Rocky (film, 1976)

Rocky (film, 1976)
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Rocky

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Titre original Rocky
Réalisation John G. Avildsen
Scénario Sylvester Stallone
Acteurs principaux Sylvester Stallone
Talia Shire
Burt Young
Carl Weathers
Burgess Meredith
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Sortie 1976
Durée 114 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Rocky est un film américain de John G. Avildsen, écrit et interprété par Sylvester Stallone et sorti en 1976.

Véritable hommage au « Rêve Américain » , le film nous invite à découvrir la vie de Rocky Balboa, un boxeur de seconde zone, qui se voit offrir une chance unique de défier le champion du monde des poids lourds. Le thème est très largement inspiré du combat entre Mohamed Ali et Chuck Wepner qui avait profondément marqué Sylvester Stallone.

Rocky a rencontré un succès planétaire et fait désormais partie intégrante de la culture populaire anglo-saxonne. Il remporta 3 Oscars, connut cinq suites et lança véritablement la carrière de Sylvester Stallone.

Sommaire

Synopsis

Novembre 1975, Philadelphie. Rocky Balboa travaille pour Tony Gazzo, un usurier, et dispute de temps à autres des combats de boxe pour quelques dizaines de dollars sous l'appellation de « l'Étalon Italien ». Cependant, Mickey, propriétaire du club de boxe où Rocky à l'habitude de s'entraîner, décide de céder son casier à un boxeur « plus talentueux ». Paulie, un des amis de Rocky, l'encourage à sortir avec sa sœur Adrian, une jeune femme timide et réservée qui travaille en tant que vendeuse dans un magasin d'animaux domestiques. C'est dans une Amérique sombre où les personnages évoluent dans une grande misère économique et morale que débute le film.

Le championnat du monde de boxe catégorie poids lourd est prévu pour le jour du nouvel an 1976, coïncidant avec le bicentenaire des États-Unis. Quand le challenger N° 1 du champion invaincu Apollo Creed se blesse, l'entrepreneur du combat recherche un nouvel adversaire pour remettre le titre en jeu. La plupart des challengers refusent de se mesurer à Creed dans un délai de préparation si court.

L'idée d'un match contre un boxeur inconnu naît alors. Apollo Creed décide donc d'offrir une chance à un boxeur de seconde zone (en étant cependant sûr de sa propre victoire), et porte son choix sur Rocky Balboa, une fausse patte — c'est-à-dire un gaucher — dont le surnom de « L'étalon italien » éveille sa curiosité.

Alors que Mickey Goldmill venait de renvoyer Rocky de sa salle d'entraînement, l'ancien boxeur des années 1920 revient sur sa décision et décide de prendre l'Etalon Italien sous son aile. Ce dernier accepte non sans avoir émis quelques réticences. Rocky peut également compter sur son meilleur ami, Paulie, qui le laissera notamment s'entraîner sur des carcasses de viande dans l'entrepôt de conditionnement de viande où il travaille. Pendant son entraînement, Rocky flirte progressivement avec Adrian, la sœur de Paulie, qui lui apporte également tout son soutien.

La veille du match, Rocky confie à Adrian qu'il ne pourra jamais battre Creed. Ce qui compte pour lui c'est tenir les 15 rounds contre le champion en titre (« going the distance ») car aucun boxeur n'a été en mesure de tenir autant de round contre l'Astre du Désastre.

Au départ, Creed prend le combat à la légère, pensant ne faire qu'une bouchée de cet illustre inconnu qu'est Rocky. Mais le boxeur amateur met Creed au tapis dès le premier round en portant un coup puissant qui surprend le champion. Creed prend alors toute la mesure de son adversaire qui vacille mais ne jette jamais l'éponge. Au quatorzième round, Rocky tombe au tapis mais se relève alors que ses hommes de coin lui conseillent de laisser tomber. Rocky s'accroche et parvient même à rester dans le match. Le 15e et dernier round fait étalage d'une pluie de coups de part et d'autre. Rocky parvient dans un ultime effort à prendre le dessus sur Creed mais la cloche de fin de match retentit. Apollo Creed est déclaré vainqueur par décision partagée.

Rocky n'est pas surpris de la décision et n'y porte même pas attention. Son but est atteint : il a tenu la distance. Pour la première fois de sa vie, il n'est plus le moins que rien des bas-fond de Philadelphie. Le film s'achève avec la venue d'Adrian sur le ring alors que Rocky est assailli par les journalistes sportifs. Rocky et Adrian tombent dans les bras l'un de l'autre et se disent « Je t'aime ».

Fiche technique

Drapeau des États-Unis États-Unis : 21 novembre 1976
Drapeau de France France : 27 mars 1977
  • Budget de production estimé : 1 100 000 USD[1]
  • Nombre d'entrées en France : 664 966[1]
  • Recettes États-Unis : 117 235 147 $[2]
  • Recettes mondiales : 225 000 000 $[2]
  • Vente/Locations : 56 525 000 $[2]
  • Recettes totales : 281 525 000 $

Distribution

Bande originale

Rocky
Bande originale par Bill Conti
Sortie 1976
Durée 32:00
Compositeur Bill Conti
Label United Artists
Capitol (réédition)
Bandes originales de Rocky
Rocky II
(1979)

La bande originale de Rocky est composée par Bill Conti. Le thème principal Gonna Fly Now reste numéro 1 du Billboard Hot 100 pendant une semaine (du 2 juillet au 8 juillet 1977)[3]. Et selon le classement des meilleures chansons de film établi par l'American Film Institute, le titre est 58e[4]. Ce morceau est notamment devenu le générique de l'émission de radio Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard, sur RTL.

La bande originale entière ressort en 1988[5].

Liste des titres
  1. "Gonna Fly Now (Theme from "Rocky")" (chants : DeEtta Little/Nelson Pigford) 2:48
  2. "Philadelphia Morning" 2:22
  3. "Going the Distance" 2:39
  4. "Reflections" 3:19
  5. "Marines' Hymn/Yankee Doodle" 1:44
  6. "Take You Back (Street Corner Song from "Rocky")" (chants : Valentine) 1:49
  7. "First Date" 1:53
  8. "You Take My Heart Away" (chants : DeEtta Little/Nelson Pigford) 4:46
  9. "Fanfare for Rocky" 2:35
  10. "Butkus" 2:12
  11. "Alone in the Ring" 1:10
  12. "The Final Bell" 1:56
  13. "Rocky's Reward" 2:02

Récompenses et nominations

Rocky apparait aussi dans divers classements de l'American Film Institute :

L'année de sa sortie, le syndicat des réalisateurs américains récompense Rocky comme meilleur film lors de ses Directors Guild of America Award de 1976. En 2006, le scénario original de Rocky est classé 78e meilleur scénario de tous les temps par la Writers Guild of America, syndicat des auteurs américains[11].

Box-office

Le film, réalisé avec seulement un budget de 900 000$, est mis en boite rapidement, en 28 jours. Ses recettes au box office américain s'élèvent à 117,2 millions de dollars[2], ce qui fait de lui le film le plus rentable de toute la saga.

Production

Le concept original de Rocky Balboa et son personnage principal a été inspiré à Sylvester Stallone par un combat entre Mohamed Ali and Chuck Wepner[12]. L'idée qu'un boxeur inconnu tienne le match entier et contre toutes les espérances intéresse Stallone. Il commence donc l'écriture du scénario Paradise Alley. Après la lecture du script, les producteurs Irwin Winkler et Robert Chartoff demandent à le rencontrer. L'acteur américain expose alors son concept de Rocky, ce qui impressionne Chartoff. Les deux hommes décident de soutenir financièrement Stallone pour qu'il finalise ce scénario, avec l'assurance qu'ils seraient les premiers à le voir une fois terminé.

Le studio pense proposer le film à des stars établies telles que Robert Redford, Burt Reynolds ou James Caan, entre autres. Stallone s'y oppose, demandant qu'on lui donne une chance de briller dedans. Il affirmera plus tard qu'il ne se serait jamais pardonné si le film avait rencontré le même succès avec quelqu'un d'autre à l'affiche. Il sait que le contrat de Winkler et Chartoff avec le studio leur permet de lancer un projet si le budget est assez faible.

Certains éléments de l'histoire sont changés pendant le tournage. Au départ, le ton du film devait être plus sombre, Mickey étant dépeint comme un raciste. Même la fin était différente, Rocky devait abandonner le combat après avoir réalisé qu'il ne voulait pas faire partie du monde de la boxe professionnelle[12].

Bien que Winkler et Chartoff soient enthousiastes pour ce projet, ils hésitent d'abord à laisser Stallone jouer le rôle principal. Les producteurs rencontrent aussi quelques soucis pour attribuer les autres personnages principaux. Le véritable boxeur Ken Norton est le premier pressenti pour interpréter Apollo Creed mais il se désiste, et le rôle est finalement donné à Carl Weathers. Pour les traits d'Adrian, Carrie Snodgress est tout d'abord choisie mais des problèmes d'argent poussent à abandonner la piste et à chercher ailleurs. Susan Sarandon auditionne aussi mais est jugée trop mignonne pour le rôle. Après l'audition de Talia Shire, Chartoff et Winkler insistent pour que l'actrice soit finalement engagée[13].

La steadicam de Garrett Brown est utilisée pour filmer pour la scène de la montée des marches. Elle sert aussi pour certains plans des scènes de combat. Elle peut d'ailleurs être aperçue aux premières loges pendant le match final. Rocky est souvent cité par erreur comme le premier film à utiliser cette technique de caméra mais la première production à l'utiliser est En route pour la gloire (1976) de Hal Ashby[14]. Pour la scène finale, les séquences sont enregistrées dans l'ordre inverse, les acteurs commençant lourdement maquillés[12].

Durant le tournage, Sylvester Stallone et Carl Weathers souffrent de blessures causées par le combat final : Stallone est contusionné aux côtes tandis que Weathers est touché au nez. L'interprète de l'étalon italien doit même s'arrêter trois semaines pour récupérer.

Accueil

Critique de la presse

À sa sortie en 1976, Rocky obtient des critiques positives. Roger Ebert du Chicago Sun-Times donne au film une note de 4 étoiles sur 4[15] et le Box Office Magazine affirme que le public pourrait être « ...tenté de voir Sylvester (Sly) Stallone comme une nouvelle star »[16],[17],[18]. Cependant, Vincent Canby du New York Times l'appelle une « pure tradition de faire des années 30 »[19] et remet en cause les qualités d'acteur de Stallone et celles de réalisateur d'Avildsen[20].

Plus de 30 ans après la sortie, le film jouit d'une réputation de classique et reçoit encore régulièrement des critiques positives[21].

L'avis du site en ligne BBC Films, associant celui du critique Almar Haflidason et un vote des internautes, est une note de 5 étoiles sur 5[22]. Dans le livre 1001 Movies You Must See Before You Die de Steven Jay Schneider, l'auteur explique que le film est « parfois perçu comme de la graisse d'oie »[23],[24].

En 2006, le film est sélectionné pour être conservé dans le National Film Registry américain.

Influence culturelle

Marches de Rocky

La statue, située juste au nord est des marches.

La célèbre scène de Rocky courant pour monter les marches du Philadelphia Museum of Art est devenu une icône culturelle. En 1982, une statue du personnage, posée par Stallone pour le tournage de Rocky 3, est mise en haut des marches. Dick Doran affirme que Stallone et Rocky ont plus fait pour l'image de la ville que « n'importe qui depuis Ben Franklin »[25],[26]

Des différends d'opinion au sujet de la statue et de son emplacement ont poussé à la déplacer sur le trottoir à l'extérieur de la Wachovia Spectrum Arena, même si elle a temporairement séjourné à sa place originelle en 1990 pour Rocky V et en 2006 pour l'anniversaire des 30 ans du premier film. Elle se situe depuis à un endroit près des marches[26].

La scène est régulièrement parodiée dans les médias. Dans l'épisode I'm Spelling as Fast as I Can des Simpsons, Lisa Simpson court jusqu'en haut en portant le même genre de survêtement que celui de Rocky[27].

Lors du relais de la flamme olympique des Jeux olympiques d'été de 1996, Dawn Staley, originaire de Philadelphie, est choisie pour courir en haut des marches.

Autres films et médias

Dans le but de surfer sur la vague de Rocky, le film érotique de 1970 Party at Kitty and Stud's ressort peu de temps après Rocky sous le titre de L'Étalon italien (The Italian Stallion), en référence au surnom de Balboa[28]. Ce film met en scène Sylvester Stallone à 24 ans pour son premier film[29].

Cinq suites succèdent au premier Rocky. La première, Rocky 2 (1979), montre Rocky Balboa revenir pour une revanche contre Apollo Creed. Ce film réunit le casting entier du premier épisode et a récolté plus de 200 millions de dollars à travers le monde[30].

Un nouveau personnage intègre l'univers dans Rocky III, sorti en 1982. Clubber Lang, interprété par Mr. T, est un jeune boxeur arrogant qui défie un Rocky blasé. Le personnage soviétique de Ivan Drago (Dolph Lundgren) apparait dans Rocky IV (1985). Réalisé en 1990, Rocky V diffère du reste de la saga, Rocky Balboa n'étant plus professionnel. Il est devenu l'entraineur de Tommy Gunn, joué par le véritable boxeur Tommy Morrison. Le film est aussi le premier à installer Robert Balboa, le fils de Rocky, en tant que personnage principal. Le dernier opus de la saga Rocky est Rocky Balboa[31], sorti en 2006. Stallone y joue un Rocky âgé de 59 ans qui se voit offrir la chance de disputer un match contre le champion en titre, Mason Dixon. C'est Antonio Tarver, médaillé de bronze de boxe (catégorie mi-lourd) aux Jeux olympiques d'été de 1996 qui lui prête ses traits.

Anecdotes

  • Le scénario présente de nombreuses similitudes avec celui du film de Robert Wise Marqué par la haine. Pour autant, Sylvester Stallone n'a jamais reconnu avoir écrit un remake[32].
  • L'influence du combat Ali / Wepner sur la genèse de Rocky a soulevé de nombreux commentaires. L'épisode où Apollo Creed casse le nez de Rocky a notamment été vu comme une rérérence directe : lorsque Mohamed Ali brisa le nez de Chuck Wepner (pour la première fois de sa carrière) lors de leur combat le 24 Mars 1975 dans le Paul Smallfort Coliseum dans l'Ohio (Coliséum Paul Fortin).

La Saga Rocky

Article détaillé : Rocky (série de films).

Notes et références

  1. a et b http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=8150
  2. a, b, c et d http://www.the-numbers.com/movies/1976/0RKY1.php
  3. Popculturemadness.com list of 1977 number ones, based on Billboards lists, July 2-July 8, 1977
  4. AFI 100 songs, June 22 2004
  5. Billboard.com - Rocky Soundtrack. Consulté le 14 October
  6. IMDb Academy Awards 1977
  7. AFI 100 Years, 1998
  8. AFI 100 years (10th anniversary edition0, 2007
  9. AFI 100 Quotes, 2005. Consulté le 29 September
  10. AFI 100 heroes and Villains
  11. 100 Best Screenplays by Writers Guild
  12. a, b et c IMDB Trivia Page
  13. The Rocky Scrapbook par Sylvester Stallone, Grosset & D, NY (25 juin 1979), (ISBN 978-0448144337 et 0448144336)
  14. Steadicam 30th anniversary press release
  15. (en) Roger Ebert, « Roger Ebert Rocky Review », 1 janvier 1977. Consulté le 14 septembre 2007
  16. (en) « ...touting Sylvester (Sly) Stallone as a new star »
  17. (en) Box Office Magazine Rocky Review, 22 novembre 1976. Consulté le 14 septembre 2007
  18. Arizona Daily Star Review
  19. « pure '30s make believe »
  20. Vincent Cabny Rock Review for New York Times, November 22, 1976
  21. Par exemple, Rotten Tomatoes donne au film une évaluation de 93% - Rocky @ Rotten Tomatoes
  22. Rocky @ BBC Films
  23. (en) « often overlooked as schmaltz »
  24. (en) Stephen Jay Schneider, 1001 Movies You Must See Before You Die (Revised Edition), London, England, New Burlington Books, 2005, p. 615 
  25. (en) « anyone since Ben Franklin. »
  26. a et b Rocky Statue
  27. I'm Spelling as Fast as I Can @ TV.com
  28. The Italian Stallion at Urban Legends, 9 June 1997
  29. Sylvester Stallone @ IMDb. Consulté le 14 November
  30. Données financières de Rocky 2 sur Internet Movie Database
  31. Official Rocky Balboa Movie Blog, November 10, 2006. Consulté le 15 November
  32. Rocky - John G. Avildsen - Fluctuat.net

Liens externes


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