- Ben-Hur (film, 1959)
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Ben-Hur
Données clés Titre original Ben-Hur Réalisation William Wyler Scénario Karl Tunberg Sociétés de production Metro-Goldwyn-Mayer Pays d’origine États-Unis Genre Peplum Sortie 1959 Durée 214 minutes Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Ben-Hur est un film américain de William Wyler sorti en 1959.
Il a remporté onze Oscars en 1960, ce qui lui confère le record du film le plus primé, ex æquo avec Titanic (1998) et Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi (2004).
Sommaire
Résumé
Judah Ben-Hur, prince de Judée, retrouve son ami d'enfance Messala venu prendre la tête de la garnison romaine de Jérusalem. Messala est ivre de la puissance que lui a conférée l'empereur romain du moment, alors que Ben-Hur ne souhaite que vivre en paix, malgré la rébellion qui menace en Judée. Devant choisir entre son amitié envers Messala et sa loyauté envers son peuple, Ben-Hur choisit la loyauté, ce qui lui vaut la haine de Messala. De retour chez lui, il apprend que Esther, la fille de son intendant, un esclave, veut se marier. Ben-Hur, malgré son amour pour cette dernière, lui donne la liberté en cadeau de mariage. Plus tard, elle se déclarera à lui, mais respectera son engagement envers son fiancé.
Suite à la chute d'une tuile de la maison familiale, tuile qui manque de tuer le nouveau gouverneur, Valerius Gratus, qui paradait plus bas, Messala trahit son ami qu'il sait innocent en jetant en prison sa mère et sa sœur, tout en condamnant Ben-Hur aux galères. Ce dernier jure alors de reconquérir sa liberté et prépare sa vengeance.
Sur le chemin qui le mène en captivité, Ben-Hur reçoit de l'eau des mains d'un mystérieux homme que même les soldats romains respectent, il s'agit de Jésus. Trois ans plus tard, les Romains décident de purger la Méditerranée des pirates macédoniens. Lors de l'affrontement, le responsable de la galère, le consul romain Quintus Arrius, tombe à la mer et Ben-Hur lui sauve la vie. Sa flotte anéantie, convaincu de sa défaite, Quintus Arrius veut mettre fin à ses jours, mais Ben-Hur l'en empêche. Recueillis plus tard, ils apprendront la victoire romaine. Pour le remercier du don de la vie, Quintus Arrius adopte Ben-Hur et lui offre la liberté.
Pendant son séjour à Rome, Ben-Hur devient un habile conducteur de chars. Malgré ses victoires et l'affection paternelle, il aspire à retourner en Judée. De retour en son pays natal, le cheik Ilderim lui propose de participer à une course de chars, mais Ben-Hur décline. Il rentre chez lui pour découvrir son palais en décrépitude, mais sa fortune intacte grâce à la loyauté de son intendant.
Il rencontre Ponce Pilate, devenu gouverneur de Judée en remplacement de Gratus, qui lui annonce qu'il est devenu citoyen de Rome. Également, il apprend que Messala participe à cette course de chars. Doté de la citoyenneté romaine, Ben-Hur y voit le moyen de se venger de Messala. Au départ de la course, Messala arrive avec un char grec, redoutable machine de destruction équipée de longues pointes dentées. La course est terrible, car les conducteurs se livrent à un combat acharné, Messala étant le plus redoutable. Il oblige Ben-Hur à se livrer à différentes prouesses pour rester dans la course et en vie, tout simplement. Suite à un accrochage violent entre leurs chars, Messala tombe, est piétiné par ses propres chevaux et les chevaux des autres chars. Ben-Hur gagne la course et accepte les lauriers de la gloire. Il se rend par la suite au chevet de l'agonisant Messala, qui lui annonce que sa mère et sa sœur ont contracté la lèpre, maladie contagieuses alors inguérissable.
Effondré, Ben-Hur rentre chez lui. Le lendemain, malgré le danger d'être contaminé par la lèpre, Ben-Hur se rend dans la Vallée des lépreux aux portes de Jérusalem, où sont reclus les lépreux et les pestiférés. Il voit alors à distance sa mère et sa sœur, lesquelles sont nourries par Esther. Une altercation suivra, Ben-Hur accusant la jeune femme de mensonge, alors qu'elle lui reproche d'être devenu tel Messala se nourrissant de la haine et cherchant la vengeance. Plus tard, Ben-Hur se réconcilie avec Esther, qui lui affirme connaître quelqu'un qui pourra guérir les lépreuses. Hésitant, il finira par retourner dans la Vallée des lépreux pour y retrouver sa mère et sa sœur et les emmener auprès du guérisseur. Il s'avère que ce dernier n'est autre que Jésus. Mais il est trop tard, car Ponce Pilate vient tout juste de le condamner à mort !
Lors du chemin de croix, Ben-Hur reconnait Jésus et essaye en vain de le désaltérer, lui retournant la faveur faite auparavant. Mais son vœu de guérison ne peut se réaliser : Jésus est mis en croix, devenant Christ. Pendant qu'Esther accompagne sa mère et sa sœur vers la vallée des lépreux, Ben-Hur s'apitoie sur leur sort.
Deux miracles se produisent alors : l'orage éclate, la terre tremble, et la pluie tombe, rafraichissant et lavant la terre de Judée. Les femmes, réfugiées dans une cavité au pied du mont Golgotha, lieu de supplice du Christ, sont mouillées par le sang s'écoulant des plaies de Jésus. De retour au palais, Ben-Hur les découvre guéries. Il peut envisager l'avenir avec sérénité. Le dernier plan nous montre un berger conduisant ses brebis à l'aube devant le calvaire et ses trois croix ,dont les corps ont été descendus ,se découpant sur le ciel tandis que les choeurs de la chapelle Sixtine entonnent un "alleluïa" sur le thème musical du film .
Fiche technique
- Titre : Ben-Hur
- Réalisation : William Wyler[1]
- Scénario : Karl Tunberg, d'après le roman Ben-Hur: A Tale of the Christ de Lew Wallace
- Direction artistique : William A. Horning et Edward Carfagno
- Décors : Hugh Hunt
- Costumes : Elizabeth Haffenden
- Maquillage : Charles Parker
- Coiffures : Gabriella Borzelli
- Photographie : Robert L. Surtees
- Son : Franklin Milton, assisté de Sash Fischer et William Steinkamp
- Montage : Ralph E. Winters et John D. Dunning
- Musique : Miklós Rozsa
- Production : Sam Zimbalist
- Sociétés de production : Metro-Goldwyn-Mayer et Loew's Incorporated
- Société de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer
- Budget : 15 000 000 $
- Pays : États-Unis
- Langue : anglais
- Format : Couleurs (Technicolor) - 70 mm (MGM Camera 65), Ultra-Panavision anamorphic – 2,76:1 – Son stéréophonique 6 pistes magnétiques (Westrex Recording System)
- Genre : Peplum
- Durée : 3h34
- Dates de sortie : États-Unis : 18 novembre 1959 ; Québec : 10 décembre 1959 ; France : 7 octobre 1960
- Tous publics
Quel est l’ « Original Aspect » de « Ben Hur »
Il est difficile de répondre à cette question dès lors que l'ultra Panavision 70 a été créé pour permettre un Aspect Variable tout comme le Todd/Ao.
Rappelons le contexte :
- Depuis la sortie de La Tunique en 1953 l’immense majorité des salles possédant deux projecteurs 35mm (les plateaux horizontaux à boucle unique n’existant pas encore)se sont équipées des lentilles anamorphiques Hypergonar Cinémascope et d’écrans 2.55 :1. Les besoins de place pour les 4 pistes sonores magnétiques avaient néanmoins déjà ramené les productions Cinémascope à du 2.35:1 mais les écrans étaient restés à ce format.
- Les salles « haut de gamme » se sont équipées elles de projecteurs 70mm (exemple: Philips DP 70,ou Victoria 8) dont le ratio est de 2.21 :1 mais avec une qualité d’image nettement supérieure au 35mm anamorphique.
- La lentille anamorphique Cinémascope de rapport 2 provoque des effets géométriques indésirables en son centre si la projection ne s'effectue pas sur un écran courbe.
- Il y eut aussi les quelques salles très haut de gamme Cinérama et autres systèmes équivalents.
- Les finances de la MGM étant en danger « Ben Hur » a été le projet lancé pour la remettre à flot, ce n’était donc pas le moment pour elle d'essayer d'imposer un nouveau format. En fait le besoin de la MGM était de tourner un film qui pourrait être projeté en 35mm anamorphique 2.35:1 dans les salles équipée tout en ayant la qualité visuelle nécessaire pour tirer des copies 70mm de 2.21 :1.
Dans ce but il est donc décidé de tourner le film sur négatif 65mm avec un prisme anamorphique dit de rapport 1.25 ce qui nous donne le fameux 2.76 :1. En protégeant l'action lors du tournage sur la zone correspondant à sa future extraction. Ce système appelé ultra Panavision 70 permit de sortir des copies : -Cinérama équivalent à peu de chose à un format 2.59:1 -des copies anamorphique/hardmattées 35mm en 2.35:1 -des copies plates 70mm mattées en 2.5:1 afin de diffuser le film dans un maximum de salles.
Lors de sa diffusion initiale en salle en 1960 Ben Hur a été majoritairement projeté en copies 35 mm en 2.35:1 avec 4 pistes magnétiques stéréo + la demi- piste mono optique en secours.
Il a aussi été aussi exploité en 70 mm plates/mattées en 2.5:1 avec 6 pistes magnétiques stéréo dans les salles haut de gamme. Le gain de place entre le 65mm et le 70mm permit de gagner 5 mm. de part et d'autre de l'image et de placer sur cet espace deux pistes sonores magnétiques supplémentaires,en l'occurrence à l'extrême droite et à l'extrême gauche de l'écran .
Quelques rares salles 70mm se sont néanmoins équipées d’écran 2.76 :1 et de la lentille anamorphique au rapport 1.25 mais cela reste très anecdotique.
De plus lors de sa seconde exploitation en 1969 des copies 70mm plates hardmattées en 2.55:1 ont été exploitées de concert avec à nouveau des copies 35 mm anamorphiques hardmattées 2.35:1.
Si l'Original Aspect Ratio de Ben Hur est bien de 2.76:1 son Original Aspect in Theater lui est donc plutôt de 2.55:1. Les dernières éditions numériques ont privilégié l'OAR au détriment de l'OAT ce qui est à l'exact opposé de ce qui se pratique sur les films tournés en super35 par exemple, ou sur ceux de Kubrick. On se retrouve donc à voir plus d'image en largeur que lors des diffusions Cinéma et donc avec une image moins haute que ce qu'elle aurait pu être. Par exemple avec du 1920*696 (2.76:1)là où du 1920*752 aurait été possible en privilégiant l'OAT(2.55:1).
Distribution
- Charlton Heston (VF : Jean-Claude Michel) : Judah Ben-Hur
- Jack Hawkins (VF : William Sabatier) : Quintus Arrius
- Haya Harareet (VF : Maria Tamar) : Esther
- Stephen Boyd (VF : Marc Cassot) : Messala
- Hugh Griffith (VF : Robert Manuel) : Cheik Ilderim
- André Morell (VF : René Arrieu) : Sextus
- Martha Scott (VF : Mony Dalmès) : Miriam
- Cathy O'Donnell (VF : Janine Freson) : Tirzah
- Sam Jaffe (VF : Henri Ebstein) : Simonides
- Finlay Currie (VF : Jean-Paul Moulinot) : Balthazar
- Finlay Currie (VF : Jean Marchat) : Le narrateur du début
- Frank Thring (VF : Jean-Pierre Marielle) : Ponce Pilate
- Terence Longdon : Drusus
- Mino Doro (VF : Gérard Férat) : Valerius Gratus
- George Relph : Tibère
- John Le Mesurier (VF : Roland Ménard) : Le chirurgien des arènes
- Stevenson Lang (VF : Paul Villé) : Un aveugle
- Aldo Silvani (VF : Gérard Férat] : Un Nazaréen
- Noel Sheldon (VF : Michel Gatineau) : Un centurion
Et, parmi les acteurs non-crédités :
- Claude Heater : Le Christ
- Marina Berti : Flavia
- Lydia Clarke : Compagne de Judah à Rome (épouse de Charlton Heston)
- Richard Hale : Gaspar
- Réginald Lal Singh : Melchior
- José Gréci : Marie (crèche ,adoration des Mages)
- Laurence Payne : Joseph
- Howard Lang : L'hortator
- Adi Berber : Malluch
Distinctions
- Récompenses
- Oscars 1960 :
- Oscar du meilleur film pour Sam Zimbalist, producteur
- Oscar du meilleur acteur pour Charlton Heston
- Oscar du meilleur second rôle masculin pour Hugh Griffith
- Oscar du meilleur réalisateur pour William Wyler
- Oscar de la meilleure direction artistique pour William A. Horning, Edward Carfagno et Hugh Hunt
- Oscar de la meilleure photographie (couleur) pour Robert Surtees
- Oscar de la meilleure création de costumes pour Elizabeth Haffenden
- Oscar des meilleurs effets spéciaux pour Milo B. Lory (audios), A. Arnold Gillespie et Robert MacDonald (visuels)
- Oscar du meilleur montage pour John D. Dunning, et Ralph E. Winters
- Oscar de la meilleure musique de film pour Miklós Rózsa
- Oscar du meilleur son pour Franklin Milton
- Golden Globes 1960 :
- Meilleur film dramatique
- Meilleur réalisateur pour William Wyler
- Meilleur acteur dans un second rôle pour Stephen Boyd
- Prix spécial pour Andrew Marton en tant que réalisateur de la course de char
- British Academy Film Award du meilleur film 1960
- Nominations
- Meilleur acteur dans un film dramatique pour Charlton Heston
- Oscar du meilleur scénario adapté pour Karl Tunberg
Box-office
- États-Unis : 74 millions de $[réf. nécessaire]
- France : 13 843 114 d'entrées en salles (6 015 665 en 1960)[2]
Anecdotes
- Le clou du film, la fameuse course de chars, exigea cinq mois de préparation et soixante dix huit jours de tournage ; elle fut prise en charge par Andrew Marton et Yakima Canutt, spécialistes des scènes d'action.
Le décor de l'arène s'étendant sur 8 hectares ,comportait une piste de 1400 mètres tournant autour de statues monumentales de 16 mètres de haut. Il pouvait recevoir entre 6000 et 15 000 figurants sur le plateau construit aux studios Cinecittà(Rome).Une des six volumineuses MGM Caméra 65 dont le prix s'élevait à 100 000 dollars l'unité fut détruite pendant la poursuite, deux auriges ayant mal négocié un virage . L'emploi d'une pellicule large de 65 mm. dont l'image photographiée etait anamorphosée par un prisme au rapport 1,25 ( soit une surface 275% plus grande que celle du 35 mm. standard ), permettait une prise de vue particulièrement nette, très lumineuse, aux couleurs vives et sans grain, presque trois fois plus large que haute (1 x 2,76) . Les caméramen utilisaient un "pick-up" supportant le matériel et leurs techniciens roulant au plus près des équipages . Au final les prises gardées au montage ne furent que de 1 pour 263 ! Lors des collisions, de petites charges de dynamite commandées par les conducteurs pulvérisaient les roues, tandis que les chevaux étaient automatiquement décrochés de leur attelage et poursuivaient leur galop sans être blessés, chaque char pesant en effet plus de 400 kilogrammes .Pour les séquences dans lesquelles les assurances ne permirent pas à la star d'effectuer les cascades, un moulage souple du visage de Charlton Heston fut appliqué sur les traits de Joe Canutt ( fils de Yakima Canutt) cascadeur et doublure, afin de parfaire l'illusion que l'acteur conduisait lui-même l'ensemble .Deux médecins et deux infirmières n'ont pas quitté leur poste de secours aménagé près du plateau et disposant de vingt lits . Neuf conducteurs d'attelages furent sérieusement blessés .
- D'autres acteurs se sont vu offrir le rôle de Ben-Hur : Rock Hudson, Paul Newman et Burt Lancaster. Ce dernier déclina l'offre car il était en désaccord avec la violence morale de l'histoire. Quant à Paul Newman, c'est par coquetterie, il prétendit ne pas avoir les jambes adéquates pour porter la tunique.
- La scène où Ben-Hur est rejeté à l'extrémité de son char et parvient à y remonter, est en réalité un accident imprévu réalisé par le cascadeur. Les prises ont donc été gardées et intégrées dans le film avec un gros plan factice de Charlton Heston filmé sur le timon et enjambant le char pour reprendre sa place en se saisissant à nouveau des rênes .
- Les chevaux blancs auraient été transportés de Tchécoslovaquie à Rome en avion (première classe !).Ce furent en réalité trois équipages de quatre chevaux semblables qui apparaissent après un dressage de cinq mois . L'un entrainé au trot ,un autre au grand galop auprès des camions supportant les caméras ,et le dernier au saut d'obstacle .
- Afin d'éviter que les décors soient réutilisés sans permission par des producteurs italiens, la MGM a décidé de les faire détruire à la fin du tournage. Ils représentaient 300 sites différents .
- La galère utilisée dans certaines scènes de combat a également posé beaucoup de problèmes.
- Le modèle réalisé d'après les plans d'un spécialiste historique était trop lourd et ne tenait pas sur l'eau lors des essais en mer. Elle fut donc installée dans une piscine avec des câbles attachés à l'ancre pour assurer sa stabilité.
- L'eau de la piscine n'ayant pas la couleur de la mer Méditerranée, un chimiste fut engagé pour y remédier. Cependant, les composants chimiques qu'il utilisa créèrent une croûte à la surface de l'eau, qu'il fallut arracher à grands frais des flancs du navire.
- Les volumineuses caméras 65 mm ne pouvant être manœuvrées à bord, la galère fut enlevée de la piscine, coupée en deux et placée sur un plateau pour le tournage des scènes intérieures.
- Les rames, trop longues, durent être raccourcies ; mais devenues trop légères à manœuvrer, elles en devenaient non crédibles. Le problème fut résolu cette fois en utilisant des vérins hydrauliques qui les tiraient vers le bas.
- De nombreuses italiennes ont "sacrifié" leur chevelure (environ 200 kilos) pour fabriquer les perruques et barbes que devaient porter les milliers de figurants .
- Ce sont au total 375 000 mètres de pellicule qui furent impressionnés .
- Lors de la sortie en France (1960) la M.G.M. équipa certains des théâtres de son parc privé d'un système sonore "bi-amplification" ; par exemple le cinéma Plaza à Toulouse (place Wilson), luxueuse salle de 1890 places. Les fréquences inférieures à 180 Hertz étaient séparées sur les bandes sonores magnétiques, par un seuil de coupure, et traitées par des amplificateurs spécifiques alimentant des haut-parleurs d'écran de 55 cm. de diamètre ne réagissant qu'au bas spectre compris entre 180 et 20 Hertz. Les effets ainsi obtenus donnaient un relief acoustique très efficace à la partition musicale de Miklos Rozsa ,ainsi qu'aux séquences spectaculaires telles que : la bataille navale, la course de chars, ou le déchaînement des éléments au moment de la mort du Christ puis du miracle qui s'en suit. Cette application ne fut pas reprise pour les sorties ultérieures de Ben Hur après la fermeture de nombreux cinémas vendus en 1963, aux U.S.A. et en Europe,( dont le Plaza) à la suite des problèmes financiers de la Métro .
- Argant du fait que le film représentait la personne de Jésus ,Ben Hur fut à sa sortie ,interdit de projection en Arabie Saoudite .
- Le groupe de death metal Children of Bodom a utilisé un passage du film pour intro de leur chanson The Nail.
- L'expression française « arrête ton char, Ben-Hur » existait précédemment sous la forme d' « arrête ton charre » au sens de « charrier », puis aurait été modifiée dans le parler populaire après le succès du film en 1959[3].
Voir aussi
- Ben Hur est édité en France depuis le 26 octobre 2011 en Blu-ray (Warner). "Pour la première fois le négatif original 65 mm. anamorphique a été scanné en résolution 8K. (8192 x 4320 pixels)" *. Le film est accompagné d'un documentaire intime et inédit , d'une durée d' une heure et dix huit minutes , sur la vie de Charlton Heston ,illustrée avec des photos et films de famille tournés en 16 mm. couleurs par son épouse Lydia. Son commentaire est assuré par leur fils Frazer (né en 1955) lisant de nombreuses pages du journal intime de la star ,rédigé pendant les 9 mois du tournage ,dont le premier "tour de manivelle" fut donné le 20 mai 1958 à Cinecittà (Rome) .
Bibliographie
- Claude Aziza, N'arrête pas ton char, Ben-Hur !, dans L'Histoire, n°312, septembre 2006, pp. 30-31
- Ned Price , Les Années Laser ,numéro 180 ,novembre 2011,pp. 90-91
Lien externe
Notes et références
- Yakima Canutt et Andrew Marton pour la course de chars, ainsi que Sergio Leone et Mario Soldati pour la 2e équipe (non crédités au générique). Assisté de
- Box-office 1960 », CNC, 2010. Consulté le 2 décembre 2010 CNC, «
- [1]
Catégories :- Film américain
- Film historique
- Film réalisé par William Wyler
- Film lié à la religion juive
- Représentation de Jésus Christ au cinéma
- Film de Metro-Goldwyn-Mayer
- Film tourné aux studios Cinecittà (Rome)
- Oscar du meilleur film
- Golden Globe du meilleur film
- Film avec un Oscar du meilleur acteur
- Film avec un Oscar du meilleur acteur dans un second rôle
- Film avec un Oscar du meilleur réalisateur
- Film avec un Oscar de la meilleure photographie
- Film avec un Oscar de la meilleure direction artistique
- Film avec un Oscar de la meilleure création de costumes
- Film avec un Oscar du meilleur montage
- Film avec un Oscar de la meilleure musique de film
- Film avec un Oscar du meilleur mixage de son
- Film avec un Oscar des meilleurs effets visuels
- 1959 aux États-Unis
- Film sorti en 1959
- BAFTA Award du meilleur film
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