US Avranches

US Avranches

Union sportive Avranches Mont-Saint-Michel

US Avranches Mont-Saint-Michel Football pictogram.svg
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Généralités
Nom complet Union sportive Avranches Mont-Saint-Michel
Nom(s) précédent(s) Union sportive d'Avranches (1897-1990)
Date de fondation 1897
Couleurs Bleu et blanc
Stade Stade René Fenouillère
(800 places)
Siège Allée Jacques Anquetil
50300 Avranches
Championnat actuel CFA 2
Président Flag of France.svg Gilbert Guerin
Entraîneur Flag of Serbia.svg Živko Slijepčević
Site web www.usamsm.org
Maillots
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Domicile
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Extérieur

L’Union Sportive Avranches Mont Saint Michel est un club de football français basé à Avranches, dans le département de la Manche, et fondé en 1897.

Le club est présidé par Gilbert Guérin depuis 1990. L'équipe première, entraînée par Jean-Noël Le Buzulier depuis 2005, évolue lors de la saison 2009-2010 en CFA, après avoir été promu de CFA 2.

Le club compte également deux autres équipes seniors, qui évoluent en DH et DHR, onze équipes de jeunes qui évoluent entre Championnat Fédéral et District et une équipe de vétérans. L'USAMSM compte également une école de football et d'arbitres, dont est issu l'international Fredy Fautrel.

Sommaire

Historique

La création du club

Le football fut importé à Avranches par des jeunes immigrés britanniques[1]. La région d'Avranches connut une forte arrivée de population britannique autour des années 1850, qui importa sa culture et son mode de vie, fonda un club littéraire et un temple protestant[1]. Ils aménagèrent un stade dans l'allée de Baffe où plusieurs records d'athlétisme furent établis à l'époque et où se disputent désormais des rencontres de football féminin[1].

En février 1896[2], revenu d'Angleterre, Auguste Desclos, délégué Général de la Cité Universitaire, crée avec Paul Lebedel et l'appui du proviseur Henri Goujon, l’Association sportive du collège d'Avranches. Parmi les disciplines enseignées, on compte l'escrime, le tir et la gymnastique[1]. Sous l'impulsion des trois créateurs de l'ASCA, le club omnisports se spécialise rapidement en football, dont les joueurs sont recrutés parmi les élèves de l'établissement[1].

Après un match à Rennes en 1896, les joueurs externes rentrent tard chez eux, sans doute après une 3e mi-temps[1]. Suite à des plaintes de parents, les élèves-joueurs externes furent exclus de l'équipe, et créèrent sous l'impulsion d'Alexandre Legrand leur propre club en avril 1897 : l’Union sportive d'Avranches[1].

Début du club

L'Union sportive d'Avranches (U.S.A.) a pour premier président M. Barbe ; Alexandre Legrand, initiateur de la création du club, est lui nommé trésorier[1]. Le premier match du club à lieu à Vire contre la section sportive du collège local. La composition de l'équipe est la suivante : Henry Hay comme gardien de but, Ernouf et Tyrant comme arrières, Henry Mahe, Paul Lebedel et Cornille comme demis, Louis Ameline, Eugène Richard, Renard, René Enguehard, Charles Hermange comme attaquants et Mehul comme remplaçant[1]. Le capitaine de l'équipe est l'attaquant Renard. Les adversaires habituels de l'U.S.A. sont locaux : l'AS Collège d'Avranches, l'AS Collège de Vire, le club de Coutances ou encore celui de Rennes[1].

Plusieurs clubs sont créés par des anciens de l'U.S.A. au gré des déménagements et des services militaires. On peut citer notamment l'US Villedieu ou l'équipe militaire du 193e régiment de Saint-Lô, ancêtre du Stade Saint-Lois[1].

Le joueur le plus marquant des débuts du club est René Fenouillère, qui devient par la suite international français lors des Jeux olympiques de Londres et capitaine du club espagnol du FC Barcelone[3].

Le club devient rapidement omnisports et se rattache à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques. En ce début de siècle, les avranchinais vont s'opposer dans de matchs réguliers contre ses voisins de Vire, Coutances, Saint-Lô et Villedieu[2].

L'entre-deux-guerres dans l'anonymat

La Première Guerre mondiale oblige le club à suspendre ses activités. Après la guerre, le 31 octobre 1919, le club dépose ses statuts d'association et est agréé sous le numéro 7 551[4]. Il s'affilie à quatre fédérations sportives : le football, la natation, le basket-ball et l'athlétisme ainsi qu'une section de préparation militaire[4]. C'est la section athlétisme qui obtient les résultats les plus notables, avec les athlètes Jean Blanchet et Jean Colliot, champion de Bretagne du 400 m haies en 1925[4]. En 1926 une nouvelle section sportive est créée : le tir[4]. Au cours des années 1920, la section basket-ball disparaît, remplacée par une section cycliste[4]. Une équipe de jeunes d'Avranches relance la section basket-ball en 1927 lors d'un match contre le Dinard ASC, le résultat est sans appel : défaite 2 à 118[5].

Le football se joue, pour sa part, dans l'anonymat au terrain des Grèves[5].

L'USA pendant la guerre

La première conséquence de la guerre est le renouvellement du bureau dirigeant du club, suite à la démission de certains cadres pour cause de mobilisation, notamment celle d'Alexandre Legrand, principal fondateur et président du club. La guerre n'empêche cependant pas le club de continuer ses activités, mais la section tir est suspendue et la préparation militaire est arrêtée. Une section escrime est créé en 1942[6].

Entre 1939 et 1940, le club dispute des matchs amicaux face à l'institut d'Avranches, à cause de la suspension des compétitions officielles de football[6]. Ces rencontres amicales prennent fin suite à l'interdiction des supérieurs de l'institut de voir l'équipe composée de représentants affronter une société civile[6]. En septembre 1942, les compétitions officielles reprennent : le club affronte alors les clubs de l'US Granville, l'Avenir de Mortain, l'US Genets, l'US Saint-Hilaire, l'US Bacilly, le Stade Saint-Lois, l'ES St-Jeannaise, Les Mouettes de Jullouville, l'US Saint-Pair, Les Patriotes Saint-James, l'US Ducey et l'AS Vire[6]. Les déplacements ont alors lieu le plus souvent en bicyclette[6].

Le 24 mai 1942, a lieu la première assemblée générale depuis le 9 octobre 1938, afin de désigner un nouveau bureau[6]. Henri Barde devient président et le club peut se remettre à travailler[6]. Les conditions sont, malgré tout, précaires : les joueurs ne peuvent plus se laver après les matchs, les maillots sont en mauvais état. Le président du club fournit des Loups de Mer bleu marine, couleur qui est encore utilisée par le club de nos jours[6]. Des matchs de gala ont lieu en faveur des prisonniers de guerre : le 17 mai 1942, l'U.S.A. affronte le Stade rennais, club professionnel[6]. Les joueurs de ce match sont Loue, Caratti, Courant, Lecœur, Sabadin, Lozac'Hmeur, Deguelle, Lemoine, Hidrio, Avoine et Ruellou. Un match contre le Dèportivo Espagnol de Paris est organisé pour la même cause, le score est de 2 partout[6].

La reconstruction

Après la libération, le club se reconstruit peu à peu. Le Stade René Fenouillère sert de dépôt aux décombres de la ville et est inutilisable, un terrain de remplacement est tracé sur les prairies Lenormand, appelé Stade de l'Ermitage[6]. Pierre Chayrigues, gardien français renommé pour ses performances au long des années 10 et 20, ouvre le Café des Sports dans la ville, le club envisage alors de le recruter comme entraîneur, mais l'affaire de se fait pas et Chayrigues tente alors de créer, sans succès, un club concurrent nommé le Red Star d'Avranches[6].

L'U.S.A. évolue après la guerre dans les divisions inférieurs régionales, mais enregistre quelques succès, avec notamment, le 26 janvier 1946, une victoire 12-5 face au CS Coutances, que la presse locale attribue à l'abandon du WM[6]. À la fin de la saison le club termine troisième du championnat de la Manche. La saison suivante, le club achève à la huitième place du championnat d'Excellence, puis recrute Jean Lhermitte, entraîneur-joueur venu de Lannion[6].

Dans l'anonymat des divisions régionales

Lors de la saison 1951-1952, le club évolue en première division de district départemental[7]. L'équipe, dont Pierre Chayrigues est devenu l'entraîneur, réalise une première partie difficile (neuvième à la mi-saison) et termine septième[7]. La saison suivante voit le club être quatrième du championnat[8]. Le comité souhaite obtenir de meilleurs résultats et décide d'augmenter la taille de l'effectif, sans pour autant recruter de joueurs confirmés[9]. Le problème vient notamment du gardien de but, car Barbier, le titulaire, a des obligations professionnelles incompatibles avec les déplacements[9]. La saison démarre bien et le club prend même la tête du classement après une victoire 5-1 contre Saint-Lô en début d'année 1954[9]. L'équipe ne quitte pas les avants-postes, et, à l'issue d'un match nul face à l'ASPTT Caen lors de l'ultime journée, le club remporte le championnat de première division de district départemental et monte en Promotion d'Honneur[9].

Le 12 août 1954, la Cité Valhubert brûle dans un incendie, toutes les licences des joueurs doivent être refaites avant le début de saison[9]. Pierre Chayrigues demeure entraîneur et l'équipe se renforce avec l'arrivée de cinq nouveaux joueurs, dont Michel Feugère, stagiaire professionnel au FC Rouen[10]. Le début de saison est difficile avec deux défaites sur le score de 3-0, face à Equeurdreville et Saint-Lô, puis une victoire 4-0 face à Villedieu[10]. En cours de saison, l'ancien international Henri Tessier, ancien champion de France avec le Lille OSC, est engagé comme entraîneur-joueur[10]. À la mi-saison, le club est onzième sur treize[10]. La seconde moitié du championnat se passe mieux et le club remonte à la neuvième place à la fin du championnat[10]. La saison est presqu'indentique avec une dixième place au final[11].

En 1956-1957, le club remporte pourtant le championnat de Promotion d'Honneur devant Argentan, avec 14 victoires, 3 nuls et 5 défaites[12]. Ce succès permet à l'U.S.A. d'accéder à Division d'Honneur de Normandie, plus haut niveau régional[12]. Cette accession est fêtée en fin de saison avec l'organisation d'un match amical de prestige face au Stade de Reims, troisième du championnat de Division 1[12]. Ce match permet au Stade Fenouillere de faire le plein, malgré la défaite 3-1 de l'équipe Avranchine (doublé de Just Fontaine et un but de René-Jean Jacquet), renforcée à cette occasion de quelques joueurs de l'US Normande et de US Granville[12].

Courts passages dans l'élite régionale

En 1957-1958, le club évolue pour la première fois de son histoire en Division d'Honneur de Normandie. Il termine à la huitième place sur les treize clubs engagés, mais la saison se termine mal avec une défaite 6-1 face au club d'Évreux AC, lanterne rouge du classement. La saison suivante est médiocre pour l'US Avranches, rétrogradée en Promotion d'Honneur malgré une neuvième place obtenue à la fin de la saison. Le club quitte la DH sur une lourde défaite 5-0 à l'US Fécamp.

De retour en PH lors de la saison 1959-1960, le club souhaite remonter en DH au plus vite. Il termine pourtant le championnat à la cinquième place. Les années suivantes, le club flirte, tous les ans, avec la montée sans jamais l'obtenir. Quatrième en 1961, cinquième la saison suivante malgré un recrutement important, troisième en 1963, second en 1964. Il faut attendre l'année 1968 pour voir le club retrouver l'élite régionale : dans un parcours très positif, l'U.S.A. étrille à plusieurs reprises ses adversaires (Flers 4-0, Coutances 5-0, Bayeux 7-2, l'US Normande 10-1) et termine champion. Malgré ce titren, un match de barrage aller-retour doit être disputé avec l'US Alençon pour avoir le droit de jouer en Division d'Honneur de Normandie : les deux matchs sont bien négociés par les avranchins, qui battent l'US Alençon par deux fois (5-3 et 4-1).

Pour ce retour dans l'élite régionale après dix ans d'absence, le club peine à éviter la zone de relégation lors de la première partie du championnat. Se reprenant en fin de saison, l'équipe accroche au final une septième place, doublée d'une demi-finale en Coupe de Normandie perdue face à l'US Alençon. Autre fait notable, le 25 janvier 1969, le joueur Avranchin Philippe Redon est sélectionné en équipe de France juniors pour le match face à la Belgique ; il y marque un but, puis est sélectionné pour les matchs suivants contre les Pays-Bas et la Suisse.

En 1969-1970, le club évolue en DH pour la seconde année consécutive. La saison commence bien, puisqu'au début de l'année 1970 le club est sixième. La seconde partie du championnat sera plus poussive : la relégation est évitée de justesse, avec une dixième place obtenue au final, à trois points du premier relégable. Cette fin de saison est marqué par des conflits dans le comité directeur qui démissionne avant de revenir sur sa décision, contre l'avis de la majorité des joueurs. Ces derniers mettent en place, début juillet, un nouveau comité directeur.

Dans ce contexte houleux, le club entame sa troisième saison consécutive dans l'élite régionale ; elle débute mal, car au mois de novembre, le club n'a toujours pas gagné en championnat et à la fin des matchs aller, il est avant-dernier du classement. Malgré un regain de forme au printemps, avec la prise de huit points en trois matchs, le club est officiellement relégué après une défaite 4-1 face à la réserve de l'US Quevilly et termine de façon catastrophique le championnat avec des défaites 10-0 face à l'AS Cherbourg et 11-0 face au FC Dieppe, et une onzième et avant-dernière place au classement final. Comme la saison passée, l'assemblée générale du club est houleuse avec la menace du comité directeur de démissionner.

Pour la saison 1971-1972, le club retrouve la PH après trois années passées dans l'élite régionale, une saison qui débute bien avec une victoire 4-0 face à Livarot et une série de victoires jusqu'à la fin de l'année, où les résultats se tassent et relègue le club en milieu de classement ; l'équipe se reprend en début d'année avec une série de trois victoires consécutives qui permettent au club de se retrouver fin mars à un point du second, mais un dernier match mal géré à Livarot relègue le club à la septième place au classement final. La saison suivante se caractérise au départ par une série de défaites et de matchs nuls qui emmènent le club à une peu reluisante avant-dernière place au mois de décembre. L'année 1973 est meilleure et permet au club de remonter au classement final. La saison 1973-1974 commence mieux avec une première place au classement, suite à une victoire 3-2 sur le Bayeux FC, place occupée par l'équipe jusqu'en décembre. Par la suite, le club fleurte avec la première place tout au long de la saison, mais un coup de mou en lors des dernières journées fait terminer le club à la quatrième place. Cette saison, ce sont les pupilles qui vont se mettre en valeur en réalisant un doublé coupe-championnat de la Manche. Les années suivantes, le club végète en PH qui deviendras la DHR en 1975, sauvant même leur peau dans cette division en 1977 lors d'un match de barrage face à Yainville (0-0 puis victoire 5-1). Lors de l'Assemblée générale du club en mai 1977, un déficit de 23 000 francs est annoncé avant d'être comblé par une subvention municipale pour sauver le club. La mairie annonce aussi l'ouverture d'un nouveau terrain en septembre (actuel terrain R. Clouet) ainsi que l'aménagement d'un nouveau terrain d'ici trois ans (actuel terrain A. Nativelle). Les saisons suivantes, le club finit en milieu de classement ; lors de cette période ce sont surtout les minimes qui cartonnent dans leur championnat laissant entrevoir des espoirs pour le futur. Lors de la saison 1979-1980, la Ligue de Basse-Normandie dont dépens le club est créée, il est intégré dans une nouvelle DHR imputé des clubs de Haute-Normandie. Dans un championnat plus faible, le club est au coude à coude durant toute la saison avec l'AS Tourlaville. Malgré une victoire face à son rival, le club perd le titre mais parvient à monter en Division d'Honneur de Basse-Normandie, dix ans après l'avoir quitté. Cette saison a permit l'intégration de nombreux jeunes en équipe première.

L'ancrage dans l'élite régionale

Pour son retour en Division d'Honneur lors de la saison 1980-1981 après dix années d'absence, le club termine à une encourageante sixième place. De plus, jamais au cours de son histoire le club avranchin ne s'était classé à une telle place. Mais ce record n'est pas confirmé la saison suivante où le club se sauve en DH de justesse avec un point d'avance sur le premier relégable et une dixième place glorieuse.

Pour la saison suivante 1982-1983, le club décide de se renforcer afin de consolider sa position en Division d'Honneur ; c'est dans ce sens que sont recrutés plusieurs joueurs spécialistes de la DH, ainsi que Yvon Menard en provenance du Stade rennais. Ce recrutement porte ses fruits, car le club avranchin joue les premiers rôles tout au long de la saison, manquant la montée de peu en terminant à une quatrième place. C'est également à cette place que le club termine la saison 1983-1984, néanmoins loin de l'AS PTT Caen Football, qui monte alors en division nationale.

Au milieu des années 1980, le club joue pour la première fois de son histoire dans le haut du classement de la Division d'Honneur. Une tendance qui va se confirmer lors des saisons 1984-1985 et 1985-1986, où le club termine troisième. Il va se renforcer de manière à jouer la montée en division nationale et sont ainsi recrutés des joueurs de l'AJ Auxerre et du Stade rennais, alors en Division 1.

Pour la saison 1986-1987, le départ de l'entraîneur à la présidence du club de Saint-Lô l'oblige à recruter un entraîneur salarié ; le choix se porte sur Bernard Maccio. Côté recrutement, un seul joueur est en provenance de la division inférieure (Promotion d'Honneur), mais plusieurs départs sont à déplorer. En raison de ce recrutement, l'US Avranches ne fait pas partie des favoris au début de la saison. Pourtant à la mi-saison, l'US Avranches prend la tête du championnat à la différence de buts, ayant marqué deux fois plus que la Condé-sur-Vire, son concurrent direct. Seul trois points séparent les deux clubs lors du match retour à la Condé-sur-Vire. Soutenu par des supporters ayant fait le déplacement en bus, le club s'impose 2-0 et est quasiment en Division 4. Une montée est acquise avant le dernier match de la saison contre Argentan, qui se clôt à l'avantage d'Avranches où le club remonte trois goals après avoir été mené 2-0 à une demi-heure de la fin. Avec ce titre, l'équipe accède en Division 4, performance inédite.

Découverte du championnat national

Pour cette première saison en championnat national, le club est intégré dans le groupe B de la Division 4. Ses adversaires sont aussi bien des clubs Bas-Normand que Haut-Normand et Franciliens. L'U.S.A. se renforce en recrutant des joueurs de Division d'Honneur, à l'exception de Joseph Konboro qui arrive au mois de novembre 1987, à destination du Thouars Foot 79. Cette saison commence avec un premier match contre le FC Saint-Leu favori du groupe, un match remporté 1-0 par le club avranchin grâce à une tête d'Éric Vallaeys à la 70e minute. Dans la foulée de cet exploit, le club enchaîne une série de bons résultats qui lui permet d'être leader du groupe à la 6e journée. À la trêve hivernale, le club est 5e à 1 point du premier : la réserve du FC Rouen. Le 26 mars, l'US Avranches joue son premier match en nocturne contre le Bayeux FC. Cette saison se termine avec une 5e place au final pour le club avranchin.

Pour la saison 1988-1989, le club joue sa seconde année consécutive en Division 4. Le recrutement se base sur un mélange de joueurs confirmés et de joueurs venant de divisions inférieures. Une 7e place ponctue la saison, dont les deux grands moments sont une victoire 5-2 contre le leader de l'OC Châteaudun et 6-0 contre l'US Alençon lors du dernier match à domicile avec 5 buts d'Éric Vallaeys, qui termine meilleur buteur de la compétition. En Coupe de France, le club est éliminé aux tirs au but en tour préliminaire par le club de Division 2 du Touquet AC.

La saison 1989-1990 débute par un drame, le buteur Vallaeys se tue accidentellement dans un accident de plongée sous-marine. Malgré ce deuil, un bon départ permet au club d'accrocher la seconde place à 1 point du leader lors de la 9e journée ; tout au long de la saison, le club est à la lutte avec l'AS Poissy pour la seconde place, montante en Division 3. À la 24e journée (sur 26), le club bat Poissy, son concurrent direct, 2-0 et revient à 2 points de la seconde place occupée par son adversaire, mais le club avranchin possède un meilleur goal average que l'AS Poissy. Si la 25e journée voit le succès des deux formations, dont celle de l'USA face au 3e du championnat l'USM Malakoff, la 26e journée décisive voit l'AS Poissy s'incliner à Malakoff et l'USA gagner à l'USO Mondeville et ainsi dépasser le club francilien au goal average. L'ascension de l'US Avranches dans la hiérarchie du football français se poursuit avec la découverte de la Division 3.

Le club gagne une nouvelle notoriété avec cette montée. Il est alors décidé de rebaptiser le club du nom de l'Union sportive Avranches Mont-Saint-Michel, afin de ne plus confondre la ville d'Avranches avec celle d'Arromanches connu pour le débarquement en Normandie. Le baptême officiel eu lieu à la mairie d'Avranches le 29 septembre 1990 (jour de la Saint-Michel) avec pour parrain Michel Hidalgo ancien entraineur de l'équipe de France champion d'Europe en 1984. La première saison du club en National 3 ce déroulement tranquilement avec une 7e places au finale. Dans le cadre de la coupe de France le club va ce déplacer à Kourou en Guyane pour affronter le FC Kourou lors du 8e tours. Un déplacement difficile avec plusieurs incidents (absence de ballon à l'entrainement, cage de but non conforme), ainsi que des déclarations provocatrices de la part de l'entraineur du FC Kourou, malgré ce climat les Avranchins vont l'emporter 3-0 et ce qualifier pour les 32e de finale pour la première fois de leur histoire.

Le tirage au sort va offrir au club le FC Sochaux-Montbéliard pensionnaire de Division 1, le match joué au Stade René Fenouillère devant 6 à 7 000 spectateurs (record) voit la défaite des Avranchins par 2 buts à 1 alors qu'ils menaient au score pendant une bonne partie du match avec l'ouverture du score à la 28e minutes par Leclercq. Il faut attendre la 58e minutes pour voir les Sochaliens revenir au score par Chérif Oudjani, les Avranchins ne vont plus pouvoir inquièter les Sochaliens et à la 79e minutes Franck Priou donne l'avantage au Franc-Comtois. Malgré la défaite, le club fait une bonne opération, car avec les recettes accumulé par ce parcourt il parvient à construire un club House.

La saison suivante le club termine à la 12e place, mais l'événement est la victoire en coupe de Basse-Normandie en final contre l'AS Cherbourg sur le score de 2-0. La saison 1992-1993 est un tournant pour le club, plusieurs joueurs clé quitte le club. Tout est alors à reconstruire pour l'entraîneur qui désormais vise ouvertement la monté en division supérieur. Dans ce sens, plusieurs joueurs ex-professionnels rejoignent les rangs de l'équipe et même un joueur anglais. En raison d'une réorganisation des divisions inférieurs cette année la Division 3 offre quatre places de montés (le premier joue des barrages qui lui permet d'accéder directement à la Division 2) en National 1 nouvellement crée. Si le Stade briochin fait la course en tête toute la saison (et accédera après barrage en Division 2) la bataille est aprete pour accéder en National 1 et après une victoire contre la réserve du FC Nantes lors de la dernière journée le club accroche la 3e place synonyme de monté en National 1.

Dans l'élite amateur

Ancien logo du club

Pour la saison 1993-1994, le club intègre le premier championnat de National 1. Cette compétition, divisée en 2 poules géographiques, regroupe les meilleurs clubs amateurs. Plusieurs départs de joueurs importants, la plupart à la retraite, ont lieu à l'inter-saison. Le premier match est remporté à domicile face au rival l'AS Cherbourg sur le score de 2-0 ; sur la lancée de ce succès, le club ne va connaître qu'une seule défaite contre le Quimper CFC lors des 9 premiers matchs. La suite du championnat, plus poussive, permettra néanmoins à l'U.S.A.M.S.M. de se sauver à deux journées de la fin grâce à une victoire sur l'US Fécamp et une 12e place finale. La saison suivante, le club termine 12e et la saison d'après à la 15e places.

L'année du centenaire en 1996-1997 voit une réorganisation du football français pour la saison suivante. Le championnat National 1 fusionne en une seule poule semi-professionnelle, ce qui fait que 10 clubs de National 1 descendent en CFA à la fin de la saison. Au club, on ne se fait guère d'illusion sur un éventuel maintient en National et on parle d'une « saison de transition » pour préparer la suivante en CFA. Malgré un bon départ, l'équipe ne réalise pas de miracle et une 14e place relègue l'U.S.A.M.S.M. en CFA.

La désillusion continue la saison suivante. Dans le groupe D du championnat CFA, le club avranchin termine 17e et avant-dernier, descendant en CFA 2. Seul consolation, le club figure devant son rival cherbourgeois, 18e et dernier du groupe.

Stagnation en seconde division amateur

En CFA 2, qui est la 5e division française, le club est bien décidé à se remettre de ces deux descentes consécutives. Plusieurs recrues arrivent à la trêve et l'équipe termine à 7e place. Cette relative mauvaise saison peut être imputée aux graves blessures de plusieurs joueurs cadres de l'équipe. Pour la saison 1999-2000, le club fait un recrutement important en faisant venir Jean-Pierre Fiala et Joseph M'Barga (en décembre pour le second), deux camerounais qui ont joués la coupe du Monde 1994 aux États-Unis avec les lions indomptables. L'USAMSM prend un départ négatif en championnat et ne parvient pas à s'en remettre, malgré plusieurs cartons comme un 7-2 contre la réserve du Stade lavallois, un 7-1 contre le FC Flers et un 6-0 sur le terrain du Stade briochin ; l'équipe finit 7e. Les saisons suivantes permettent un ancrage du club en CFA 2, sans que jamais il ne se fasse illusion sur une éventuelle montée en CFA. Ainsi, le club se situe le plus souvent en milieu de tableau. En 2004, le club termine 5e, la meilleure place de son histoire dans cette division, loin du leader de l'USON Mondeville et de la montée en CFA.

En 2009, le club remonte finalement en championnat de France amateur, et se fait remarquer en recrutant Sylvain Didot et Yoann Bourillon, récents joueurs de Ligue 2.

Palmarès

  • Division 4 (Groupe B)
    • Vice-champion : 1990
  • PH Normandie (2)
    • Champion : 1957, 1968
    • Vice-champion : 1964
  • Division 1 Départemental (1)
    • Champion : 1954
  • Coupe de Basse Normandie (2)
    • Vainqueur : 1992, 2007

Match de Coupe de France

Saison par saison

Saison Championnat CdF CdL Europe C. Rég
Division Pos Pts J V N D BP BC DB
1953-54 1er Div. District Normandie Champion n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c.
1954-55 PH Ouest 9e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1955-56 PH Ouest 10e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1956-57 PH Ouest Champion n.c. 14 3 5 n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1957-58 DH Normandie 8e 46 24 n.c. n.c. n.c. 36 42 -6 n.c. - - n.c.
1958-59 DH Normandie 9e 40 22 n.c. n.c. n.c. 27 51 -24 n.c. - - n.c.
1959-60 PH 5e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1960-61 PH 4e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1961-62 PH 5e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1962-63 PH 3e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1963-64 PH 2e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1964-65 PH n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1965-66 PH 6e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1966-67 PH 3e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. 4e t.p. - - n.c
1967-68 PH Champion n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. 5e t.p. - - n.c
1968-69 DH Normandie 8e 42 22 9 2 11 37 38 -1 n.c. - - Demi
1969-70 DH Normandie 10e 37 22 6 3 13 26 47 -21 5e t.p. - - n.c
1970-71 DH Normandie 11e 33 22 4 3 15 30 76 -46 n.c. - - n.c
1971-72 PH Ouest 7e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1972-73 PH Ouest 4e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. 2e t.p. - - n.c
1973-74 PH Ouest 4e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - Quart
1974-75 PH Ouest 6e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1975-76 DHR 9e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1976-77 DHR 10e 22 6 7 9 n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1977-78 DHR 8e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1978-79 DHR 6e 51 7 11 7 n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1979-80 DHR 2e n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. n.c. - - n.c
1980-81 DH Basse-Normandie 6e 43 22 7 7 8 27 23 +4 n.c. - - n.c
1981-82 DH Basse-Normandie 10e 37 22 3 9 10 26 37 -11 n.c. - - n.c
1982-83 DH Basse-Normandie 4e 48 22 12 1 9 45 33 +12 n.c. - - n.c
1983-84 DH Basse-Normandie 4e 46 22 11 2 9 48 36 +12 n.c. - - n.c
1984-85 DH Basse-Normandie 3e 48 22 11 4 7 35 22 +13 n.c. - - n.c
1985-86 DH Basse-Normandie 3e 48 22 10 6 6 32 20 +12 n.c. - - n.c
1986-87 DH Basse-Normandie Champion 57 22 15 5 2 37 12 +25 n.c. - - n.c
1987-88 Division 4 Gr.B 5e 30 26 10 10 6 31 25 +6 n.c. - - n.c
1988-89 Division 4 Gr.B 7e 27 26 10 7 9 38 30 +8 n.c. - - n.c
1989-90 Division 4 Gr.B 2e 33 26 12 9 5 36 24 +12 n.c. - - n.c
1990-91 Division 3 Ouest 7e 33 32 9 15 8 33 24 +9 32e - - n.c
1991-92 Division 3 Ouest 12e 27 30 8 11 11 29 36 -7 n.c. - - Vainqueur
1992-93 Division 3 Ouest 3e 39 30 15 9 6 41 26 +15 n.c. - - n.c
1993-94 National 1 Gr.A 9e 33 34 10 13 11 32 35 -3 n.c. - - n.c
1994-95 National 1 Gr.A 12e 32 34 10 12 12 38 43 -5 n.c. - - n.c
1995-96 National 1 Gr.A 15e 30 32 7 9 16 28 47 -19 n.c. - - n.c
1996-97 National 1 Gr.A 14e 35 34 9 8 17 35 53 -18 32e - - n.c
1997-98 CFA D 17e 29 34 5 14 15 17 42 -25 n.c. - - n.c
1998-99 CFA2 G 7e 72 30 11 9 10 43 36 +7 n.c. - - n.c
1999-00 CFA2 G 7e 73 30 12 7 11 50 37 +13 n.c. - - n.c
2000-01 CFA2 H 8e 69 30 11 6 13 47 49 -2 n.c. - - n.c
2001-02 CFA2 H 14e 66 30 8 12 10 40 37 +3 n.c. - - n.c
2002-03 CFA2 H 11e 65 30 7 14 9 21 30 -9 n.c. - - n.c
2003-04 CFA2 H 5e 77 30 13 8 9 38 29 +9 n.c. - - n.c
2004-05 CFA2 G 7e 73 30 11 10 9 38 33 +5 32e - - n.c
2005-06 CFA2 H 6e 72 30 11 9 10 53 42 +11 n.c. - - n.c
2006-07 CFA2 G 11e 68 30 8 14 8 40 41 -1 n.c. - - Vainqueur
2007-08 CFA2 G 10e 68 30 10 8 12 35 42 -7 32e - - n.c
2008-09 CFA2 H 5e t.p. - - 4e tour

Personnalités historiques du club

Joueurs emblématiques

  • France Éric Vallaeys
  • France Lucien Vallaeys
  • République fédérale de Yougoslavie Drasko Vukosaveljic


  • René Fenouillère
    • René Fenouillère débute le football avec la naissance du club, avant de devoir le quitter pour poursuivre ses études au Royaume-Uni. Il devient par la suite joueur du FC Barcelone et capitaine en équipe de France. Il disparaît tragiquement durant la Première Guerre mondiale. En son hommage, le stade porte son nom.
  • Olivier Joba
    • Olivier Joba joue à l'U.S.A. entre 1973 et 1992, dont en équipe première à partir de 1979. Il est capitaine et connaît toutes les montés de la DHR à la Division 3 avant de partir au FC Saint-Lô Manche en juin 1992.
  • Dominique Le Joly
    • Dominique Le Joly, milieu de terrain offensif, joue au club entre 1992 et 1997. Il est l'un des principaux artisans de la montée en National 1 en 1993.
  • Albert Nativelle
    • Albert Nativelle rejoint l'U.S.A. en 1923. Il évolue dans l'équipe première entre 1924 et 1933 et devient ensuite arbitre, puis dirigeant du club.
  • Jacques Philip
    • Jacques Philip, ancien milieu de terrain professionnel, joue au club entre 1990 et 1994. Il prend part à la victoire en Coupe de Basse-Normandie 1992 et à la montée en Nationale 1 la saison suivante.
  • Frédéric Rault
    • Frédéric Rault joue au club entre 1981 et 2006 et évolue en équipe première à partir de 1985 avec seulement deux saisons passées au FC Saint-Lô Manche, entre 2001 et 2003. Évoluant au poste de gardien de but ; il joue plus de 600 matchs et connaît toutes les montées entre la DH et la Division 3. Il remporte la Coupe de Basse-Normandie en 1992. Aujourd'hui dirigeant du club, il lui arrive de rejouer avec les équipes réserves.
  • Philippe Redon
    • Philippe Redon débute le football à l'US Avranches avant de devenir professionnel et international avec l'équipe de France. À la fin de sa carrière de joueur, il devient entraîneur.
  • Stéphane Royer
    • Stéphane Royer joue au club entre 1985 et 1998 au poste de défenseur. Il est un des piliers de l'équipe lors des campagnes des années 1980 et 1990. Il entraîne désormais les équipes de jeunes du club.
  • Éric Vallaeys
    • Éric Vallaeys joue au club entre 1979 et 1989. Meilleur buteur de DH en 1987 et de D4 en 1989, champion universitaire de saut en longueur et fils de Lucien Vallaeys, footballeur lui aussi, il pratique à un haut niveau plusieurs sports comme l'athlétisme, l'haltérophilie, la voile et la plongée sous-marine. En football, il est sélectionné en équipe de France juniors. Il décède tragiquement lors d'un accident de plongée sous-marine durant l'été 1989. En hommage à ce buteur qui régala pendant dix ans les supporters du Stade René Fenouillères, le club donna son nom à son nouveau Club-House en 1991.
  • Lucien Vallaeys
    • Lucien Vallaeys est joueur puis entraineur du club dans les années 1970. Il est le père d'Éric Vallaeys qui s'illustra au club pendant les années 1980.
  • Drasko Vukosaveljic
    • Drasko Vukosaveljic est attaquant au club entre 1993 et 2003 avec seulement une parenthèse d'un an au RC Paris pendant la saison 1998-1999. Il est un attaquant renommé lors de ces saisons.

Entraîneurs

Présidents

  • 1897-1907 : Henri Barbé
  • 1907-1914 : Victor Poisnel
  • 1917-1940 : Armand Lebreton
  • 1940-1943 : Alexandre Legrand
  • 1943-1944 : Eugène Dodier
  • 1944-1945 : Henri Barbé
  • 1945-1960 : Docteur Gendrot
  • 1960-1970 : Albert Nativelle
  • 1970-1973 : Claude Masson
  • 1973-1975 : Mr Gendrot
  • 1975-1976 : Albert Nativelle
  • 1976-1981 : Rémi Guérin
  • 1981-1985 : Thierry Lecardonnel
  • 1985-1988 : Gérard Antoine
  • 1988-1990 : Philippe Dupré
  • Depuis 1990 : Gilbert Guerin

Structures

Stade René Fenouillère

Le Stade René Fenouillère est le stade de l'équipe première du club. Il est d'une capacité de 800 places. De nombreux grands joueurs ont foulés la pelouse de ce stade. On peut citer Just Fontaine, Michel Hidalgo et René Bliard en 1958 dans un match amical entre le Stade de Reims et l'US Avranches, Zinédine Zidane, Reynald Pedros et Nicolas Ouédec en 1988 lors du tournoi internationale juniors de Saint-Malo, Stéphane Guivarc'h en 1993 lors d'un match de championnat entre l'US Avranches et l'En Avant de Guingamp et un match de l'équipe de France féminine en 1996 contre la Finlande, où a joué Marinette Pichon, première joueuse française professionnelle et meilleur buteur de l'histoire des équipes de France hommes et femmes confondus. En 1993, le stade à accueilli le jubilé de Jean-François Domergue, ce fut l'occasion pour les Avranchins de voir de nombreux joueurs emblématiques comme Michel Platini, Patrick Battiston, Jean Tigana, Alain Giresse, Bernard Lacombe, l'ancien international anglais Graham Rix, Olivier Rouyer, Dominique Rocheteau, le tennisman Yannick Noah, le rugbyman Serge Blanco et l'ancien international néerlandais Johnny Rep.

De nombreux grands clubs ont foulé la pelouse du stade en compétition officielle tels le FC Lorient, Stade brestois, En Avant de Guingamp, FC Rouen, CS Sedan-Ardennes, Le Mans UC, Paris FC, RC France ou encore l'ES Troyes AC.

Club House

Le club House Éric Vallaeys est composés de quatre bureaux, un bar, une salle de réunion, un local de rangement, une cuisine équipée, une buanderie, ainsi qu'une buvette extérieur. L'idée de sa construction est venue du président Gilbert Guérin en 1990, après le match de Coupe de France contre le FC Sochaux-Montbéliard. Ce match, joué devant 10 000 spectateurs apporta une importante manne financière au club d'environ 300 000 francs. Le président réussit à convaincre sans mal les dirigeants de construire un club House, une structure alors réservée à l'époque au seul club professionnel. La mairie prêta un terrain municipal pour la construction du club House, dont le chantier commença le 20 septembre 1990 ; plusieurs entreprises de la région firent des prix au club pour leurs différents travaux[réf. nécessaire]. Les travaux durèrent 8 mois jusqu'à fin avril 1991. Il fut décidé de donner à cet ouvrage le nom d'Éric Vallaeys, en hommage à ce footballeur avranchin, mort quelques années auparavant.

Autres équipements

L'U.S.A.M.S.M. possède également plusieurs autres terrains, utilisés par les autres équipes que les seniors A :

  • La Pelouse Nativelle, du nom d'un ancien dirigeant du club. Elle est utilisée pour les matchs des seniors C : 18 ans et 15 ans[13]
  • Le Stade Raymond Clouet, éclairé et doté d'une pelouse synthétique en 2004. Elle est utilisée pour les entraînement des seniors, des 18 ans, des 15 ans et des 13 ans[14].
  • La Plaine de Jeux, destinée pour les entraînements toutes catégories[15].
  • Le Stade de Précey, situé sur la commune de Précey, a été mit à disposition de l'U.S.A.M.S.M. suite à la disparition de l'équipe locale. Ce stade est utilisé pour les matchs des équipes de jeune de PH et District[16].

Annexes

Documentation

Ouvrage

Jacques Simon, Un siècle de football normand, Éditions Charles Corlet, 1998, (ISBN 2-85480-753-7)

Lien externe

Notes et références

  1. a , b , c , d , e , f , g , h , i , j  et k Yves Le Briquer, « La Préhistoire (1897 -1907) » sur usamsm.org. Consulté le 31 mars 2009
  2. a  et b Jacques Simon, Un siècle de football normand, Editions Charles Corlet, Bayeux, juillet 1998, 80 p. (ISBN 2-85480-753-7) 
  3. Jacques Simon, Un siècle de football normand, Éditions Charles Corlet, Bayeux, juillet 1998, 170 p. (ISBN 2-85480-753-7) 
  4. a , b , c , d  et e Yves Le Briquer, « Années 1917 - 1927 » sur usamsm.org. Consulté le 31 mars 2009
  5. a  et b Yves Le Briquer, « Années 1927 - 1937 » sur usamsm.org. Consulté le 31 mars 2009
  6. a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m  et n Yves Le Briquer, « Années 1937-1947 » sur usamsm.org. Consulté le 1er avril 2009
  7. a  et b Yves Le Briquer, « Saison 1951/1952 » sur usamsm.org. Consulté le 25 avril 2009
  8. Yves Le Briquer, « Saison 1952/1953 » sur usamsm.org. Consulté le 25 avril 2009
  9. a , b , c , d  et e Yves Le Briquer, « Saison 1953/1954 » sur usamsm.org. Consulté le 25 avril 2009
  10. a , b , c , d  et e Yves Le Briquer, « Saison 1954/1955 » sur usamsm.org. Consulté le 25 avril 2009
  11. Yves Le Briquer, « Saison 1955/1956 » sur usamsm.org. Consulté le 25 avril 2009
  12. a , b , c  et d Yves Le Briquer, « Saison 1956/1957 » sur usamsm.org. Consulté le 25 avril 2009
  13. Yves Le Briquer, « La Pelouse Nativelle » sur usamsm.org. Consulté le 15 mai 2009
  14. Yves Le Briquer, « Le Stade Raymond Clouet » sur usamsm.org. Consulté le 15 mai 2009
  15. Yves Le Briquer, « La Plaine de Jeux » sur usamsm.org. Consulté le 15 mai 2009
  16. Yves Le Briquer, « Le Stade de Précey » sur usamsm.org. Consulté le 15 mai 2009
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