Bouyghes

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Bouygues

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Création 1952
Dates clés 1987 : achat de TF1
1996 : lancement de Bouygues Telecom
2006 : prise de participation dans Alstom, suivie d'un accord de coopération
Fondateur(s) Francis Bouygues
Forme juridique Société anonyme avec PDG et Conseil d'administration
Action Euronext : EN
Slogan(s) « Construire notre avenir, c’est notre plus belle aventure »
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Martin Bouygues
Actionnaires Actionnaires étrangers : 38,4%
Actionnaires Français : 26,1%
Groupe SCDM: 19,2%
salariés : 15,4%
Artémis: 0,9%
(2008) [1]
Activité(s) BTP, télévision et télécoms
Filiale(s) Bouygues Construction, Bouygues Immobilier, Colas, TF1, Bouygues Telecom
Effectif 145 150 (31 décembre 2008)
Site Web www.bouygues.com
Capitalisation 11,35 Mds € (26 Aout 2009) [2]
Chiffre d'affaires 32,7 Mds € (2008)[3]
Résultat net 1,501 Mds € (2008)
Principaux concurrents
VINCI, Eiffage, Orange,Vivendi, SFR

Bouygues est un groupe industriel français fondé par Francis Bouygues (centralien, 1946) et dirigé par son fils Martin Bouygues. En 2008, le groupe Bouygues est implanté dans 200 pays et compte environ 145 150 collaborateurs.

Sommaire

Histoire

En 1952, Francis Bouygues profite du contexte de reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale pour fonder en région parisienne la société Bouygues (anciennement E.F.B.), spécialisée dans la construction de bâtiments. En 1955, Bouygues se lance dans la construction de cités HLM dans le cadre de programmes largement financés par l'État français, lancés pour subvenir aux besoins grandissants de logements (en partie dans la continuité de l'appel de l'abbé Pierre pendant l'hiver 54). En 1959 l'entreprise développe la préfabrication industrielle et continue ensuite de profiter des grands projets de l'État, tout d'abord avec le programme autoroutier français des années 1960 qui permet à Bouygues en 1965 de développer un secteur travaux publics et génie civil, puis grâce à l'obtention de marchés prestigieux comme le Parc des Princes, le palais des congrès de Paris (Porte Maillot) ou encore l'aérogare 2 de Roissy.

En 1970 la société est introduite en bourse. Les années suivantes, Bouygues construit des plateformes pétrolières off-shore, prémices de son internationalisation qui débute réellement dans les années 1980, au moment où la société commence aussi à se diversifier. Cette diversification passe d'abord par la prise de contrôle en 1984 de SAUR, un des principaux groupe de distribution d'eau, et en 1987 de TF1, dont la privatisation a été décidée par le gouvernement. Bouygues procède également, en parallèle, à une intégration horizontale, c'est-à-dire au rachat d'entreprises concurrentes dans le domaine du bâtiment (croissance externe). La diversification s'accélère dans les années 1990 avec la création de LCI en 1994, le lancement du troisième opérateur français de téléphonie mobile, Bouygues Telecom, en 1996, et du bouquet numérique TPS pour concurrencer Canal+. Malgré la diversification, le bâtiment reste, dans les années 1990, responsable de la moitié du chiffre d'affaires de Bouygues, qui a notamment profité de la politique de grands travaux initiée durant les années Mitterrand (grande arche de la Défense, Bibliothèque nationale de France, pont de Normandie, stade de France…) ainsi que de grandes commandes à l'étranger (Mosquée Hassan II à Casablanca, palais des congrès de Hong Kong, rénovation de La Mecque, Turkménistan …).

En fin 2008, 68% du chiffre d’affaire est réalisé en France, et sur 145 150 salariés, 77 000 sont en France.

Le siège social de l'entreprise Bouygues se trouve au 32 avenue Hoche à Paris. Le siège social de Bouygues construction (Challenger) se trouve à Guyancourt dans les Yvelines.

Métiers

Services télécoms/médias et activités d'origine (construction, routes, immobilier…)[4].

Une réalisation du groupe à Montpellier

Construction

  • Bouygues Construction (100% des parts) (BTP, électricité, maintenance)
  • Bouygues Immobilier (100%) (résidentiel, immobilier d'entreprise, commercial et hôtelier et aménagement urbain)
  • Colas (96,8%) (construction et entretien des routes)

Médias

Télécoms

Énergie - Transport

  • Alstom (30%) (transport ferroviaire, équipements et services de production d’électricité)

Anciennes filiales

  • Services
    • SAUR (services aux collectivités et aux industriels), cédée en novembre 2004 à PAI partners
  • Construction d'installations pétrolières
    • Bouygues Offshore (Technologie, fourniture, construction et installations pétrolières), cédée en mai 2002 à Saipem, filiale de l'italien ENI.

Direction de l'entreprise

Dirigeants[5]

Direction générale du Groupe

  • Olivier Bouygues, directeur général délégué
  • Jean-François Guillemin, secrétaire général
  • Philippe Marien, Directeur financier, Président de Bouygues Telecom
  • Alain Pouyat, directeur général Informatique et Technologies Nouvelles
  • Jean-Claude Tostivin, directeur général adjoint Ressources Humaines et Administration Groupe


Direction générale Métiers

Conseil d'administration[6]

Administrateurs - Directeurs généraux délégués

Administrateurs

  • Pierre Barberis, Ancien directeur général délégué de Oberthur Card Systems
  • Patricia Barbizet, Directeur général et administrateur d'Artémis
  • François Bertière, PDG de Bouygues Immobilier
  • Monique Bouygues (veuve de Francis Bouygues)
  • Georges Chodron de Courcel, Directeur général délégué de BNP-Paribas
  • Charles de Croisset, International advisor Goldman Sachs International
  • Lucien Douroux, ancien Président du Conseil de surveillance de Crédit-agricole Indosuez
  • Yves Gabriel, PDG de Bouygues Construction
  • Jean-Michel Gras, représentant des salariés actionnaires
  • Thierry Jourdaine, représentant des salariés actionnaires
  • Patrick Kron, PDG d'Alstom
  • Hervé Le Bouc, PDG de Colas
  • Helman le Pas de Sécheval, Directeur Financier de Groupama SA
  • Nonce Paolini, PDG de TF1
  • Jean Peyrelevade, Vice-Président de Leonardo France
  • François-Henri Pinault, Président-directeur général de PPR

Censeurs

  • Philippe Montagner, Ancien Président de Bouygues Telecom
  • Alain Pouyat, Directeur général Informatique et Technologies Nouvelles

Données financières

Données financières en millions d'euros
Années 2001 (NF) 2002 2003 2004 (IFRS) 2005 2006 2007 2008
Chiffre d'affaires 20 473 22 247 21 822 20 815 23 983 26 408 29 588 32 713
EBITDA 1 680 2 260 2 415 2 690 3 505 3 279 3 601 3 827
Résultat net part du groupe 344 666 450 909 832 1 246 1 376 1 501
Dette nette 1 124 3 201 2 786 1 680 2 352 4 176 4 288 4 916
Capacité d'autofinancement 3 151 3 519 3 615
employés 126 560 118 892 124 300 113 334 115 441 122 561 136 700 145 150
Source :'OpesC et Bouygues[7]


Données boursières

Données boursières au 31 décembre
Années 2006 2007 2008
Nombre d'actions cotées en millions nc 347
Capitalisation boursière en millions d'euro 16,3 Mds € 19,8 Mds € 10,4 Mds €
Nombre de transactions quotidiennes nc nc

Répartition du capital (2008)

  • SCDM (Martin & Olivier Bouygues) : 19,2% (28,6% des droits de vote)
  • Salariés : 15,4% (19,4%)
  • Groupe Artémis : 0,9% (0,8%)
  • Autres actionnaires français : 26,1% (21,8%)
  • Actionnaires étrangers : 38,4% (29,4%)[8]


Controverses

En septembre 1996, une émission de TF1, dont Bouygues est l'actionnaire principal, met en scène une interview du dictateur turkmène Saparmyrat Nyýazow par Jean-Claude Narcy où sont présents quatre chefs de grandes entreprises dont Martin Bouygues. Cette émission, révélant la collusion et le mélange des genres entre les hautes sphères médiatiques, économiques et politiques, ne sera jamais diffusée. En effet, le président à vie du Turkménistan y insiste sur ses relations d'amitié avec Martin Bouygues et sur les rencontres fréquentes qu'ils entretiennent. Après son décès en décembre 2006, Saparmyrat Nyýazow est enterré dans le mausolée familial construit par le groupe de BTP Bouygues[9] à Kiptchak.

En 2006, le journal The Economist rapporta une série de transactions complexes entre 1989 et 1997, qui permirent à Martin et Olivier Bouygues de prendre des participations dans l'entreprise, au détriment d'autres actionnaires.[10]

En 2007, Bouygues Telecom est jugé par la Cour de Cassation de la justice française et doit verser 42 millions d'euros suite à un jugement mettant en cause des ententes de prix entre les trois opérateurs de téléphonie mobile français.

Bibliographie

  • David Garcia, Le pays où Bouygues est roi, Editions Danger Public, 2006. Sur les relations entre l'entreprise et le Turkménistan.
  • A. Barbanel, Bouygues. L'empire moderne, Ramsay, 1987. L'ascension de Francis Bouygues.
  • Elisabeth Campagnac, Citizen Bouygues - L'histoire secrète d'un grand patron, Belfond, 1988

Références

Voir aussi

Francis Bouygues

Articles connexes

Liens externes


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