Boulevard de la mort

Boulevard de la mort

Boulevard de la mort

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La Dodge Charger modèle 1970 R/T Magnum 440
Le deuxième bolide de « Stuntman Mike »

Titre québécois À l'épreuve de la mort
Titre original Death proof
Réalisation Quentin Tarantino
Scénario Quentin Tarantino
Acteurs principaux Kurt Russell
Rosario Dawson
Vanessa Ferlito
Jordan Ladd
Sydney Tamiia Poitier
Mary Elizabeth Winstead
Zoë Bell
Rose McGowan
Sociétés de production Dimension Films
Rodriguez International Pictures
A Band Apart
Troublemaker Studios
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Thriller
Comédie noire
Slasher
Sortie 2007
Durée 109 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Boulevard de la mort (Death Proof), ou À l'épreuve de la mort (en version française du Québec) est un film américain réalisé par Quentin Tarantino faisant partie du diptyque Grindhouse, sorti le 6 juin 2007.

Sommaire

Synopsis

À Austin, trois amies, Arlene, Shanna et « Jungle » Julia, la disc jockey d'une radio locale, font une virée nocturne dans un bar. Elles ignorent qu'elles sont étroitement surveillées par Stuntman Mike (Kurt Russell), un ancien cascadeur psychopathe, qui sillonne les routes en tuant les femmes qu'il trouve sur son chemin. Pour cela il a une méthode bien particulière : il se sert uniquement de sa voiture. Quand les filles quittent le bar, Stuntman Mike fait de même en acceptant de raccompagner chez elle Pam, une autre consommatrice. Il lui vante les mérites de sa voiture, une Chevrolet Nova qui, selon lui, « protège de la mort », avant d'ajouter plus tard qu'il faut en être le conducteur pour bénéficier de cet avantage. Pam comprend trop tard à quel genre d'individu elle a à faire et est tuée, la tête écrasée sur le tableau de bord, lorsque Stuntman Mike freine brutalement alors qu'il roulait à grande vitesse. Il rattrape ensuite le véhicule des trois jeunes femmes, rejointes par une de leurs amies, et provoque une collision qui leur est fatale à toutes les quatre, Stuntman Mike s'en tirant avec quelques fractures grâce à son véhicule renforcé.

Quatorze mois plus tard, Stuntman Mike, désormais dans le Tennessee et au volant d'une Dodge Charger, compte récidiver et repère quatre nouvelles victimes potentielles. Ces quatre jeunes femmes, Lee, Abernathy, Kim et Zoë, qui travaillent sur le tournage d'un film, les deux dernières en tant que cascadeuses, détail que Stuntman Mike ignore. Zoë et Kim, accompagnées d'Abernathy, partent essayer une Dodge Challenger et Stuntman Mike se lance alors à leur poursuite.

Fiche technique

Drapeau des États-Unis États-Unis : Dimension Films-The Weinstein Company
Drapeau de France France : TFM Distribution
Drapeau des États-Unis États-Unis : 6 avril 2007 (dans le diptyque Grindhouse)
Drapeau de la France Festival de Cannes : 22 mai 2007 (en compétition)
Drapeau de France France, Drapeau de Belgique Belgique et Drapeau : Suisse Suisse romande : 6 juin 2007
Drapeau de l'État de New York New York : 21 juillet 2007
  • Interdit aux moins de 12 ans en France
  • Pour les + de 13 ans au Québec

Distribution

Production

L'idée de faire ce film provient de la fascination de Quentin Tarantino pour les cascadeurs et notamment pour leurs voitures construites pour être « à l'épreuve de la mort », ce qui l'a inspiré pour réaliser un slasher à sa manière où le tueur serait un ancien cascadeur dérangé qui se servirait de sa voiture pour assassiner des jeunes femmes[2]. Pour le rôle de Stuntman Mike, Tarantino a pensé à Kurt Russell car ses rôles d'antihéros dans les années 1980 dans des films tels que New York 1997, The Thing et Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin l'avaient beaucoup marqué et il voulait lui confier un rôle de méchant pour rappeler aux spectateurs ce que Kurt Russell est capable de faire dans ce registre[3]. La cascadeuse Zoë Bell interprète quant à elle son propre rôle, Tarantino l'ayant engagé car elle l'avait beaucoup impressionné en tant que doublure d'Uma Thurman dans Kill Bill.

Plusieurs images du film sont volontairement de mauvaise qualité afin de rappeler les films d'exploitation des années 1970[4]. En effet, Boulevard de la mort est sorti dans les salles de cinéma américaines dans le cadre d'un double feature avec Planète Terreur sous le titre de Grindhouse, terme américain pour désigner un cinéma spécialisé dans les films d'exploitation. Grindhouse est sorti au cinéma le 6 avril 2007 et présente une version raccourcie (90 minutes) du film, qui a ensuite été présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2007 dans une version longue de 127 minutes, puis dans les salles européennes dans sa version internationale définitive de 114 minutes[4].

Mickey Rourke devait endosser au départ le rôle de Stuntman Mike, mais il avait beaucoup de projets. Beaucoup d'autres acteurs ont été auditionnés comme Sylvester Stallone, qui le refusera car le personnage ne lui convenait pas, et Ving Rhames (Marsellus Wallace dans Pulp Fiction). Mais au final, c'est donc Kurt Russell qui endosse ce rôle[5].

Bande originale

Death Proof Soundtrack
Bande originale par Divers artistes
Sortie 3 avril 2007
Durée 38:30
Genre Pop, classique, rock, hard rock, dialogues
Format CD
Label Maverick / Warner
Critique Allmusic 4,5 étoiles[6]
Empire 4 étoiles[7]
Pitchfork (6.8/10)[8]
Rolling Stone 3,5 étoiles[9]
Bandes originales de Quentin Tarantino
Kill Bill (volume 2)
(2004)
Inglourious Basterds
(2009)

La musique du film est entièrement constituée de chansons non-originales et de musiques d'autres films ainsi que de dialogues de Boulevard de la mort.

Titres commercialisés

  1. "The Last Race" — Jack Nitzsche
  2. "Baby, It's You" — Smith (écrit par Burt Bacharach, Mack David, Barney Williams)
  3. "Paranoia Prima" — Ennio Morricone
  4. "Planning & Scheming" — Eli Roth & Michael Bacall (dialogue)
  5. "Jeepster" — T. Rex (musique de Marc Bolan)
  6. "Stuntman Mike" — Rose McGowan & Kurt Russell (dialogue)
  7. "Staggolee" — Pacific Gas & Electric (paroles et musique de John Michael Hill et Charles E. Allen)
  8. "The Love You Save (May Be Your Own)" — Joe Tex (paroles et musique de Joe Tex)
  9. "Good Love, Bad Love" — Eddie Floyd (paroles et musique d’Alvertis Isbell et Eddie Floyd)
  10. "Down In Mexico" — The Coasters (paroles et musique de Jerry Leiber & Mike Stoller)
  11. "Hold Tight!" - Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich (paroles et musique d’Alan Blaikley et Ken Howard)
  12. "Sally and Jack" (tiré du film Blow Out) — Pino Donaggio
  13. "It's So Easy" — Willy DeVille (écrit par Willy DeVille)
  14. "Whatever-However" — Tracie Thoms & Zoë Bell (dialogue)
  15. "Riot In Thunder Alley" — Eddie Beram (écrit par Richie Podolor)
  16. "Chick Habit" - April March (paroles américaines d’April March / françaises de Serge Gainsbourg et musique de Serge Gainsbourg)

Titres présents dans le film mais absents du disque vendu

  1. "Violenza Inattesa", du film L'Oiseau au plumage de cristal (L'uccello dalle piume di cristallo) — Ennio Morricone
  2. "Gangster Story" (Piombo Rovente) — Guido & Maurizio De Angelis
  3. "Thème principal d'Opération jaguar" (Italia a mano armata) — Franco Micalizzi
  4. "Thème principal de Le Grand Kidnapping" (La polizia sta a guardare) — Stelvio Cipriani
  5. "Laisse tomber les filles" — April March (paroles américaines d’April March / françaises de Serge Gainsbourg et musique de Serge Gainsbourg)
  6. "Funky Fanfare" — Keith Mansfield
  7. "Twisted Nerve" — Bernard Herrmann

Réception

Grindhouse a été un échec commercial aux États-Unis, ne rapportant que 25 037 897 dollars[10]. Boulevard de la mort n'a pas connu plus de succès en Europe, n'attirant au total dans le salles que 2 922 577 spectateurs (dont 663 274 en France)[11].

Accueil critique

Sur le site internet Rotten Tomatoes, le film recueille 66% de critiques positives, avec un score moyen de 5,8/10 et sur la base de 35 critiques collectées[12]. Il a également reçu des critiques plutôt positives en France, Positif évoquant « un objet de pur plaisir cinématographique », L'Écran fantastique « un film déjanté » mais « totalement maîtrisé », Les Inrockuptibles « un hommage jubilatoire, sexy et expérimental », Mad Movies des « images inoubliables » pour le spectateur, Télérama « un exercice de style incroyablement plaisant et au fond très conceptuel », Première une « œuvre mineure d'un génie en roue libre », Ouest France des « dialogues pimentés » et des « cascades échevelées » mais un exercice « long et répétitif », Elle « un film puéril auquel on ne comprend rien » et le Le Nouvel Observateur « un film médiocrement plaisant »[13].

Dans sa critique du 13 juin 2007, Lionel Vicari écrit[14] : « La liberté rythmique avec laquelle Tarantino construit ses films s’avère de plus en plus brillante. [...] Boulevard de la mort va encore plus loin. Ce jubilatoire Mad Max tarantinesque prend son temps. Il n’y a qu’un semblant d’histoire, beaucoup de dialogues qui ne mènent nulle part et des personnages (beaucoup de personnages) plus jouissifs les uns que les autres – mention spéciale à Kurt Russell, rarement aussi bon et drôle. Et puis tout d’un coup, alors qu’on n'attend plus rien, qu’on est encore dérouté, alors qu’on pense s’être fait de fausses idées, ça démarre. Plans secs, dilatation, vitesse. Jeux multiples avec les codes, impulsivité de la caméra… On est bluffé et on en redemande. La fin nous donnera de quoi…

Une des autres qualités du cinéaste réside dans sa capacité à puiser, là aussi remarquablement, dans le « réservoir » infini d’images qu’est le cinéma. […] Le grain de la péloche, la photo (signée Tarantino himself) équivalente à celle d’un petit budget, le travail sur le son… : tout confère à nous plonger dans l’univers merveilleux des 70’s. [...] Au final, confirmant une nouvelle fois que Tarantino est l’un des meilleurs auteurs d’aujourd’hui, ce Boulevard de la mort est une bombe qui grise et qui enthousiasme même les plus blasés. »

Thèmes et contexte

C’est à cause de la scission du Grindhouse initial que Quentin Tarantino a dû rallonger ce premier volet pour en faire un long métrage d’une durée de 110 minutes et que son film risque de surprendre par sa volubilité alors qu’on l’attend dans la catégorie thriller.

Passé à la direction de la photo, Tarantino semble s’essayer à divers genres et expressions visuels. L’œuvre se divise en trois parties.

La première, avec sa photo surexposée, restitue l’apparence de la pellicule des vieilles bobines de films de série Z, avec rayures et grains de poussière, film tressautant et faux raccords. C’est une imitation de l’utilisation cheap du CinemaScope couleur faite dans de nombreux films mineurs des années 1970. En même temps, Tarantino recourt à la narration hitchcockienne qui consiste à s’attacher aux pas d’héroïnes qui vont finir trucidées avant le milieu du film (comme Janet Leigh dans Psychose).

À la mi-temps de l’œuvre, Tarantino fait comme une pause en passant au noir et blanc et aux plans statiques rappelant ceux des road movies de la période 1970-1980 de Wim Wenders et Jim Jarmusch. Le parking d’un drugstore routier est le point de rencontre de deux voitures : dans l’une, un nouveau quatuor d’héroïnes et, dans l’autre, toujours Stuntman Mike, l'obsédé balafré en quête de chocs meurtriers avec filles et bagnoles superbement carrossées.

Puis le réalisateur revient à la couleur avec une photo sous-exposée. Il ne va alors plus être question que de cinéma dans le cinéma avec, notamment, l’authentique cascadeuse Zoe Bell et ses vaillantes copines affrontant Stuntman Mike dans une mémorable partie de stock-cars sans trucage.

Devant cette recherche esthétique, Tarantino s'essaie à quelques plans très personnels : zoom sur les doigts de pied aux ongles peints en rouge des demoiselles, visage noir et blanc du tueur léchant la plante des pieds de la belle alanguie dans son coupé ; ou bien encore, plan quasiment macro de l’œil du « prédateur » guettant ses proies ; plan large et morosité de la pluie qui tombe dans une flaque d’eau près du bastringue où les époques se mélangent avec le juke-box fluo, les disques vinyles sixties, les téléphones portables et iPods du troisième millénaire.

La présence des actrices Jordan Ladd, petite-fille d’Alan Ladd et fille de Cheryl Ladd, Sydney Tamiia Poitier, fille de Sidney Poitier, Mary Elizabeth Winstead, petite-cousine d'Ava Gardner[15], et à une BO reprenant des airs signés par une pléthore de musiciens symboliques américains et européens des années 1950 à 1970 (Leiber & Stoller, The Coasters, T. Rex, Morricone, Cipriani, Gainsbourg, Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich) sont sans doute, pour Tarantino, autant de références aux mythes du cinéma qu’il affectionne.

Clins d'œil et références

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Merci d'ajouter en note des références vérifiables ou le modèle {{Référence souhaitée}}.
  • La liberté, l’insolence et la provocation sexy de Jungle Julia sont autant de références à Brigitte Bardot qui trône en poster au-dessus de son canapé où elle s’allonge en prenant la même pose (au début du film).
  • Lors de la scène de l'hôpital, après le premier accident causé par Stuntman Mike, les deux policiers dont on suit la conversation durant plusieurs minutes sont les mêmes que ceux présents à l'église où est découverte La Mariée dans Kill Bill vol. 1, 4e de Quentin Tarantino. À noter que dans les deux films, la scène se passe au Texas, d'où la probable analogie de personnages. L'un des deux policiers, Earl McGraw, interprété par Michael Parks, est un personnage récurrent des films de Tarantino puisqu’outre sa présence dans Kill Bill vol. 1, il est aussi présent dans Une nuit en enfer et Planète Terreur de Robert Rodriguez. Quant à l'autre policier, incarné par le fils de Michael Parks, James, il apparaît également dans Une nuit en enfer 2 : Le Prix du sang de Scott Spiegel en 1999[16].
  • Le docteur Dakota Block McGraw qui est interrogée par les policiers McGraw dans la scène de l'hôpital s'avère être, respectivement, la fille et la sœur de ces deux policiers. Celle-ci les insulte à la fin de cette conversation. La révélation du lien familial est faite dans Planète Terreur, l'autre film du diptyque Grindhouse.
  • Devant le drugstore, on remarque que la voiture porte un autocollant « Lil' Pussy Wagon », dont le texte et les couleurs font référence au « Pussy Wagon » qu'utilise Uma Thurman dans Kill Bill vol. 1.
  • Toujours dans le drugstore, la sonnerie du portable de Rosario Dawson est l'introduction de Twisted Nerve que siffle Daryl Hannah à l'hôpital dans Kill Bill[16].
  • Encore dans le drugstore, lorsque Rosario Dawson paie son magazine, le programme TV posé sur le comptoir présente en couverture la série Les Experts, dont Tarantino a réalisé 2 épisodes.
  • Rosario Dawson (Abernathy) demande un paquet de Red Apples, la marque fictive de cigarettes créée par Quentin Tarantino et présente dans chacun de ses films[16].
  • La voiture de Kim, Lee et Abernathy est aux couleurs de « La Mariée » (Uma Thurman) dans Kill Bill : jaune à bandes noires.
  • La plaque d'immatriculation de la voiture de Kim est « Brand X », un groupe de jazz fusion de la fin des années 1970.
  • Il est également fait mention de « Big Kahuna Burger » (le fast-food évoqué dans Pulp Fiction et Une nuit en enfer).
  • À plusieurs reprises dans le film, Jungle Julia envoie et reçoit des messages avec son portable. On entend à chaque fois une musique de piano. C'est le thème principal de Blow out de Brian De Palma (1981), l'un des films favoris de Quentin Tarantino.
  • Dans le bar, lors de la sélection de la musique dans le jukebox pour le show, on voit brièvement le titre Misirlou, le thème principal de Pulp Fiction.
  • Une autre allusion est faite à Pulp Fiction lorsqu'Abernathy dit à ses copines qu’une fois, elle a laissé son mec lui faire un massage des pieds. C'est en référence à la discussion qu'ont Vincent et Jules, les deux tueurs à gages de Marsellus Wallace.
  • Plusieurs acteurs du film jouent également un rôle dans l'autre segment du projet Grindhouse, Planète Terreur : Rose McGowan, Nicky Katt, Quentin Tarantino puis enfin Marley Shelton et Michael Parks (qui tiennent deux fois les mêmes rôles)[16].
  • Lors de la scène dans le drugstore, la caméra passe sur plusieurs magazines, dont deux qui ont en couverture des photos du film Marie-Antoinette de Sofia Coppola, une ex de Tarantino, sorti en 2006.
  • On remarquera également la référence faite à Reservoir Dogs, cette scène rappelant la scène d'introduction du groupe de mafieux et la non moins célèbre discussion à propos de Like a Virgin de Madonna.
  • Les mêmes filles parlent de Daryl Hannah, la tueuse Elle Driver de Kill Bill.
  • À la manière de Jules dans Pulp Fiction, Kim ne supporte pas les blasphèmes envers Dieu de la part de Zöe (Jules ne supportant pas ceux de Vincent).
  • Une référence également à un film qui a marqué la carrière de Kurt Russell, Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (1986). On aperçoit, épinglé à un mur dans la scène du bar, le tee-shirt qu'il portait dans ce film.
  • Le canard sur le capot de la voiture de Stuntman Mike est un clin d’œil à un film réalisé par Sam Peckinpah en 1978, Le Convoi, dans lequel on peut voir un canard à l'avant du camion de Rubber Duck.


Liste des films cités dans Boulevard de la mort

DVD

  • (ca) 2007 : l'édition spéciale de 2 DVD Grindhouse presents Death Proof est sortie le 18 septembre, ainsi que le coffret spécial en métal « Steelbook » disponible chez Future Shop.
  • (fr) 2007 : Boulevard de la mort, édition collector sortie le 6 décembre, 2 DVD, Région 2, TF1 Vidéo EDV 1035.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Dates de sortie - Internet Movie Database
  2. Mike Cotton, « House Party », Wizard Universe. Mis en ligne le 4 avril 2007, consulté le 25 novembre 2010
  3. Chris Nashawaty, « Bloodbath and Beyond », Entertainment Weekly. Mis en ligne le 30 mars 2007, consulté le 25 novembre 2010
  4. a et b John Hiscock, « Quentin Tarantino: I'm proud of my flop », Telegraph.co.uk. Mis en ligne le 27 avril 2007, consulté le 25 novembre 2010
  5. (en) Pourquoi Mickey Rourke a quitté GrindHouse - everythingtarantino.com
  6. http://allmusic.com/album/r1027151
  7. http://www.empireonline.com/reviews/reviewcomplete.asp?SID=10087
  8. http://pitchfork.com/reviews/albums/10156-death-proof/
  9. http://www1.rollingstone.com/topics/album-reviews
  10. Grindhouse sur Mojo Box Office
  11. Boulevard de la mort sur la base de données Lumière
  12. Boulevard de la mort sur Rotten Tomatoes
  13. Revue de presse de Boulevard de la mort sur Allociné
  14. Hebdo Ventilo (France) n° 196 du 13 au 19 juin
  15. Bio des personnages, « Lee », fiche Mary Elizabeth Winstead sur le site du distributeur TFM http://www.tfmdistribution.com/grindhouse/GH_site.html
  16. a, b, c et d Secrets de tournage - AlloCiné

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Boulevard de la mort de Wikipédia en français (auteurs)

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