- Émile Zuccarelli
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Émile Zuccarelli Émile Zuccarelli (à gauche), aux côtés de Bernard Lang.Mandats Maire de Bastia Actuellement en fonction Depuis le 20 mars 1989 Prédécesseur Jean Zuccarelli Député de la Haute-Corse 2 avril 1986 – 8 juillet 1986 Élection 16 mars 1986 Législature VIIIe 28 août 1986 – 14 mai 1988 Élection 24 août 1986 Législature VIIIe Député de la
première circonscription de la Haute-Corse13 juin 1988 – 2 mai 1992 Élection 12 juin 1988 Législature IXe Prédécesseur Création de la circonscription Successeur Roger Franzoni 2 avril 1993 – 4 juillet 1997 Élection 28 mars 1993 Réélection 1er juin 1997 Législature Xe et XIe Prédécesseur Roger Franzoni Successeur Roger Franzoni 19 juin 2002 – 19 juin 2007 Élection 16 juin 2002 Législature XIIe Prédécesseur Roger Franzoni Successeur Sauveur Gandolfi-Scheit Ministre des Postes et Télécommunications 3 avril 1992 – 29 mars 1993 Président François Mitterrand Gouvernement Pierre Bérégovoy Prédécesseur Jean-Marie Rausch Successeur Gérard Longuet Ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l'État et de la Décentralisation 4 juillet 1997 – 27 mars 2000 Président Jacques Chirac Gouvernement Lionel Jospin Prédécesseur Dominique Perben Successeur Michel Sapin Biographie Date de naissance 4 août 1940 Lieu de naissance Bastia Nationalité Française Parti politique PRG Diplômé de École polytechnique (Promotion X1960) Profession Ingénieur Ministre des Postes et Télécommunications
Ministre de la Fonction publique
Ministre de la Réforme de l'État et de la Décentralisation
Maire de Bastiamodifier Émile Zuccarelli, né le 4 août 1940 à Bastia (Haute-Corse), est une personnalité politique française. Il est président d'honneur du Parti radical de gauche.
Élu député pour la première fois le 16 mars 1986, il a été réélu sans discontinuité jusqu'au 17 juin 2007 où il perd son siège.
Il est maire de Bastia depuis 1989, date à laquelle il succède à son père Jean Zuccarelli. Il est réélu sans discontinuité depuis.
Sommaire
Biographie
Origines
Émile Zuccarelli est polytechnicien (Promotion 1960). Il est directeur général adjoint des assurances Présence avant de s'engager en politique en réaction aux événements d'Aléria.
Parcours partisan
Formant l’aile républicaine du Parti radical de gauche (PRG), il participe au Groupe des douze, un collectif de députés de droite et de gauche à l’écoute des chefs d’entreprise.
Il devient porte-parole du MRG, sous la présidence de François Doubin, en 1986, puis président du parti en 1989, fonction qu'il abandonna en 1992 à son entrée au gouvernement.
En 1995, il s’oppose à la candidature présidentielle de Jean-François Hory et rejoint, après le retrait de celui-ci, l'équipe de campagne de Lionel Jospin au Parti socialiste. Après l’éviction de Jean-François Hory, il devient président délégué du Parti radical-socialiste (PRS, ex-MRG) et chargé des négociations électorales avec Lionel Jospin au PS.
Principal dirigeant de l'opposition interne à Jean-Michel Baylet au sein du PRG, il s'est rapproché de la mouvance « républicaine de gauche » en défendant notamment la candidature de Jean-Pierre Chevènement à la présidentielle de 2002, avec lequel il partageait notamment une même vision de la place de la Corse dans la République, alors que le PRG présentait une candidate, non issue de ses rangs et dont il combattait le communautarisme : Christiane Taubira.
Parcours local et parlementaire
Il obtient son premier mandat électif comme vice-président de la nouvelle assemblée de Corse élue en 1982, au lendemain de la réforme Defferre dotant l'île d'un statut particulier. Il devient vice-président chargé des transports de cette assemblée avant d'être élu député de la 1re circonscription de la Haute-Corse en 1986. Il est réélu sans discontinuer député de la Haute-Corse depuis, et maire de Bastia depuis 1989. Disposant d’une très forte implantation locale, il s’oppose aux indépendantistes corses.
Il conduit, en mars 2004, une liste aux élections territoriales en Corse baptisée « La Corse dans la République » arrivée en tête des listes de gauche[réf. nécessaire]. Mais son refus de concessions avec les nationalistes et la défection de la plupart des élus de la liste conduite par l'autre député PRG de la Haute-Corse, Paul Giacobbi, l'empêche d'emporter la présidence de l'Assemblée de Corse[réf. nécessaire].Le 17 juin 2007, il perd son siège de député au profit de Sauveur Gandolfi-Scheit en réalisant 46,11% des suffrages exprimés hors bulletins blancs et nuls, les voix des nationalistes corses qui avaient qualifié la défaite d'Émile Zuccarelli de « priorité absolue » s'étant massivement portées sur son adversaire UMP[réf. nécessaire]. Il est toutefois nettement réélu maire de Bastia, le 16 mars 2008, en obtenant 57% des suffrages.
Parcours ministériel et national
Il est ministre des Postes et Télécommunications en 1992 et 1993, dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy, où il défend le service public des PTT. Il est ensuite ministre de la Fonction publique, de la réforme de l'État et de la décentralisation dans le gouvernement de Lionel Jospin, qu'il quitte après le remaniement ministériel d'ampleur du 27 mars 2000 compte tenu des désaccords apparus avec le Premier ministre au lendemain de l'ouverture d'un dialogue qui place, à ses yeux, les nationalistes au centre de négociations.
Positions
Lors du référendum du 6 juillet 2003 organisé en Corse par le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy (dont l'action est, sur ce point, soutenue par le Parti socialiste et par plusieurs grands quotidiens nationaux[réf. nécessaire]), il est le le principal artisan de la victoire du « non »[réf. nécessaire]. Ce résultat est alors interprété comme un camouflet pour Nicolas Sarkozy, pour les socialistes partisans de solutions communautaristes et pour les nationalistes corses[Qui ?].
Partisan d'une Europe fédérale, démocratique et sociale, il appelle à voter « non » lors du référendum du 29 mai 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen (TCE), dont il dénonce le contenu à ses yeux « ultralibéral »[1]. Le non rassemblera d'ailleurs plus de 56% des suffrages en Corse[2].
Par la suite, il demande au Gouvernement et au Parlement de tirer les conséquences de la victoire du « non » et dépose une proposition de loi constitutionnelle tendant à supprimer l'article de la Constitution française selon lequel la « République peut ratifier » le TCE. En effet, si cet article était maintenu, un gouvernement pourrait être tenté d'adopter le traité par voie parlementaire, et ce au mépris, selon Zuccarelli, du souhait exprimé démocratiquement par les Français.
À l'élection présidentielle de 2007, il soutient la candidature de Ségolène Royal qui, à l'occasion de sa visite à Bastia, en juillet 2006, s'était engagée à ne pas rouvrir le débat institutionnel dans l'île.
Synthèse des mandats et fonctions
- 2 avril 1986 - 8 juillet 1986 : député de la Haute-Corse
- 28 août 1986 - 14 mai 1988 : député de la Haute-Corse
- 13 juin 1988 - 2 mai 1992 : député de la 1re circonscription de Haute-Corse
- 20 mars 1989 - 18 juin 1995 : maire de Bastia (Haute-Corse)
- 3 avril 1992 - 29 mars 1993 : ministre des Postes et Télécommunications
- 2 avril 1993 - 21 avril 1997 : député de la 1re circonscription de Haute-Corse
- 19 juin 1995 - 18 mars 2001 : membre du conseil municipal de Bastia (Haute-Corse)
- 19 juin 1995 - 25 juillet 1997 : maire de Bastia (Haute-Corse)
- 1er juin 1997 - 4 juillet 1997 : député de la 1re circonscription de Haute-Corse
- 4 juin 1997 - 27 mars 2000 : ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l'État et de la Décentralisation, dans le gouvernement de Lionel Jospin (Ministres du gouvernement Lionel Jospin)
- 26 juillet 1997 - 28 mai 2000 : adjoint au maire de Bastia (Haute-Corse)
- 16 mars 1998 - 1er juillet 2002 : membre de l'Assemblée territoriale de Corse
- 29 mai 2000 - 18 mars 2001 : maire de Bastia (Haute-Corse)
- 18 mars 2001 - 16 mars 2008 : maire de Bastia (Haute-Corse)
- depuis le 1er janvier 2002 : président de la Communauté d'agglomération de Bastia
- 18 juin 2002 - 17 juin 2007 : député de la 1re circonscription de Haute-Corse
- 21 mars 2004 - 21 décembre 2004 : membre de l'Assemblée territoriale de Corse
- depuis le 16 mars 2008 : maire de Bastia (Haute-Corse)
Honneurs
- Officier de la Légion d'honneur (2011)
Notes et références
- tribune cosignée avec 2 autres parlementaires, Chantal Robin-Rodrigo, Députée des Hautes-Pyréenées et Joël Giraud, Député des Hautes Alpes, parue dans Le Figaro en janvier 2005
- Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales
Liens externes
- Site d'Émile Zuccarelli, chef de file des radicaux républicains
- Site d'Aujourd'hui la République, association animée par Émile Zuccarelli
Précédé par Émile Zuccarelli Suivi par Yvon Collin Président du MRG Jean-François Hory Catégories :- Personnalité du Parti radical de gauche
- Ancien ministre de la Cinquième République
- Ministre français des Postes et Télécommunications
- Ministre français de la Décentralisation
- Ministre français de la Fonction publique
- Ministre français de la Réforme de l'État
- Maire de la Haute-Corse
- Ancien député de la Haute-Corse
- Élève de l'École polytechnique (France)
- Naissance en 1940
- Naissance à Bastia
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