- Équipe de Belgique de football
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Équipe de Belgique Généralités Confédération UEFA Couleurs rouge et noir Surnom Les Diables Rouges (fr)
Rode Duivels (nl)
Die roten Teufeln (de)Stade principal Stade Roi Baudouin Classement FIFA 37e (19 octobre 2011)[1] Personnalités Sélectionneur Georges Leekens (5v,3n,4p) Record de sélections Jan Ceulemans : 96 Meilleur buteur Paul Van Himst,
Bernard Voorhoof : 34Rencontres officielles historiques Premier match Belgique 3 - 3 France
(1er mai 1904)Plus large victoire Belgique 9 - 0 Zambie
(4 juin 1994)
Belgique 10 - 1 Saint-Marin
(28 février 2001)Plus large défaite Angleterre am. 11 - 2 Belgique
(17 avril 1909)Palmarès Coupe du monde Phases finales : 11
Quatrième en 1986Championnat d’Europe Phases finales : 4
Finaliste en 1980Jeux olympiques Médaille d'or en 1920 Maillots DomicileExtérieurActualités Pour la compétition en cours, voir :
Éliminatoires du championnat d'Europe de football 2012, groupe Amodifier L'équipe de Belgique de football est constituée d'une sélection des meilleurs joueurs belges sous l'égide de l'Union royale belge des sociétés de football association. Elle est actuellement entraînée par Georges Leekens.
Les internationaux belges sont surnommés les Diables Rouges depuis 1906, bien que ce surnom ne devint officiel que plus tard. Durant la période Goethals, ils furent aussi appelés les Diables Blancs.
La Belgique a participé à onze phases finales de la Coupe du monde. Son meilleur résultat est sa 4e place lors de la Coupe du monde 1986 au Mexique. Aux Jeux olympiques, l'équipe belge remporte la médaille d'or en 1920 à Anvers. En Coupe d'Europe, son meilleur résultat est sa finale de 1980, perdue contre la RFA.
Le premier match officiel de la Belgique est joué à Bruxelles contre la France, le 1er mai 1904 et se solda par un match nul sur le score de 3-3. Les plus large victoire de l'équipe belge sont un 9-0 contre la Zambie en 1994 et un 10-1 contre Saint-Marin en 2001. La plus large défaite de la Belgique fut enregistrée à Londres, le 17 avril 1909, contre l’Angleterre amateur qui se solda par une écrasante défaite sur le score de 11 buts à 2. En 1920 à Anvers, elle remporte les JO en battant l’Espagne (3-1) puis les Pays-Bas (3-0) en demi et la Tchécoslovaquie en finale (2-0, buts de Robert Coppée et de Henri Larnoe ; match arrêté à la 39e minute car la Tchécoslovaquie se plaint d'un arbitrage biaisé et fut disqualifiée).
Histoire
La genèse d'une équipe nationale (1900-1904)
Première sélection belge du 28 avril 1901 (match non-officiel)[2],[3]
Derrière, à partir de la gauche: Harry Menzies (FC Liégeois), Georges Simon (Athl. & Running Club Bruxelles), Fernand Defalle (Gardien - FC Liégeois), Hughes Ryan (Léopold), Gustave Pelgrims (Léopold), Charles Maggee (Arbitre - Beerschot[3]).
Devant, à partir de la de gauche: Herbert Potts (Beerschot), Jan Robyns (Beerschot), Ernest Gillon (Athl. & Running Club Bruxelles), Albert Friling (Capitaine - Beerschot), Lucien Londot (FC Liégeois), Walter Potts (Beerschot).Les premiers matchs internationaux de la Belgique remontent à l'aube du XXe siècle. Le 11 octobre 1900, Frédéric Vanden Abeele, président d'honneur du Beerschot, offre un challenge qui doit voir s'affronter à Anvers les meilleurs équipes d'Europe. Les organisateurs rencontrent cependant des difficultés et ce challenge se résume finalement à une partie entre une sélection belge et une sélection néerlandaise[2] choisie par un ex-footballeur de Rotterdam, Cees van Hasselt[4]. Ce tout premier match de l'équipe nationale belge se déroule le 28 avril 1901 et se conclut par une victoire 8-0 pour la Belgique[2]. Cette rencontre, disputée devant 300 spectateurs, n'est aujourd'hui pas reconnue officiellement puisque plusieurs étrangers étaient présents sur le terrain, tant du côté belge que néerlandais. Il était habituel à l'époque que les expatriés, notamment britanniques, soient intégrés à l'équipe nationale[2]. On remarquera que, suite à un débat sur ce sujet, un référendum est organisé en novembre 1903 par La Vie Sportive (publication de la fédération) et que l'opinion d'une très large majorité est favorable à la participation des joueurs étrangers[2].
Dans les années qui suivent le premier match, le Challenge Vanden Abeele se tient encore à trois reprises: deux fois en 1902 et une fois janvier 1904[5]. Ces trois matchs, toujours officieux, se soldent également par des victoires belges. Le capitaine de la Belgique lors du dernier de ces match est Francis Dessain, futur président du FC Malinois et de l'Union belge de football[5].
À cette époque, l'encadrement de l'équipe est bien différente de celui d'aujourd'hui. Ce n'est par exemple que lors du troisième match, en 1902, qu'il est décidé de fournir aux joueurs une « chemise aux couleurs nationales (...) [qui désignera], par un galon, le nombre de fois que chaque joueur a participé à une rencontre[5]. » On notera aussi qu'alors, non seulement il n'y a pas d'entraîneur national, mais de plus les joueurs ne sont pas désignés par un sélectionneur mais bien par les votes des délégués des clubs. Ces votes faisaient d'ailleurs l'objet d'âpres négociations et se trouvaient influencés par bien d'autres éléments que la seule qualité des joueurs[6].
Les débuts officiels (1904-1914)
Les joueurs étrangers n'étant plus sélectionnés, le premier match officiel de la Belgique se tient le 1er mai 1904 contre l'équipe de France qui fait également ses débuts officiels[5]. Les deux formations s'affrontent amicalement au stade du Vivier d'Oie à Uccle sur le terrain du Racing de Bruxelles et sous les encouragements de 1 500 spectateurs. Le match se termine sur une égalité 3-3. Les premiers buts belges officiels sont offerts par Georges Quéritet (deux fois) et par Pierre-Joseph Destrebecq, mais les Français, eux aussi, trompent à trois reprises le gardien adverse qui n'est autre que Alfred Verdyck, futur secrétaire général de l'Union belge de football[5].
En 1905, l'organisation évolue. Un comité de sélection est mis sur pied afin de sélectionner les joueurs sur des critères sportifs et plus en fonction de leur province d'origine[7]. Ce comité est composé de Hevenith, Convert, Friling, Romdenne, Boon et Seeldrayers[8]. Des matchs d'entraînements, auxquels les internationaux sont convoqués, sont également organisés, notamment contre les cadets de l'Académie militaire de Breda, le CVV Velocitas[8]. Enfin, l'équipe de Belgique revêt le fameux maillot rouge qui lui donnera bientôt son surnom[7]. C'est en effet en 1906 que l'éditeur de La Vie Sportive, Pierre Walchiers, qualifie pour la première fois les internationaux belges de « diables rouges » suite à l'enchaînement de deux victoires impressionnantes (5-0) aux dépens de la France d'abord, le 22 avril, puis des Pays-Bas, le 29 avril[7]. Juste avant ces succès, la Belgique essuie pourtant une dure défaite pour son premier déplacement en Angleterre. Le 6 janvier 1906 à Leyton, l'équipe de Belgique rencontre les Corinthians pour un match de préparation. Les amateurs londoniens infligent une très lourde défaite à la sélection belge: 12-0[9]. Les journaux évoquent, à la décharge des Belges, une traversée de la Manche catastrophique quelques heures avant le match et un mal de mer qui n'avait épargné aucun joueur[9]. Deux ans plus tard, pour un match officiel cette fois, c'est la sélection des internationaux anglais amateurs qui se déplace en Belgique. L'issue du match ne sera pas plus favorable aux diables. Le score est de 2-8 en faveur des Anglais. Le match retour en Angleterre restera, lui, la plus lourde défaite officielle des diables rouges: onze buts à deux[9].
De 1930 à 1970
L’équipe de Belgique participe à la première Coupe du monde en 1930, mais connaît deux défaites au 1er tour contre le Paraguay (0-1) et les USA (0-3). En 1934, elle est battue par l’Allemagne (2-5, doublé de Bernard Voorhoof) en huitième de finale. En 1938, elle est battue par la France (1-3, but de Henri Isemborghs) en huitième de finale. Elle ne participe pas à la Coupe du monde 1950. L'Union royale belge des sociétés de football association est membre de l'UEFA depuis sa création en 1954. A la Coupe du monde 1954, elle réalise au 1er tour un match nul contre l’Angleterre (4-4, doublé de Léopold Anoul, buts de Rik Coppens et de Jimmy Dickinson (csc)) et une défaite contre l’Italie (1-4, but de Léopold Anoul). Elle ne participe pas aux éditions 1958 (battue par la France, devant l’Islande), 1962 (battue par la Suède et la Suisse) et 1966 (battue par la Bulgarie mais devant Israël) de la Coupe du monde. Elle ne participe pas à la première édition du Championnat d’Europe de football en 1960, et est éliminée durant les qualifications en 1964 (battue au tour préliminaire par la Yougoslavie) et en 1968 (battue au tour préliminaire par la France).De 1970 à 1980
Très peu en vue sur la scène internationale jusqu'alors, l’équipe de Belgique se qualifie pour la Coupe du monde 1970 où elle est éliminée au 1er tour malgré une victoire contre le Salvador (3-0, doublé de Wilfried Van Moer et but de Raoul Lambert) et surtout deux défaites contre l’URSS (1-4, but de Raoul Lambert) et le Mexique (0-1) puis termine troisième de l'Euro 1972 pour leur première participation à la phase finale, organisé à domicile (battue en demi par la RFA (1-2, but d’Odilon Polleunis) tout en battant la Hongrie (2-1, buts de Paul Van Himst et de Raoul Lambert) lors du match pour la 3e place). Elle ne participe pas aux éditions 1974 (battue au goal average par les Pays-Bas mais devant la Norvège et l’Islande) et 1978 (battue par les Pays-Bas, devant l’Irlande du Nord et l’Islande) de la Coupe du monde. Elle est quart de finaliste lors de l’Euro 1976, battue par les Pays-Bas.
L’Euro 1980
Les Belges réalisent leur premier coup d'éclat lors du Championnat d'Europe de football 1980 en parvenant en finale, en lieu et place de l'Italie qui évolue pourtant chez elle. Au premier tour, l’équipe de Belgique fait 1-1 contre l’Angleterre (but de Jan Ceulemans), puis bat sur le score de 2-1 l’Espagne (buts de Julien Cools et d’Éric Gerets) et fait 0-0 contre l‘Italie. Les Diables Rouges entraînés par Guy Thys s'inclineront de justesse en finale contre la RFA (2-1, doublé de Horst Hrubesch) malgré le but de René Vandereycken. Cela constitue la meilleure performance de la Belgique lors d’un championnat d’Europe des Nations de football.
De 1980 à 1986
Ensuite, durant plus d'une décennie, la Belgique va profiter toujours sous la houlette de Guy Thys d'une génération de joueurs exceptionnels (de Jan Ceulemans à Enzo Scifo, en passant par Erwin Vandenbergh ou Jean-Marie Pfaff) pour se qualifier pour tous les grands rendez-vous internationaux. À la Coupe du monde 1982, elle bat au 1er tour l’Argentine (1-0, but d’Erwin Vandenbergh) et le Salvador (1-0, but de Ludo Coeck) puis fait match nul contre la Hongrie (1-1, but d'Alexandre Czerniatynski) mais est battue au 2nd tour par la Pologne (0-3) et par l’URSS (0-1). À l’Euro 1984, l’équipe de Belgique commence bien le 1er tour grâce à une victoire sur la Yougoslavie (2-0, buts de Georges Grün et d’Erwin Vandenbergh) mais perd ensuite contre la France (0-5) et s’incline 3 buts à 2 contre le Danemark après avoir mené 2-1 à la mi-temps (buts de Jan Ceulemans et de Franky Vercauteren).
La Coupe du monde 1986
La meilleure performance des Belges en Coupe du monde est une demi-finale au Mexique en 1986. Après une victoire contre l’Irak (2-1, buts de Vincenzo Scifo et de Nico Claesen), un match nul contre le Paraguay (2-2, buts de Daniel Veyt et de Franky Vercauteren) et une défaite contre le Mexique (1-2, but d’Erwin Vandenbergh) au 1er tour, elle bat dans un match rocambolesque en huitièmes l’URSS (4-3 après prolongations, buts de Vincenzo Scifo, de Jan Ceulemans, de Nico Claesen et de Stéphane Demol), puis en quarts l’Espagne (1-1 tab 5-4, but de Jan Ceulemans) pour atteindre le dernier carré en particulier grâce à leur meneur de jeu Enzo Scifo, 20 ans seulement. Ils s'inclinent en demi-finale face à l'Argentine de Diego Maradona (2-0), puis dans le match pour la troisième place contre la France (4-2, buts de Jan Ceulemans et de Nico Claesen). L’équipe de Belgique prendra la quatrième place, la meilleure performance des Belges. Le meilleur jeune du tournoi est le belge Vincenzo Scifo.
De 1986 à 1994
À la Coupe du monde de football 1990, en Italie, l’équipe de Belgique est huitième de finaliste en réalisant le parcours suivant : elle remporte deux victoires contre l’Uruguay (3-1, buts de Vincenzo Scifo, de Lei Clijsters et de Jan Ceulemans) et la Corée du Sud (2-0, buts de Marc Degryse et de Michel De Wolf) et une défaite contre l’Espagne (1-2, but de Patrick Vervoort) au 1er tour mais est battue en huitième par l'Angleterre (0-1 ap). Elle ne participa pas aux éditions 1988 (devancée par l’Irlande et la Bulgarie) et 1992 (battue par l’Allemagne et le Pays de Galles mais devant le Luxembourg) du Championnat d’Europe de football. Une des plus larges victoires de la Belgique fut enregistrée à Bruxelles contre la Zambie, le 4 juin 1994, qui se solda par une victoire sur le score de 9 buts à 0. A la Coupe du monde de football 1994, deux victoires sont enregistrées par la Belgique contre le Maroc (1-0, but de Marc Degryse) et les Pays-Bas (1-0, but de Philippe Albert) et une défaite contre l’Arabie saoudite (0-1) au 1er tour, mais elle est battue en huitièmes par l'Allemagne (2-3, buts de Philippe Albert et de Georges Grün).
De 1994 à 2002
L’équipe de Belgique ne participa pas à l’Euro 1996, terminant 3e sur 6, devancée par l’Espagne et le Danemark. À la Coupe du monde 1998, elle est éliminée au 1er tour sans avoir perdu le moindre match avec trois matchs nuls contre la Corée du Sud (1-1, but de Luc Nilis), les Pays-Bas (0-0) et le Mexique (2-2, doublé de Marc Wilmots). À l’Euro 2000, en tant que pays co-organisateur, bien qu’elle commence par une victoire sur la Suède (2-1, buts de Bart Goor et d’Émile Mpenza) elle est battue par l’Italie (0-2) et par la Turquie (0-2).
Qualifications pour le Mondial 2002
Pour se qualifier pour le mondial asiatique de 2002, les Diables devaient sortir d'un groupe composé de la Croatie, de l’Écosse, de la Lettonie et de Saint-Marin. La campagne démarre à Bruxelles contre la Croatie, où aucun but ne sera marqué (0-0). Un mois plus tard, les Belges se déplacent à Riga, et battent la Lettonie 0-4 (Buts de Johan Walem, Marc Wilmots, Jurgen Cavens et Gert Verheyen). Une des plus larges victoires de la Belgique est enregistrée à Bruxelles le 28 février 2001, contre Saint-Marin, qui se solda par un score de 10 buts à 1 pour les Diables Rouges, les buts belges étant inscrits par Yves Vanderhaeghe (1-0 et 4-0), Emile Mpenza (2-0), Bart Goor (3-0 et 5-0), Walter Baseggio (6-0), Marc Wilmots (7-0) et Bob Peeters (8-0, 9-0 et 10-0). Les visiteurs sauvaient l'honneur à la 89e minute par Andy Selva (10-1). Le match en Ecosse s'apparente à un cauchemar pour les Diables. Billy Dodds ouvre le score pour les Ecossais dès la 2e minute. Peu avant la demi-heure, une reprise de la tête est contrée par Eric Deflandre. Le Liégeois est exclu par l'arbitre Nielsen et Billy Dodds fait 2-0 sur penalty. La volonté des Belges leur permet de revenir dans le match en deuxième mi-temps, via Marc Wilmots (2-1). Dans les arrets de jeu, le jeune Daniel Van Buyten dévie dans le but un centre de Sven Vermant (2-2). Début juin, les Diables accueillent la Lettonie et se mettent rapidement à l'abri via Marc Wilmots (3e, 1-0) et Emile Mpenza (20e, 2-0). Après le repos, Wilmots fait 3-0, mais Pahars réduit la marque à la 54e minute (3-1). Le 6 juin 2001, la Belgique se déplace à Serravalle pour affronter Saint-Marin. Si Marc Wilmots ouvre la marque dès la 8e minute (1-0), les visités réagissent immédiatement via Andy Selva (13e, 1-1). Le stress commence à se faire sentir chez les Diables, jusqu'à ce que Verheyen (64e, 1-2) et Sonck (71e, 1-3) ne fassent respirer les Belges. Marc Wilmots ponctue l'addition sur penalty (89e, 1-4). En septembre, les diables éliminent l'un de leurs derniers rivaux dans la course au Mondial: L’Écosse. Au stade Roi Baudouin, les hommes de Robert Waseige l'emportent 2-0, grâce à des buts de Nico Van Kerkhoven (28e, 1-0) et Bart Goor (90e, 2-0). Les Belges doivent donc ramener un point de Croatie pour se qualifier. Les Croates, qui doivent gagner se ruent à l'assaut des buts de De Vlieger. Deflandre sauve une balle sur (derrière?) la ligne de but, alors que Robert Prosinecki frappe un penalty sur la transversale. Finalement, la Croatie l'emporte 1-0, grâce à un but d'Alen Boksic (77e). Les diables finissent deuxièmes de leur groupe et doivent éliminer la République Tchèque pour aller en Corée et au Japon. Au Stade Roi Baudouin, les Diables offrent une belle résistance face aux Tchèques, et ouvrent la marque grâce à Gert Verheyen (27e, 1-0). Les visiteurs s'énervent et Thomas Repka est exclu avant le repos pour une altercation avec Bart Goor. Le score ne bouge plus et les Belges n'ont qu'un but d'avance pour aller à Prague. Le match est assez fermé, et les occasions sont rares. A 5 minutes du terme, Verheyen obtient un penalty. Marc Wilmots le transforme et envoie la Belgique à la Coupe du Monde 2002 (86e, 0-1). De frustration, Nedved et Baros sont exclus par l'arbitre.
À la Coupe du monde 2002, après deux matchs nuls contre la Tunisie (1-1, but de Marc Wilmots) et le Japon (2-2, buts de Peter van Der Heyden et de Marc Wilmots), elle bat la Russie (3-2, buts de Johan Walem, de Wesley Sonck et de Marc Wilmots). En huitièmes, l’équipe de Belgique perd 2-0 contre le futur vainqueur de la compétition, le Brésil, dans un match contesté après le but injustement annulé de Marc Wilmots[10] à la 34e minute, alors que le score était encore de 0-0.
De 2002 à 2006
En janvier 2003[11], après un bon mondial 2002, la Belgique est 16e au classement FIFA, soit sa meilleure place depuis la création du classement. À l’Euro 2004, l’équipe de Belgique échoue de peu dans les qualifications, en terminant 3e sur 5, devancée par la Bulgarie et la Croatie. Le déclin va ensuite s'amorcer en 2004[12] pour être confirmé définitivement en 2006 : pour la première fois depuis 28 ans, la Belgique n'est pas présente à la phase finale de la Coupe du monde en Allemagne puisqu'elle termine 4e sur 6 (derrière l’Espagne, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie-et-Monténégro, devant la Lituanie et Saint-Marin). Par la suite, les Belges descendent jusqu'à la 71e place du classement FIFA (en juin 2007). C'est leur plus mauvais résultat depuis la création de ce classement en 1993.
De 2006 à 2009
La Belgique échoue encore dans les éliminatoires de l'Euro 2008, en terminant à la cinquième place du Groupe A Malgré tout, la relève est annoncée car plusieurs jeunes et un Néo-Belge sont sélectionnés. Pour les jeunes Steven Defour, Marouane Fellaini, Tom De Mul, Sébastien Pocognoli, Faris Haroun, Kevin Mirallas, et d'autres ont fait leur apparition. Pour les Néo-Belges, Igor De Camargo et Mohammed Tchité doivent encore attendre quelques mois avant d'être naturalisés. La Belgique grâce à sa place de quatrième de l'euro des moins de 21 ans se qualifie pour les Jeux olympiques de Pékin 2008. Où elle termine également à la quatrième place.
Depuis quelques mois plusieurs polémiques ont éclaté au sein de l'équipe:
- 1° les supporters des Diables Rouges disent que les joueurs n'ont plus la même motivation d'avant ni la fierté de porter le maillot belge et cela se voit en Qualifications Pour l'Euro 2008 Suisse-Autriche. Ils sont 5e avec 10 points et ils ont 7 et 9 points de retard sur les deux premiers (voir l'article consacré au groupe A des éliminatoires 2006-2007). D'excellents joueurs comme Daniel Van Buyten, défenseur du Bayern de Munich, ou Vincent Kompany, indispensable à Hambourg, semble ne pas jouer aussi bien lorsqu'ils portent les couleurs du pays.
- 2° Le gardien Stijn Stijnen crée une nouvelle polémique en déclarant dans une interview : Il faut casser (blesser) Cristiano Ronaldo en moins de 2 minutes, à 3 jours du match Portugal-Belgique. Il s'en excusera après avoir nié et recevra une amende de la FIFA d'un peu plus de 2 000 €.
- 3° Quelques jours avant le match opposant la Belgique au Portugal, Stijn Stijnen refuse de s'adresser à des journaux francophones.
- 4° L'entraîneur René Vandereycken se voit offrir une prolongation de contrat jusqu'en 2010 par l'Union Belge, et ce malgré la campagne de qualification catastrophique en cours et ce au grand mécontentement des supporters de l'équipe nationale (qui n'ont jamais été aussi peu nombreux). Il avait également été proposé à Marc Wilmots d'être l'assistant du sélectionneur. Après quelque temps de réflexion, Wilmots a refusé, se voyant plutôt dans un premier rôle que dans un second. Vandereycken a regretté qu'il ait pris autant de temps pour se décider. Un espoir est toutefois né depuis que Franky Vercauteren, de nombreuses fois vainqueur du championnat de Belgique avec Anderlecht comme joueur et comme entraîneur, renforce le staff comme entraîneur adjoint.
Éliminée lors du tour préliminaire du Championnat d'Europe de football 2008, la Belgique peut se tourner dès le début de cette année vers la Coupe du monde de football 2010. Son premier match amical en préparation de cette campagne se jouait le 26 mars 2008 au stade Roi Baudouin à Bruxelles contre le Maroc. Ce match se solde par une nette défaite 1-4. La presse n'y voit donc pas le signe d'un nouveau départ mais plutôt d'une triste continuité. On pourra noter, avec une certaine ironie, que le sélectionneur René Vandereycken avait d'ailleurs déclaré que ce match s'inscrivait plutôt dans la ligne du travail qu'il avait accompli jusqu'ici[13].Quelques jours avant l'Euro 2008, le 30 mai, la Belgique rencontre l'Italie en pleine préparation. Elle perd le match 3 buts à 1 (doublé de Di Natale, à la 9' et à la 41' et but de Camoranesi à la 49' contre un but de Sonck à la 90'). Même si un exploit n'était pas attendu face aux champions du monde en titre, l’équipe de Belgique n'a toujours pas convaincu.
Après un début de campagne de qualification pour la Coupe du monde 2010 difficile (2 victoires, 1 nul et 3 défaites), René Vandereycken est démis de ses fonctions le 7 avril 2009, suite aux deux défaites consécutives face à la Bosnie-Herzégovine. Battus 2-4 à Genk (Dembele 1-1, Sonck 2-4), les Diables s'inclinent encore 2-1 en Bosnie (But de Gill Swerts). Franky Vercauteren assure l'intérim du poste de sélectionneur, en attendant que l'Union Belge trouve un successeur à Vandereycken.
Plusieurs noms seront évoqués dans la presse, on parle notamment de Marc Wilmots et Jean-François De Sart mais finalement, c'est Dick Advocaat qui deviendra le futur sélectionneur. Le 1er juillet 2009, il devient officiellement sélectionneur fédéral, cependant, encore sous contrat avec le Zénith Saint-Pétersbourg, il laissera la place à Frankie Vercauteren pour les derniers matches de qualification avant d'entrer pleinement en fonction le 1er janvier 2010. Dans le même temps, Franky Vandendriessche est nommé entraîneur des gardiens en juillet pour remplacer Théo Custers en fin de contrat. Le 5 septembre 2009, les Diables Rouges sont sévèrement battus 5-0 par l'Espagne, future championne du monde, constituant une des plus lourdes défaites de l'histoire de l'équipe nationale belge. Le 9 septembre 2009, la Belgique est humiliée en étant battue 2-1 en Arménie et mathématiquement éliminée de la Coupe du monde 2010 entraînant la démission, directement après le match, de l'entraîneur ad-intérim Frankie Vercauteren. Dick Advocaat, entre-temps remercié par son club du Zénith Saint-Pétersbourg, reprendra les rennes de l'équipe nationale plus tôt que prévu. Début octobre, Franky Vandendriessche est écarté après avoir révélé dans la presse que Stijn Stijnen ne serait pas titulaire. Il est remplacé par Hans Galjé.
2009-2010: le bref passage d'Advocaat
Dick Advocaat prend la tête des Diables Rouges pour un premier match contre la Turquie au mois d'octobre. Sa première action importante est de nommer Thomas Vermaelen capitaine de l'équipe.Il justifie ce choix par la confiance énorme du défenseur d'Arsenal. Dans le même temps, le gardien numéro 1 Stijn Stijnen, suite a un différend avec l'entraîneur des gardiens Franky Vandendriessche, déclare qu'il met un terme à sa carrière internationale. Le poste de premier gardien est laissé à Logan Bailly et Vandendriessche est remercié. Le 10 octobre 2009, pour la grande première de Dick Advocaat, la Belgique s'impose 2-0 face à la Turquie grâce à un doublé de Émile Mpenza laissant supposer un réel renouveau au sein des diables rouges. Ce match face à la Turquie se révélera être un feu de paille, car 4 jours plus tard, la Belgique s'incline 2-0 en Estonie, toujours pas de mieux chez les Diables Rouges. Le 14 novembre, la Belgique s'impose 3-0 lors d'un match amical face à la Hongrie (buts de Marouane Fellaini, Thomas Vermaelen et Kevin Mirallas sur penalty). Le 17 novembre, la Belgique gagne 2-0 face au Qatar en match amical joué à Sedan en France (buts de Axel Witsel et Wesley Sonck). Le bilan de Dick Advocaat est alors de 3 victoires contre 1 défaite. En décembre 2009, Dick Advocaat s'engage pour 6 mois avec le club de AZ Alkmaar aux Pays-Bas alors qu'il est sous contrat avec l'équipe nationale de Belgique. Un débat éclate à propos des conséquences de cette liaison: 4 joueurs belges évoluent à l'AZ Alkmaar. De plus, Dick Advocaat ne peut plus entraîner les Diables Rouges à plein temps et effectuer ses missions de scouting. L'intéressé déclare que la Belgique, non-qualifiée pour la coupe du monde, ne jouera que deux rencontres amicales durant cette période et signe son double-contrat. Le 15 avril 2010, Dick Advocaat annonce à François de Keersmaecker, président de l’Union belge, qu'il abandonne son poste pour devenir sélectionneur de l'équipe de Russie[14]. Alors que l'Union Belge déclare qu'elle se sent trahie, qualifiant la façon d'agir d'Advocaat « humainement et professionnellement totalement inacceptable »[15], celui-ci explique que le défi sportif est plus intéressant en Russie et qu'il ne comprend pas ce lynchage médiatique[16]. Il déclare également qu'il n'a « pas perdu son temps en un an et les Diables Rouges non plus » et qu'il considère Marc Wilmots comme « le successeur idéal »[17].
Avril 2010: Le retour de Georges Leekens
Alors que les noms de Wilmots, Leekens, De Sart, Gerets et bien d'autres sont cités dans la presse comme sélectionneur potentiel ou idéal, l'Union belge fait savoir le 21 avril qu'elle est intéressée par Michel Preud'homme, champion de Belgique avec le Standard de Liège en 2008 et alors sous contrat avec le club de KAA La Gantoise qu'il a mené vers le haut de classement. L'Union belge a demandé au président de La Gantoise, Ivan De Witte, si elle pouvait négocier avec son entraîneur[18]. On notera que la Ligue Pro, dont De Witte est le président, a fait signer, la semaine précédente, une charte à l'Union belge qui s'engageait à ne pas débaucher un entraîneur de D1[18]. Preud'homme, ancien président de la commission technique de la fédération, avait déjà été contacté pour remplacer René Vandereycken[19]. Le lendemain de la demande, le 22 avril, Ivan De Witte répond par un communiqué qu'après discussion avec Michel Preud'homme , il est décidé que celui-ci honorera son contrat à La Gantoise jusqu'au bout et qu'il n'est pas non plus question qu'il cumule les deux postes[20].
Le 26 avril, les journaux annoncent que l'Union belge a contacté Georges Leekens en accord avec le club de Courtrai, employeur de Leekens[21]. Plus tard dans la journée, on apprend que les négociations sont rompues car Leekens souhaitaient pouvoir combiner sa fonction d'entraîneur en club et de sélectionneur national, ce que l'Union belge lui refuse[22]. Le 3 mai 2010, Georges Leekens accepte finalement de quitter son poste à Courtrai et de devenir pour la seconde fois sélectionneur de la Belgique. Quelques jours plus tard, il indique avoir convaincu l'adjoint Marc Wilmots de rester et déclare souhaiter travailler avec lui sans hiérarchie[23]. Le 19 mai 2010, contre la Bulgarie, Georges Leekens gagne le premier match de son deuxième mandat dans les derniers instants. Christophe Lepoint égalise pour sa première sélection à la 89e minute, suivi par Vincent Kompany à la 91e minute.
En juin 2010, Philippe Vande Walle, toujours sous contrat avec le KV Courtrai, ancien club de Leekens, vient compléter le staff sportif en signant avec l'Union belge un contrat d'entraîneur des gardiens pour deux ans[24]. Il remplace Hans Galjé dont le contrat n'est pas renouvelé.
En août 2010, l'équipe de Leekens affronte la Finlande lors d'un match amical en déplacement. La rencontre se solde par une défaite belge, 1-0.
En septembre 2010, Voilà que commence la campagne pour l'Euro 2012, les Diables Rouges affrontent l'Allemagne de Joachim Löw à Bruxelles, pour le 3 ème match du second mandat de Georges Leekens, pour ce match, il aligne une équipe très offensive en mettant en pointe ses 3 jeunes attaquants vedettes : Romelu Lukaku, Moussa Dembélé et Eden Hazard, Malgré s'être bien défendu, les Diables Rouges s'inclinent 0-1 (but de Miroslav Klose à la 52e minute). Lors du second match de qualification, un déplacement en Turquie, la Belgique mène à la mi-temps grâce à son défenseur Daniel Van Buyten. Mais en seconde période, les belges encaissent deux buts avec entre temps l'exclusion de Vincent Kompany. Van Buyten marquera une nouvelle fois pour égaliser, mais les hommes de Guus Hiddink remporteront tout de même le match 3-2. La victoire contre le Kazakhstan 0-2 (doublé de Marvin Ogunjimi pour sa première cap) redonne espoir aux Diables Rouges de se qualifier pour une grande compétition internationale, après plus de 8 ans de disette. Mais le nul 4-4 concédé à domicile face à l'Autriche brise cet élan, malgré un festival de buts signés Jelle Vossen (1-0), Marouane Fellaini (2-2), Marvin Ogunjimi (3-3) et Nicolas Lombaerts (4-3).
Le 17 novembre 2010, les Diables Rouges ont battu la Russie de Dick Advocaat à Voronej en match amical sur le score de 0-2, qui prouva à l'ex sélectionneur, qu'il avait fait une grosse erreur de jugement. En février 2011, les Diables affrontent à nouveau la Finlande, en Belgique cette fois. Le résultat sera à peine mieux qu'à l'aller: 1-1 score final (Axel Witsel 60'; Porokara 92'). Ce match a vu le retour de Silvio Proto dans les cages belges, après la disgrâce de Logan Bailly, non sélectionné.
Le 25 mars 2011, la Belgique se déplace en Autriche pour les qualifications à l'Euro 2012. Le joueur du Standard de Liège Axel Witsel signe un doublé permettant aux Diables Rouges de gagner 2-0 et de se relancer dans la course à la qualification, en prenant la place de barragiste. Le 29 mars à Bruxelles, les Diables Rouges prennent facilement la mesure de l'Azerbaïdjan sur le score de 4 buts à 1 avec des buts signés Vertonghen (6', 1-0), Simons (pen.31', 2-1), Chadli (45', 3-1) et Vossen (74', 4-1).
Le 3 juin 2011, la Belgique enregistre un nul contre la Turquie à domicile (1-1). La Belgique ne fera pas partie de l'Euro 2012 suite à une défaite 3 - 1 en Allemagne. L'équipe nationale finit troisième après la Turquie.
Palmarès
Parcours en Coupe du monde
Parcours en Championnat d'Europe
Parcours aux Jeux olympiques
Football aux jeux olympiques Pekin 2008: Demi-finale
N.B.: Depuis 1992, ce sont les équipes espoirs qui participent aux Jeux olympiques. Voir donc équipe de Belgique espoirs de football pour les résultats récents.Matches de l'équipe de Belgique
Principaux anciens internationaux
Article détaillé : Liste des joueurs de l'équipe de Belgique de football.Gardiens
Défenseurs
Milieux
Attaquants
Sélectionneurs
Avant 1910, un comité de la fédération belge sélectionnait les joueurs.
- 1910-1913 : William Maxwell
- 1913-1914 : Charles Bunyan
- 1920-1928 : William Maxwell
- 1928-1930 : Victor Löwenfelt
- 1930-1934 : Hector Goetinck
- 1934-1935 : Jules Turnauer
- 1935-1940 : Jack Butler
- 1944-1946 : François Demol
- 1947-1953 : Bill Gormlie
- 1953-1954 : Dougall Livingstone
- 1955-1957 : André Vandeweyer
- 1957-1957 : Louis Nicolay
- 1957-1958 : Géza Toldi
- 1958-1968 : Constant Vanden Stock
- 1968-1976 : Raymond Goethals
- 1976-1989 : Guy Thys
- 1989-1990 : Walter Meeuws
- 1990-1991 : Guy Thys
- 1991-1996 : Paul Van Himst
- 1996-1997 : Wilfried Van Moer
- 1997-1999 : Georges Leekens
- 1999-2002 : Robert Waseige
- 2002-2005 : Aimé Anthuenis
- 2005-2009 : René Vandereycken
- 2009-2009 : Franky Vercauteren
- 2009-2010 : Dick Advocaat
- 2010- : Georges Leekens
Effectif actuel
Voici le groupe des sélectionnés, par Georges Leekens pour disputer deux matchs amicaux contre la Roumanie le 11 novembre puis contre la France le 15 novembre 2011.
Sélections et buts actualisés au 11 octobre 2011.
Records individuels
Article détaillé : Liste des joueurs de l'équipe de Belgique de football.Dernière mise à jour: 09 octobre 2011
Source : Statistiques sur le site officiel de l'URBSFAJoueurs les plus capés CL. Joueur Période Cap Sél. 1 Jan Ceulemans 1976-1991 96 99 2 Eric Gerets 1975-1991 86 94 3 Franky Van der Elst 1984-1998 86 93 4 Timmy Simons 2001 - 85 88 5 Vincenzo Scifo 1984-1998 84 87 6 Paul Van Himst 1964-1974 81 83 7 Bart Goor 1999-2008 78 80 8 Georges Grün 1984-1995 77 81 9 Lorenzo Staelens 1989-2000 70 82 10 Marc Wilmots 1990-2002 70 80 Meilleurs buteurs CL. Joueur Période Buts Matchs 1 Paul Van Himst 1960-1974 30 81 2 Bernard Voorhoof 1928-1940 30 61 3 Marc Wilmots 1990-2002 28 70 4 Jef Mermans 1945-1956 27 56 5 Raymond Braine 1925-1939 26 54 6 Robert De Veen 1906-1913 26 23 7 Wesley Sonck 2001-2010 24 55 8 Jan Ceulemans 1976-1991 23 96 9 Marc Degryse 1984-1996 23 63 10 Rik Coppens 1949-1959 21 47 Notes et références
- Classement mondial sur fr.fifa.com, 19 octobre 2011. Consulté le 29 octobre 2011.
- Christian Hubert, Les diables rouges, Bruxelles, Arts & voyages, cop. 1980, 208 p. (ISBN 978-2-8016-0046-7), p. 12
- (nl) Jean Fraiponts et Dirk Willocx, Kroniek van het Belgische voetbal : Pioniers en Rode Duivels - 1863-1906, vol. 1, Anvers, Assoc. BE bvba (ISBN 90-77314-14-6). Extrait consulté en ligne le 30 août 2010 sur Beerschot Athletic Club
- Henry Guldemont, Toute l'histoire du football belge, Bruxelles, Arts & Voyages, DL 1978, 325 p. (ISBN 978-2-8016-0012-2), p. 64
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- Advocaat: le ressort était un peu cassé » sur Le Soir (lesoir.be), Bruxelles: Rossel, 16/04/2010. Consulté le 18 avril 2010 Rédaction en ligne, «
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- L'Union belge veut Preud'homme à la tête des Diables sur La Dernière Heure / Les Sports (dhnet.be), IPM, 21 avril 2010. Consulté le 21 avril 2010
- L'Union belge veut Michel Preud'homme » sur Le Soir (lesoir.be), Bruxelles: Rossel, 21 avril 2010. Consulté le 21 avril 2010 Christophe Berti, «
- Preud'homme chez les Diables Rouges: Gand dit non » sur Le Soir (lesoir.be), Bruxelles: Rossel, 22 avril 2010. Consulté le 23 avril 2010 Jean-Louis Donnay (rédaction en ligne), «
- Leekens à la tête des Diables Rouges? » sur Le Soir (lesoir.be), Bruxelles: Rossel, 26 avril 2010. Consulté le 26 avril 2010 Rédaction en ligne, «
- Leekens ne sera pas le coach des Diables Rouges » sur Le Soir (lesoir.be), Bruxelles: Rossel, 26 avril 2010. Consulté le 26 avril 2010 Rédaction en ligne, «
- Georges Leekens: j'ai convaincu Marc Wilmots » sur Sudpresse.be. Mis en ligne le 7 mai 2010, consulté le 7 juin 2010 Sudpresse (rédaction en ligne), «
- URBSFA, « Philippe Vande Walle entraîneur des gardiens » sur le site officiel de l'URBSFA (footbel.com), 7 juin 2010. Consulté le 7 juin 2010
Annexes
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- GULDEMONT, Henry. 100 ans de football en Belgique: 1895-1995, Union royale belge des sociétés de football association / Henry Guldemont, Bob Deps. - Bruxelles : Vif éd., 1995. - 1 vol. (312 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 31 cm. ISBN 90-5466-151-8 (rel.).
- HUBERT, Christian. De Montevideo à Orlando / Christian Hubert. - Bruxelles : Labor, 1994. - 215 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 22 cm. Titre de couv. et de dos : "Les Diables rouges : de Montevideo à Orlando". ISBN 2-8040-1009-0.
- HUBERT, Christian. Le siècle des Diables rouges / Christian Hubert. - Bruxelles : Luc Pire, 2006. - 1 vol. (151 p.) : ill., couv. ill. ; 28 cm. - (Voix du sport ). Palmarès. ISBN 2-87415-684-1 (rel.).
- HUBERT, Christian. Les diables rouges / Christian Hubert. - Tournai: Arts et Voyages, 1980. - 1 vol. (208p.) : ill., couv. ill en coul. ; ISBN 2-8016-0046-6
Liens externes
- Site de l'URBSFA : actualité de l'équipe de Belgique (nl) (fr) (de) (en)
- Belgian Team (site sur les diables rouges) : actualité de l'équipe de Belgique (fr)
- L'équipe de Belgique sur le site de la FIFA: infos et statistiques (fr) (de) (en) (es)
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