- Cerisy-la-Forêt
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Cerisy-la-Forêt
L'église abbatialeAdministration Pays France Région Basse-Normandie Département Manche Arrondissement Saint-Lô Canton Saint-Clair-sur-l'Elle Code commune 50110 Code postal 50680 Maire
Mandat en coursJocelyne Le Trouit
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Elle Démographie Population 934 hab. (2008) Densité 39 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 34 m — maxi. 131 m Superficie 23,81 km2 Cerisy-la-Forêt est une commune française, située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie, peuplée de 934 habitants[1].
Sommaire
Géographie
La commune est située en bordure de la forêt de Cerisy et du bois l'Abbé, à la limite entre la Manche et le Calvados. Couvrant 2 381 hectares, son territoire est le plus étendu des communes du canton de Saint-Clair-sur-l'Elle.
Situation
Hydrographie
Urbanisme
Cette commune regroupe plusieurs hameaux : la Vacquerie, le Bouquetat, la Paumerie, les Rochers, le Pont Caudel, la Branlière, le Vieux Gravier, la Maumistière, Longré, le Bois d'Elle, la Couespelière, Gavray, la Maltelliere, les Landes, la Jayetterie, le Lieu Jouanne, Launay, Hamel Roque, Carbonnel, la Chênée, Mesnil reinne, Rue Dorée, le Castel, la Marquerie, Hameau du puits, Brians, Moulin d'Apechon, Moulin des Rondelles, la Lucasserie, la Pouerie, le Biot, Cantilly, la Mallardière, la Boullaye, la Gouesmerie, la Hunaudière, Maisons Yons, le Mesnil, la Rocque, Vallée, Hamel des Telliers, la Croix aux Moines, la Planche au Chêne, la Quesnellière, le Lieu Sirrey, la Rupaillerie, la Gouttière, la Joitière, la Bissonnière, l'Eau Geau, les Houzeaux, Bapaume, les Varannes, Village de l'Etang, le Pont Tannerie[4].
Constructions traditionnelles
La maison traditionnelle existe en deux déclinaisons compatibles entre elles, car les genres peuvent se mélanger.
- La maison bâtie en pierre : la pierre est assez rouge et présentée sous la forme de moellons plus ou moins aplatis.
- La maison en argile, reprenant la technique du torchis. La base reste cependant en pierre.
- La maison en schiste.
Randonnée
Cerisy la forêt est la ville départ de la route des abbayes (Manche)[5].
Climat
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année 2007 (données de la station Caen-Carpiquet) :
[6] Mois J F M A M J J A S O N D Températures maximales moyennes (°C) 10,1 11,1 11,8 17 17,3 20,1 21,3 21 19,3 15,3 11,5 7,9 Températures minimales moyennes (°C) 4,7 5,5 3,5 6,3 9,4 11,5 12,9 12,6 10,3 7,3 5,2 1,9 Températures moyennes (°C) 7,4 8,3 7,6 11,6 13,3 15,8 17,1 16,8 14,8 11,3 8,3 4,9 Précipitations (hauteur moyenne en mm) 45 83 90 23 91 83 135 49 56 39 44 81 Le tableau ci-dessous indique les records de températures minimales et maximales :
Mois J F M A M J J A S O N D Températures maximales records (°C) 16,1 20,8 24,4 26,4 30,4 34,1 36,6 38,9 33,5 27,6 19,9 17,2 \_ années des t°max. 1993 1960 1946 1984 1953 2001 1952 2003 1961 1985 1982 1989 Températures minimales records (°C) -19,6 -16,5 -7,4 -5,7 -0,8 1 4,7 4 1,8 -3,7 -6,8 -11 \_ années des t° min. 1985 1956 1965 1978 1955 1962 1962 1974 1948 1997 1989 1948 [7] Toponymie[8]
Attestations anciennes
- Cerasiacus f-9e s.[9].
- in loco qui dicitur Cerisiacus; locum […] qui dicitur Cirisiacus 1032 (copie 13e s.)[10].
- abbatia Cerasii 1042 (copie 12e s.)[11].
- Ceresiensis […] abba[s] 1169[12].
- monach[i] de Cereseio'' 1156/1173[13].
- Ceresie 1160/1174[14].
- Cereisi 1175[15].
- abba[s] de Cerisio 1180[16].
- abb[as] de Cerisiaco 1180[17], abba[s] de Ceresiaco 1180[18].
- Sanct[us] Vigor de Cerisiaco 1180[19].
- abbas de Cerasio 1184[20].
- abba[s] de Cerasio 1195[21].
- abba[s] de Ceraseio 1195[22].
- abba[s] Cerasiensi[s] 1195[23].
- abb[ac]i[a] de Ceras[iaco] 1198[24].
- abba[s] de Ceriseio 1198[25].
- abbaci[a] de Cereseio 1203[26].
- abbaci[a] de Ceriseio 1203[27].
- apud Ceriseium 1210[28].
- Cerisi ~1210[29].
- abbas Ceraseii 1218[30].
- prior Cerasii ~1220[31].
- abba[s] et conventu[s] de Cerasii 1233[32].
- abbas de Cerasiaco 1233[33].
- abbas de Ceresiaco 1252[34].
- Jacobus de Cyreseio 1269[35].
- abbatia de Ceresi 1269/1270[36].
- monasteri[um] Cerasiens[e] 1276[37], 1284[38].
- abba[s] et conventu[s] de Ceraseio 1288[39].
- l'abbé et le couvent de Cerisie 1288[40].
- abbas de Ceraseyo 1332[41].
- abbas de Ceraseio 1332[42].
- abba[s] de Cereseio 1332[43].
- abbas de Cherisiaco 1337[44].
- sergenteria de Ceraseio 1337 (?)[45].
- abbatia de Ceraseyo ~1350[46].
- Cerisy ~1350[47].
- abbas de Cereseio 1351/1352[48].
- Cherisi 1356[9].
- Cerisi du Bois d'Elle 1362[9].
- Cherisy 1370[9].
- abbati[a] […] de Cerisy 1418[49].
- es sergenteries de […] Cherisy, […] 1434[50].
- Cherisy 1494[51].
- Serisy 1561[52].
- Cerisy 1635[53], 1612/1636[54], 1640[55], 1661[56], 1677[57].
- Cerisi 1689[58].
- Cerisy 1694[59].
- Cerisi ~1700[60].
- Cerisy bourg 1713[61].
- Cerisi 1716[62].
- Cerisy 1719[63], 1720[64].
- Cerisy l'Abbaïe 1736[65].
- Bourg De Cerizy 1749[66].
- Cerisy 1758[67], 1777[68].
- Cerisy l'Abbaye 1753/1785[69].
- Cerisy 1792[70].
- Cerisy la Forêt 1793[9].
- Cerisy la Forest 1793[71].
- Cerisy-la-Forêt 1801[72].
- Cerisi-la-Forêt 1828[73].
- Cerisy-la-Forêt 1829[74].
- Cerisy-la Foret 1854[75].
- Cerisy-la-Forêt 1889[76], 1903[77], 1962[78].
- Cerisy la Forêt 1978, 1993[79].
- Cerisy-la-Forêt 2007[80].
Étymologie
Toponyme gallo-romain formé avec le suffixe gallo-roman -(I)ACU ajouté à un autre élément, qui ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes. Ce type toponymique est attesté en Normandie et dans les régions voisines sous les formes Cerisé, Cerisi (Orne), Cerisy (Manche, Somme, Pas-de-Calais).
- Auguste Longnon[81] y a vu le latin cerasus « cerisier », d'où implicitement (car la proto-forme entière n'est pas fournie) °CERASIACU « (le lieu) caractérisé par la présence de cerisiers », à moins que cet auteur n'ait vu ici un traitement particulier de °CERASĒTU « cerisaie », formé avec le suffixe collectif -ĒTU, et qui devrait normalement aboutir à °Cerisay, °Cerisé, etc.
- Auguste Vincent[82], comme tous les spécialistes postérieurs, préfère voir dans le premier élément un anthroponyme : en l'occurrence, le nom de personne gallo-romain Carisius ou Charisius, soit °CARISIACU « (le domaine) de C(h)arisius ». Cette explication se heurte à une impossibilité phonétique : un étymon en °CA- aboutit nécessairement à [ʃ], ch- en français et [k], qu- dans les formes dialectales normandes. Or les attestations anciennes de Cerisy sont de type français [s], c(e)- et normand [ʃ], ch-, correspondant au produit de [k] latin devant [e] ou [i].
- Albert Dauzat[83] corrige le tir en proposant, avec davantage de cohérence phonétique, les noms de personnes gallo-romains Ceretius ou °Cerisius, soit °CERETIACU ou °CERISIACU, « (le domaine) de Ceretius ou °Cerisius ».
- Quatre ans plus tard, Adigard des Gautries et Lechanteur[84] hésitent encore entre Carisius (qui ne convient pas) et Ceretius (qui peut convenir).
- Marie-Thérèse Morlet[85] opte pour le nom de personne °Cerisius déjà envisagé par Dauzat, d'où °CERISIACU qui convient parfaitement phonétiquement. La seule difficulté est que ce nom n'est pas attesté, et qu'il représente un dérivé hypothétique (mais plausible) de Cerius, lui-même généralement rattaché au latin cera « cire ».
- François de Beaurepaire[9] a préféré un étymon °CERATIACU formé sur le nom de personne gallo-romain Ceratus (autre dérivé de cera « cire »), qu'il présente comme attesté chez Marie-Thérèse Morlet[86], mais nous l'y avons vainement cherché. Alternativement, il envisage une possible proto-forme °CESARIACU dérivée de Cesarius[87], soit « (le domaine) de Cesarius », qui a l'avantage, lui, d'être un nom courant et bien attesté. Dans cette hypothèse, la forme °CESARIACU aurait subi une métathèse aboutissant à °CERASIACU > Cerisy. Ces solutions alternatives sont reprises telles quelles par René Lepelley[88].
- Ernest Nègre[89] reprend quant à lui l'hypothèse Ceretius de Dauzat, soit °CERETIACU « (le domaine) de Ceretius ».
Parmi toutes ces hypothèses, plusieurs d'entre elles sont plausibles, et rien ne permet de les départager : Ceretius, °Cerisius et Cesarius conviennent, à condition d'admettre, comme il a été dit, la dérivation Cerius → °Cerisius et la métathèse °CESARIACU > °CERASIACU. La forme Ceratus avancée par François de Beaurepaire paraît pour l'instant non documentée, mais pourrait également convenir. Enfin, l'explication d'Auguste Longnon, consistant à voir dans le premier élément de ce toponyme l'appellatif cerasus « cersisier », quoique moins probable, n'est pas à exclure absolument, contrairement à ce que semble penser de Beaurepaire. On sait en effet qu'un certain nombre de noms en -(I)ACU sont formés sur les appellatifs, en dépit des opinions d'Albert Dauzat et de sa disciple Marie-Thérèse Morlet, dont la préférence va systématiquement aux anthroponymes.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse a parfois porté le nom de Cerisy-l'Abbaye. Dans le cadre de la déchristianisation à l'époque de la Révolution française, ce nom fut changé en Cerisy-la-Forêt en novembre 1793, en référence à la forêt voisine. Celle-ci, aujourd'hui appelée Forêt de Cerisy, se situe sur le territoire du Calvados, à l'exception d'une petite portion nommée le Bois l'Abbé à Cerisy, par référence à l'abbaye du lieu.
Microtoponymie
Les hameaux Boulaye et Launay désignaient respectivement des bois de bouleaux et d'aulnes.
Les hameaux en X-ère / X-erie sont des habitats ultérieurs, résultant du développement démographique de la Normandie. Ils désignaient la ferme ou le domaine de la famille X, fondée sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des XIe ‑ XIIIe siècles. Les essarts prennent le nom des défricheurs, suivi de la désinence -erie ou -ière[90]. Par la suite, on a utilisé ces suffixes pour indiquer simplement la propriété.
Histoire
En 1814, une colonne de la garde impériale russe pénétra dans la Manche par Cerisy-la-Forêt. Elle était forte de 9 000 hommes et d'un millier de chevaux[réf. nécessaire].
Antiquité
Pendant l'Antiquité, le Castel est l'une des places fortes des Bajocasses, l'oppidum du Castel, se trouve à quelques kilomètres en amont, sur Cerisy-la-Forêt, face à la commune de Saint-Jean-de-Savigny. Cette place fortifiée servait de refuge lors des périodes de troubles et de guerre[91]. Un tumulus a également été retrouver sur l'oppidum du Castel[92].
Moyen Âge
La légende veut qu'un dragon occupait les terres de Cerisy vers l'an 510. Celui-ci fut terrassé par Vigor par un signe de croix puis fut jeté à la mer par son compagnon Théodomir. Vigor fonda ensuite un monastère dédié à saint Pierre et à saint Paul[93].
Dès le début du IXe siècle, le Bessin subit les assauts et sacs répétés des Vikings (ou Normands), Bayeux est incendié par Rollon, les abbayes de Vigor et de Deux-Jumeaux rasées. Après le traité de Saint-Clair-sur-Epte, le roi de France Charles le simple abandonne la Normandie aux Scandinaves et revient à la charge de leur chef Rollon de répartir toutes ses terres entre ses compagnons d'armes.
Calvinisme
Au XVIe siècle, le calvinisme fait de rapides progrès à Saint-Lô où une église réformée est organisée dès 1555. Les seigneurs de Sainte-Marie-du-Mont, de Cerisy, d'Agneaux et de Colombières soutiennent la cause protestante. Bricqueville, sire de Colombières, est même le gendre de Montgommery, auteur involontaire de la mort d'Henri II et chef du parti protestant en Normandie[94].
La maréchaussée
Rappelons nous : la maréchaussée, en 1660, a un rôle prévôtal. De ce fait, elle est implantée dans les villes et villages de garnison. Ainsi, dans les registres d'état civil des XVIe et XVIIe siècles de Cerisy-la-Forêt, plusieurs actes de décès de Dragons sont enregistrés. Y figurent aussi quelques actes de mariages de Dragons ou de baptêmes de leurs enfants. Ceux-ci nous permettent d'en déduire qu'un corps de cette arme existait alors en cette commune. La Maréchaussée était alors installée dans la ferme de l'abbaye. Cette compagnie de maréchaux était donc dans l'enceinte de l'abbaye, là où les "gens de robes" rendaient la justice. Le principal homme de cette institution religieuse n'était autre que le cardinal de Mazarin, célèbre homme d'état (1602-1661). Bien qu'il en toucha le revenu, ce cardinal préférait la compagnie de la cour à celle des moines. Il ne parut que très rarement en cette abbaye.
La salle de justice et sa cellule attenante ont traversé les siècles, subissant invasions et incendies. Celles-ci sont encore visibles de nos jours.
De la prison de la "Brigade de l'époque", il ne reste plus que le linteau ornant l’entrée sur lequel on peut lire :
"TREMBLEZ, TREMBLEZ DIABLES D'ENFER, AUSSITÔT QU'EN PRISON ON VOUS TRAINERA, VOS BRAS SERONT LIES DE LOURDES CHAINES DE FER ET VOUS LES PORTEREZ TELS ET VOUS APPRENDREZ A CHICANER"
La salle des aveux est contigüe à la salle de justice et à la cellule de l'abbatiale. De nombreux graffitis ornent le murs de la geôle. On remarque qu'il en existe deux niveaux. En effet, au XVIe siècle, les prisonniers portaient comme le rappelle l'avertissement vu précédemment… "DE LOURDES CHAINES DE FER". Les prisonniers ainsi très limités dans leurs mouvements, ne pouvaient sculpter qu'à une petite hauteur et que des motifs très simples.
Au XVIIe siècle, ils deviennent libres de leurs mouvements dans les cellules, n'ayant plus à supporter les chaînes. Toutefois, la paille, ajoutée jour après jours sur le sol du cachot, entraîna l'élévation du sol. Cette litière n'était pas changée. La conséquence de la liberté de mouvement des prisonniers, associée à l'élévation du sol est nettement visible. En effet, les dessins ou graffitis sont de plus en plus élevés, plus travaillés et expressifs[95].
La Sergenterie
Cerisy-la-forêt était le siège d'une sergenterie qui comprenait, en 1735, 24 paroisses : Blay, Trévières, Mandeville, Cottun, Tournières, Le Molay, Saonnet, Bernesq, Tessy, Notre-Dame de Blagny, Campigny, Crouay, Baynes, Agy, Rubercy, la Haye-Piquenot, Saint-Martin-de-Blagny, Littry, Noron, Ranchy, Le Breuil, Saon, Saint-Paul-du-Vernay. Ces paroisses faisaient partie du ressort de l'élection de Bayeux, de la généralité de Caen[96].
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Cerisy-la-Forêt a abrité des réfugiés cherbourgeois[97].
Le 2 juillet 1944 le Général Eisenhower et Bradley sont venus encourager la 2e division d'infanterie "Indian head" au château de la Boullaye.
Héraldique
Les armes de la commune de Cerisy-la-forêt se blasonnent ainsi :
Écu sur le tout : d'azur aux fleurs de lys d'argent et à la tête de crosse d'argent vêtu de gueules aux léopards d'or[98].Politique et administration
Administration municipale
Maires de Cerisy-la-Forêt[99] Période Identité Étiquette Qualité 1811 1821 Claude Le Creps Dubosq 1821 1830 Pierre Le Forestier-de-Claids 1830 1841 Pierre Pennier 1841 1844 Alfred Deshameaux 1844 1863 Georges Poret Avocat, notaire 1863 1864 Eugène de Saint Julien Muiroux 1864 1873 Hervé Deshameaux 1873 1881 Pierre Malherbes Officier de santé 1881 1899 Charles Fouque ? Lucien Godin 1995 2008 Jean Ledunois Agriculteur mars 2008 en cours Jocelyne Le Trouit Coiffeuse Toutes les données ne sont pas encore connues. Jumelage
Démographie
Le village compte 425 hommes et 484 femmes.
Les foyers fiscaux de Cerisy-la-Forêt
- Revenus moyens des ménages imposés : 26 716 € (2 227 €/mois) Nombre de foyers fiscaux : 496
- Revenus moyens des ménages non imposés : 13 288 € (1 108 €/mois) Nombre de ménages imposés : 213 (42.94%)
- Revenus moyens par ménage : 17 179 € (1 432 €/mois) Nombre de ménages non imposés : 283 (57.06%)
- Impôts moyens par ménage imposé : 456 € Poids de l'impôt pours les ménages imposés : 2 %
Pyramide des âges
La pyramide des âges par sexe et âge en 2009:
Société
Logement
Nombre total de logements : 447 Nombre de résidences principales : 360 Nombre de résidences secondaires : 57 Nombre de logements vacants : 30 La population a emménagé majoritairement il y a 10 à 19 ans[103].
Santé
L'hôpital le plus proche est celui de Saint-Lô, le CHU le plus proche est celui de Caen. La commune dispose d'une pharmacie, d'une infirmière libérale, de deux médecins généralistes, d'une diététicienne, et d'une maison de retraite.
Espaces naturels protégés
Cerisy-la-Forêt est un espace naturel protégé, notamment la forêt qui est classée Natura 2000. La forêt est aussi classée en ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) tout comme la vallée de l'Elle[3]. La forêt est également classée réserve naturelle.
Sport
L'Association sportive de Bérigny-Cerisy fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[104].
Cinéma
Toutes les trois semaines l'association Omnibus organise des séances de cinéma dans la salle des fêtes[105].
Économie
Siège social de la Sorapel (Société ouvrière régionale pour les applications de l'électricité) qui emploie 125 personnes (hors intérimaires) dans la construction de réseaux dans l'ouest de la France[106].
Le bassin de vie de Cerisy-la-forêt est sous influences multiples. À mi-chemin entre Bayeux et Saint Lô, il subit aussi l'influence de l'agglomération caennaise qui ne se trouve plus qu'à 40 kilomètres ou 35 minutes depuis que le contournement de Bayeux a été créé par le prolongement de la route nationale 13. Les accès aux équipements et à l'emploi sont donc rapides.
La majorité des emplois sont issus de la sphère agro-alimentaire et de l'agriculture. Un ensemble d'entreprises artisanales, de commerces, de services poste, banques, assurances, agences immobilières et d'autres services sanitaires et sociaux en font une commune pôle attractive et dynamique.[107].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Abbaye
Article détaillé : Abbaye de Cerisy-la-Forêt.L'église abbatiale Saint-Vigor des XIe et XIIe siècles est classée aux Monuments historiques[108].
Autres monuments
- Chapelle de l'Abbé.
- Stèle du moulin des Rondelles, commémorant les combats et la perte de dix soldats américains le 13 juin 1944[109].
- Château de la Boullaye, avec chapelle.
- Manoir des Rochers.
- Château de la Couespellière.
- Cantilly.
- La Hunaudière.
- Longré.
- Le Grand Castel.
- Vallée de l'Elle.
- Tumulus.
- Bois l'Abbé.
Lieux
- Plan d'eau de l'abbaye
- Parc de sculptures
Associations
Manifestations
Chaque année, depuis 1999, la communauté de communes de l'Elle organise à Cerisy le Symposium de sculpture[112].
Héraldique
Écu sur le tout : d'azur aux fleurs de lys d'argent et à la tête de crosse d'argent vêtu de gueules aux léopards d'or[113].
Personnalités liées à la commune
- Jean Rabec (né à Cerisy - mort en 1556), martyr protestant.
- Jean-Thomas-Elisabeth Richer de Sérizy (1759-1803), contre-révolutionnaire.
- Aimé-Victor-François Guilbert (1812 à Cerisy - 1889), cardinal.
- David la Terreur (1761 à Cerisy - 1796), chef de bande de chauffeurs.
- Jean Grémillon (1901 - 1959), réalisateur et scénariste, a passé son enfance à Cerisy.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[114].
- Population municipale 2008 (site de l'Insee)
- Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée
- Géoportail
- Géoportail.
- Site de Mancherandonnées.
- Météo France Base de données météo et observations en temps réel par Météo France
- ville de Caen Données de l'INSEE et du site Lameteo.org concernant la
- WikiManche (Auteurs). Cette section est en très grande partie une reprise de l'article correspondant de
- François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 95.
- Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 194, § 64.
- Ibid., p. 255, § 99.
- Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. I, 1916, p. 436, § CCLXXXVII.
- Ibid., p. 483, § CCCXXXIX.
- Wace, Roman de Rou, édition de Frédéric Pluquet, Rouen, Frère ed., 1827, t. II, p. 17, v. 8728.
- Benoît de Sainte-Maure, Chronique des ducs de Normandie (~1175), édition de Francisque Michel, in Collection des documents inédits, Imprimerie Royale, Paris, vol. II, 1838, p. 511, v. 30052.
- Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 1a.
- Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Société des antiquaires de Londres, Londres, t. I, 1840, p. 5.
- Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 2b.
- Ibid., p. 24a.
- Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, 2e série, 6e volume, Paris, 1852, p. 111b.
- Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 61a.
- Ibid., p. 69a.
- Ibid., p. 80b.
- Thomas Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Société des antiquaires de Londres, Londres, t. II, 1844, p. 293.
- Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, op. cit., p. 38a.
- Ibid., p. 82b.
- Ibid., p. 84b.
- Léchaudé D’Anisy, op. cit., p. 176a.
- Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 33a, § 211.
- Léopold Delisle, Recueil de jugements de l’Échiquier de Normandie au XIIIe siècle, Paris, 1864, p. 59, § 234.
- Léopold Delisle, Le cartulaire normand…, p. 305b, § 1124.
- Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 404, § 268.
- Léopold Delisle, Recueil de jugements…, p. 121, § 512.
- Ibid., p. 180, § 793.
- Léopold Delisle, Le cartulaire normand…, p. 166b, § 742.
- Ibid., p. 176a, § 769.
- Ibid., p. 208a, § 878.
- Ibid., p. 267b, § 1033.
- Julie Fontanel, op. cit., p. 385, § 247.
- Ibid., p. 387, § 248.
- Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 292F.
- Ibid., p. 305B.
- Ibid., p. 314E.
- Pouillé du Diocèse de Rouen, 1337, in Auguste Longnon, op. cit., p. 1B.
- Léopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, p. 162, § 73.
- Pouillé du Diocèse de Bayeux (Livre Pelut), ~1350, in Auguste Longnon, op. cit., p. 96C.
- Ibid., p. 132F.
- Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 376E.
- Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 256b.
- Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. II, 1883, p. 38, § CLII.
- Comptes de la débite du diocèse de Bayeux pour 1494, in Auguste Longnon, op. cit., p. 139C.
- Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 733.
- Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
- Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
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- N. Sanson et P. Mariette cartographes, R. Cordier graveur, Duche et Gouvernement de Normandie, Paris, 1661.
- Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- G. Mariette de La Pagerie, cartographe, Unelli, seu Veneli. Diocese de Coutances, divisé en ses quatre archidiaconés, et vint-deux doiennés ruraux avec les Isles de Iersay, Grenesey, Cers, Herms, Aurigny etc., chez N. Langlois, Paris, 1689 [BNF, Collection d'Anville, cote 00261 I-IV].
- Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
- Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
- Dénombrement des généralités de 1713 [BNF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- G. Mariette de la Pagerie, Carte topographique de la Normandie; feuille 3 : Fougères, Vire et Avranches, 1720 [BNF, fonds Cartes et Plans, cote Ge DD 2987 (1009, III) B].
- Bernard Jaillot, Carte topographique du diocèse de Bayeux, Paris, 1736 [BNF, Collection d’Anville, cote 00260 B].
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- Carte IGN au 1 : 25 000.
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- La référence donnée est « Morlet II », c'est-à-dire Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. II (les noms latins ou transmis par le latin), 1972.
- Variante de Cæsarius, dérivé de Cæsar. Ce nom, attesté en tant que gentilice, fut porté par plusieurs saint Césaire, dont un célèbre évêque d'Arles.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 89a.
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- Ouest-france.fr - Commémoration franco-américaine au Moulin des Rondelles - Cerisy-la-Forêt. Consulté le 1er juillet 2011
- Les curieux de nature : L'association. Consulté le 27 juillet 2011
- Ouest-france.fr - Des activités pour tous avec Omnibus - Cerisy-la-Forêt. Consulté le 27 juillet 2011
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- Cerisy-la-Forêt sur le site de l'Institut géographique national (archive Wikiwix)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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