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Culture de la République démocratique du Congo
La culture de la République démocratique du Congo reflète la diversité des centaines de groupes ethniques habitant le pays et leurs coutumes. Aux bouches du fleuve (Bas-Congo) succèdent une dense forêt dans le bassin du fleuve Congo (provinces Orientale et Équateur), et une savane sur les plateaux du centre (Kasaï), la région le plus densément peuplée du pays en dehors de l'agglomération de Kinshasa. Depuis la fin du XIXe siècle, les modes de vie traditionnels ont été modifiés suite à la colonisation, les luttes pour l'indépendance, la mainmise sur le pays par Mobutu Sese Seko, et plus récemment les Première et Deuxième Guerre du Congo. Malgré ces influences, les coutumes et les cultures traditionnelles du Congo restent en grande partie préservées. Les quelques 60 millions d'habitants vivent pour l'essentiel dans les régions rurales. Environ 30 % des habitants vivent cependant dans les grandes agglomérations surpeuplées dont Kinshasa (7,5 millions d'habitants), Mbuji-Mayi (3 millions), Lubumbashi (1,5 million) et Kananga (1,2 million), ou encore les villes maritimes de Boma et Matadi, plus ouvertes aux influences etrangères.
Sommaire
Peuples, langue, culture
Comme pour d'autres pays africains, les frontières du pays furent tracées par le colonisateur, sans souci particulier de coïncider avec les frontières ethniques. On distingue quelques 250 langues parlées dans le pays, et un nombre sans doute équivalent de groupes ethniques. On considère généralement qu'il existe quatre grandes familles ethniques :
- les pygmées, les premiers habitants du Congo, généralement chasseurs-cueilleurs en forêt équatoriale. Habitués à une vie en pleine nature, ils commercent généralement le produit de leur chasse avec les autres tribus contre des produits de l'agriculture. Ils sont de plus en plus impliqués dans la société congolaise, perdant certains de leurs particularismes ;
- les Bantous, arrivés au Congo par vagues successives entre -2000 et 500, en provenance du Nigeria méridional. Ils sont de loin le groupe le plus important, et sont pour la plupart des cultivateurs. On les retrouve dans tout le pays, et trois de leurs langues sur quatre ont le statut de langue nationale du pays. Il s'agit du lingala, du tchiluba et du kikongo. Le kikongo est parlé par les Bakongos, à l'ouest du pays, dans la province du Bas-Congo et le sud du Bandundu. Il fut encouragé par l'administration coloniale comme langue véhiculaire. On retrouve des traces du kikongo chez les descendants américains issus de l'esclavagisme. Par exemple dans la langue Gullah de la Caroline du Sud qui contient divers éléments kikongo. Le kikongo était à l'origine parlé dans la capitale Kinshasa, mais il a été supplanté par le lingala, parlé tout au long du cours moyen du fleuve Congo et ses affluents. Il est également la langue traditionnellement utilisée dans l'armée, ainsi que dans la musique populaire traditionnelle (Papa Wemba, Koffi Olomide, Werrason, Ray Lema...) dont la production est centrée à Kinshasa. Le tchiluba (ou chiluba ou Luba-Kasai) est parlé dans la région du Kasaï.
- les est-africains amenèrent la quatrième langue nationale, le kingwana - un dialecte local du kiswahili. Les est-africains sont liés aux bantous, mais pratiquent plus volontiers l'élevage. Ils arrivèrent au Congo de différents territoires (Rwanda, Ouganda, Burundi et Tanzanie), occasions et époques, et les tensions avec les bantous se sont à maintes fois manifestées, notamment au cours des conflits récents.
- les Hamites, originaires du Darfour au sud-Soudan et en Éthiopie, traditionnellement éleveurs de bétail. Ils incluent les Tutsis, à la taille particulièrement importante. Les Hamites émigrèrent également au Rwanda et au Burundi à la même époque. Souvent mélangés aux est-africains, on les retrouve dans l'est et le nord-est du pays, et ont généralement développé une culture et une organisation militaire plus développée.
En sus des ces langues, le français, qui à la fin de la colonisation évitait d'avoir à choisir entre les nombreuses langues du pays et qui était la seule que les élites avaient été formées à écrire, a le statut de langue officielle, utilisée notamment pour toutes les communications officielles et généralement à l'écrit. La République démocratique du Congo est maintenant, selon les estimations, le pays francophone le plus peuplé au monde[1].
Ces découpages sont partiellement une vue simplifiée. De nombreux congolais sont multilingues (langue maternelle locale, une ou plusieurs langues nationales, français), et les langues sont utilisées préférentiellement en fonction du contexte. Le français est la langue utilisée par l'administration, les langues nationales sont généralement utilisées pour le commerce, et la langue locale dans la vie privée. Pratiquement pas parlé à l'ouest, l'anglais augmente cependant en importance à l'est. [2]. Le président Joseph Kabila lui-même maîtriserait mieux l'anglais que le français.
Les mariages mixtes sont courants, en particulier en zones urbaines où les communautés se côtoient. Les européens se focalisent essentiellement dans les grandes villes (essentiellement Kinshasa et Lubumbashi), œuvrant généralement dans le commerce et le travail humanitaire. Des missionnaires officient dans les campagnes. Certaines communautés, dont par exemple les Libanais (Kinshasa), les Grecs (Lubumbashi) ou les Pakistanais, implantés depuis des dizaines d'années, ont maintenu leurs activités malgré les soubresauts du pays, et maîtrisent une part importante de l'économie.
D'autres informations figurent dans l'article Congo précolonial.
Religions et croyances
Les principales religions de la RDC sont :
- Croyances indigènes traditionnelles : 5,5%
- Catholicisme romain : 41%
- Protestantisme : 31,5%
- Christianisme indigène : 11,5%, desquels la plupart (13%) sont kimbanguistes.
- Autres Églises chrétiennes : 0,5%
- Islam: 9,5%
Il y a également de petites communautés juives et hindouistes dans les grandes agglomérations urbaines. L'athéisme est rare.
Croyances religieuses traditionnelles
Bien que seulement 5,5 % de la population congolaise soit exclusivement animiste, les croyances africaines touchent une part de la population bien plus large et laissent des traces sur la manière de vivre le christianisme. Une grande majorité des Congolais sont en effet familier des croyances des religions de l'Afrique qui partagent plusieurs points :
- Une croyance en un esprit créateur souverain sur les esprits, cependant ce dieu est rarement la cause de tout évènement. Dans quelques de langues congolaises, le nom du dieu créateur est proche du mot « père » ou « créateur ». Certains groupes le voient comme étant partout ou omniprésent, d'autres le voient comme siégeant dans le ciel. Pour la plupart des animistes, le lien avec le dieu créateur est fait par l'intermédiaire des esprits ancestraux. Une minorité de groupe croit en un contact direct avec celui-ci.
- Une croyance en une force essentielle source de vie qui anime le corps. Cette force quitterait le corps à la mort et deviendrait un esprit ancestral. Ces esprits continuent à être actif parmi les vivants de la même famille, soit en les punissant soit en leur faisant du bien. Certains anciens esprits ancestraux sont priés même par des personnes hors de leur famille.
- Dans quelques régions de la forêt, une croyance en différents esprits de la nature est présente, ceux-ci sont souvent relatés aux tourbillons aquatiques, aux montagnes ou aux fontaines. L'au-delà est soit souterrain, soit sous les lacs.
- Des fétiches peuvent avoir des pouvoirs sunaturels positifs ou négatifs.
- Les sorciers, les devins et les guérisseurs agissent comme intermédiaire pour accéder au surnaturel.
- Des cérémonies ou des prières collectives aux ancêtres, aux esprits de la nature ou au dieu créateur sont généralement pratiquées dans des lieux sacrés, comme des arbres, des grottes ou des intersections. Ces cérémonies prennent lieu à une heure spécifique dépendant du groupe ethnique.
La sorcellerie est une croyance relativement commune, et est parfois entrelacée avec des croyances plus radicales, comme le christianisme évangélique. Cette croyance a pris de l'importance, poussée par les problèmes économiques et sociaux causés par la guerre. Plusieurs enfants ont ainsi été chassés de leur famille, après avoir été dénoncés comme enfants sorciers.
Chrétienté catholique(occidentale) et protestante
Le Christianisme est introduit dans la région du Congo en 1484 lorsque les Portugais arrivèrent et convainquirent le roi et son entourage à convertir le peuple. Cette conversion fut tout d’abord technologique, les Kongos étant impressionnés par les différents constructions, navires et outils des explorateurs, désiraient adopter la culture et la foi de ceux-ci. En 1506, un candidat qui avait la faveur des Portugais arriva au trône, Alphonse Ier du Kongo (Alfonso I). Alphonse Ier eut plusieurs correspondances avec le roi du Portugal et le Vatican. Certaines interdictions de la nouvelle foi créèrent certains problèmes notamment concernant la polygamie. Certaines doctrines subirent une adaptation aux croyances et coutumes locales. Une conversion au christianisme plus généralisée prit lieu au cours des XIXe et XXe siècles, durant la période coloniale belge.
Durant cette période coloniale, le christianisme occidental, catholique ou protestant, prit de l'importance grâce aux missionnaires. Les croyants noirs avaient leurs propres églises, séparées de celles des blancs. Si la messe ou le culte prenaient place dans une même église, les blancs étaient assis devant sur des chaises et les noirs à l'arrière sur des bancs. Vers la fin de la période coloniale, plusieurs éléments de la culture locale, comme les chants et les danses furent inclus dans le rituel des cérémonies du chrétiennes.
Plus récemment, les Églises prêchant « la prospérité » ont pris de l'importance, celles-ci insistant sur l'idée que la foi pourrait donner la prospérité financière.
Kimbanguisme et chrétienté africaine
Au cours de la première moitié du XXe siècle, les mouvements prophétiques se multiplièrent. Leur nature était anticoloniale et chrétienne, et ils conduisirent à des réactions violentes des autorités coloniales.
Simon Kimbangu fut le prophète du plus important de ces mouvements. Né dans un village du Bas-Congo, il fut élevé pour devenir missionnaire protestant. En avril 1921, à l'âge de 39 ans, il déclara avoir eu une vision du Christ, qui l'aurait appelé à reconvertir les siens et à consacrer sa vie à Dieu. Kimbangu choisit d'essayer d'ignorer cette vision, part pour Léopoldville et abandonne sa vie de prêtre. Il aurait eu de nouvelles visions qui le poussèrent à retourner à son ancienne vie, et à se consacrer au Christ. Peu après, on lui attribua une guérison de femme malade par simple imposition des mains. On lui attribua d'autres miracles, et il fut rapidement connu dans la région. Les autorités catholiques protestèrent auprès des autorités, et les protestants le renièrent. Les effets sociaux et économiques commencèrent à se faire sentir, avec des milliers de Congolais qui quittaient leur travail pour venir écouter ses prêches. En juin, les autorités coloniales l'arrêtèrent pour incitation à la révolution et la désobéissance civile. Quatre mois plus tard, il fut condamné à mort. Après une campagne internationale, Albert Ier de Belgique convertit la sentence en un emprisonnement à vie. Il mourut 30 ans plus tard en prison, en 1951.
Les autorités coloniales pensaient que le mouvement ne survivrait pas à l'emprisonnement et la mort de Simon Kimbagu, mais celui-ci se maintint et fut un élément actif de résistance à la colonisation. Dans la période postcoloniale, les choses devinrent plus complexes. Plutôt que d'interdire cette église, Mobutu se l'appropria et lui donna un statut officiel. Le Kimbanguisme se répandit à travers le pays, et essaima à travers les pays environnants. Il est maintenant la religion africaine la plus populaire. Les disciples ne fument ni ne boivent d'alcool, et évitent la violence. La monogamie est pratiquée.
Religion de nos jours
L'article 26 de la Constitution de transition autorise la liberté de culte, avec une proposition équivalente pour la nouvelle constitution (article 22). Ces droits sont généralement respectés [2]. Des tensions religieuses existent cependant, de par les liens entre certaines organisations prophétiques et des groupes paramilitaires. Dans l'est du pays, notamment au cours de la Deuxième Guerre du Congo, certains groupes militaires croyaient en une invincibilité donnée par des fétiches transformant les balles en eau (idéologie traditionnelle Maï-Maï).
La majorité des Congolais ont gardé des croyances de leurs différentes religions précoloniales. La première religion du pays est le christianisme. Les congolais-catholiques forment 40 % de la population, les protestants (avec les Eglises dites de réveil) viennent en deuxième position avec 35 %, les kimbanguistes (une importante Église d'origine africaine) occupent la troisième place avec 10 % de la population, enfin il existe également des petites communautés juives et grecques orthodoxes. Aujourd'hui, le Congo subit un phenomene que l'on pourrait qualifier d'islamisation progressive, les faibles commumautes musulmanes qui, il y a de cela 3 ans ne representaient qu'1% de la communaute religieuse du pays representent aujourd'hui l'equivalent de 9,5%. Ce phenomene s'etend peu a peu en Europe, avec les nombreux congolais qui y ont migres. Cependant il est peu probable que l'islam devienne une religion importante d'ici les prochaines annees.[3].
Média et littérature
voir l'article Médias en République démocratique du Congo
Audiovisuel
Radio-Télévision nationale congolaise, la compagnie publique est entourée par d'autres compagnies privées dans le monde audiovisuel congolais depuis la libéralisation de années 1990. Antenne A, Canal Z et Canal Kin sont des compagnies de télévision basées à Kinshasa.
Depuis 2002, Radio Okapi, diffusée sur une grande partie du territoire national congolais a pris une place importante parmi les principaux médias.
Presse écrite
voir l'article Presse écrite de la République démocratique du Congo
La presse écrite de la RDC est majoritairement francophonee. Beaucoup de petits journaux sont créés pour soutenir un parti.
Arts
Architecture
Avant la colonisation européenne, les populations vivaient dans des domaines. Chaque domaine comptaient une enceinte de bois à l´intérieur de laquelle des huttes et des paillotes pour chaque membre de famille étaient disposées.
Sculpture
Comme dans tous les pays d´Afrique noire, la tradition de sculpture demeure vivace. Les sculptures ont toujours pour commanditaires des sociétés secrètes, souvent pour des raisons religieuses.
Plusieurs œuvres anciennes d’art traditionnel congolais ont été volées durant et après la colonisation. Par exemple, le Musée de Tervuren en Belgique possède plusieurs œuvres dans sa collection, comme la porteuse de coupe. Mais il y aussi des piéces dans les musées anglais, américains et suisses. Certaines oeuvres d´art appartiennent à des collectioneur privés comme la famille Ryckers.
La porteuse de coupe est probablement la sculpture la plus connue. Elle est l´œuvre du maître de Buli, de l´ethnie luba-hemba.
La statue de Kuta Mbula, 109e roi des Bakubas.
Les Balubas sculptent des sortes de petits échiquiers appelés lukasa ornés de petites boules de plusieurs couleurs qui forment différents motifs que l'on peut décrypter afin de retracer l'hístoire de leur peuple.
Agriculture, chasse, nourriture et boissons
Moins de 2% de la terre est cultivée, et pour l'essentiel utilisée pour la consommation locale. Les peuples de la brousse récoltent ainsi fruits, champignons, miel..., ainsi que de la viande de chasse et du poisson. Il leur arrive de vendre ces produits sur les marchés locaux, ou au bord des routes. Depuis les récentes guerres et leurs conséquences (pillages, dégradation des infrastructures, communication, ...), l'élevage et l'agriculture à grande échelle sont en régression.
L'agriculture et la récolte apportent de nombreux légumes, tels le maïs, le riz, le manioc, la patate douce, l'arachide, la banane plantain, la tomate, la citrouille et une grande variété de pois ou fèves, ainsi que de nombreux fruits. Ceux-ci se retrouvent à travers le pays, mais il existe d'autres productions locales. Certaines denrées sont exportées, en particulier le café et l'huile de palme.
La nourriture congolaise est le plus souvent composée de féculents, légumes, et parfois de la viande ou du poisson, cuisinés en plat unique ou pot-au-feu. Les féculents sont souvent présentés sous forme de pain cuit à partir d'une pâte faite de manioc ou de maïs, appelée foufou or ugali. Pour la consommation, le foufou se présente souvent en boules de la taille d'une balle de tennis, souvent à moitié ouverte pour permettre l'humidification de la sauce. Un pain de manioc fermenté, cuit et emballé dans de grandes feuilles, la chikwangue (parfois kwanga), est également répandu à travers tout le pays. Le Lituma est composé de bananes plantains écrasées et cuite sous forme de boules. La patate douce est généralement préparée de la même façon, parfois mélangée avec des arachides cuites dans certaines régions. Le riz est généralement servi avec des fèves. Pour accompagner ces féculents, des légumes verts dont les feuilles de manioc (sakasáka ou mpoundu), des bítekuteku (proche des épinards),mfumbwa, de l'okra ou du ngaï-ngaï (oseille). Les champignons sont appréciés, notamment chez les Lubas. Le végétarisme est inconnu, mais ces aliments sont cependant souvent mangés sans viande, ce dû à son prix.
Le poisson est généralement au menu tout le long du fleuve, de ses affluents, de ses lacs. Il peut être cuit au four ou sur feu, bouilli, frit pour consommation immédiate, ou fumé ou salé pour consommation différée. Il est souvent présenté sous forme de liboke (pl : maboke), des papillotes en feuilles de bananier. La chèvre est très consommée. La mwambe (moambe) est une préparation courante du poulet, et est une sauce à base d'arachides (plutôt que d'huile de palme comme en d'autres pays). Les insectes (chenilles, sauterelles) sont fort consommés. A l'ouest, on trouve les cossa-cossa (gambas).
Les sauces de ces plats sont généralement faites de tomates, oignons, et plantes aromatiques locales. La saveur est donnée par l'huile de palme, le sel et les piments rouges ou verts.
Parmi les boissons les plus populaires, la bière, le lait en poudre
Restaurants Nganda
Les restaurants nganda de Kinshasa, ville aux multiples influences culinaires, sont des restaurants servant de la nourriture d'une région particulière du Congo, avec d'éventuelles nourritures plus occidentales telles le pain et la bière. Souvent tenus par des femmes célibataires, les restaurants nganda sont des snacks entre bars et restaurants. Les distinctions typiques de restaurants nganda sont :
- Nganda du fleuve, servant du poisson cuit au feu avec des bananes plantain. Originaire de l'amont de Kinshasa;
- Nganda du Kongo, servant des plats de poissons avec sauce aux légumes, avec de la chikwangue décrite plus haut. Ces plats sont originaires du Bas-Congo;
- Nganda du Kasaï, servant de la viande de chèvre avec du riz et des légumes.
Les restaurants nganda peuvent généralement être distingués non seulement selon l'origine géographique ou ethnique de leurs clients, mais aussi selon les classes sociales: des ouvriers et émigrants jusqu'aux commerçants et aux officiels du gouvernement.
Habillement et modes
Anciennement les Congolais s'habillaient en vêtements faits de raphia ou de tissu d'écorce. Aujourd'hui, ces modes d'habillement perdurent dans les cérémonies ou autres évènements rituels ou folkloriques. La colonisation du pays a changé les normes vestimentaires locales qui ont adopté le mode vestimentaire occidental.
Durant la présidence de Mobutu, l'abacost a fait son apparition, comme costume formel en tant que vêtement d'authenticité. Les cravates et les vestons occidentaux furent interdis.
Les femmes portent traditionnellement un large tissu imprimé, appelé pagne. Les bijoux ne sont portés, en général, que pour les grandes occasions. Les hommes portent souvent des chemises avec motifs, et des pantalons. En ville, il est courant de voir des jeunes s'habiller comme les vedettes de musique, ce qui est considéré par certains comme une marque d'élégance. La mode hip-hop grandit en popularité parmi la jeunesse congolaise.
Voir aussi
- Musique en République démocratique du Congo (en anglais)
- Éducation en République démocratique du Congo
- Dance en République démocratique du Congo]
- Sport en République démocratique du Congo]
- Observatoire des langues
- Culture en Afrique
Liens externes
- (fr) Photographies anciennes du Congo Belge à la Galerie Philippe Schrauben
- (fr) Les Pygmées africains Culture et musique des premiers habitants du Congo
- (fr) Les Eglises de réveil dans l’histoire des religions en RDC, Questions de dialogue œcuménique et interreligieux, Nomanyath Mwan-a- Mongo, D.
- (fr) Les « Eglises de réveil » de Kinshasa à l’ombre du mouvement néopentecôtiste mondial : entre nivellement et déconstruction culturels, José Mvuezolo Bazonzi
- (en) Congo Cookbook (despite the name, it covers other areas of Africa as well)
- (en) The Guardian: The music and dress of Congolese people in London
- (en) Palm wine among the Kuba
- Musique
Références
Bibliographie
- (fr) Bokonga, C., et alii, La politique culturelle en République du Zaïre, Paris, 1975.
- (fr) Bemba, S., 50 ans de musique du Congo-Zaïre, Paris, PA, 1984.
- (en) Kaplan, Irving. (ed) (1994) Zaire: A Country Study Federal Research Division, Library of Congress. ISBN 084440795X. Partly out-dated guide sponsored by the U.S. Government.
- (en) Mukenge, Tshilemalema. (2002) Culture and Customs of the Congo Greenwood Press. ISBN 0313314853. An academic view of Congolese culture.
- (en) De Boeck, Filip & Plissart, Marie-Françoise. (2004) Kinshasa: Tales of the Invisible City Ludion. ISBN 9055445282. Photography and analysis of everyday life in Kinshasa, together with extensive quotations from contemporary Congolese. The last chapter is available as a PDF here
- (en) (2004) Nature and Culture in the Democratic Republic of Congo Royal Museum for Central Africa. ISBN 9075894678. Well illustrated volume covering a broad range of subjects.
- (en) Stewart, Gary. (2000) Rumba on the River: A history of the popular music of the two Congos Verso. ISBN 1859847447. Tells the story of Congolese music, history, and popular culture.
- (en) Bernard, G. et Caprasse, P., " Religious mouvements in the Congo : a research hypothesis", CES, IRES, 3, 1965, 1, p. 49-60.
Liens Internet
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