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Communay
La mairieAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Rhône Arrondissement Arrondissement de Lyon Canton Canton de Saint-Symphorien-d'Ozon Code commune 69272 Code postal 69360 Maire
Mandat en coursLaurent Verdone
2008 - 2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de l'Ozon Démographie Population 3 922 hab. (2008) Densité 372 hab./km² Gentilé Communaysards, Communaysardes Géographie Coordonnées Altitudes mini. 210 m — maxi. 359 m Superficie 10,54 km2 Communay est une commune française, située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes. Elle fait partie des communes dites de l'Est lyonnais.
Sommaire
Géographie
Communay se situe entre Lyon (à moins de 20 kilomètres de son centre-ville) et Vienne (à 12 kilomètres), et près de Givors (à 8 kilomètres).
Histoire
La mine
De 1748 datent les premiers écrits sur l'existence du charbon à Communay où il est utilisé pour se chauffer, sous forme de « terre noire » par les habitants du hameau de Bayettan où il affleure. Dès 1812, on engage les premières prospections à des fins industrielles. En 1833, deux concessions, l'une à Communay, l'autre à Ternay, sont accordées sur ordonnance du roi Louis-Philippe Ier et se limitent à 9 km². L'exploitation débute en 1834 par un premier puits à Bayettan (aussi appelé Puits Mallard ou Veuve Mallard. En 1884, on compte cinq puits à Communay : Bayettan, Gueymard, Espérance, Sainte-Lucie et Saint-André. De 1898 à 1912, l'exploitation est régulière 30 000 à 40 000 tonnes/an avec 300 à 400 ouvriers. En 1907 il y a même pénurie de main d’œuvre ce qui entraine l'arrivée de mineurs italiens, marocains et polonais. Des grèves, des bagarres éclatent. On ne compte pas moins de 13 bistrots. Parallèlement à ces grèves, on découvre aussi des malversations de la part des actionnaires et les bénéfices disparaissent, des procès sont intentés. En 1927 a lieu la première fermeture de la mine de Communay.
En 1941, on a déjà extrait 650 000 tonnes de la mine d'anthracite de Communay et les réserves sont estimées à 3 000 000 tonnes. Le 8 février 1949, au cours de la descente d'une pompe « d'exhaure », destinée à faire baisser le niveau de l'eau au puits Espérance qu'on veut remettre en activité[1], deux ouvriers trouvent la mort tandis que le directeur, Monsieur Marcel Deparis[2], est gravement blessé. Cet accident fait suite à d'autres : en 1845, un mort par chute de benne, en 1879, trois morts par chute de bloc, en 1902, blessure par treuil électrique, en 1908 un mineur est tué par un wagonnet, bien que la mine ne soit pas sujette au coup de grisou.
En 1951 a lieu la fermeture définitive : mauvaise rentabilité, mauvaise qualité du minerai, épuisement de certains filons, concurrence d'autres mines davantage mécanisées. Tout est très vite démoli pour rendre une reprise éventuelle impossible, et ce, malgré l'opposition des mineurs de Communay impuissants et déçus. Aujourd’hui, le site des Amis de la mine de Communay[3] présente un historique de cette activité.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 Laurent Verdone DVG 2001 2008 Serge Merguerian 1994 2001 M. Pras G Toutes les données ne sont pas encore connues. Population et société
Démographie
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Cadre de vie
Environnement
Personnalité liée à la commune
- Cavalier Jean Simian : a reçu avec 30 autres méritants la toute première légion d'honneur.
Voir aussi
Notes et références
- les gens avaient détournés une rivière pour noyer les galeries de la mine pour éviter qu'elles s'écroulent
- Monsieur Deparis fut le dernier directeur de la mine de Communay.
- Le site des Amis de la mine
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 9 février 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 9 février 2010
Liens externes
Catégorie :- Commune du Rhône
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