- Ligne 97 (Infrabel)
-
Pour les articles homonymes, voir Ligne 97.
Ligne
97 ou Mons - ValenciennesPays Belgique,
FranceVilles desservies Mons, Quiévrain, Blanc-Misseron, Onnaing et Valenciennes Historique Mise en service 1842 Électrification 1964 - 1995 Caractéristiques techniques Longueur 41 km Vitesse de référence 160 km/h entre Mons et St-Ghislain 120 km/h entre St-Ghislain et Quiévrain Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 3 000 Vcc Nombre de voies Double voie Signalisation Latérale SNCB Trafic Exploitant(s) SNCB Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne 96 vers Bruxelles-Midi Ligne 118 vers La Louvière-Centre 0,0 Mons N51 Ligne 98 vers Quiévrain, Ligne 96 vers Hautmont depuis 1963 Ligne 96 vers Hautmont fermeture en 1963 N51 R5 4,7 Jemappes Ligne 98B vers Flénu-Produits Ligne fermée 6,9 Quaregnon Ligne 100 vers Maffle Ligne 102 vers Frameries Ligne fermée Ligne 90 vers Denderleeuw Ligne fermée 9,5 Saint-Ghislain Ligne 99 vers Warquignies Ligne fermée Ligne 78 vers Tournai 10,9 Boussu 13,2 Hainin 14,8 Thulin Ligne 98 vers Mons Ligne fermée 19,5 Quiévrain 20,2 0 Frontière Belgique-France Blanc-Misseron Ligne vers Saint-Amand-les-Eaux Ligne fermée Embranchement minier vers la Cité Willem et la fosse n° 2 Ligne fermée A2E19 Embranchement vers la Z.I. Vallée de l'Escaut Onnaing Ligne vers Paris-Nord Zone industrielle du Nord Ligne vers Lille 21 Valenciennes Ligne vers Maubeuge Ligne fermée Ligne vers Solesmes Ligne vers Charleville-Mézières modifier La ligne 97 ou Mons - Valenciennes est une ligne ferroviaire internationale reliant la gare de Mons en Belgique à celle de Valenciennes en France.
Sommaire
Historique
La loi française du 15 juillet 1840 permit la construction et la gestion par l'État de la ligne Valenciennes - Quiévrain vers Mons, et de les exploiter provisoirement par une ordonnance du 15 septembre 1842.
Cette ligne a été inaugurée le 7 août 1842 entre Mons et Quiévrain par Léopold 1er, mais le tronçon restant de Quiévrain à Blanc-Misseron (frontière franco-belge) ne fut ouvert que quelques mois plus tard, le 14 novembre 1842
Le tronçon entre Quiévrain et la frontière fut juridiquement fermé au trafic voyageurs le 3 juin 1984, tandis que le trafic des marchandises cessa le 15 avril 1992. La section belge a été mise à voie unique de Boussu à Quiévrain, au delà duquel elle est déférée[1].
La ligne est desservie, pour sa section belge, par la relation IC F du réseau Intercity de la SNCB, qui relie le terminus de Quiévrain à Liège-Guillemins. La section française est inutilisée pour le trafic voyageurs depuis 1964, en raison de la diminution du nombre des travailleurs transfrontaliers, mais conservait une activité fret sporadique.
Le projet de réouverture Quiévrain - Valenciennes
La réouverture de cette section française de 12 km à voie unique avait été étudiée, notamment en 1991 (étude FERE) et 1994 (étude SOFRETU)[2], avant d'être abandonnée au profit de la création de la ligne 2 du Tramway de Valenciennes.
En effet, la région française Nord-Pas-de-Calais militait, depuis le début des années 2000, pour la réouverture et l'électrification de la section Valenciennes - Quiévrain, et avait obtenu l'inscription au CPER Nord-Pas-de-Calais 2007-2013 de ce projet, évalué à 58 millions d'euros, avec un financement de 44 millions. Cette réouverture aurait permis de prolonger l'Intercity IC F Liège-Guillemins - Bruxelles - Mons - Quiévrain à Valenciennes, qui se serait trouvé à 40 minutes de Mons et une heure vingt de Bruxelles.
Cela aurait toutefois posé des problèmes techniques complexes, lié à la différence de normes électriques du réseau SNCB (3000 Volts continus) et du réseau nord-est de la SNCF (25 kV 50 Hz). Afin d'éviter l'acquisition coûteuse d'automotrices bicourants, il avait été envisagé d'électrifier selon les normes belge la section française, ce qui aurait nécessité d'adapter les dispositifs d'électrification de la gare de Valenciennes.
La Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole, présidée à l'époque par Jean-Louis Borloo, ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement et de l'Aménagement durables, décide en 2007 l'abandon de ce projet au profit de la création de la ligne D du tramway de Valenciennes, et le report des subventions du CPER sur cette nouvelle ligne de tramway transfrontalier[3]. Dans ce cadre, la plate-forme de la ligne serait utilisée par le tramway de Valenciennes de Blanc-Misseron à la gare de Quiévrain, où les voyageurs auraient une correspondance aisée avec les rames de la SNCB. La durée du trajet entre Valenciennes et Quiévrain serait de 35 minutes environ, ce qui n'est malheureusement pas très attractif pour un usage autre que d'intérêt local.
Mais il s'agit en fait d'une illusion, car le terminus du projet de ligne D du tramway français est finalement établi à la gare de Crespin, ne franchissant donc pas la frontière. Une simple navette autobus reliera Crespin à Quiévrain[4].
Accident
Le 19 novembre 2009, un déraillement fait un mort, un blessé grave et un blessé léger en gare de Mons[5]
Notes et références
- Valenciennes - Quiévrain sur http://trains.wikia.com/. Consulté le 28 février 2010
- Argumentaire en faveur de la réouverture de la liaison ferroviaire entre Valenciennes et Mons - synthèse » sur http://www.rafhael.org, 2001. Consulté le 28 février 2010 Réseau des agglomérations de Flandre, du Hainaut, de l'Artois et du littoral, «
- Maël Desse-Engrand, « Quel mode de transport en commun en site propre pour la ligne transfrontalière entre Valenciennes et Quiévrain ? », dans Transports urbains, no 116, décembre 2009, p. 9-14 (ISSN 0397-6521)
- Tramway Phase 4 (Ligne D)
- Accident d'un train à Mons: un mort et un blessé sur http://www.lalibre.be, 20 novembre 2009. Consulté le 28 février 2010
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Spoorlijn 97 » (voir la liste des auteurs)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Ligne de chemin de fer de Belgique
Wikimedia Foundation. 2010.