Des Gens Comme Les Autres

Des gens comme les autres est un film américain, réalisé par Robert Redford, en 1980.

Fiche Technique

• scénario : Alvin Sargent, d'après une roman de Judith Guest
• production : Wildwood Entreprise Ltd et Ronald L Shwary
• Directeur de Production : Ronald L Shwary
• Images : John Bailey
• Directeurs Artistiques : Philip Bennett et J. Michael Riva
• Décors : Jerry Wunderlich et William Fosser
• Montage : Jeff Kanew
• Son : Charles Wilborn
• Assistant Réalisation : Steven H. Perry
• Costumes : Bernie Pollack
• Casting : Penny Perry
• Musique : Canon en ré majeur, à trois voix, sur une basse obstinée de Johann Pachelbel
• Adaptation musicale : Marvin Hamlisch

Acteurs

• Donald Sutherland : Calvin Jarrett
• Mary Tyler Moore : Beth Jarrett
• Judd Hirsch : Docteur Berger
• Timothy Hutton : Conrad Jarrett
• M. Emmet Walsh : le professeur de natation
• Elizabeth McGovern : Jeannine Pratt
• Frédéric Lehne : Lazenby
• James B Sikking : Ray
• Basil Hoffman : Sloan
• Quinn Redeker : Ward, le frère de Beth
• Mariclare Costello : Audrey, la femme de Ward
• Scott Doebler : Buck
• Meg Mundy : la grand-mère
• Elizabeth Hubbard : Ruth
• Adam Baldwin : Stillman
• Richard Whiting : le grand-père
• Carl di Tomasso : Van Buren
• Tim Clarke : Truan
• Ken Disher : Genthe
• Lisa Smyth : Gail
• Ann Eggert : Mitzi
• Randall Robins : Bryce
• Cunthia Beker Johnson : Mme Mellon
• John Stimoson : John

Histoire

"Nous allons à l'enterrement de notre fils et tu te préoccupes de ce que j'ai au pieds !" Certains s'indignent encore de ce que, pour ses débuts de metteur en scène, Robert Redford ait surpassé aux Oscars le "Raging Bull" de Scorsese. Des Gens comme les autres valut aussi l'Oscar du meilleur second rôle à Timothy Hutton (avec ses 19 ans, il fut et reste le plus jeune lauréat d'un Oscar) et recompensa également le scénariste Alvin Sergent pour son adaptation sensible du roman de Judith Guest. Mais ceux qui "n'accrochent" pas à ce film passent à côté d'un drame remarquable sur des gens incapable d'articuler la vérité de leur vie intérieure. On le comprend aisément, ce film séduisit surtout aux Etats-Unis où son succès impressionant reflétait la sensibilité américaine au problème de l'accord d'un être avec ses propres sentiments.

Hutton joue le lycéen Conrad Jarrett, culpabilisé et suicidaire depuis la mort de son frère aîné dans un accident de voilier auquel il a survécu. Il ne trouve ni compréhension ni aide chez sa mère distante (Mary Tyler Moore), monstre de maîtrise de soi préoccupé par les apparences et niant son ressentiment. Le père Calvin (Donald Sutherland) se fait du souci pour son fils mais ne sait pas comment lui parler de ce qui compte ni exprimer ses propres sentiments. Il revient au psychiatre (Jude Hirsch) franc et direct d'encourager Conrad à reconnaître sa détresse et sa colère. Finalement, seul l'amour de son père peut sauver le jeune homme quand établir le contact avec lui le contraint à un choix douloureux.

Dans le cadre d'une banlieue huppée de Chicago, la description du statut social et du confort privilégié des Jarrett souligne les remous sous la surface. Les acteurs principaux sont superbes, utilisés à contre-emploi et Elizabeth McGovern fait des débuts éblouissants dans le rôle de la petite amie maladroite de Conrad.

Les films de Redford sont profondément américains et toujours plein de grâce. Cette oeuvre sincère, retenue, typique de ce réalisateur, illustre admirablement son humanisme libéral.

Récompenses

• Oscar du meilleur réalisateur, pour Robert Redford
• Oscar du meilleur second rôle, pour Timothy Hutton

Lien externe

(fr+en) Ordinary People sur l’Internet Movie Database

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