- Valserine (rivière)
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Valserine
La Valserine en hiver.Caractéristiques Longueur 47,6 km Bassin 395 km2 Bassin collecteur Rhône Débit moyen 17,3 m3⋅s-1 (Bellegarde-sur-Valserine) Régime nivo-pluvial Cours Source dans le parc naturel régional du Haut-Jura · Localisation entre Lajoux et Divonne-les-Bains · Altitude 1 170 m · Coordonnées Confluence le Rhône · Localisation Bellegarde-sur-Valserine · Altitude 340 m · Coordonnées Géographie Principaux affluents · Rive gauche quatre ruisseaux · Rive droite la Semine et deux ruisseaux Pays traversés France Régions traversées Rhône-Alpes La Valserine est une rivière de l'est de la France, dans la région Rhône-Alpes, affluent de la rive droite du Rhône.
Sommaire
Cours
D'une longueur de 47,6 kilomètres[1]. La rivière naît dans le parc naturel régional du Haut-Jura au nord du col de la Faucille, aux confins des départements de l'Ain et du Jura, entre les commune de Lajoux, et Divonne-les-Bains, à l'altitude 1158 mètres[2].
Elle coule de manière générale droit vers le sud, dans l'étroite Vallée de la Valserine, fortement alimentée par de nombreux petits cours d'eau issus des sommets du Jura qui la dominent (Crêt de la Neige 1 720 mètres entre autres). Elle ne traverse guère de localité importante.
Elle conflue avec le Rhône au niveau de la ville de Bellegarde-sur-Valserine, à l'altitude 340 mètres[2].
Communes et cantons traversés
Dans les deux départements du Jura (deux communes Lajoux et Les Molunes) et de l'Ain, la Valserine traverse douze communes[1] et quatre cantons :
- dans le sens amont vers aval : Divonne-les-Bains (source), Lajoux, Les Molunes, Mijoux, Lélex, Chézery-Forens, Champfromier, Montanges, Châtillon-en-Michaille, Confort, Lancrans, Bellegarde-sur-Valserine (confluence).
Soit en termes de cantons, la Valerine prend source dans le canton de Gex, traverse les canton de Saint-Claude, canton de Collonges et conflue dans le canton de Bellegarde-sur-Valserine.
Affluents
La Valserine a sept affluents référencés[1] :
- le ruisseau des Rivières, (rg) 2,1 km sur la seule commune de Chézery-Forens avec un affluent :
- le ruisseau de Roche France, (rd) 2,5 km sur la seule commune de Chézery-Forens.
- le ruisseau la Volférine, (rd) 4,5 km sur la seule commune de Champfromier.
- le ruisseau la Sandézanne, (rd) 5,1 km sur les deux communes de Champfromier et Montanges.
- La Semine, 25,8 km qui roule plus d'eau que la Valserine. (affluent de rive droite, à Châtillon-en-Michaille) avec onze affluents référencés et sept communes traversées.
- le ruisseau de Vaucheny, (rg) 5,7 km sur les deux communes de Chézery-Forens et Confort.
- le ruisseau du Nant de l'Hôpital, (rg) 1,2 km sur la seule commune de Confort.
- le ruisseau de Pissoux, (rg) 0,8 km sur la seule commune de Lancrans.
Hydrologie
Le cours supérieur à Chézery-Forens
Le débit moyen annuel de la Valserine dans son cours supérieur, calculé sur une période de 48 ans à Chézery-Forens (de 1960 à 2007), est de 4,62 m³ par seconde pour une surface de bassin de 119 km², soit 30 % seulement de la surface totale du bassin versant. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit importantes, liées à son régime surtout nival, avec des hautes eaux de printemps portant le débit mensuel au niveau de 6,35 à 8,18 m³ par seconde, de mars à mai inclus (avec un sommet en avril), et des maigres d'été, en juillet-août-septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 2,26 m³ au mois d'août, ce qui reste bien confortable[3]. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et occultent des fluctuations bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.
Le VCN3 (quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs) peut chuter jusque 0,62 m³, en cas de période quinquennale sèche.
Les crues sont quant à elles assez importantes. Ainsi le débit instantané maximal enregistré a été de 116 m³ par seconde le 15 février 1990, tandis que la valeur journalière maximale était de 100 m³ par seconde le même jour. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 72 m³ par seconde, le QIX 20 de 82 m³ et le QIX 50 de 94 m³. Les QIX 2 et QIX 5 valent quant à eux respectivement 48 et 62 m³. D'où il ressort que les crues de février 1990, dont mention faite plus haut, étaient au moins centennales et tout à fait exceptionnelles.
La lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 1 226 millimètres annuellement, ce qui est très élevé en France, mais reste inférieur à celle de son affluent majeur, la Semine (1 625 millimètres). Le débit spécifique (Qsp) se monte ainsi à 38,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Le cours inférieur près de Bellegarde
À Lancrans, dans l'agglomération de Bellegarde, la Valserine a presque quadruplé son débit en quelques kilomètres, gonflée par les importants apports de la Semine et de divers affluents petits mais abondants. Son bassin versant total est de 395 kilomètres carrés et son module se monte désormais à 17,3 m³ par seconde (ref[4]).
La rivière a été observée à Lancrans durant une période de 23 ans (de 1960 à 1982). Elle présente toujours les mêmes fluctuations saisonnières de débit, liées à son régime en grande partie nival. Les hautes eaux de printemps se caractérisent par des débits mensuels allant de 20,8 à 29,3 m³ par seconde, de février à mai inclus (avec un maximum en avril), et les basses eaux d'été-début d'automne (de juin à octobre), atteignent leur plus bas niveau de 8,2 m³ au mois d'août, ce qui reste très appréciable. Dès novembre les pluies d'automne font remonter très rapidement le débit qui atteint un deuxième pic en décembre (21,7). Avec le froid de l'hiver, les précipitations dans le bassin se font en grande partie sous forme de neige ce qui provoque une baisse de l'écoulement en janvier (16 m³ par seconde).
Aux étiages, le VCN3 peut chuter à Lancrans jusque 1,3 m³ en cas de période quinquennale sèche.
Les débits de crues probables se sont bien sûr amplifiés, en relation avec la forte hausse du débit moyen. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 200 et 240 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 270 m³ par seconde, le QIX 20 de 290 m³ et le QIX 50 de 330 m³.
Le débit instantané maximal enregistré à Lancrans, durant cette période de 23 ans, a été de 262 m³ par seconde le 1er janvier 1982, tandis que la valeur journalière maximale était de 224 m³ par seconde le 11 décembre 1961. Si l'on compare la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, on peut dire que cette crue était à peine d'ordre décennal et donc nullement exceptionnelle.
La lame d'eau écoulée dans la totalité du bassin versant de la rivière est plus importante que calculée seulement pour son bassin supérieur (1 226) : elle se monte en effet désormais à 1 384 millimètres annuellement, ce qui devient extrêmement élevé, pour la France du moins. Notons que la Semine fait encore mieux avec 1 625 millimètres. Le débit spécifique ou Qsp atteint dès lors 43,8 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin. La rivière est connu pour ses grandes crues au niveau du barrage de metral
Voir aussi
Notes et références
- SANDRE, « Fiche rivière la valserine (V1010500) ». Consulté le 14 juin 2010
- Géoportail - Institut géographique national (France), « Géoportail ». Consulté le 15 juin 2010
- Banque Hydro - Station V1015030 - La Valserine à Chézery-Forens (Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
- Banque Hydro - Station V1015040 - La Valserine à Lancrans (Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
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