horlaville, FC Rouen. Consulté le 5 octobre 2011
- record d'affluence à Diochon !, FC Rouen. Consulté le 5 octobre 2011
- montée 1977 contre Gueugnon, FC Rouen. Consulté le 5 octobre 2011
- Mise en liquidation judiciaire, FC Rouen. Consulté le 5 octobre 2011
- 6000 Rouennais à Saint Ouen !, FC Rouen. Consulté le 5 octobre 2011
- 3 ans et demi invincible, FC Rouen. Consulté le 5 octobre 2011
- inauguration du centre de formation, FC Rouen. Consulté le 5 octobre 2011
- FCR Bordeaux 1984, FC Rouen. Consulté le 5 octobre 2011
- le FCR corrige Nancy !, FC Rouen. Consulté le 5 octobre 2011
- barrage retour FCR-Rennes, FC Rouen. Consulté le 5 octobre 2011
- le FCR de la D1 à la D3, FC Rouen. Consulté le 6 octobre 2011
- sommet de D2 à Diochon, FC Rouen. Consulté le 6 octobre 2011
- FCR-OM 1993, FC Rouen. Consulté le 6 octobre 2011
- mort du Football Club de Rouen, FC Rouen. Consulté le 6 octobre 2011
- Rouen (CFA2) en 1/4 de finale !, FC Rouen. Consulté le 6 octobre 2011
- la remontée en National !, FC Rouen. Consulté le 6 octobre 2011
Lien externe
Bibliographie
- Collectif, 1899 - 1999 Cent ans de football à Rouen, Les Diables Rouges, Paris Normandie, 1999
- Patrice Macqueron, Pierre Nouaud, Rouennais des deux rives 1890-1914, éd. des Falaises, 2006, 319 p. (ISBN 2-84811-054-6), p. 280
- Roger Biot, Fameux Rouennais, Rouennais fameux, Rouen, PTC, 2005, 203 p. (ISBN 2-35038-011-4), « René Monin « pompier de service » du F.C.R. », p. 131-139
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
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