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Bélâbre
L'hôtel-de-ville.Administration Pays France Région Centre Département Indre Arrondissement Le Blanc Canton Bélâbre
(chef-lieu)Code commune 36016 Code postal 36370 Maire
Mandat en coursRené Duplant
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Anglin Site web www.ville-belabre.fr Démographie Population 979 hab. (2008) Densité 24 hab./km² Gentilé Bélabrais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 95 m — maxi. 156 m Superficie 40,14 km2 Bélâbre est une commune française, située dans le département de l'Indre, en région Centre.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est située dans le sud-ouest du département à la limite avec le département de la Vienne.
Elle est située dans la région naturelle de la Brenne au sein du parc naturel régional de la Brenne.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par la rivière Anglin.
Hameaux de la commune
Communes limitrophes
Bélâbre est situé[1] à environ :
- 56 km de Châteauroux ;
- 73 km de La Châtre ;
- 90 km d'Issoudun ;
- 14 km du Blanc.
Transports et voies de communications
Réseau routier
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 10, 15, 53, 54, 54c, 61, 98 et 927.
Desserte ferroviaire
La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse, située à environ 35 km.
Bus
La commune n'est pas desservie par des dessertes de bus.
Aéroport
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre situé à environ 64 km.
Sentier de randonnée
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays : Vallée de la Creuse et de l'Anglin.
Histoire
Héraldique
Les armes de Bélâbre se blasonnent ainsi :
D'azur aux trois porcs-épics d'or.Historique
Entre Bélâbre et Mauvières, existe une pierre couchée sur l’ancien chemin de Puyrajoux au Blanc, c’est une pierre levée.
Aussi énigmatique que ces mégalithes est « le cimetière au chien » en limite des communes de Chalais, Ruffec-le-Château et Ciron. Les anciennes paroisses qui ont formé celle de Bélâbre sont encore marquées par leurs églises. Le prieuré de Jovard dépendait de l’abbaye de Méobecq. L’église formée d’une nef et d’un clocher est dédiée à la Vierge et garde deux statues de bois. On y venait autrefois « en voyage ». Il fallait suivre un parcours marqué de 7 croix jusqu’à la fontaine du Magnoux où l’on jetait quelques pièces de monnaie. Ce pèlerinage se continue toujours. L’église de Nesme fut propriété des bénédictins de Saint-Savin-sur-Gartempe qui la reçurent en don en 1092. À l’Épeau, le prieuré dépendait de Grandmont.
Par lettre de 1372, le roi, Charles V donnait à son « amé et féal chevalier Jehan de Pocquières...le chastel de Bel arbre, assis en Guienne, à trois lieues ou environ prez de Oblanc, confisqué sur Périchon de Naillac, Anglais tenant le party ennemy,et valant 120 livres de rente » Les deux seigneuries voisines de la Salle et de Bel Arbre furent réunies en 1498. La terre de Bélâbre appartint successivement à Pierre III de Pocquières, à Louis de Chazerat, à Jean de Durfort.
Les guerres de religion n’épargnèrent pas Bélâbre qui avait un temple de l’église réformée. Deux sièges l’un en 1587 par les Calvinistes, l’autre en 1591 par les Ligueurs, apportèrent leurs ravages. L’église actuelle date de 1852.
Armand Léon de Durfort, époux d’une nièce de Sully, était lieutenant général de l’artillerie royale. Pourtant sa ruine devait amener le « chasteau et maison forte, garnie d’un portail, tours, pavillons, fossés, pont-levis et basse-cour » à Jacques Lecoigneux. Il était Premier Président au Parlement de Paris et joua un rôle important pendant la Fronde. Exilé pendant un temps, il revint à la mort de Louis XIII et obtint l’érection de son domaine en marquisat. Gabriel Lecoigneux, conseiller du roi en ses conseils, réalisa un parc magnifique qui bordait l’Anglin. Jacques II Lecoigneux fut colonel de régiment de Bélâbre puis brigadier des armées du Roi. Louis -Jacques Lecoigneux agrandit encore les possessions familiales.
Jacques Louis Guy Lecoigneux, lieutenant des maréchaux de France en 1789 devait émigrer à la Révolution. Un descendant de la famille Lecoigneux eut en 1832 une singulière idée. Ayant lu un récit historique qui faisait mourir à Bélâbre Guillaume de Flavy, capitaine de Compiègne responsable de la prise de Jeanne d’Arc, il fit élever sur un îlot de l’Anglin un tombeau doté d’un gisant d’emprunt. Les historiens rétablirent un jour la vérité mais le plus cocasse dans le destin de ce tombeau figuré, ce fut la crédulité populaire qui vit dans le gisant non pas un personnage historique mais « Saint Greluchon », favorable aux femmes désirant avoir enfant. Elles venaient se baigner dans un bras de la rivière proche du monument.
Après la jacquerie de Buzançais en 1847 (provoquée par la cherté du blé), des émeutes ont lieu à Bélâbre[2].
Le terroir porte des traces d’anciennes forges de fer. Le dernier haut-fourneau s’est éteint en 1875.
Administration
Maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1997 en cours René Duplant[3] DVD Agent Général d'Assurances Retraité Services publics
La commune dispose des services suivants :
- un bureau de poste ;
- un office de tourisme[4] ;
- une gendarmerie nationale ;
- un centre de secours ;
- un centre d'entretien et d'exploitation des routes du conseil général de l'Indre[5].
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Bélâbre comptait 979 habitants (soit une diminution de 5 % par rapport à 1999). La commune occupait le 9 643e rang au niveau national, alors qu'elle était au 8 435e en 1999, et le 44e au niveau départemental sur 247 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Bélâbre depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[6], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[7]. Pour Bélâbre, le premier recensement a été fait en 2005[8], les suivants étant en 2010, 2015, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Bélâbre, est une évaluation intermédiaire[9].
Le maximum de la population a été atteint en 1851 avec 2 346 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (38,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (29,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,6 %, 15 à 29 ans = 9,2 %, 30 à 44 ans = 19,6 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 34,9 %) ;
- 53 % de femmes (0 à 14 ans = 13,2 %, 15 à 29 ans = 9,7 %, 30 à 44 ans = 15,9 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 42,6 %).
Économie
Enseignement
La commune possède[15] une école primaire publique.
Sport
Lieux et monuments
Activités festives
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- La distance entre Bélâbre et les grosses communes du département avec Mappy.fr.
- ISBN 2-911853-05-9, p. 9. Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l’Indre et le coup d’État du 2 décembre 1851, Chaillac : Points d’Æncrage, 2002. 109 p.,
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture de l'Indre.
- L'office de tourisme sur le site Berry.fr.
- Carte de la viabilité hivernale du conseil général de l'Indre.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
- Calendrier des recensements des communes du département de l'Indre sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 24 juillet 2011.
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Évolution et structure de la population à Bélâbre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Résultats du recensement de la population de l'Indre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Site officiel de l'inspection académique de l'Indre.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de l'Indre
- Liste des anciennes communes de l'Indre
- Massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
Liens externes
Bibliographie
- Les cantons de Saint-Benoît-du-Sault et Bélâbre, Pierre Brunaud, 128 p., Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2000 (ISBN 2-84253-496-6).
Catégorie :- Commune de l'Indre
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