Capitale du Maroc

Capitale du Maroc

Rabat

Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne la capitale du Maroc. Pour les autres significations, voir Rabat (homonymie).
Rabat
Rabat
Administration
Pays Maroc Maroc
Région Rabat-Salé-
Zemmour-Zaër
Province Rabat
Agglomération Rabat-Salé-Zemmour-Zaër
Code postal 10000
Maire Fathallah Oualalou (USFP) (2009)
Gouverneur Hassan Amrani
Géographie
Latitude 34° 01′ 31″ Nord
       6° 50′ 10″ Ouest
/ 34.02528, -6.83611
Longitude
Altitude 11 m
Superficie 108 800 ha = 1 088 km²
Superficie de l'agglomération 958 000 ha = 9 580 km²
Démographie
Population 1 787 307 hab. (2009[1])
Densité 1 642,7 hab./ km²
Population de l'agglomération 3 123 595 hab. (2007)
Densité de l'agglomération 326,1 hab./ km²
Localisation
Localisation de Rabat
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Rabat
Internet
Site de la ville http://mairiederabat.com/

Rabat (en arabe : الرباط (ar-Ribat)) est la capitale politique et administrative du Maroc,et la 2eme plus grande agglomération du pays. Elle est située sur le littoral Atlantique du pays, sur la rive gauche de l'embouchure du Bouregreg, en face de la ville de Salé.

Des peuplements sont attestés sur le site de Rabat depuis l’Antiquité. La ville à proprement parler a été fondée en 1150 par le sultan almohade Abd al-Mumin ; il y édifia une citadelle (future Kasbah des Oudaïa), une mosquée et une résidence. C’est alors ce qu'on appelle un ribat, une forteresse. Le nom actuel vient de Ribat Al Fath, « le camp de la victoire ». C’est le petit-fils d'al-Mūmin, Ya'qub al-Mansūr, qui agrandit et complète la ville, lui donnant notamment des murailles. Par la suite, la ville a servi de base aux expéditions almohades en Andalousie.

Elle entra dans une période de déclin après 1269, quand les Mérinides choisissent Fès comme capitale. En 1609, suite au décret d’expulsion de Philippe III, des milliers de Mauresques trouvèrent refuge dans la ville. Il a fallu attendre les Alaouides pour que la ville se revitalise.

En 1912, Lyautey fait de Rabat la capitale du protectorat du Maroc et le siège du résident général. En 1956, lors de l’indépendance du Maroc, la ville resta capitale.

Sommaire

Histoire

Rabat vu par le satellite Spot

C’est sur le site défensif de l’embouchure du Bouregreg, dominée par une falaise de trente mètres, que Abd al-Mumin, fondateur de la dynastie almohade, fait édifier, en 1150, un ribat ou une forteresse, lieu de rassemblement des combattants de la foi, point d’étape dans l’épopée almohade pour la conquête de l’Andalousie et le contrôle du reste du Maghreb. Yacoub el Mansour se disait désireux de concevoir pour la position du Bouregreg des projets plus vastes [2]. Aidé des nombreux captifs ramenés d’Espagne lors de la bataille d'Alarcos, il fait construire les remparts de la future capitale et commencer, non loin du fleuve, une mosquée aux proportions grandioses ; mais cette dernière n’est pas construite ; seul, se dresse son superbe minaret qui sert de repère aux navigateurs pour le franchissement de la ville. À ce camp retranché, est d'abord appliqué le nom de Rbat de Salé, puis celui de Rbat El-Fath après la victoire des armées almohades en Espagne[2].

Cette construction, qui s’identifie en gros à la partie ouest de l’actuelle Kasbah des Oudaïa, fut appelée à fois Ribat al Fath, le Camp de la Victoire, pour commémorer les victoires almohades, et al-Mahdiyya, en souvenir d’al-Mahdî Muhammad ibn Tûmart, fondateur du mouvement almohade. À partir du Ribat d’Abd al-Mumin, son fils Abu Ya'qub Yusuf, puis son petit-fils Yacoub el Mansour, héritiers d’un empire allant de la Castille à Tripolitaine, ont construit une cité grandiose, couvrant plus de quatre cents hectares, enceinte de murailles imposantes percées de portes monumentales et qui devait être dotée d'une mosquée gigantesque, Tour Hassan (pour cause de tremblement de terre), restée inachevée, mais qui eût été l'un des plus grands sanctuaires du monde musulman.

Ainsi, bien que Ribat al Fath ne reçut jamais la population que son enceinte eût pu abriter, les grandes orientations de la ville étaient tracées. Les remparts et les portes monumentales de l’époque témoignent aujourd'hui encore de l’ampleur de la ville almohade. Tout comme en témoignent le minaret et les vestiges de la mosquée de Hassan, sur un site dont le caractère sacré a été accentué et revalorisé par l'édification du mausolée Mohammed-V, symbole de piété filiale, qui, de par sa décoration exceptionnelle, œuvre d'art collective, est un hommage au souverain qui y repose et un témoignage de la renaissance de l'artisanat traditionnel.

De la fin de la période almohade, vers le milieu du XIIIe siècle, jusqu'au début du XVIIe siècle, l’importance de Rabat diminue considérablement. De cette période date la nécropole du Chella, édifiée à l’extérieur des remparts, de même que Jama' el Kbîr et Hammâm ej-Jdîd. La localisation de ces équipements publics permet d’affirmer que la vie citadine n’était pas concentrée uniquement aux abords immédiats de la Kasbah et que plusieurs quartiers de la médina actuelle étaient habités.

À partir de 1610, Rabat reçut une forte population de réfugiés musulmans chassés d’Al-Andalus qui s’établirent dans la Kasbah et à l'intérieur de l'enceinte almohade, dans la partie nord-ouest, qu'ils délimitèrent et protégèrent par une nouvelle enceinte, la muraille andalouse. Les descendants de ces Andalous, qui portent souvent des patronymes andalous tels que Mouline, Bargach, Moreno, Balafrej, Ronda, etc., sont toujours considérés comme les Rbatis dits « de souche ».

Pendant quelques dizaines d’années, Rabat, alors connue de l’Europe sous le nom de Salé-le-Neuf, fut le siège d'une petite république maritime, la République du Bou Regreg, jusqu’à l’avènement des Alaouites qui s’emparèrent de l’estuaire en 1666. Sa principale activité était, alors, la course en mer contre les Chrétiens qui lui procurait la totalité de ses ressources et Salé-le-Neuf devint le premier port du Maroc.

En 1912, dans le cadre du protectorat, le général Lyautey décide de transférer la capitale de Fès à Rabat à cause de la forte agitation berbère qui y régnait (Fès). Le sultan Moulay Youssef y déménage alors. En 1913, Lyautey engage Henri Prost pour dessiner la Ville Nouvelle.

De la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1963, les États-Unis y disposent une base militaire aérienne.

Aux élections municipales de 2009, les islamistes du PJD arrivent en tête[3].

Culture

Le théâtre national Mohammed-V est l’une des plus grandes institutions culturelles de Rabat, mais le coût de son fonctionnement dépasse les possibilités des compagnies existantes au Maroc et l’amphithéâtre reste souvent fermé. La majeure partie des spectacles y sont co-organisés avec les Instituts culturels européens.

Les galeries officielles : Bâb Er-Rouah, Bab El-Kébir aux Oudayas et Mohamed El-Fassi.

Les espaces culturels indépendants : l’appartement 22[4] est dédié à la création contemporaine, marocaine et internationale. Ce lieu, fondé par le critique d’art Abdellah Karroum depuis 2002, est devenu une résidence d’artistes qui fonctionne de manière coopérative depuis 2004. Cinq ans après sa création, L'appartement 22 se développe avec un fonctionnement collégial associant plusieurs commissaires d'expositions et artistes. L'appartement 22 est invité en tant que lieu indépendant dans d'inportantes Foires d'art contemporain (Frieze en 2007; Joburg en 2008). C'est à partir de L'appartement 22 que Karroum crée prépare la création de Radio_Lappartement22 la première station radio entièrement culturelle du pays.

Des grands projets culturels sont lancés dans les années 2000, notamment celui de la Bibliothèque publique, du musée des Arts contemporains et de l’Institut supérieur de la musique et de la danse.

En 2006, la Fondation ONA inaugure à Rabat son second lieu culturel, la Villa des Arts.

Portes et enceintes

Protégeant les faces sud et ouest de la ville, une enceinte importante fut construite par les Almohades à la fin du XIIe siècle. Elle est composée de deux longues murailles rectilignes, se coupant à angle aigu, d’une longueur totale de plus de cinq kilomètres, d’une épaisseur de plus de deux mètres et d’une hauteur moyenne d'environ huit mètres.

Ainsi fut enfermée une superficie de près de quatre cent vingt hectares, englobant le plateau supérieur qui domine aujourd’hui le Chella, pour assurer, en cas d’attaque, la sécurité des parties basses de la ville. Le rempart ouest était percé de quatre portes, à intervalles assez réguliers – Bab el Alou, Bab el Had, Bab er-Rouah, la quatrième étant incluse dans l’actuel Palais Royal. Le rempart sud n'en comportait qu’une seule, Bab Zaër. Comme la plupart des murailles édifiées par les almohades, cette enceinte construite en béton d'une grande solidité, riche en chaux grasse, a admirablement résisté. Régulièrement flanquée de tours carrées, sa courtine est couronnée d'un chemin de ronde, bordé à l’extérieur d’un parapet aux merlons coiffés de pyramidions.

Bab el Had à Rabat

Bab Er-Rouah, chef-d’œuvre d’esthétique monumentale en pierre, déploie, tout comme la porte de la Kasbah, un décor d’entrelacs autour de l’ouverture en forme d’arc outrepassé inscrit dans un encadrement rectangulaire. Comme à Bab Agnaou à Marrakech, de grands arcs reprennent, en l’élargissant, le mouvement de l’arc même de la porte, l’entourant d’une auréole sinueuse aux pointes aiguës, surmontée d’une large frise à inscription coufique. Au début du XVIIe siècle, les réfugiés musulmans chassés d’Andalousie s’installent dans la Kasbah, dans une partie d’une centaine d’hectares à l’intérieur de l’enceinte almohade, qu’ils délimitent par l’édification d’une nouvelle muraille. Partant à proximité de Bab el Had, cette dernière relie la courtine du XIIe siècle à la falaise dominant le Bouregreg, au Borj Sidi Makhlouf. Rectiligne et flanquée de tours barlongues, la muraille andalouse qui s’étendait sur plus de 1 400 mètres, était haute en moyenne de 5 mètres et large de plus d’1,5 mètre. Elle était percée de trois portes : Bab et-Then (qui est aujourd'hui abattue ; elle était située près de l’actuel marché municipal), Bab el Bouoiiiba et Bab Chella. Par, ailleurs, au début du XIXe siècle, un nouveau rempart extérieur, d’une longueur totale de 4 300 mètres fut édifié.

Il prolongeait au sud l'enceinte almohade et la doublait à l’ouest jusqu'à l’océan Atlantique, enfermant ainsi une superficie totale de plus de 840 hectares. Cette dernière fortification avait une hauteur moyenne de 4 mètres et une épaisseur légèrement inférieure à 1 mètre. Quatre portes au total y étaient percées : Bab el Qebibât, Bab Témara, Bab Marrakech et Bab el Msalla. Ce rempart alaouite a été détruit en grande partie pour faciliter l’aménagement de la ville européenne durant le Protectorat. À partir des principales portes de la Médina, partaient les routes reliant, notamment, Rabat à Casablanca et à Marrakech.aussi Rabat à Rommani et à Marrakech.

Aux abords de l'enceinte almohade se tenaient des marchés hebdomadaires, tel celui de Souq el Had, à proximité de la porte du même nom. Par ailleurs, entre l'enceinte Alaouite et la muraille Almohade étaient situés, au sud, l'Aguedal, relié au Palais Royal et, au nord, des jardins d'orangers dont les fruits, très prisés pour leur qualité, étaient exportés en Europe comme en attestent de nombreux documents d'archives[5].

Transport

Les Rbatis utilisent largement les transports en commun. Le prix des parkings, très élevé, ainsi que la difficulté de trouver une place et les bouchons découragent l’usage de la voiture. Le tramway de rabat-salée utilisera un réseau de 24 kilomètres de voies. On utilise aussi largement les bus et les taxis, ainsi que le RER (surtout en direction de Témara, bouqnadel et Salé). Les personnes habitant en lointaine banlieue utilisent généralement leur véhicule personnel pour rejoindre le réseau urbain. Pour ceux qui habitent à Casablanca, la majorité d'entre eux utilisent le TNR (train navette rapide) pour rejoindre la ville.

Quelques quartiers de la capitale

Rabat offre aujourd'hui une palette de quartiers socialement très différenciés qui se répartissent en éventail.

D'abord, l'Oudaya et la Médina, comme axe central à la rencontre du Bou Regreg et de l'océan Atlantique.

À l'ouest, un étirement de quartiers de classes moyennes et populaires borde le littoral, tels que L'Océan,Qbibate, Akkari, Yacoub El Mansour, Massira, Hay el Fath, Amal 6, Boustane, Mimosa, Mountazah et Mountalak ; cette première bande d'habitats dense se rapproche fortement de Témara .

Un second ensemble de quartiers modestes borde l'oued Bouregreg dans un site assez confortable : bizanta,daouar al hajja,al maadid,douar eddoum,douar lahouna, Youssoufia, Takadoum et Hay Nahda.

Entre ces deux rayons de quartiers populaires ou de classes moyennes s'intercale pourtant une vaste diagonale de quartiers aisés tels que Les Orangers, Aviation, Mabella, Hassan, Agdal ou Hay Riad, à l'habitat luxueux comme le démontre les quartiers Souissi et Ambassadeurs. Ce dernier est d'ailleurs le lieu de prédilection des résidences diplomatiques.

Cette urbanisation en vastes plans, aérée, souvent boisée, éloignée des brumes de l'Océan, contraste vivement avec les îlots plus resserrées et denses qui l'encadrent.

Deux projets pharaoniques sont en train de changer le visage de la ville,et ajouteront a la metropole plusieurs quartiers touristiques et résidentiels :

  • le projet Amwaj (Vagues) qui est l'aménagement de l'embouchure du Bou Regreg sur ses deux rives (marinas, hôtels, Résidences de luxe de style arabo-andalou) ;
  • le projet Sephira, qui est l'aménagement de la corniche du littoral atlantique (Marinas, hôtels, théâtre, complexe sportif, Résidences de luxe au style contemporain).

Rabat ,métropole des chantiers

L'agglomération de Rabat incluant les villes de Salé, Skhirat et Temara, compte désormais presque de 3 millions d'habitants et s'étend de plus en plus loin avec de nombreux projets de construction  : Ville nouvelle de Tamesna (250,000 habitants prévus au Sud-Est de l'agglomération), de nouveaux quartiers en bord de mer à Salé et enfin un quasi doublement de la commune de Bouknadel qui la reliera au tissu urbain de Salé.

Un important projet de 3 milliards de dollars a été lancé, il permettra l'aménagement de la nouvelle corniche de Rabat qui s’étend sur une superficie de 330 hectares. Il comportera entre autres des résidences allant du moyen au plus haut standing, ainsi que des espaces bureaux, un grand mall commercial, des cinémas, des fitness clubs, un parc aquatique, des tours d'affaires de 50 étages et une marina internationale avec une possibilité de construction d'un port de voyageurs.

Sans oublier le projet de Akrach, ce plateau, qui deviendra le nouveau centre de Rabat, il est projeté de l'urbaniser pour faire face à l'explosion démographique que connait la grande métropole de Rabat.

À l'ancien zoo de Rabat qui est situé entre les quartiers Hay Riad et Témara va naitre une nouvelle cité intitulée (Ryad al andalous) un projet gigantesque de la société immobilière Addoha comprenant des appartements de très haut standing, un centre d'affaire avec 4 tours de 20 étages ainsi qu'un mall, un complexe cinématographique, un fitness club, un hôtel, une crèche, une école primaire et collège et pour le nouveau zoo il sera construit juste à coté du complexe sportif Moulay Abdellah. Il fera partie des zoos les plus modernes au monde avec le safari de nuit et de jour etc. Les travaux de construction ont débuté en juillet 2008 et s'achèveront en 2011.

LOe projet rabatshore technopolis situé à Salé, sera une cité de technologie à haut niveau, dans cette cité sera construite l'université internationale de Rabat qui ouvrira ses portes en septembre 2010.

Pour décongestionner le trafic dans les principales artères de la métropole, la construction d'un pont est programmée entre les deux villes jumelle Rabat-Salé (le plus grand et le plus moderne d'Afrique sur le Bou Regreg) d'un tunnel de 1,5km et une rocade de contournement de Rabat longue de 41km.

le projet de CGI du centre multifonctionnel d'Agdal qui comportera un shopping mall, un hôtel, un fitness club et des bureaux.

Rabat d'aujourd'hui va devenir une capitale culturelle du pays avec la multiplication de projets comme la grande bibliothèque, le futur grand théâtre national au bord du Bouregreg, le musée archéologique, le musée d'art contemporain, etc.

Le projet Bouregreg qui reste le plus important de la capitale (5,1 milliards de dollars) va valoriser la façade fluviale de Rabat avec la création de plusieurs espaces de divertissement, de détente, de shopping, etc. Créant plus de 30 000 emplois[6], ce projet intitulé « Amwaj »[7] s’inscrit dans le cadre de la valorisation de la vallée du Bouregreg - séparant Rabat de Salé.

Deux lignes de tramway d'une longueur totale de 22 km sont en cours de construction. Ces travaux, exécutés par GTR, filiale de Colas, ont débuté en avril 2008, seront achevés en juillet 2010 [8].

Enfin, suite aux résultats de l'appel d'offres de 2007 gagné par la société Veolia Transport, l'agglomération devrait disposer d'un véritable réseau de transport urbain à partir de 2009 avec la mise en place progressive de voies réservées pour les bus, si la collectivité souhaite prioriser les transports en commun.

Agglomération urbaine

Évolution démographique
1970 1982 1994 2004
523 177 856 651 1 334 100 1 613 615
Recensement secondaire : 1970, 1982 ; recensements officiels : 1994, 2004 pour les communes urbaines des préfectures de Rabat, Salé et Skhirate-Témara

Sources : POPULATION LEGALE DES MUNICIPALITES ET COMMUNES RURALES DU ROYAUME DU MAROC D'APRES LES RESULTATS DU RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION ET DE L'HABITAT DE 1994 ET 2004

Sports

La colombophilie

la ville de Rabat compte trois assocations de la colombophilie (la course avec les pigeons).

1-Ribat Essalam

Secretaire General : Issat Said Directeur Technique : Elkholty Karim

2-Association culturelle, sportive et sociale

3-Ribatia

Football

La ville compte aussi le stade national du Maroc : Moulay Abdellah. Ce dernier fut construit en 1983. Les équipes de football locales sont :

Handball

Les équipes de handball locales sont :

Basket-ball

Les équipes de basket-ball locales sont :

Volley-ball

Les équipes de volley-ball locales sont :

L'équitation

L'équitation est une discipline très appréciée par la famille royale, la F.R.M.S.E. (Fédération Royale Marocaine des Sports Équestres) étant présidée par S.A.R. la princesse Lalla Amina. Au Royal club équestre de Dar Es Salam à Rabat, tous les ans, se déroule la Semaine du cheval animée notamment par les championnats marocains. Les championnats les plus appréciés sont bien sûr ceux de saut d'obstacles, dont les catégories s'échelonnent comme suit :

  • minimes (9-10 ans, à poney)
  • cadets (11-13 ans à cheval)
  • critérium (14-15 ans à cheval)
  • junior (16-18 ans)
  • IV (amateur de premier niveau)
  • III (amateur de second niveau)
  • II (professionnels)
  • I (Grand prix)

candidature aux J.O

Le mois de septembre 2009, la ville de Rabat est déclarée comme candidate aux jeux olympiques de 2020 puisque le CIO a encourager l'organisation des JO en Afrique

Clubs et centres de loisirs

  • Le Club Wifaq
  • Royal Golf Dar Essalam
  • Le Club de la Justice
  • Le Club travaux public
  • Le Riad-club Rabat
  • L'union sportive des cheminots du Maroc (USCM)
  • Club Moulay Rachid
  • le parque d'attraction de Magic Parck
  • la patinoire du méga mall

climat de la capitale

Le climat de la ville est Climat atlantique.

En général, l'hiver est un peu froid à Rabat où la température moyenne en janvier, le mois le plus froid, est de 9 °C , le matin et la nuit la température descend parfois jusqu'a 0 °C . En période hivernale et printanière, les précipitations sont abondantes et fréquentes, presque toujours accompagnés de rafales de vent, de nord ou d'ouest.(En janvier 2005,la température a baissé jusqu'a -5 °C ,c'était la temperature record ,il a meme neigé dans quelques quartiers périphériques de la capitale.En juillet 2009 l'observatoire de rabat a enregistré 47°C. En période estivale, la brise de l'océan Atlantique rafraîchit largement la capitale. Le thermomètre avoisine généralement les 25 °C en juillet – qui est aussi le mois le plus chaud – et août. Ainsi, les journées sont chaudes, mais n'en deviennent pas pour autant étouffantes. Rabat est une ville au climat assez humide. Probablement car encerclée par l'Atlantique au Nord, le Bouregreg à l'Est et par la lac du barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah au Sud.D'ailleurs une fois par décénie la ville subit des pluies torentielles comme ce 15 septembre 2009 ou les pluies torentielles ont paralysé la ville . Les mois les plus agréables pour visiter Rabat sont les mois de septembre, de mai et de juin, où la température diurne est de 22 °C. L'ensoleillement annuel est supérieur à six heures et demi par jour avec une température moyenne annuelle de 15 °C [10].

Relevé météorologique de Rabat
mois jan. fév. mar. avr. mai. jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 9 11 13 15 17 19 22 23 19 16 13 10 17,2
Précipitations (mm) 77,2 74,2 60,9 62 25,3 6,7 0,5 1,3 5,7 43,6 96,7 100,9 505
Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.

Monuments

Le palais royal
  • La Kasbah des Oudaïa : ribat surplombant l'embouchure de l'oued Bou Regreg où se trouve le musée des Oudayas : le ribat conçu à l'origine est devenu l'abri du musée nationale des Bijoux ;
  • La tour Hassan, ruines de la mosquée bâtie par Ya'qub al-Mansūr, détruite au moment du tremblement de terre de Lisbonne de 1755 et le mausolée de Mohammed V : où repose le défunt roi Mohammed V et ses deux fils, le défunt roi Hassan II et son frère cadet Moulay Abdellah [11] ;
  • La nécropole de Chella : bâtie en 1339, Chella était une ancienne agglomération phénicienne, carthaginoise et romaine [12] ;
  • La section monumentale de l'avenue Mohammed V et la mosquée Sunna
  • La mosquée de l'Agdal
  • La cathédrale Saint-Pierre : située Place du Golan, cet édifice, toujours affecté au culte catholique, a été complètement achevée en 1930 [13] ;
  • Dâr-al-Mahkzen : le palais royal et le siège du gouvernement où travaillent et résident plus de 2 000 personnes. On accède au palais par une vaste esplanade, le "Méchouar". [14] ;
  • Bab ar-Rouah et l'avenue des Forces armées royales (FAR).
  • l'ancienne médina

Lieux à visiter

  • La médina : construite au XVIIe siècle pour accueillir les réfugiés d'Andalousie, elle est aujourd'hui connue par le mellah (ancien quartier juif), son souk couvert Es-Sebat' '9anasél`, et toutes autres sortes de boutiques diversifiées [15] ;
  • Le Parc Ibn-Sina : appelé communément « parc Hilton » en raison de sa proximité avec l'hôtel du même nom, le parc est aussi le poumon vert de l'agglomération avec des plantations de pins et d'eucalyptus [16] ;
  • Le jardin d'essaie: situé au milieu de la ville divisé en deux par l'avenue de la victoire
  • la ceinture verte de rabat: c'est un bois protégé séparant rabat de Témara celle-ci situé dans l'agglomération de la capitale
  • Le golf et le palais Dar es-Salam : golf de 45 trous qui abrite chaque année le prestigieux trophée international de golf Hassan-II [17] ;
  • L'appartement 22[4] : lieu indépendant pour la création contemporaine. Situé au cœur de la nouvelle ville, dans l'immeuble des années 1920 en face du Parlement du Maroc, l'espace est destiné à la jeune création marocaine et internationale, notamment dans le domaine des arts visuels.
  • la villa des art: petit établissement abritant des exposition
  • Le musée archéologique.
  • L'avenue Mohammed v situé en plein centre de rabat , et abritant le parlement ainsi que de nombreux cafés et de magasins commerciaux.
  • l'hôtel balima: l'un des plus anciens de la ville, face au parlement
  • L'agdal : quartier de shopping et important centre d'activité de la ville.
  • Le nouveau centre d'affaires et administratif a hay riad (specialement l'avenue annakhil et le Mahaj riad ).
  • la marina de bouregreg.
  • les plages allant de harhoura a skhirate.
  • le mega mall: mall commerciale contenant une patinoire et un bowling ainsi que plusieurs marques internationales
  • le festival mawazine qui se tient annuellement pendant le mois de mai et qui dure une semaine(il a attiré 2 millions de spectacteurs en 2009)

Jumelages

Bibliographie

  • Collectif, Villes et tribus du Maroc, tomes III, IV, V & VI consacrés à Rabat et sa région, Paris, Ernest Leroux, 1918-1920.

Personnalités nées à Rabat

Notes et références

  1. [1]
  2. a  et b Mohamed Bargach, Une famille au cœur de l’histoire, p. 313, lignes 1-7 et 9-11
  3. Sébastien Carganico, « Juin 2009 : chronologie du mois », Le Monde-Dossiers et documents, juin 2009, p. 8
  4. a  et b Le site de l'appartement 22
  5. Portes et enceintes sur le site de ToutRabat
  6. Rabat sous le bruit des 'Amwaj' de l'océan !, publié le 19 mai 2005 depuis BatiWeb
  7. Site officiel du projet
  8. Colas remporte la construction du tramway de Rabat
  9. Championnat du Maroc de handball
  10. Le climat de Rabat sur l'Internaute.com
  11. Le mausolée sur Rabat-Maroc.net
  12. La tour sur Rabat-Maroc.net
  13. L'église de Rabat
  14. Le palais royal sur Rabat-Maroc.net
  15. Le Guide du routard Maroc 2005-2006 aux Éditions Hachette, chapitre " Rabat, Casa et la plaîne côtière ", Partie " Rabat et ses environs ", Section " Rabat / À voir ", page 241, lignes 29 - 53
  16. Même sections que plus haut, page 244, lignes 40 - 46
  17. Le golf Dar es-Salam sur Rabat-Maroc.net

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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