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Centuri
Vue du portAdministration Pays France Région Corse Département Haute-Corse Arrondissement Bastia Canton Capobianco Code commune 2B086 Code postal 20238 Maire
Mandat en coursJoseph Micheli
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Cap Corse Démographie Population 225 hab. (2008) Densité 27 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 562 m Superficie 8,3 km2 Centuri est une commune française située dans le département de la Haute-Corse et la région Corse.
Sommaire
Géographie
Centuri est une commune de la côte occidentale du Cap Corse, l'une des dix-huit communes regroupées au sein de la Communauté de communes du Cap Corse. Centuri signifierait « ceinturé » de tours (en latin cinctura).
Relief
Située sur la côte nord-ouest du Cap Corse, la commune est bordée au nord et à l'est par la crête de Mandrioni (Punta di Pietra Campana 310 m, Punta di Vitellagiu 320 m, Punta di Tizzoli 338 m) et une ligne de hauteurs passant par Bocca di Serra (365 m), Cima Santa Catalina (533 m), Pointe de Torricella (ancienne station radar de l'armée de l'Air) culminant à 562 m, Monte Poggiu (504 m), cima d'Albucetta (491 m), cima Santa Chiara (459 m) et Punta di Colombara (510 m), qui la séparent d'Ersa et Rogliano. Ces montagnes forment une vaste vallée côtière. Au sud, elle est séparée de Morsiglia par la plus grande partie du cours du ruisseau Guadi[1] qui est situé depuis sa source jusqu'à l'embouchure sur Morsiglia.
Sa façade littorale s'étend avec des côtes accores, de Punta di Corno di Becco (au nord du Capo Bianco (Capi Biancu)) au Nord, jusqu'à la plage de galets de Mute (Morsiglia) au Sud. Elle inclut l'île de Capense (réserve ornithologique). Le petit port de pêche de Centuri est l'un des rares abris de la côte occidentale du Cap Corse.Six petits cours d'eau côtiers y ont leur embouchure. Du nord au sud ils sont : fiume L'acqua all'Angiu, fiume Tizzoli, fiume Bolzaia, fiume Serella, fiume Pietralungza et fiume Canapaju.
Géologie
Le sol est composé dans l'ensemble de schistes lustrés édifiés au tertiaire lors de la surrection des Alpes sur un socle hercynien[2]. Les plus anciens de ces schistes lustrés se trouvent sur l'île de Capense. Déformés, broyés, ils se sont chevauchés avec des gneiss antécambriens intercalés d'amphibolites vert-foncé et de filons granitiques kaolinisés par l'action des eaux au contact du feldspath du granite, en surface et dans les fissures. Au nord de Centuri-port, Capo Bianco offre un paysage au relief abrupt et aigu, dû à la présence d'ophiolites composées de roches magmatiques nommées péridotites transformées en serpentinites (teintées en vert par l'olivine).
Climat
De par sa situation au Nord du Cap Corse, la commune est soumise à des vents forts et assez fréquents tels le libeccio souvent mêlé au ponant (punente), la tramuntana et les traînes de mistral. Les écarts thermiques y sont modérés. Au Cap Corse, l'hiver est plus chaud et l'été plus tempéré que sur le restant du littoral de l'île, sous l'effet de la mer qui réchauffe les températures. En été soufflent les brises (ventulellu), celles de mer (ambata ou mezudiornu) entre 10 et 16 heures, et celles de terre (muntese ou terranu) dès la nuit venue. Jadis elles étaient utiles pour permettre aux navires à voile de gagner le large. En hiver il ne gèle quasiment pas sur le littoral. Les étés sont en général secs.
La végétation qui couvre son territoire est un maquis bas incluant des chênes verts, des arbousiers, des lentisques, des épineux, des bruyères, des cistes, quelques câpriers, etc. Sur de nombreuses et étroites terrasses autrefois cultivées en vigne, cédrat et orge principalement, aujourd'hui abandonnées, le maquis a repris ses droits. Il est sculpté par les vents en bordure de mer. L'exposition étant importante, le maquis présente tôt en été des couleurs roussies et il est très facilement inflammable.
On remarquera ici aussi, accrochés aux pentes rocailleuses du littoral, la présence de nombreux agaves et figuiers de Barbarie.Habitat
La commune se compose de sept villages et hameaux tous accrochés aux flancs de la montagne excepté Centuri-Port.
Bovalo
Le hameau de Bovalo se situe à 50 m au Nord-ouest et en contrebas de Camera. Les maisons du bas sont ruinées. L'accès à ce hameau se fait par un chemin non carrossable, aboutissant à la chapelle Sainte-Anne (Sant'Anna).
Camera
Camera est le village le plus haut (233 m) et le deuxième le plus peuplé (près de 50 habitants l'hiver) de la commune. Il est le seul traversé par la route D80 qui fait le tour du Cap Corse. Camera, mot qui vient du grec kamarà signifiant « maison voûtée », est parfois appelé Corte-Camera, le petit hameau de Corte se situant juste en-dessous.
S'y trouve l'ensemble paroissial Saint-Sylvestre qui comprend l'église à coupole San Silvestru (XVIe siècle) ; début XIXe siècle) dominant le village, la Confrérie Sainte-Croix (Cunfraterna Santa Croce) dédiée à l'Immaculée Conception et le clocher, ensemble classé Monuments historiques.Près de l'église, se situe la monumentale chapelle funéraire des Cipriani (XVIe siècle).
Cannelle
S'écrit aussi Canelle. Ce vieux village perché, typique, est accroché sur la pente entre le « moulin Mattei » sur la crête et le port de Centuri. Il est desservi par la "Via", sa voie centrale pavée à l'antique. La vieille tour au fond du village a été réaménagée ; le village qui présente tous ses toits en lauze, a été restauré en respect de l'existant. Subsistent encore quelques habitations ruinées. Près de l'antique chapelle San Ghjacumu se trouvent les restes d'une autre tour.
On accède à Cannelle par une petite route en cul-de-sac depuis sa jonction avec la D35 au village d'Orche.
Le village recèle une remarquable fontaine bâtie au XIXe siècle au pied d'une paroi schisteuse érodée. Son accès par la "Via", est fléché au terminus de la route goudronnée menant au village.
Merlacce
Le petit hameau se situe sur la route départementale D35, entre Camera et Orche. Près de la chapelle Saint-Michel, la famille de Franceschi, marquis de Sedilo au XXe siècle, transforma en château l'ancienne tour quadrangulaire des Preziosi par l'ajout d'un pastiche médiéval. A 250 m au nord de ce curieux château, se trouve le petit hameau de Trelu dominé par une tour carrée ruinée.
Centuri-Port
Centuri-Port est une marine aux maisons anciennes aux toits de lauzes, et des rues pavées. Le port occuperait la partie littorale du site romain de la "Centurinum Civitas" d'après les quelques faibles traces trouvées en remontant, à partir du pont de Pastricciola et aux lieux-dits "Cività" et "Palombese". Le site du port et l'îlot de Capense, fortifiés vers le XIIe siècle ou le XIIIe siècle, étaient surveillés par la tour génoise ronde encore visible au port, non loin de la chapelle Saint-Antoine ; elle serait un vestige du château des "Motti". Sur l'îlot de Capense, la chapelle médiévale de Santa-Maria-Maddalena est aujourd'hui en ruines. La structure générale du port date du Second Empire, la flotte britannique ayant brûlé le précédent (ainsi que celui de Macinaggio) en 1794.
Durant la période estivale, le centre du port est en zone piétonne de 10h 30 à 4h.
Orche
Le village d'Orche était autrefois nommé Orca. La chapelle de la Sainte-Trinité fut probablement reconstruite au XVIIIe siècle sur les fondations d'une précédente chapelle ; elle renferme un retable classé. Sous le village se dresse l'ancienne chapelle Santa Maria.
Orche est la patrie de Don Santo Antomattei, marin qui naviga longtemps en Amérique centrale, devint noble d'Espagne en 1755 par le roi Ferdinand VI et se retira à Livourne.
La mairie y est installée ainsi que l'association U Campanile de Centuri (déclarée le 4 juillet 2002) organisatrice des festivités et des manifestations sportives ou socioculturelles locales.
Ortinola
Le village, groupé autour de la chapelle Saint-Roch (San Roccu), fut mis à sac et brûlé en 1563 par les Turcs conduits par Mammi Pacha dit Mammi Corsu (de son vrai nom Filippu Arbellara), renégat originaire de Pino, ce qui fut l'occasion d'une belle résistance de Zaccagnino, dans la tour centrale du village.
Le général comte Leonetto Cipriani y fit construire à la fin du XIXe siècle un château néo-médiéval, aujourd'hui restauré.
Accès
Centuri est traversée par la route D80, depuis le col de la Serra (365 m) au nord en direction de Morsiglia au Sud en passant par Camera, village de la commune de Centuri. Une "corniche", la route D35, et divers "chemins" classés entretenus desservent les villages et hameaux de la commune. La D35 fait jonction avec le D80 à Camera et à Morsiglia. Longue de 8,5 km, sinueuse, elle passe devant la mairie de Centuri qui est située entre Orche et Merlacce.
La commune ne dispose pas de station-service. Aussi pour se ravitailler, il faut se rendre soit à Valle (Pino) où se trouve la seule station d'essence de la côte occidentale du Cap, soit à Macinaggio (Rogliano) au Nord de la côte Est.
Le port de Centuri trop exigu ne permet pas de recevoir la grande plaisance. En été, de nombreux navires trouvent abri dans la petite « baie » entre l'île de Capense et la côte.
Communes limitrophes
Histoire
Antiquité
Au Ier siècle av. J.‑C., il existe déjà un port du nom de "Centurinum Civitas". Ptolémée cita également un port du nom de "Centurinon".
Centurinum aurait existé déjà 6 siècles avant JC et était relié à Macinaggiu (Rogliano) par une voie romaine passant au col de Cataro (collu di u Cataru - 192 m) situé au Nord de Granaggiolo (Ersa).
Moyen Âge
De la fin du IXe siècle à 1197, Centuri a été à la famille seigneuriale Peverelli soutenus par Gênes, puis de 1198 à 1248 aux Avogari qui l'ont cédée à Ansaldo da Mare.
Au XIIIe siècle l'île de Capense est fortifiée. En 1268, les Avogari et leurs alliées Da Mare y sont assiégés par Sinucello Della Rocca, vainement par insuffisance de bateaux.
Au XIVe siècle, Centuri est constitué en apanage par Galeotto da Mare pour son fils naturel Crescione, - Nicolas fils de Crescione héritera de Morsiglia avant d'être peu après aussi seigneur de Centuri, avant d'entrer en 1431, dans le fief de San Colombano, des Da Mare.
En 1563 le village d'Ortinella est brûlé par des forces de l'armée turque commandées par Mammi Pacha dit Mammi Corsu.
En 1592 Gênes impose son administration sur le nord du Cap Corse, au détriment des da Mare. Ainsi naît la Provincia di Capo Corso, d'obédience génoise, succédant à l'État feudataire des Da Mare-Negroni.Vers 1600, communauté de la seigneurie Da Mare, Centuri était peuplée d'environ 700 habitants. Les lieux habités étaient Trello, Bovalo, le Merlacce, Lorche, la Casanova, Ortinola, Orneto, Camera, le Casevecchie, le Camelle.
Les temps modernes
Au XVIIe siècle, Centuri était après Erbalunga, le deuxième port le plus actif de Corse, avec une centaine de marins, de nombreux bateaux et entrepôts (magazzini). Trois familles parviennent à la fortune et à la noblesse : les Cipriani et les Napollone grâce au commerce, et les Franceschi armateurs, officiers de marine, amiraux au service de la Toscane, du Pape ou de la France.
Au XVIIIe siècle, un généreux bienfaiteur dote Centuri d'une jetée.
En 1757, Pascal Paoli décide de faire du port de pêche de Centuri un port de guerre.
En mai 1767, Paul Mattei natif de Centuri dirige un corps expéditionnaire composé de Corses et Capicorsins et enlève l'île de Capraia à Gênes.
Port de commerce florissant, les opérations d'importations portaient sur les produits indispensables à la vie quotidienne et au commerce tels grains, sel, planches, chaux, ustensiles, vêtements et récipients en terre cuite. Les exportations concernaient vin, huile, agrumes, bois, céréales, écorces de tannage, bétail et cocons de soie.
En 1789 la Révolution supprime la province du Cap Corse et la divise en 4 cantons. A partir de 1830 les cantons ne portent plus le nom des pieves mais celui des chefs-lieux. La pieve de Capo Bianco dont faisait partie Centuri devient le canton de Rogliano.
En 1791, Pascal Paoli transfère à Corte l'évêché de Corse.
En février 1794, le port de Centuri (ainsi que Macinaggio) est brûlé par une flottille de l'amiral anglais Samuel Hood.Au XIXe siècle, la culture du cédratier s'avère très lucrative. Depuis, le déclin rapide de l'agriculture a fait disparaître les vergers et la vigne (175 ha de vigne en 1790, pratiquement plus aujourd'hui), en s'accompagnant d'un dépeuplement sensible (720 habitants en 1852), mais inférieur à celui de certaines communes limitrophes, en particulier après la Première Guerre mondiale (fait classique en Corse).
Centuri fut a l'époque de la Nation corse indépendante de Pasquale Paoli, l'arsenal de la marine nationale corse.
Époque contemporaine
En 1954, les communes de Ersa, Morsiglia, Rogliano, Tomino et Centuri formaient le canton de Rogliano. La commune de Centuri comptait 275 habitants.
Entre 1971 et 1973 sont créés de nouveaux cantons, dont celui de Capo Bianco, canton créé avec la fusion imposée des anciens cantons de Rogliano et Luri.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1970 2001 Pierre Carrara PCF mars 2001 2014 Joseph Micheli nationaliste Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2008 257 257 243 195 201 229 228 225 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Economie
Centuri est le premier port français de la pêche à la langouste. On y pêche également divers poissons et du corail, ce qui le maintient au première rang dans le Cap Corse.
Il y a eu jusqu'à 20 pêcheurs au siècle dernier. Ils pratiquaient la pêche côtière, ramenant langoustes et poissons dits « nobles » (rougets, pageots, murènes, dentis). De nos jours si la pêche à la langouste reste la principale activité du secteur, certains préfèrent la pêche aux thonidés.En 1757, le port avait connu une activité accrue avec la décision de Pascal Paoli d'en faire une base militaire, avec chantier naval et arsenal.
Au XVIIIe siècle la commune prospérait du commerce, de son agriculture et de la pêche. Il y avait 30 ha d'oliviers et 171 ha de vigne plantés. On emblavait 250 ha, principalement en orge et un peu en froment.
Il y avait alors 4 moulins, tous ruinés de nos jours. Un moulin situé à environ 500 m au nord du port est visible depuis la jetée. Un autre se trouvait à une vingtaine de mètres d'altitude sur la colline au sud du port. Les deux derniers, voisins, se dressent encore sur la crête à proximité du col de la Serra.Centuri avait un cheptel de 450 têtes de gros bétail, chèvres et ânes essentiellement[2].
De nos jours la vigne a entièrement disparu de la vallée. Les dernières cultures comme l'olivier demeurent traditionnelles et à caractère familial.
Centuri vit essentiellement du tourisme en période estivale. Commerces de restauration et d'hôtellerie n'ouvrent que pour la saison. Les spécialités proposées dans les établissements sont essentiellement basées sur des produits pêchés localement.Lieux et monuments
Architecture sacrée
Centuri abrite de nombreuses chapelles et églises.
Ensemble paroissial Saint-Sylvestre
Le remarquable ensemble se situe sur les hauteurs de Camera, au-dessus de la D80.
- L'église est mentionnée en 1646. Menaçant ruine elle fut reconstruite en 1821.
- La chapelle de la confrérie des pénitents de la Sainte-Croix est mentionnée en 1530, puis en 1646. Sa façade est à fronton triangulaire.
- Le clocher carré
Les éléments protégés sont le clocher carré et le décor intérieur des XVIe siècle - XIXe siècle, peints par Paul Prefizzi. L'ensemble, propriété de la commune, a été inscrit MH le 9 juillet 1996[3].
Autres
- La chapelle de la Sainte-Trinité à Orche. Elle recèle un triptique sur bois du XVIe siècle représentant la Trinité entre la Vierge Marie et Saint-Jean-Baptiste. Ce retable est classé MH le 21 novembre 2005[4].
- Chapelle Santa Chiara ruinée sur cima di Santa Chiara (459 m) au Sud-est et en limite de la commune.
- Chapelle Saint-Antoine au port de Centuri, proche de la tour ruinée.
- Vestiges de la chapelle Santa Maria Maddalena sur l'île de Capense
Architecture civile
On y compte deux châteaux et plusieurs tours génoises, dont une littorale. En 1530 le Cap Corse comptait déjà 10 tours. Elle en aura 30 en 1730.
Le château Tour à Merlacce
Au XXe siècle la famille de Franceschi, marquis de Sedilo, transforma en château l'ancienne tour quadrangulaire des Preziosi. Les parties constituantes du jardin du château (terrasse en terre-plein et l'escalier indépendant) sont au pré-inventaire général du patrimoine culturel (jardins remarquables ; documentation préalable) - Dossier versé le 4 mars 2003[5].
Le château de Bellavista à Ortinola
Le général comte Leonetto Cipriani qui fut consul de Sardaigne à San Francisco, gouverneur général des Romagnes, ami de Victor-Emmanuel II et de Napoléon III, fit construite ce château de style médiéval à la fin du XIXe siècle. D'origine florentine, les Cipriani s'installèrent en Corse au XVIe siècle.
Les tours génoises
- Tour du port, ruinée. Elle faisait partie des nombreuses tours de guet que les habitants ont dû construire à leurs frais dès la deuxième moitié du XVe siècle. En effet, pour rassurer la population qui était souvent razziée par les Barbaresques, les Génois qui avaient inféodé la Corse à l'Office de Saint Georges une banque privée, avaient imposé la construction de ces tours littorales.
- La tour de Capu Biancu ruinée. Cette tour de guet avait été édifiée au XVIIe siècle à 3 km du port, au lieu-dit Capu Biancu, pour prévenir les habitants de l'arrivée des Barbaresques.
- Jadis une tour existait aussi au hameau de Canelle. Cette tour a été transformée depuis.
Autres
- Le monument aux morts
- Col de la Serra (Bocca di Serra), « à cheval » sur Ersa et Centuri. Monter jusqu'au Moulin Mattei (404 m) qui est un remarquable belvédère sur la mer Méditerranée et sur la Mer Ligure.
- Fontaine de Canelle, située au pied d'une remarquable falaise schisteuse creusée par l'érosion. Elle est indiquée « Source » sur un panneau au terminus de la route d'accès au village de Cannelle.
Le port de Centuri
Le petit port de pêche est un véritable attrait touristique en période estivale. Il est réservé aux pêcheurs et aux locaux, les infrastructures ne permettant pas l'accueil de plaisanciers visiteurs. Hors saison touristique qui va bon an mal an des vacances scolaires de Pâques jusqu'à la fin septembre / mi-octobre, aucun commerce n'y est ouvert.
Le port est en zone piétonne de 10h 30 à 4h durant la période estivale. Une grande aire de stationnement existe à la sortie sud de Centuri-Port.
L'île de Capense
Article détaillé : Îlot de Capense.On la nomme aussi îlot de Capuse. D'une superficie de 2 5 ha, elle a été détachée du Cap Corse par l'érosion marine. Elle avait été fortifiée au XIIIe siècle. En 1268, faute de navires, Sinucello della Rocca avait assiégé en vain l'îlôt où s'étaient réfugiés les Avogari et leurs alliées Da Mare.
En 1757 Pascal Paoli y avait fait établir un chantier naval.De nos jours, il ne reste plus sur l'îlôt que les vestiges de la chapelle Santa Maria Maddalena.
Personnalités liées à la commune
- Saint Paul : la légende raconte qu'il aurait traversé le village primitif de Cannelle, après une escale forcée due à la tempête ;
- Le capitaine de Pietri : issu d'une très vieille famille corse de Cannelle, il périt en enlevant la tour de la Coscia, au nord de Macinaggio, aux Génois en 1761 ;
- la famille florentine des Cipriani : ils s'établirent en Corse au XVIe siècle ; ils firent construire un château dans leur berceau insulaire d'Ortinola, ainsi qu'une belle chapelle funéraire près de la paroisse Saint-Sylvestre, à Camera ;
- le général comte Leonetto Cipriani (Leunettu Cipriani), sénateur du royaume d’Italie, prit une part très importante aux luttes de l'unité italienne au XIXe siècle et fit bâtir le château de Bellavista ;
- Samson Napollon Cipriani (né à Trelu, hameau disparu au-dessus d'Orche, à la fin du XVIe siècle) : il releva, pour le compte de Louis XIII, le "Bastion de France" à la Calle, près de Bône en Algérie.
Fêtes et loisirs
- La chasse sous-marine y est autorisée, muni d'un permis délivré par les Affaires Maritimes.
- Le sentier des Douaniers. Il relie Centuri à Macinaggio en longeant les côtes du nord Cap Corse.
Savoir aussi qu'il n'y a pas d'entreprises de promenades en mer, de sports nautiques ni d'écoles de plongée sur cette côte inhospitalière.
Notes et références
- Sandre Code Y7420500
- Fascinant Cap Corse de Alerius Tardy 1994
- Notice no PA2B000001, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PM2B000767, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- Notice no IA2B001287, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de la Haute-Corse
- Le Cap Corse
- Route du bord de mer corse
- Liste des tours génoises en Corse
Liens externes
- Port de Centuri sur Wikisailing
Catégories :- Commune de la Haute-Corse
- Ville portuaire de France
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