- Braveheart
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Braveheart
William Wallace, personnage historique
sur lequel le film est basé.Données clés Titre québécois Cœur vaillant Réalisation Mel Gibson Scénario Randall Wallace Acteurs principaux Mel Gibson
Sophie Marceau
Patrick McGoohan
Angus Macfadyen
Brendan Gleeson
Catherine McCormackSociétés de production Icon Productions Pays d’origine États-Unis Genre Aventure
Biographie
Guerre
HistoriqueSortie 1995 Durée 177 minutes Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Braveheart (également intitulé Cœur vaillant au Québec[1]) est un film américain produit, réalisé et interprété par Mel Gibson en 1995. Il raconte la vie de William Wallace, héros et symbole de l'indépendance écossaise, qui à la fin du XIIIe siècle, affronta, à la tête des clans écossais unis, les troupes du roi Édouard Ier d'Angleterre qui tentait d'envahir l'Écosse. Le film a remporté cinq Oscars à la 68e cérémonie, dont ceux du Meilleur film et du Meilleur réalisateur.
Sommaire
Synopsis
Édouard Ier d'Angleterre, surnommé Longshanks (« aux longues jambes »), occupe une bonne partie du sud de l'Écosse. Son oppression conduit à la mort le père et le frère du jeune William Wallace. Des années plus tard, après que Wallace a été élevé à l'étranger par son oncle, les Écossais continuent de vivre sous les lois cruelles de Longshanks. Wallace revient avec l'intention de vivre comme paysan et d'éviter de s'impliquer dans les troubles qui agitent le pays. Il retrouve son amie et amour d'enfance, Murron MacClannough, à laquelle il montre le chardon, soigneusement préservé, qu'elle lui avait donné quand ils étaient enfants. Les deux jeunes gens se marient en secret afin d'éviter le décret du noctis primae que le roi a énoncé. Plus tard, quand un soldat anglais brutalise Murron et tente de la violer, Wallace vole à son secours. Il l'aide à monter à cheval pour qu'elle s'échappe pendant qu'il retient les soldats. Mais elle est finalement capturée et le shérif lui coupe la gorge en public, en proclamant : « une attaque contre les soldats du roi est pareille à une attaque contre le roi lui-même ». En représailles, Wallace et les villageois massacrent la garnison anglaise et Wallace coupe la gorge du shérif à l'endroit même où celui-ci a tué Murron et avec le même poignard. Ainsi débute la quête de Wallace pour l'indépendance de l'Écosse.
Fiche technique
- Titre original : Braveheart
- Titre québécois : Cœur vaillant
- Réalisation : Mel Gibson
- Scénario : Randall Wallace
- Musique : James Horner
- Photographie : John Toll
- Montage : Steven Rosenblum
- Décors : Thomas E. Sanders
- Costumes : Charles Knode
- Maquillage : Peter Frampton
- Son : Andy Nelson
- Générique : Kyle Cooper
- Production : Icon Productions (Mel Gibson et Bruce Davey), Ladd Company (Alan Ladd Jr.) et B.H. Finance C.V. (Stephen McEveety)
- Distribution : 20th Century Fox et Paramount Pictures
- Budget : 72 000 000 $[2]
- Pays d'origine : États-Unis
- Langues originales : essentiellement en anglais, partiellement en français, gaélique écossais et latin
- Format : Couleurs - 2,35:1 - 35 mm - DTS - Dolby Digital
- Genre : Aventure, biographie, guerre, historique
- Durée : 177 minutes (métrage : 4 750 m)
- Dates de sortie :
Distribution
- Mel Gibson (VF : Jacques Frantz)[3] : William Wallace
- Sophie Marceau (VF : elle-même)[3] : Isabelle de France
- Patrick McGoohan (VF : Bernard Dhéran)[3] : Édouard Ier d'Angleterre
- Angus Macfadyen (VF : Bernard Lanneau)[3] : Robert le Bruce
- Brendan Gleeson (VF : Marc Alfos)[3] : Hamish Campbell
- Peter Hanly (VF : Denis Laustriat)[3] : Prince Édouard
- Catherine McCormack (VF : Rafaèle Moutier)[3] : Murron MacClannough
- Brian Cox (VF : Benoît Allemane)[3] : Argyle Wallace
- Sean Lawlor (VF : Michel Fortin)[3] : Malcolm Wallace
- David O'Hara (VF : Dominique Collignon-Maurin)[3] : Stephen l'Irlandais
- James Cosmo : Campbell
- Ian Bannen : le Père lépreux de Robert le Bruce
- Tommy Flanagan : Morrison
- Alun Armstrong : Mornay
- Rupert Vansittart : Lord Bottoms
- James Robinson : William Wallace jeune
- Mhairi Calvey : Murron MacClannough jeune
Conception
Le scénario de Braveheart se base principalement sur The Actes and Deidis of the Illustre and Vallyeant Campioun Schir William Wallace, un poème épique de Blind Harry (en), auteur du XVe siècle. Face aux critiques, le scénariste Randall Wallace s'est défendu ainsi : « Est-ce que Blind Harry a raison ? Je ne sais pas. Je sais que cela parlait à mon cœur et c'est ce qui m'importait[N 1] »[4].
Production
Icon Productions, la société de production de Mel Gibson, a des difficultés à trouver des investisseurs, même en mettant en avant Mel Gibson comme tête d'affiche du film. Warner Bros. est prêt à apporter des fonds au projet si Mel Gibson accepte de signer pour un nouvel épisode de L'Arme fatale, ce que refuse l'acteur. Paramount Pictures est d'accord pour distribuer le film aux États-Unis et au Canada, à condition que la 20th Century Fox se porte comme partenaires pour les droits internationaux[5]. Le projet de Braveheart prend tellement de temps à Mel Gibson que Luc Besson finit par abandonner l'idée de lui donner le rôle principal du Cinquième Élément, malgré l'accord de l'acteur pour tourner dans ce film[6]. Entre temps, Mel Gibson a fait appel à Terry Gilliam pour diriger Braveheart, mais ce dernier a décliné la proposition et il a donc décidé de le réaliser lui-même[7].
Durant le tournage, l'équipe passe six semaines en Écosse alors que les principales scènes de bataille sont tournées en Irlande, avec la participation de membres de la réserve de l'armée irlandaise, auxquels il a été accordé exceptionnellement le droit de se faire pousser la barbe[8]. Pour minorer les coûts, Mel Gibson utilise les mêmes figurants pour jouer les soldats des deux camps. Le nombre de figurants monte jusqu'à 1 600 pour certaines scènes[8]. Mel Gibson a par la suite adouci les scènes de bataille pour éviter que le film soit classé NC-17 par la MPAA[9]. Les séquences d'intérieur furent filmées dans les studios Ardmore et de nombreuses scènes ont été tournées au King John's Castle (en) à Limerick, qui fut déjà utilisé pour des scènes de Au-delà de la gloire de Samuel Fuller. Mel Gibson a dit s'être inspiré des grandes épopées cinématographiques qu'il aimait dans son enfance, comme Spartacus de Stanley Kubrick ou Les Grands Espaces de William Wyler. Dans le making-of du DVD, il raconte qu'il a beaucoup appris de George Miller et Peter Weir, deux réalisateurs qui l'ont dirigé au début de sa carrière. L'atmosphère celtique du film est en partie expliquée par les origines irlandaises de Mel Gibson[10].
Réception
Box-office
Braveheart a rapporté au total 210 409 945 $ au box-office mondial (dont 75 609 945 $ aux États-Unis), se classant ainsi au treizième rang des plus grands succès cinématographiques de 1995[11]. Il est actuellement le 417ème plus grand succès de l'histoire du cinéma[12].
Critiques
Braveheart recueille 78% de critiques positives, avec une note moyenne de 7/10 et sur la base de 49 critiques collectées, sur le site internet Rotten Tomatoes[13]. Il obtient un score de 66/100, sur la base de 20 critiques, sur Metacritic[14]. En 2008, le magazine Empire l'a classé à la 320e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps[15].
Controverses
Braveheart a créé la polémique à cause de son caractère extrêmement violent. Mel Gibson a eu des démêlés avec des organismes de protection des animaux qui ont cru que les chevaux utilisés dans les violentes scènes de combat étaient réels, alors qu'ils étaient en réalité faux. Une version longue a été réalisée avec une scène principalement allongée de la torture de William Wallace, censée représenter la sentence médiévale hanged, drawn and quartered et montrer toutes les tortures que cet homme avait enduré, mais elle fut coupée car jugée « choquante »[7].
Le film fut également pointé du doigt pour ses invraisemblances historiques. La véritable bataille de Stirling a pour élément principal un pont, lequel n'apparaît absolument pas dans le film[16]. De plus, William Wallace n'a jamais rencontré Isabelle[17]. En 1305, année de la mort de Wallace, elle n'était pas encore mariée à Édouard II d'Angleterre (les noces n'ont lieu que 3 ans plus tard) et n'était âgée que de 13 ans. Certains vont même jusqu'à affirmer qu'aucun Écossais ne portait de kilt à l'époque[18]. Plus étonnant encore, le film a été qualifié d'anglophobe [19],[20],[21],[22],[21] [23].
Influences
Braveheart a suscité un intérêt considérable pour l'Écosse et l'histoire écossaise, non seulement à travers le monde, mais aussi en Écosse elle-même. Les fans viennent de partout dans le monde pour voir les endroits en Écosse, où William Wallace s'est battu pour la liberté écossaise, et aussi pour voir les lieux de tournage en Écosse et en Irlande. Lors d'une convention Braveheart en 1997, qui s'est tenue à Stirling le jour après le vote dévolution écossaise et en présence de 200 délégués de partout dans le monde, dont l'auteur Randall Wallace, Wallace Seoras du Clan Wallace, l'historien écossais David Ross et Bláithín FitzGerald d'Irlande qui ont donné des conférences sur divers aspects du film. Plusieurs des acteurs ont également assisté, dont James Robinson (William Young), Andrew Weir (Hamish Jeune), Julie Austin (la jeune mariée) et Mhairi Calvey (Young Murron). Le film est considéré par Lin Anderson, auteur de Braveheart: From Hollywood To Holyrood, comme ayant joué un rôle significatif en affectant le paysage politique écossais du milieu vers la fin des années 1990.
Musique
La musique originale de Braveheart a été composée et dirigée par James Horner, et interprété par l'Orchestre symphonique de Londres. La bande originale a été éditée dans le commerce en 1995 par le label Decca, puis un autre album, intitulé More Music from Braveheart et édité en 1997, également par Decca, proposait d'autres extraits et comportait des dialogues du film.
Liste de titres des albums :
Braveheart: Original Motion Picture Soundtrack (1995) :
- Main Title (2:51)
- A Gift of a Thistle (1:37)
- Wallace Courts Murron (4:25)
- The Secret Wedding (6:33)
- Attack on Murron (3:00)
- Revenge (6:23)
- Murron’s Burial (2:13)
- Making Plans/ Gathering the Clans (1:52)
- “Sons of Scotland” (6:19)
- The Battle of Stirling (5:57)
- For the Love of a Princess (4:07)
- Falkirk (4:04)
- Betrayal & Desolation (7:48)
- Mornay’s Dream (1:15)
- The Legend Spreads (1:09)
- The Princess Pleads for Wallace’s Life (3:38)
- “Freedom”/The Execution/ Bannockburn (7:24)
- End Credits (7:16)
More Music from Braveheart (1997) :
- Prologue/ "I Shall Tell You of William…" (dialogue-Robert the Bruce) (3:35)
- Outlawed Tunes on Outlawed Bag Pipes (2:03)
- The Royal Wedding (dialogue-Robert the Bruce) (2:12)
- "The Trouble with Scotland" (dialogue-King Edward the Longshanks) (0:40)
- Scottish Wedding Music (1:14)
- Prima Noctum (1:46)
- The Proposal (dialogue-Wallace and Murron) (1:35)
- "Scotland Is Free!" (dialogue-Wallace) (0:17)
- Point of War/JonnyCope/Up in the Morning Early (traditional) (2:59)
- Conversing with the Almighty (dialogue-various) (1:20)
- The Road to the Isles/ Grendaural Highlanders/ The Old Rustic Bridge by the Mill (traditional) (3:52)
- "Son of Scotland!" (dialogue-Wallace) (12:09)
- Vision of Murron (1:45)
- "Unite the Clans!" (dialogue-Wallace) (0:23)
- The Legend Spreads (dialogue-Storytellers) (1:07)
- "Why Do You Help Me?" (dialogue-Wallace and Princess Isabelle) (0:37)
- For the Love of a Princess (previously released score) (4:05)
- "Not Every man Really Lives" (dialogue-Wallace and Isabelle)
- "The Prisoner wishes to Say a Word (dialogue-The Executioner and Wallace) (3:43)
- "After the Beheading" (dialogue-Robert the Bruce) (1:48)
- "You Have Bled for Wallace!" (dialogue-Robert the Bruce) (1:22)
- Warrior Poets (dialogue-Wallace) (0:29)
- Scotland the Brave (traditional) (2:47)
- Leaving Glenurquhart (traditional) (3:32)
- Kirkhill (traditional) (4:08)
Distinctions
Le 25 mars 1996, Braveheart a remporté cinq Oscars sur dix nominations. Parmi les autres récompenses obtenues par le film, les plus importantes sont trois BAFTA Awards et un Golden Globe.
Récompenses
- Sauf mention contraire ou complémentaire, les données sur les récompenses et les nominations sont issues du site IMDb[24]. L'année fait référence à la tenue de la cérémonie ou la remise du prix.
Année Cérémonie ou récompense Prix Lauréat(es) 1996 Oscars Meilleur film Mel Gibson, Alan Ladd Jr., Bruce Davey 1996 Meilleur réalisateur Mel Gibson 1996 Meilleure photographie John Toll 1996 Meilleur montage sonore Lon Bender, Per Hallberg 1996 Meilleur maquillage Peter Frampton, Paul Pattison, Lois Burwell 1996 Golden Globes Meilleur réalisateur Mel Gibson 1996 BAFTA Awards Meilleure photographie John Toll 1996 Meilleurs costumes Charles Knode 1996 Meilleur son Per Hallberg, Lon Bender, Brian Simmons, Andy Nelson, Scott Millan, Anna Behlmer 1996 Empire Awards Meilleur film - 1996 MTV Movie Awards Meilleure scène d'action[N 2] - 1996 NBR Award Prix spécial de réalisation Mel Gibson 1996 WGA Award Meilleur scénario original Randall Wallace 1996 Edddie Award Meilleur montage de long métrage Steven Rosenblum 1996 Golden Reel Award Meilleur montage son
section effets spéciaux et bruitage[N 3]- 1996 E Pluribus Unum Award Meilleur long métrage - 1996 ASC Awards Performances exceptionnelles en cinématographie John Toll 1996 Critics Choice Awards Meilleur réalisateur Mel Gibson 1996 Prix du cercle des écrivains de cinéma (Espagne) Meilleur film étranger[N 4] - 1996 SEFCA Award Meilleur film : seconde place - Nominations
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Randall Wallace, Braveheart, Pocket, 1995 (ISBN 978-0671522810)
- (en) Lin Anderson, Braveheart: From Hollywood to Holyrood, Luath Press Ltd., 2006 (ISBN 978-1842820667)
Liens internes
- les personnages historiques représentés dans le film
- les batailles historiques représentées dans le film :
- Bataille du pont de Stirling
- Première bataille de Falkirk
- Schiltron (emploi tactique des piques contre la cavalerie)
- Bataille de Bannockburn
Liens externes
- Braveheart sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- Braveheart sur AlloCiné
- Projet William Wallace, contenant une biographie, des photos, et une page dédiée aux erreurs du film
- Braveheart - Critique, synopsis et bande-annonce sur film-critik.net
- Braveheart - Critique, synopsis et bande-annonce sur braveheart.fr
- Braveheart (1995) - Critique du film sur citadelle.org
Notes et références
Notes
- « Is Blind Harry true? I don't know. I know that it spoke to my heart and that's what matters to me, that it spoke to my heart. » Citation originale :
- Prix attribué à la scène dans laquelle les Écossais battent les Anglais pour la première fois.
- Prix partagé avec [[USS Alabama (film)|]]
- Ed Wood Prix partagé avec
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Braveheart » (voir la liste des auteurs)
- Cœur vaillant sur cmontmorency.qc.ca. Consulté le 26 avril 2010
- (en) Braveheart sur The Numbers. Consulté le 9 septembre 2011
- Fiche de doublage Braveheart, VoxoFilm. Consulté le 6 janvier 2011
- Braveheart: From Hollywood to Holyrood, p. 27 L. Anderson,
- (en) Michael Fleming, « Mel tongue-ties studios » sur Daily Variety. Consulté le 26 avril 2010
- Luc Besson, L'histoire du Cinquième Élément, Intervista, 1997, p. 11
- http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=10080.html
- (en) Braveheart 10th Chance To Boost Tourism In Trim sur Meath Chronicle, 28 août 2003. Consulté le 30 avril 2007
- (en) Mel talks to Seoras Wallace sur Magic Dragon Multimedia. Consulté le 26 avril 2010
- (en) « Mel Gibson », in The Movie Book, Phaidon Press Ltd., 1999, p. 165
- (en) Braveheart, Box Office Mojo. Consulté le 6 janvier 2011
- http://www.imdb.com/boxoffice/alltimegross?region=world-wide
- (en) Braveheart, Rotten Tomatoes. Consulté le 6 janvier 2011
- (en) Braveheart, Metacritic. Consulté le 6 janvier 2011
- (en) The 500 Greatest Movies of All Time, Empire. Consulté le 26 mars 2011
- "Film Braveheart - Page 2" sur Erreurs de films
- (en) Alex von Tunzelmann, « Braveheart: dancing peasants, gleaming teeth and a cameo from Fabio » sur The Guardian. Mis en ligne le 31 juillet 2008, consulté le 26 avril 2010
- (en) Sharon L. Krossa, « Braveheart Errors: An Illustration of Scale » sur medievalscotland.org. Consulté le 26 avril 2010
- Economist.com, Economist.com (2006-05-18). Consulté le 2009-02-27.
- John Sutherland, The Guardian (2003-08-11). Consulté le 2010-04-26.
- Braveheart battle cry is now but a whisper, Times Online de London (2005-07-24). Consulté le 2009-02-27.
- (en) McArthur Colin, Brigadoon, Braveheart and the Scots: Distortions of Scotland in Hollywood Cinema, Londre u, I.B.Tauris, 2003 (ISBN 978-1-86064-927-1) (LCCN 2004298452) [lire en ligne], p. 5
- Most race attack victims `are white': The English Exiles - News, The Independent de London (1999-02-08). Consulté le 2009-02-27. Burrell, Ian :
- (en) Awards for 'Braveheart' (1995) sur IMDb. Consulté le 8 mars 2010
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