Cotam Unité

Cotam Unité
Cotam Unité
Image illustrative de l'article Cotam Unité
F-RARF, l'A330-200 utilisé par le président de la République depuis novembre 2010, en vol d'entrainement autour de la BA 105.

Cotam[1] Unité est l'indicatif d'appel de tout aéronef de l'armée de l'air française dans lequel se trouve le Président de la République française.

Depuis novembre 2010, la flotte présidentielle comprend un Airbus A330-200 réaménagé et spécialement équipé de manière à ce que le Président et son équipe puissent se déplacer de façon souple et sûre tout en gardant le contact avec les responsables civils ou militaires afin de ne provoquer aucun retard de réaction en cas de crise. Même si Cotam Unité se réfère à n'importe quel avion de l'armée de l'air à bord duquel se trouve le Président de la République, par métonymie ce terme est communément employé pour désigner l'A330.

La flotte présidentielle comprend aussi des Falcon 7X acquis en 2009 et 2010. Ils sont utilisés en avions de secours, lors de vols court-courriers, moyen-courriers ou long-courrier (déplacements en France métropolitaine, en Europe ou dans le reste du monde), ou bien lorsque le Président a besoin de se déplacer dans des endroits où les pistes sont trop courtes pour accueillir l'Airbus A330. Ils servent aussi pour le Premier ministre, la Première dame, les membres du cabinet présidentiel ou certains membres du gouvernement.

En décembre 1984, le Président François Mitterrand mobilisa 7 appareils dont 2 Concorde, afin de s'en aller au Zaïre et au Burundi[2]. De nos jours, un seul appareil effectue en général sa mission.

Cette flotte présidentielle est entretenue par l'Escadron de transport, d'entraînement et de calibration 00.065, ETEC 65, couramment appelé de son nom de tradition « GAEL ». Cette unité de l'armée de l'air est implantée sur la base aérienne 107 à Villacoublay, dans les Yvelines, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Paris et du Palais de l'Elysée.

Les vols sont identifiés sous l'indicatif COTAM « 0xy », le COTAM 001 étant réservé au Président de la République, le COTAM 002 (Cotam Deux) au Premier ministre.

Sommaire

Anciens appareils

Vols « historiques »

Le Concorde, appareil utilisé pour les voyages présidentiels de François Mitterrand.

Vincent Auriol est le premier Président de la République française à avoir utilisé l'avion dans l'exercice de ses fonctions, et ce lors d'un déplacement dans les Territoires d'outre-mer en 1947.

Le 7 mai 1971, le Concorde emporte le Président de la République Georges Pompidou de Brétigny-sur-Orge à Toulouse. C’est la première fois qu’un chef d’État utilise un prototype pour effectuer un voyage officiel. Durant ce vol, le Président Pompidou donne une interview en direct au micro de l’ORTF, dans laquelle il a dit : « Je suis frappé par la stabilité de l’appareil à plus de deux mille kilomètres à l’heure. Je ne m’en apercevrais même pas, tant le vol est calme, doux et silencieux, si je ne voyais pas les côtes de France au loin, qui défilent devant nous à une vitesse extraordinaire. À tout le personnel de l’Aérospatiale, des ingénieurs aux techniciens et à tous les travailleurs, je voudrais dire, pour la joie qu’ils me donnent aujourd’hui, de tout cœur merci ». Mais c'était Valéry Giscard d'Estaing qui fut devenu le premier passager admis sur le prototype piloté par André Turcat, en tant que ministre des Finances, le 29 novembre 1969[3].

À partir de 1981 jusqu’en 1995, après un voyage du Président de la République François Mitterrand en Chine avec l'avion supersonique, tous les voyages présidentiels lointains ont été effectués en Concorde. Celui-ci était aménagé en bureau et chambres à coucher dans la cabine avant, la cabine arrière étant réservée aux invités. Une photocopieuse et un fax étaient installés en cabine arrière.

Jacques Chirac aussi, passionné par cet appareil, effectua en qualité de premier ministre, du 16 au 18 septembre 1987 un véritable marathon supersonique. Après avoir parcouru 47 846 km en 26h32, il retourna à Paris, en passant par Pointe-à-Pitre, Lima, Hao et Nouméa.

Le plus souvent l'indicatif radio utilisé pour les vols supersoniques présidentiels était : AF 100F (F pour François).

De même, un système de cryptage des communications dites « sensibles » était installé avec un téléphone vers le bureau du Président. Un pilote spécialiste radio était embarqué pour s’occuper des communications présidentielles. En outre, un second Concorde faisait partie du cortège aérien et était prêt à accueillir le Président de la République, en cas de défaillance technique du premier, pour certains déplacements trois Concorde étaient utilisés.

Lors d'une visite du site spatial de Kourou en Guyane, le 12 septembre 1985, l'avion présidentiel connut une avarie : après deux demi-tours au sol pour des problèmes de train avant, François Mitterrand dut changer d'appareil. Par ailleurs, ce jour-là, le lancement d'Ariane 3, objet de la présence du Président, est un échec et la fusée dut être détruite pour mauvaise trajectoire. Pourtant, cela n'était pas de faute du Concorde. Après de longues recherches, Gaby Aupetit, responsable de l'entretien, trouva la cause de cette panne, avant que ne soient connus les problèmes provoqués par l'utilisation des téléphones portables dans la cabine. Il s'agissait d'une interférence entre le circuit de freinage et l'émetteur radio utilisé pour transmettre à l'Élysée, dès le début du roulage, le message sibyllin "la porte de l'avion est fermée", signifiant que "le président a quitté la France". Toutefois, afin de résoudre cet empêchement, il ne fallut qu'un seul petit transistor, en dépit de la difficulté des recherches[4].

Les Airbus A319 CJ (2002-2010)

Airbus A319 CJ
(CN 1484 et CN 1556)
Image illustrative de l'article Cotam Unité
F-RBFA , un des deux Airbus A319 CJ de l'ETEC, utilisé comme avion présidentiel de 2002 à 2010.

Constructeur Airbus
Équipage 2 pilotes
Mise en service 8 février 2002
Production Hambourg
Livraisons 2002
Dimensions
Longueur 33,84 m
Envergure 34,10 m
Hauteur 11,76 m
Masse et capacité d'emport
Passagers 58
Motorisation
Moteurs 2 x CFM56-5B7/P
Poussée totale 2 x 120,11 [5] kN
Performances
Vitesse maximale 903 km/h
Autonomie 5 833 km
Plafond 12 500 m

En 2000, en pleine période de cohabitation, le Président Jacques Chirac et le Premier ministre Lionel Jospin, politiquement antagonistes, demandent l'acquisition de deux appareils afin de rajeunir la flotte gouvernementale officielle et pallier la future absence du Concorde : des Airbus A319 CJ. Baptisés officieusement Chirac et Jospin par les militaires de Villacoublay chargés de les mettre en œuvre, ils entrent en fonction le 15 mars 2002, à l’occasion du sommet européen de Barcelone[6]. De retour à un système de fait majoritaire après juin 2002, le Président en utilise un pour les longs voyages. Le second, quant à lui, est utilisé comme avion de secours, lors de vols court-courriers, moyen-courriers ou long-courriers. Les deux appareils sont immatriculés, respectivement, F-RBFA (cn 1484) et F-RBFB (cn 1556).

Aménagement intérieur des appareils

Les deux A319 CJ comprennent à l'avant un espace privé pour le Président ou tout autre membre du gouvernement, composé en particulier d'une chambre, d'un salon-bureau et d'un cabinet de toilette privé. À l'arrière de l’appareil se trouve un espace d’une quarantaine de places pour les collaborateurs et invités.

Croquis du F-RBFB, utilisé comme avion de secours à l'avion présidentiel principal entre 2002 et 2010.

Comprenant à l'origine un fax, chaque appareil se voit doté d’équipements de communication comme le téléphone après les attentats du 11 septembre 2001[7]. Une amélioration de l’autonomie de l’appareil est prévue, notamment par la soute qui peut recevoir des réservoirs de carburant supplémentaires.

Problèmes techniques et revente

Le 25 mars 2009 dans le cadre d'un déplacement pour l'Afrique, peu avant le décollage et au moment du roulage, le réacteur gauche de l'A319 qui transportait le Président et quatre ministres a pris feu. Ces derniers ont alors du être débarqués en urgence et attendre près d'une heure sur le tarmac de Villacoublay, avant de monter dans un autre avion de la flotte gouvernementale[8], [9].

Suite à l'achat de nouveaux appareils, il a été décidé de revendre les deux A319 CJ. Le premier, F-RBFB, a été cédé au gouvernement sénégalais le 1er mars 2011 pour la somme de 32 millions d'euros, après une transaction conclue par Karim Wade, ministre d'État, de la Coopération et des Transports du Sénégal et fils du président Abdoulaye Wade.

L'appareil a été repeint au couleur de son nouveau pays d'accueil et baptisé la Pointe Sarène[10]. Par la suite, il a été réimmatriculé 6V-ONE[11].

Le second, F-RBFA, a été stocké un temps en attente de sa cession. Il aurait alors été localisé durant cette période à Genève le 2 mars 2011, par le réseau des utilisateurs de récepteurs de signaux radars ADS-B. L'avion a finalement été vendu par France Domaine à une société de Singapour, Genting Singapore PLC, spécialisée dans le tourisme et les casinos[12].

Renouvellement de la flotte (depuis 2009)

L'A330-200 F-OPTP sous les couleurs d'Air Caraïbes, avant son intégration dans l'armée française

Depuis le 3 juillet 2009, l'escadron de transport présidentiel ETEC dispose d'un Falcon 7X, baptisé Carla One par les aviateurs de l'Armée de l'air[13], en référence à l'épouse du président Carla Bruni-Sarkozy et à l'avion présidentiel américain Air Force One. Un second appareil identique a rejoint la flotte en mai 2010. Chaque appareil est estimé à 50 millions d'euros pièce[14]. Ces avions sont immatriculés F-RAFA et F-RAFB.

Un des deux Falcon 7X sert d'avion de secours à l'appareil présidentiel principal (unique, contrairement aux deux A319 CJ), en cas de panne de ce dernier. Un second a pu être utilisé lorsque les pistes se sont révélées trop courtes pour accueillir l'avion[15].

En même temps que le renouvellement de la flotte de l'ETEC, le ministère de la Défense, via la DGA, a annoncé l'achat d'un nouvel appareil pour le transformer, en avion présidentiel, un « Air Force One » à la française, choix dont le but principal est une augmentation importante du rayon d'action permettant d'éviter les escales, point faible des A319 actuels. Cet appareil est un Airbus A330-200 de la compagnie Air Caraïbes qui dessert les Antilles à partir de la métropole. Immatriculé à l'origine F-OPTP[16], il a été par la suite provisoirement réimmatriculé F-GRTP[17], [18] puis F-ZWUG lors des tests[19], avant son immatriculation finale, F-RARF, depuis son premier voyage officiel[20].

Son exploitation est confiée à l'armée de l'air. Le coût de ce renouvellement, estimé a 176 millions d'euros (60 M€ au titre de l’achat de l’avion d’occasion et 91,5 M€ pour les modifications de la cabine) est pris en charge par le budget de la Défense[21]. Son aménagement intérieur a été confié à une entreprise de la « Vallée Airbus », Plus 33, à Blagnac[22].

Baptisé Air Sarko One par la presse[23], l'A330-200 a passé des tests techniques ainsi que de réception et transmission de communication à la Réunion[24], en Nouvelle-Calédonie[25], à Tahiti[26] puis en Guyane[27] (initialement en Martinique[28]), à la fin du mois d'octobre 2010, afin de s'assurer des facilités de toute télécommunication, avec les liaisons et les transmissions de données à haut débit, lors de voyages de longue distance[29].

Le nouvel appareil présidentiel entre en fonction le 11 novembre 2010, à l'occasion du déplacement de Nicolas Sarkozy à Séoul, en Corée du Sud, dans le cadre du 15e sommet du G20[30]. Cet A330 n'a plus besoin d'une escale technique à Novossibirsk en Sibérie[31]. La base de Villacoublay ne pouvant accueillir un appareil de cette dimension, et l'avion présidentiel ne pouvant rester dans la durée sur un aéroport civil par mesures de sécurité, l'A330-200 stationne en permanence à la base aérienne 105 à Évreux (Eure). Toutefois, le chef de l'Etat et les autres passagers y montent à bord depuis l'aéroport d'Orly[32].

Selon le mensuel Terra Eco, le Président de la République émarge au 6e rang des plus grands émetteurs de CO2 parmi les grands de ce monde, avec 2 900 tonnes équivalent CO2 émises en 2009 [33]. « S’il avait voyagé avec Air Sarko One dès cette année (2010), il aurait multiplié par 2,5 ses émissions de CO2. Ce qui l’aurait ramené en deuxième position de ce classement » [34].

Peinture

Les deux Falcon 7X et l'Airbus A330-200 arborent la livrée officielle des avions nouveaux de la flotte républicaine. Dans celle-ci, le drapeau tricolore est peint sur l'intégralité de la dérive de l'appareil, se prolongeant de façon oblique vers le bas du fuselage, en direction des réacteurs. Un drapeau français, plus petit, est aussi présent à côté de la porte principale que le chef de l'Etat empruntera (porte sur laquelle est présente l'armoirie de la République, concernant l'Airbus) et la cocarde tricolore, symbole de l'Armée de l'air, sur et sous les ailes. Enfin, « République française » est peint le long du fuselage, sur une ligne (Falcon 7X) ou deux (A330-200).

Sobre, cette livrée se veut incarner les couleurs du pays mais aussi permettre une identification immédiate et rapide de l'appareil sur un tarmac d'aéroport.

Aménagement intérieur de l'A330-200

Croquis, non contractuel, du nouvel avion présidentiel, tel que divers journaux l'ont présenté

Selon plusieurs sources[22],[35], concernant l'aménagement intérieur, ce nouvel avion présidentiel comprendrait (est indiqué entre parenthèses le numéro correspondant à la localisation du lieu sur le plan ci-contre) :

  • Un espace privé du président avec une chambre (composée entre autres d'un lit double et d'un dressing) (1) et d'une salle de bain (un cabinet de toilette et une douche) (2) ;
  • Un bureau et salon présidentiel (3), composé d'un grand bureau et d'une table basse entourée de fauteuils ;
  • Un espace secrétariat (4) ;
  • Une cuisine (5) ;
  • Une salle de réunion (6), insonorisée, comprenant une table de conférence pouvant accueillir 12 personnes ;
  • Une salle de communication (7), où s'effectue la transmission de messages chiffrés, permettant ainsi au président de continuer à diriger le pays, désormais 24 heures sur 24 ;
  • Un centre-médical (8), qualifiée de « mini salle d'opération », pouvant effectuer des interventions chirurgicales, en cas d'extrême urgence (l'avion servant aussi à rapatrier des blessés, lors de libération d'otage par exemple) ;
  • Une cabine accompagnateur (9), pouvant accueillir 60 personnes dont les ministres, les principaux collaborateurs, des grands patrons d'entreprise ou des journalistes ;
  • Un carré économique (10), pouvant accueillir 34 personnes dont des collaborateurs plus éloignés et les membres de l'équipage.

Notes et références

  1. Cotam ou COTAM est l'acronyme qui désigne le commandement du transport aérien militaire.
  2. À l'Élysée, palais du pouvoir sans partage, Philippe Goulliaud, chef du service politique du Figaro, le Figaro, le 12 juillet 2011, p.2
  3. Un ciel signé Concorde, p.44, Seven Sept, Paris 2006.
  4. Un ciel signé Concorde, p.45, Seven Sept, Paris 2006
  5. http://www.caa.co.uk/docs/702/6CM044_01102004.pdf
  6. Airbus A319 CJ Consulté le 28 janvier 2011, Avions-militaires.net
  7. Sarkozy étrenne son A330 Par Arnaud Leparmentier, le 13 novembre 2010, Le Blog de L'Elysée su LeMonde.fr
  8. Geoffrey La Rocca - Nicolas Sarkozy a frôlé le crash dans l’Airbus présidentiel sur lepost.fr
  9. La rédaction du Post - Couac dans l'avion présidentiel: "Sarkozy n'est pas resté zen" sur lepost.fr
  10. Airbus A319-115X/CJ - MSN 1556 sur Pictaero.com, consulté le 19 mars 2011.
  11. Airbus A319-115(CJ) - cn 1556 sur Planespotters.net, consulté le 19 mars 2011.
  12. Le second Airbus A319 CJ présidentiel a été vendu à une compagnie de Singapour Par Jean-Dominique Merchet, le 14 mars 2011, Marianne2.fr
  13. Jean Guisnel, « Le nouvel avion de Nicolas Sakozy », sur lepoint.fr, 9 juillet 2009.
  14. Laurène Després - Le gouvernement va recevoir son premier Falcon 7X sur lepost.fr
  15. "Air Sarko one" trop gros pour les visites présidentielles ? Par Cginisty, le 9 décembre 2010, LePost.fr
  16. Le premier palais volant de Nicolas Sarkozy livré vendredi à Villacoublay Lepoint.fr
  17. Premier vol de l’Airbus Présidentiel immatriculé F-GRTP
  18. F-GRTP French Air Force Airbus A330-223 - cn 240
  19. Pictaero
  20. Nicolas Sarkozy étrenne le nouvel Airbus A330 présidentiel Par Emilie Drab, le 12 novembre 2010, AéroContact France
  21. Assemblée Nationale - Préparation et emplois des forces - La flotte gouvernementale et présidentielle
  22. a et b « Voici les "Sarko-One" et "Carla-One" » publié le 13 juillet 2009 par La Dépêche du Midi
  23. AIR SARKO ONE - L’avion de tous les fantasmes Par Claire Largillière, le 12 novembre 2010, Armees.com
  24. "Air Sarko One" à la Réunion Par Julien Delarue, le 25 octobre 2010, Zinfos974.com
  25. Air Sarko One à Tontouta Par Ph. F., le 28 octobre 2010, Les Nouvelles Calédoniennes
  26. Le nouvel avion du gouvernement, " Air Sarko one", se pose à Tahiti Par l'AFP, le 29 octobre 2010, L'Express.fr
  27. « Air Sarko One » est passé par Rochambeau Par L.-M. M., le 2 novembre 2010, FranceGuyane.fr
  28. La Martinique touchée par l'ouragan Tomas Par Julien Delarue, le 31 octobre 2010, Zinfos974.com
  29. AIR SARKO ONE - Pourquoi le futur avion de Nicolas Sarkozy fait-il un tour du monde ? Par Thierry Vigoureux, le 30 octobre 2010, LePoint.fr
  30. Tout sur Air Sarko One Par Marie-Laure Combes, le 8 novembre 2010, Europe1.fr
  31. "Air Sarko", la "deuxième maison" du président, Le Figaro, le 12 août 2011, p.4
  32. Evreux camp de base d'Air Sarko Par Richard Mesnildrey, le 6 novembre 2010, Paris-Normandie.fr
  33. (fr)« Sarkozy est venu à Bruxelles avec... deux longs-courrier », dans Le Soir, 4 février 2011 [texte intégral (page consultée le 5 février 2011)] 
  34. (fr)Cécile Cazenave, Charlie Pegg, Anne-Gaëlle Rico, Hélène Duvigneau, Antoine Heulard et Marc de Chevigny, « Classement des présidents les plus polluants : Obama écrase Sarkozy », dans Terra Eco, 24 novembre 2010 [texte intégral (page consultée le 5 février 2011)] 
  35. Ce palais sera livré en 2010

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