- Olympique gymnaste club Nice Côte d'Azur
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Infobox club sportif OGC Nice Généralités Nom complet Olympique gymnaste club de Nice Côte d'Azur Surnom(s) Les Aiglons, Le Gym, L'Ogym. Fondation 9 juillet 1904 Statut professionnel Depuis juillet 1932 Couleurs rouge et noir Stade(s) Stade du Ray
(17 415 places)Siège 177, route de Grenoble
06200 NiceChampionnat actuel Ligue 1 Président Jean-Pierre Rivère Entraîneur René Marsiglia Joueur le plus capé Francis Isnard (360) Meilleur buteur Joaquin Valle (137) Site web www.ogcnice.com Palmarès principal National[1] Championnat de France (4)
Coupe de France (3)
Championnat de France D2 (4)
Challenge des champions (1)Maillots DomicileExtérieurActualités Pour la saison en cours, voir :
Saison 2011-2012 de l'OGC Nicemodifier L'Olympique gymnaste club Nice Côte d'Azur, couramment abrégé en OGCN ou OGC Nice, est un club de football français fondé en 1904.
Avec quatre titres de champion de France, trois Coupes de France, quatre titres de champions de France de Ligue 2 et un Challenge des Champions, le club détient l'un des plus beaux palmarès du football français. Depuis 1927, le club joue au stade municipal du Ray, dénommé officiellement stade Léo Lagrange et appelé couramment stade du Ray. Il s'entraîne au stade Charles-Ehrmann, où se trouve également son siège. Les joueurs sont traditionnellement appelés « les Aiglons », l'emblème de la ville de Nice et du club étant l'aigle.
Le club est présidé depuis juillet 2011 par Jean-Pierre Rivère, qui détient la majorité du capital de la SASP OGC Nice. L'équipe première, entraînée par René Marsiglia depuis le 15 novembre 2011, évolue en première division.
Le Gym est un club réputé comme étant un bon formateur de gardiens comme Dominique Baratelli, Lionel Letizi, Damien Grégorini ou plus récemment Hugo Lloris ou David Ospina, l'actuel gardien titulaire. D'autres joueurs se sont révélés ou se sont relancés à Nice, comme Daniel Bravo, Loïc Rémy, Ederson, Florent Balmont, Rod Fanni, Patrice Evra, ou encore Marama Vahirua.
Histoire
Article connexe : Bilan saison par saison de l'Olympique gymnaste club Nice Côte d'Azur.La genèse (1904-1927)
L’ancêtre de l’OGC Nice actuel, le Gymnaste club de Nice (GCN), est né à La Pergola, avenue Carlone, dans le quartier des Baumettes, le 9 juillet 1904, ayant pour but la gymnastique et les exercices athlétiques. Le Gym, club de gymnastique, est fondé par le marquis de Massengy d'Auzac (président de la Fédération sportive des Alpes-Maritimes et qui devient président d'honneur du Gym), par H. Gal et A. Martin (élu président). Les couleurs d'origine du Gym sont le bleu et le noir.
Le 6 juillet 1904, le Gymnaste club se divise en deux : la section boules garde le nom et reste affiliée à la FSAM, les autres sections deviennent le Gymnastes amateurs club de Nice (GACN) qui s'affilie à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), l'organisme national le plus important, et une section football est enfin créée. Le 6 octobre 1910, le Gymnastes amateurs club de Nice redevient le Gymnaste club de Nice, tout le club s'affiliant à l'USFSA. Le 20 septembre 1919, le Gymnaste club de Nice absorbe le Gallia Football Athlétic Club et adopte ses couleurs rouge et noir. Le 22 décembre 1924, lors de son assemblée générale le Gymnaste club de Nice devient l'Olympique gymnaste club de Nice. Le mot olympique est à la mode, puisque les Jeux du même nom viennent de se dérouler en France.
Le parcours amateur (1927-1932)
De 1927 à 1929, le Gym joue en Promotion d'honneur Sud-Est, puis en Division d'honneur de 1929 à 1932. Malgré un statut amateur, l'OGC Nice atteint en 1931 et en 1932 les demi-finales de la Coupe de France.
Les premières années de professionnalisme (1932-1950)
Le club adopte le statut professionnel en 1932 et intègre la D1A en 1932-1933 puis la D1 en 1933-1934. Le Gym reste ensuite quatre saisons en D2, de 1935 à 1939. Pendant la guerre, le club évolue en D1 Sud de 1940 à 1945 puis joue en D2 de 1945 à 1948, remportant en 1947-1948 le championnat de France de D2, son premier titre significatif. En 1945, l'OGC Nice atteint à nouveau la demi-finale de la Coupe de France. En 1948, le Gym retrouve la première division et termine septième du championnat. Il atteint la cinquième place la saison suivante. L'OGC Nice ne quittera plus l'élite jusqu'en 1964. Les belles années arrivent.
Les années 1930 et 1940 sont marquées par la présence d'un buteur exceptionnel dans l'effectif de l'OGC Nice, Joaquin Valle Benitez, qui inscrit, entre 1937 et 1948 pas moins de 339 buts en 407 rencontres toutes compétitions confondues avec le Gym.
Les années de gloire (1950-1960)
Les années cinquante sont les plus glorieuses pour l'OGC Nice avec quatre titres de champion de France (1950-1951, 1951-1952, 1955-1956 et 1958-1959) et deux Coupes de France (1951-1952 et 1953-1954). Le club, qui rivalise avec le grand Stade de Reims, est le premier à obtenir deux titres de champion de France consécutifs et réalise le doublé coupe-championnat en 1952.
Il est emmené par son légendaire capitaine, Pancho Gonzales (1951-1961) et des joueurs devenus mythiques : Victor Nurenberg (1951-1960), qui sera de tous les titres comme Pancho Gonzales, Yeso Amalfi, Antoine Bonifaci (1950-1953), Just Fontaine qui inscrit 44 buts entre 1953 et 1956, Hector de Bourgoing, Ruben Bravo (1954-1957), Joseph Ujlaki (1953-1958), Jacques Foix (1956-1961), Georges Lamia (1957-1963), Keita Oumar dit Papa Barrou, resté célèbre pour ses fameux pointus. Il est conduit par de grands entraîneurs dont Numa Andoire (1951-1952), Luis Carniglia (1955-1557) et Jean Luciano (1957-1962).
La ville s'enthousiasme pour les exploits du club. Le Stade du Ray est plein à craquer et les spectateurs sont parfois assis sur le bord de la pelouse.
En 1960, grâce à un triplé de Vic Nurenberg, l'OGC Nice bat à domicile le Real de Madrid de Ferenc Puskas (3 à 2) en quart de finale de la Coupe des clubs champions européens. Au retour, les madrilènes s'imposent 4 à 0 devant 85 000 spectateurs, face à des niçois contraints de jouer à dix pendant plus de la moitié du match.
Une décennie en demi-teinte (1960-1969)
Les belles années passent et l'OGC Nice rentre peu à peu dans le rang. En 1964, le club tombe en deuxième division mais grâce à sa nouvelle recrue, Roger Piantoni, il remporte le championnat de D2 la saison suivante et regagne aussitôt l'élite. En 1967-1968, le Gym termine vice-champion de France derrière l'AS Saint-Etienne. En 1969, le club descend en D2 mais remonte immédiatement en D1 après avoir décroché le championnat de France de D2 de 1970. Le club va ensuite être relancé par un grand dirigeant : Roger Loeuillet.
L'ère Loeuillet, le temps des vedettes (1969-1981)
En 1970, l'OGC Nice remporte le Challenge des Champions en battant 2-0 la grande équipe de l'AS Saint-Etienne qui vient de réaliser le doublé coupe-championnat. C'est le début d'une belle période pour le Gym qui durera jusqu'en 1978.
Les années 70 sont celles d'un grand président, Roger Loeuillet (1969-1981), qui recrute de grands joueurs. Contrairement à son rival de l'époque, l'AS Saint-Etienne à qui l'on prête la réputation d'un club sage et formateur et à qui les médias l'opposent, l'OGC Nice est décrit, à tort ou à raison, comme un club composé de vedettes. Il compte certes dans ses rangs des joueurs célèbres : Claude Quittet, capitaine de l'équipe de France, Charly Loubet, Hervé Revelli, Roger Jouve, Jean-Marc Guillou, Marco Molitor, Jean-Noël Huck, l'international hollandais Dick Van Dijk, l'international suédois Leif Eriksson, Dominique Baratelli, Francis Camerini.
Grâce à ce brillant effectif, l'OGC Nice démarre toujours très fort le championnat de France et est sacré à plusieurs reprises champion d'automne. Malgré ces talents, le club ne réussit toutefois pas à décrocher de titre. Il termine deuxième du championnat en 1972-1973, avec Jean Snella comme entraîneur, et en 1974-1976, sous la houlette de Vlatko Markovic. En 1974, le record d'affluence au stade du Ray est battu avec 25 532 spectateurs payants à l'occasion du match de Coupe UEFA face aux Turcs de Fenerbahçe.
La finale de la Coupe de France perdue en 1978 contre l'AS Nancy-Lorraine au cours de laquelle Michel Platini crucifia Dominique Baratelli d'un tir en pivot assomme toute une ville et sonne la fin d'une époque. Jean-Noël Huck et Roger Jouve quittent le club en 1978 et Jean-Marc Guillou en fait de même en 1979. L'OGC Nice est ainsi privé de son milieu de terrain magique et les conséquences ne tardent pas à se faire sentir. Entre 1979 et 1981, le club reste abonné à la quinzième place et tombe à la dix-neuvième en 1982 ce qui l'envoie en D2. La fin des années 1970 et le début des années 1980 sont cependant marquées par les exploits d'un illustre buteur, le Serbe Nenad Bjeković, qui accumule 86 réalisations de 1976 à 1981. En défense évolue alors un joueur de légende, Josip Katalinski, disparu en 2011 et dont la personnalité, décrite comme forte et attachante, a marqué pour longtemps les esprits[2],[3].
La présidence Innocentini (1981-1991)
En 1981, Mario Innocentini, un grossiste niçois, devient président du club et le restera dix années durant, jusqu'en 1991. De 1982 à 1987, le Gym est entraîné par Jean Sérafin. Malgré Carlos Curbelo et Gérard Buscher, puis le recrutement de Pascal Françoise, le club ne parvient pas à passer les barrages. Ce n’est qu’en 1985 que les azuréens retrouveront la D1, avec Fabrice Mège, Jean-Paul Bernad, Pierre Dréossi ou encore Gilbert Marguerite. L'OGC Nice termine premier du championnat de D2 et regagne ainsi l'élite grâce notamment à son buteur argentin, Jorge Dominguez qui inscrit 41 buts en l'espace de deux saisons.
Les saisons suivantes sont plus délicates malgré les arrivées de Jean-François Larios et de Joël Henry puis l’émergence d’Éric Guérit. L'espoir renaît avec l'arrivée au poste d'entraîneur de l'ancienne idole du Ray, le Serbe Nenad Bjeković. Il le restera jusqu'en 1989. Avec l'ancien buteur aux commandes, le Gym atteint la demi-finale de la Coupe de France en 1988. Il termine à la sixième place du championnat de D1 1988-1989.
Après Bjeković, le club connaît une valse des entraîneurs avec Pierre Alonzo, Carlos Bianchi puis Jean Fernandez qui se succèdent en l'espace de deux ans. En 1990, le Gym signe un succès d'anthologie au Ray. L'OGCN l’emporte 6-0 sur le RC Strasbourg en match de barrage devant vingt-cinq mille spectateurs déchaînés par un Robby Langers en état de grâce qui inscrit quatre buts. Avec Jean-Noël Huck de 1990 à 1992, le Gym retrouve un peu de stabilité mais la période est délicate. En 1991, Mario Innocentini doit se résoudre à déposer le bilan. L'ancien maire de Nice Jacques Médecin est en fuite en Uruguay et le Gym ne peut plus compter sur le soutien de la municipalité. Le club, qui termine quatorzième de la saison 1990-1991, est rétrogradé pour raisons financières en deuxième division. L'avenir est sombre.
Entre ombres et lumière (1991-2000)
En novembre 1991, l'Olympique gymnaste club de Nice, criblé de dettes, risque la liquidation. Il est sauvé in extrémis par le nouveau président André Bois, et devient Olympique gymnaste club de Nice Côte d'Azur. D'août 1992 à novembre 1996, le Gym est entraîné par Albert Emon. Le club remonte en D1 en 1994 et termine seizième du championnat en 1994-1995 puis douzième en 1995-1996.
En 1997, l'OGC Nice ajoute une ligne à son palmarès, vierge de tout nouveau succès depuis près de quatre décennies. Sous la direction de son nouvel entraîneur, Sylvester Takac, le club remporte la Coupe de France contre l'En Avant de Guingamp (1-1, 4 t.a.b. à 3). Malgré cet exploit, qui met la ville en liesse, le Gym termine dernier du championnat 1996-1997 et descend en deuxième division.
L'aventure italienne (2000-2002)
Après trois saisons très difficiles en D2, le PDG de l'AS Rome, Franco Sensi prend le contrôle du club[4], et nomme Sandro Salvioni au poste d'entraineur. La première saison est extrêmement difficile (15e), mais la seconde se termine sur le podium. Après cinq saisons en D2, le club parvient ainsi à remonter en Ligue 1. L'intersaison est toutefois très compliquée, la DNCG refusant la montée de l'équipe. Dans un premier temps relégué administrativement en National à cause de problèmes financiers, l'OGC Nice est maintenu après recours, grâce notamment au geste des joueurs qui renoncent à leur prime de montée en Ligue 1.
En 2002, Sensi se désengage de l'OGC Nice[5] et laisse la présidence à Robert Cassone[6]. La période est alors extrêmement délicate pour le club[7].
La présidence Cohen (2002-2009)
Après un refinancement du club, la montée en Ligue 1 est validée. Maurice Cohen devient président et inaugure une période de bonne gestion et de stabilité. Gernot Rohr devient entraîneur et plusieurs joueurs arrivent en prêt. Alors que la descente leur est promise après leur difficile été, les Niçois surprennent les observateurs en s'installant rapidement en tête du championnat. Il termineront en milieu de tableau, à la dixième place. Les saisons suivantes sont du même acabit, avec une onzième et une douzième place à la clé. Cependant, l'entraîneur Gernot Rohr est renvoyé en 2005 et provisoirement remplacé, pour les derniers matchs du championnat, par un ancien joueur niçois, Gérard Buscher, qui évite au club la relégation mais n'est ensuite pas reconduit.
En 2004, l'OGC Nice réalise un exploit en Ligue 1 face au rival monégasque, le 2 octobre 2004. Menés 3-0 après soixante minutes, les niçois réagissent, et grâce à un triplé de Victor Agali et un but de Marama Vahirua, ils s'imposent finalement 3-4, au terme d'un derby resté mémorable.
Au cours de l'été 2005, Frédéric Antonetti est nommé entraîneur. Sous sa direction, les résultats seront en nets progrès, avec plusieurs révélations dont Hugo Lloris, Ederson et Bakari Koné, et deux huitièmes places en 2005-2006 et 2007-2008. En 2006, l'OGC Nice atteint la finale de la Coupe de la Ligue qu'ils perdent 1 à 2 face à l'AS Nancy-Lorraine. À cette occasion 25 000 supporters niçois font le déplacement au stade de France pour encourager leur équipe et composent une tribune remarquée aux couleurs rouge et noir.
En mai 2007, le club connaît un conflit entre les actionnaires Gilbert Stellardo et Jean-Marc Governatori d'une part, et Franck Guidicelli d'autre part. Ce dernier dépose une plainte concernant de prétendues irrégularités commises lors des transferts d'Ederson et de Matt Moussilou. Cette plainte provoque une vive réaction du club[8] mais elle sera finalement classée sans suite. L'annulation par le tribunal administratif de Nice du dossier du Grand Stade de Nice est par ailleurs un fait important sur la période.
Frédéric Antonetti quitte le club en juin 2009 pour aller entraîner le Stade rennais. Peu de temps après, Maurice Cohen cède son poste à Gilbert Stellardo dans un contexte de crise. Antonetti est remplacé par Didier Ollé-Nicolle, mais la greffe ne prend pas, et il est remplacé par Éric Roy en mars. Le club termine à la quinzième place du Championnat de France de football.
La présidence Stellardo (2009-2011)
La fin des années 2000 et le début des années 2010 sont marquées par le départ des meilleurs joueurs qui avaient permis au club d'enregistrer des résultats honorables en Ligue 1 sous l'ère Antonetti : Hugo Lloris, Ederson, Rod Fanni, Florent Balmont, Loïc Rémy. Ces départs ne sont pas compensés par des arrivées d'éléments de même niveau. À l'été 2010, les transferts de son international Loïc Rémy, d'Onyekachi Apam et d'Anthony Modeste permettent au club d'encaisser 23,5 millions d'euros mais il n'achète en contrepartie que Danijel Ljuboja pour 0,3 millions d'euros[réf. nécessaire]. En fin de saison 2011, l'OGC Nice lutte pour éviter la relégation en D2, le sort du club devant se décider lors du dernier match. Cette situation provoque le mécontentement des supporters qui réclament davantage de moyens pour étoffer l'effectif et compenser les départs[9]. La fin de saison est compromise par de nombreuses blessures ou suspensions de titulaires qui révèlent la faiblesse du banc niçois, le club étant contraint de faire appel à des joueurs de CFA ou hors de forme. Une lourde défaite à domicile contre Caen (0-4) subie en mai 2011 marque les esprits. Lors de la dernière journée, le 29 mai 2011, malgré une défaite à Valenciennes (2-1) qui place le club à la merci des résultats de ses concurrents directs, l'OGC Nice sauve finalement sa place parmi l'élite grâce à la victoire de l'Olympique lyonnais sur l'AS Monaco qui précipite le club de la Principauté en D2. Le Gym termine dix-septième et premier non relégable.
Paradoxalement, l'OGC Nice réalise un très bon parcours en Coupe de France, et atteint la demi-finale après avoir successivement éliminé Créteil, l'Olympique lyonnais, Drancy et Reims. Le 19 avril 2011, le Gym est éliminé par le futur vainqueur de l'épreuve et champion de France 2011, le Lille OSC en demi-finale, dans un stade du Ray comble (0-2).
Durant cette saison difficile, certains joueurs se distinguent, en particulier Anthony Mounier, auteur de onze passes décisives en championnat, Nemanja Pejčinović, jeune défenseur serbe prêté par le Hertha BSC Berlin puis acheté en cours d'année, ou Éric Mouloungui, meilleur buteur niçois de la saison avec huit buts en championnat et trois en Coupe de France, dont certaines réalisations spectaculaires.
La présidence Rivère (2011-....)
Article détaillé : Saison 2011-2012 de l'OGC Nice.Pendant l'été, l'OGC Nice connaît un premier chamboulement : le 24 juin, Jean-Pierre Rivère est nommé président du club, en remplacement de Gilbert Stellardo. L'homme d'affaires niçois va également injecter 12 millions d'euros dans le club.
Côté transferts, plusieurs joueurs quittent le club, comme Ismaël Gace, Habib Bamogo, Mamadou Bagayoko, Grégory Paisley ou encore Lionel Letizi (remplacé par le gardien international péruvien Raúl Fernández). Danijel Ljuboja rejoint le Legia Varsovie, David Bellion et Abdou Traoré retournent à Bordeaux.
Pour les arrivées, le Gym ne traîne pas : Camel Meriem signe le 3 juin, puis Kévin Gomis arrive le 29 juin. Mickaël Poté, Julien Berthomier et Mahamane Traoré reviennent de prêt. Le 8 juillet, Fabián Monzón signe pour 4 ans contre deux millions d'euros. L'argentin portera le n°18. Le 4 août, c'est Fabrice Abriel qui arrive en provenance de Marseille, libéré par le club phocéen. Le recrutement niçois n'est pas clos, les Aiglons ont encore besoin de renforts, et ces derniers arriveront en fin de mercato : Xavier Pentecôte le 22 août, Franck Dja Djédjé le 26 août, puis Abraham Guié Guié et Yannick Djaló le 31 août. Mais le transfert du second n'est pas homologué, suite a un envoi trop tardif du contrat à la FIFA. Les niçois font appel, mais le 11 octobre, le TAS rejette l'appel, et le joueur doit retourner au Sporting Lisbonne. Il devrait rejoindre l'OGC Nice au mercato d'hiver.
Le 15 novembre 2011, Jean-Pierre Rivère annonce qu'Éric Roy est remplacé au poste d'entraîneur par son adjoint René Marsiglia[10]. Éric Roy est nommé manager général sportif du club[10], poste qu'il a déjà occupé précédemment[11].
Palmarès et records
Palmarès
Le tableau suivant récapitule les performances de l'Olympique gymnaste club Nice Côte d'Azur dans les diverses compétitions françaises et européennes.
Palmarès de l'Olympique gymnaste club Nice Côte d'Azur Compétitions nationales Compétitions nationales et internationales disparues - Coupe de France (3) :
- Coupe de la Ligue
- Finaliste : 2006
- Challenge des champions (1)
- Vainqueur : 1970
- Coupe Charles Drago (1)
- Vainqueur : 1958
- Coupe latine de football
- Finaliste : 1952
Compétitions de jeunes Tournois saisonniers - Championnat de France des 18 ans (1)
- Vainqueur : 2004
- Coupe Mohamed V
- Finaliste : 1976
Bilan Sportif
Bilan par championnat[12] Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff Division 1/Ligue 1 (1933-2011) 53 4 1907 689 491 727 2687 2769 -82 Division 2 (1936-2002) 15 4 548 247 162 139 809 542 +267 Division 3 (1946-1992) 4 2 ? ? ? ? ? ? ? Records
La plus large victoire à domicile en Division 1 pour le club azuréen est de 8 à 0 face au Stade rennais en 1949 et face à l'UA Sedan-Torcy en 1957. La plus large victoire à l'extérieur en Division 1 est de 5 à 0 face à l'AS Troyes-Sainte-Savine en 1960 et face à l'US Le Mans en 1972. La plus large victoire en Coupe de France est de 12 à 1 face à l'AS Avignon en 1945. Le plus grand nombre de victoires sur une saison est de 24 en 38 matchs lors de la saison 1958-1959. La plus grande période d'invincibilité du club est de dix-neuf matchs du 30 novembre 1958 au 10 mai 1959.
Identité du club
Logo
L'aiglon, qui est représenté sur le blason du club, est l'un des symboles de la ville de Nice. Les couleurs présentes sur le logo que sont le rouge et le noir, sont celles de la ville et du club. La particularité de l'OGC Nice est que leur premier logo n' a jamais été porté sur leur maillot.
Personnalités historiques du club
Présidents
Rang Nom Période 7 Primo Salvi déc. 1998-oct. 1999 8 Paolo Taveggia (directeur général) oct. 1999-juin 2000 9 Federico Pastorello (directeur général) juin 2000-mars 2002 10 Robert Cassone mars 2002-mai 2002 11 Franck Guidicelli mai 2002-juil. 2002 12 Maurice Cohen juil. 2002-sept. 2009 Rang Nom Période 13 Gilbert Stellardo sept. 2009-juil. 2011 14 Jean-Pierre Rivère depuis le 11 juil. 2011[13] Entraîneurs
Rang Nom Période 1 données manquantes avant juillet 1932 2 Jim MacDewitt 1932-nov. 1933 3 Tandler,Kramer et Bell nov. 1933-juil. 1934 4 Emmanuel Levy "Lowy" 1935-1937 5 Karel Kudrna 1937-oct. 1937 6 Ricardo Zamora oct. 1937-1938 7 Josep Samitier 1938-1939 8 Luis Valle 1945-déc. 1946 9 Maurice Castro 8 déc. 1946-18 déc. 1946 10 Jean Lardi 19 déc. 1946-1947 11 Anton Marek 1947-1949 12 Emile Veinante 1949-1950 13 Ely Rous 1950-déc. 1950 14 Jean Lardi déc. 1950-janv. 1951 15 Numa Andoire févr. 1951-nov. 1952 16 Mario Zatelli déc. 1952-1953 17 George William Berry 1953-1955 18 Luis Antonio Carniglia 1955-1957 19 Jean Luciano 1957-1962 20 Numa Andoire 1962-1964 Rang Nom Période 21 Cesar Hector Gonzalez 1964-1969 22 Léon Rossi 1969-sept. 1971 23 Jean Snella oct. 1971-1974 24 Vlatko Marković 1974-nov. 1976 25 Jean-Marc Guillou déc. 1976-janv. 1977 26 Léon Rossi févr. 1977-1978 27 Koczur Ferry 1978-janv. 1979 28 Albert Batteux févr. 1979-1979 29 Léon Rossi 1979-1980 30 Vlatko Marković 1980-août 1981 31 Marcel Domingo sept. 1981-1982 32 Jean Sérafin 1982-1987 33 Nenad Bjekovic 1987-1989 34 Pierre Alonzo 1989-oct. 1989 35 Carlos Bianchi nov. 1989-1990 36 Jean Fernandez 1990-nov. 1990 37 Jean-Noël Huck déc. 1990-oct. 1992 38 Albert Emon nov. 1992-1996 39 Daniel Sanchez 1996-fin déc.1996 40 Silvester Takač déc. 1996-oct. 1997 Rang Nom Période 41 Michel Renquin oct. 1997-mars 1998 42 Silvester Takač avril 1998-1998 43 Victor Zvunka 1998-janv.1999 44 Guy David (intérim de Christian Damiano) janv. 1999-2000 45 Sandro Salvioni 2000-2002 46 Gernot Rohr 2002-avril 2005 47 Gérard Buscher avril 2005-2005 48 Frédéric Antonetti 2005-2009 49 Didier Ollé-Nicolle 2009-mars 2010 50 Éric Roy mars 2010-novembre 2011 51 René Marsiglia depuis novembre 2011 Joueurs emblématiques
Article détaillé : Liste des joueurs de l'Olympique gymnaste club Nice Côte d'Azur.Les joueurs ayant le plus joué pour l'OGC Nice :
- Francis Isnard, 360 matchs
- Roger Jouve, 303 matchs
- Pancho Gonzales, 296 matchs
- André Chorda, 291 matchs
- Jean-Philippe Mattio, 276 matchs
Les meilleurs buteurs de l'OGC Nice en championnat :
- Joaquin Valle, 99 buts
- Victor Nurenberg, 89 buts
- Nenad Bjeković, 87 buts
- Charly Loubet, 78 buts
- Hector De Bourgoing, 64 buts
Les meilleurs buteurs de l'OGC Nice en Coupe de France :
- Joaquin Valle, 32 buts
- Nenad Bjeković, 22 buts
- Victor Nurenberg, 16 buts
Les meilleurs buteurs de l'OGC Nice en coupes d'Europe :
- Jacques Foix, 10 buts
- Jacques Faivre, 7 buts
- Marco Molitor, 6 buts
Autres joueurs notables :
Effectif actuel
L'effectif professionnel de la saison 2011-2012 est entraîné dans un premier temps par Éric Roy et ses adjoints René Marsiglia et Frédéric Gioria. En novembre 2011, René Marsiglia succède à Éric Roy[10]. L'entraîneur des gardiens Bruno Valencony a sous son aile trois joueurs dont David Ospina, l'un des gardiens de l'équipe de Colombie de football.
Structures du club
Infrastructures
Stade du Ray
Article détaillé : Stade du Ray.L'OGC Nice occupe le stade du Ray depuis son inauguration en 1927. En raison de sa faible capacité (seulement 17 415 places) et de sa vétusté, le club doit le quitter pour un nouveau stade dans les prochaines années.
Grand Stade de Nice
Article détaillé : Grand Stade de Nice.Le Grand Stade de Nice ou Olympic Nice Stadium (nom provisoire), d'une capacité d'environ 35 000 places, devrait remplacer le stade du Ray à la mi-2013. Il sera de catégorie 3 dans le classement UEFA des stades. Localisé dans le secteur de Saint-Isidore Sud, ce sera un stade multifonctionnel qui intégrera des espaces de restauration, des commerces, des bureaux, des services ainsi que le musée national du Sport. Destiné à accueillir les matchs de l'OGC Nice, il accueillera également d'autres événements sportifs et des concerts durant l'année. D'un coût de 245 millions d'euros, il sera construit au moyen d'un partenariat public-privé entre la ville de Nice et le groupe Vinci qui en assurera l'exploitation durant vingt-sept ans.
Centre d'entraînement
Centre de formation
Aspects juridiques, économiques et financiers
Organisation
L'OGC Nice est une société anonyme sportive professionnelle (SASP). Depuis juin 2011, son capital est détenu à 51 % par Jean-Pierre Rivère et à 49 % par une holding rassemblant les actions de Gilbert Stellardo (22,5 %), Marcel Governatori, Jean Bessis, et Louis Bacchialoni[16],[17]. Le club est composé d'un directoire, présidé par Jean-Pierre Rivère, et d'un conseil de surveillance, dirigé par Gilbert Stellardo[17]. La gestion du club est également assurée par un directeur général, poste occupé par Julien Fournier depuis juillet 2011[18]. Par ailleurs, l'encadrement sportif est assuré par un manager général sportif ; Éric Roy est nommé à ce poste le 15 novembre 2011[10].
Budget
Budget prévisionnel de l'OGC Nice
Saison 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 Budget 15 M€ 16 M€ 20 M€ 24 M€ 27 M€ 27 M€ 32 M€ 35 M€ 37 M€ 35 M€ Légende : M€ = millions d'euros. Sponsors
De 2007 à 2011, l'OGC Nice eut pour équipementier la marque italienne Lotto. Le 19 avril 2011, l'OGC Nice annonce un partenariat avec la marque suisse Burrda, alors qu'il reste deux années de contrat avec Lotto.
Depuis 2008 et jusqu'à l'été 2010, Nàsuba Express était le sponsor principal de l'OGC Nice. Pour la saison 2010-2011, le club avait choisi Mad-Croc, une marque de boissons énergisantes déjà sponsor du RC Toulon en rugby. D'autres sponsors, présents depuis plusieurs années, figuraient sur le maillot niçois, tels que Takara, la communauté urbaine Nice Côte d'Azur et Pizzorno Environnement. Pour la saison 2011-2012, les logos des Mutuelles du Soleil, de la communauté urbaine et de Pizzorno Environnement sont présents sur le maillot de l'équipe.
Soutiens et image
Supporters
Groupes de supporters
- Armada Rumpetata Nissa (ARN)
- Club des supporters
- Collectif Embriagoun
- Secioun Nissarda
- BSN Parigi
- KUB (kop ultra bourré)
- Secioun Avignoun
- La West
- Brigada 13
- Secioun Corse
- Secioun Montreal
- Secioun London
- Lou Cavalie nissart 06
- Secioun Aveyroun
Le 29 avril 2010, la Brigade Sud Nice (BSN), fondée en 1985, ainsi que six autres associations de supporters ailleurs en France sont dissoutes par décret du ministère de l'Intérieur[19].
Le 15 octobre 2011, l'Armada Rumpetata Nissa fête ses 10 ans d'une superbe manière, notamment au moyen de deux magnifiques tifos au début de chaque période. Les fumigènes utilisés pour fêter cet anniversaire auront d'ailleurs provoqué l'interruption du match après 28 secondes de jeu.
Rivalités
Avec Marseille
Le derby régional entre l'OGC Nice et l'Olympique de Marseille est considéré par un pan important des supporters niçois comme étant un point culminant de la saison[20]. Il est souvent l'objet d'une tension entre certains groupes de supporters[21].
Avec Monaco
Article détaillé : Derby de la Côte d'Azur.Le match opposant Monaco et Nice est parfois appelé « derby de la Côte d'Azur » ou « derby azuréen »[22]. Dans la mesure où les deux clubs ne sont distants que d'une vingtaine de kilomètres, ce derby est l'un des plus rapprochés de la Ligue 1. Il motive les deux équipes, la suprématie locale restant l'un des enjeux de ce derby. Les supporters niçois se déplacent en masse à Monaco et les matchs Monaco-Nice attirent toujours 14 à 16 000 spectateurs[23]. Les joueurs semblent eux aussi gagnés par la notion de derby et ses enjeux, Sébastien Puygrenier déclarant en 2010 : « On l’a vu l’année dernière, c’était assez intense et on répondra présent. Le derby, c’est pour les supporters et pour la suprématie régionale ! »[22]. Eddie Megraoui, l'ancien président des Ultras de Monaco a toutefois déclaré qu'il ne sentait pas vraiment de rivalité entre supporters de Nice et de Monaco.
Annexes
Liens externes
- (fr) Site officiel
- Ogcnissa.com
- Catégorie Olympique gymnaste club Nice Côte d'Azur de l’annuaire dmoz
Notes et références
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- [1]
- [2]
- Certains supporters ont un jugement négatif sur la période Sensi. Cf. Issa Nissa, mai 2011.
- http://www.lexpress.fr/informations/ombres-sur-le-foot-nicois_649540.html
- [3]
- [4] Sensi aurait eu le projet de réaliser une opération immobilière à la place du stade du Ray. Le projet n'ayant pas abouti, il aurait décidé de se désengager du club.
- [5]
- Issa Nissa, Magazine des supporters de l'OGC Nice, mai 2011.
- « Nice : René Marsiglia remplace Eric Roy au poste d'entraîneur », AFP, 15 novembre 2011.
- Marsiglia remplace Roy sur lequipe.fr, le 15 novembre 2011
- Classement de Ligue 1 toutes saisons confondues sur lfp.fr. Consulté le 30 mai 2011.
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- « Nice, on change tout », Le Figaro, 24 juin 2011. Alexandre Coiquil,
- « Ligue 1 Nice: Rivère officiellement président », football.fr, 11 juillet 2011. Consulté le 11 juillet 2011.
- « Ligue 1: Julien Fournier nouveau directeur général de Nice », AFP, 21 juillet 2011.
- [6]
- [7]
- [8]
- [9]
- [10]
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