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Projet:Surf
Un surfeur.
Un surfeur à Santa Cruz, sur la côte du nord de la Californie réputée pour ses spots de surf.

Le surf est un sport qui consiste à glisser sur les vagues, ondes de surface, en bord de mer, debout sur une planche. Le surf se pratique sur des spots, des plages qui sont baignées par de hautes vagues ou de petites vagues au profil adapté.

Sommaire

Historique

C'est dans le Pacifique, en Polynésie que le surf est né puis s'est développé, tout particulièrement dans le nord de la Polynésie, à Hawaii. Pratiqué depuis le XVe siècle, il représentait un élément important et constitutif de la vie et de l'organisation de la communauté de l'île.

Duke Kahanamoku, un pionnier du surf.

L'explorateur James Cook (1728-1779) fut l'un des premiers à faire la découverte de ce sport lors de l'une de ses expéditions : il aperçut des polynésiens profitant des vagues du Pacifique, non pas en pirogue, mais à l'aide de longues planches taillées dans un tronc d'arbre (He'e nalu en Hawaiien ou « chevauchement de la vague »).

Le XIXe siècle marqua le « creux de la vague » dans l'histoire du surf, car sa pratique sera interdite par les autorités américaines lors de la colonisation des îles d'Hawaii. En effet, certains missionnaires auraient été choqués par la façon dont les autochtones pratiquaient ce sport, à savoir presque nus.

C'est grâce à Duke Kahanamoku que le surf réapparaît dans les îles Hawaii, au début du XXe siècle. Le surf se répandit alors à la même époque aux États-Unis et en Australie, puis explosa dans les années 1950 et 1960 grâce aux progrès de fabrication des planches, qui suivent ceux de l'industrie aéronautique en employant désormais de la mousse polyuréthane extrudé et de la fibre de verre.

Les premiers championnats du monde professionnels débutèrent en 1970.

En France, Adrien Durupt, architecte et ingénieur, ayant travaillé avec Gustave Eiffel et ayant parcouru le monde, dans le cadre de son travail, serait le premier surfeur. Il serait, entre autres, passé en Californie en 1907, d'où il aurait rapporté une planche de surf. Il se rendait régulièrement en voilier sur les bancs de sables entre Baguenaud et le Evens, près de la Baule, pour surfer.

En 1957, le surf est réimporté en France, via la production du film d'Henry King, Le soleil se lève aussi, par l'intermédiaire du fils du producteur Dick Zanuck ainsi que du scénariste Peter Viertel californiens qui profitèrent des vagues de Biarritz où ils étaient présents pour le tournage[1].

Joël et Arnaud De Rosnay contribuèrent au début des années 1960 à la promotion de ce nouveau sport à Biarritz sur la plage de la Côte des Basques accompagnés par quatre grands surfeurs : Barland, Rott (créateurs de Longboard), Jo Moraiz et Reinhard. Les premiers championnats de France eurent lieu en 1960 et la fédération française est créée en 1964 ; elle compte aujourd'hui 37 500 licenciés. La première école de surf est ouverte en 1966 à Biarritz[1].

La planche de surf

Article détaillé : Shape.

La plus ancienne planche de surf connue à ce jour a été découverte en 1905 à Ko'Okena, sur la grande île d'Hawaii, à l'intérieur d'un tombeau. Les archéologues pensent qu'il s'agissait de la sépulture d'une "cheffesse" nommée Kaneamuna, qui régnait au début du XIVe siècle. Fabriquée dans le bois de l'arbre à pain, cette planche fut retrouvée en parfait état de conservation[2].

Les planches de surf sont aujourd'hui généralement réalisées en résine polyester, fibre de verre et âme synthétique (pain de mousse polyuréthane et résine polyester).

Les longboards sont les descendants modernes des premières planches apparues et descendent d'une longue tradition hawaiienne. Les shortboards (« planches courtes » en anglais) sont apparues dans les années 1960-1970. Plus légères, plus effilées au niveau du nez, plus fines, elles sont beaucoup plus maniables et légères, et offrent une liberté beaucoup plus importante au surfeur dans sa trajectoire et les figures qu'il peut réaliser.

Les artisans qui fabriquent les planches de surf sont les shapers, ainsi que les glasseurs qui eux font le travail de stratification, certains shapers font également le glass.

On parle de shape, pour désigner la forme de la planche. Avec l'arrivée de nouvelles technologies et l'évolution, il existe maintenant un grand nombre de shapes différents.

Les vagues

La pratique du surf nécessite de bonnes conditions de vagues. Ces bonnes conditions de vagues ne peuvent être acquises que par de bonnes conditions de vents ou de houle, qui peuvent varier selon les spots (voir Spot de surf). Il existe trois sortes majeures de vagues :

  • les vagues creuses
  • les vagues molles
  • les vagues de petite houle (que l'on pourrait qualifier de flat)

Les vagues creuses sont les préférées des shortboarders mais aussi des utilisateurs de mini-malibu. Les vagues creuses sont les vagues les plus puissantes mais pas forcément les plus grandes. En effet, certaines vagues que l'on peut qualifier de creuses ne dépassent pas les 1 m 50 mais de part leur forme, elles sont bien plus puissante qu'une vague molle de la même taille.

Pratique et technique

Un surfer.

Le surfeur se tient généralement allongé à plat ventre sur sa planche, les bras de part et d'autres. Il rame (comme en crawl) quand il détecte une vague qu'il souhaite surfer afin d'acquérir une vitesse suffisante pour que la vague puisse l'emporter. Quand il sent la vague le soulever, il rame plus rapidement puis pousse avec ses mains à plat sur la planche afin de se redresser. En même temps qu'il redresse son buste, sa jambe gauche (pour un regular) ou droite (pour un goofy) vient se placer devant et sa jambe droite (ou gauche) à l'arrière de la planche. Il adopte une posture penchée sur ses jambes fléchies. Une fois debout, les bras servent essentiellement à maintenir l'équilibre et aider à changer de direction. Les jambes jouent un rôle d'amortisseurs et contrôlent l'assiette de la planche.

On désigne généralement par regular un individu qui se tient sur la planche pied droit en arrière. Les personnes se tenant pied gauche en arrière sont appelés goofy. Le pied arrière est généralement le pied sur lequel on prend appel lorsqu'on saute. Un surfeur regular donc qui mettra son pied gauche a l'avant sera frontside (face à la vague) sur une droite (vague qui déroule du pic vers la droite quand on est debout sur la planche), le même surfeur regular sera backside sur une gauche (qui déroule de droite à gauche ). Pour un goofie c'est l'inverse .

Shortboard

La discipline la plus connue et la plus populaire se pratique sur des planches de 1,50 m à 2,00 m dont le nez est pointu. En compétition, elle consiste à réaliser des figures dont la difficulté et la qualité d'exécution détermine le score du compétiteur. Le surfeur cherche généralement à chevaucher (ride en anglais) la vague parallèlement à sa face, en suivant la direction de son déferlement et en précédant celui-ci. On ne surfe la vague perpendiculairement à sa face qu'au départ (take-off) pour prendre de la vitesse. Sur certains spots, la puissance des vagues permet de surfer à l'intérieur du rouleau. Cette figure, appelée tube est l'une des plus spectaculaires du surf.

Longboard

Article détaillé : Longboard.

Le longboard se pratique avec des planches longues et épaisses et au nez arrondi. Celles-ci sont plus stables mais n'offrent pas autant de maniabilité que les planches plus courtes. Mais permettent par contre de surfer dans des conditions où les shortboards du fait de son volume et donc de sa flottaison moindre ne pourraient "porter" le surfeur.

Ce type de surf, favorisant la glisse au détriment de la radicalité des figures, nécessite une adaptation continue de la position du longboarder (nom donné aux surfeurs de longboard). Lorsque celui-ci sent sa vitesse se ralentir par rapport à la vague, il doit marcher vers l'avant de sa planche ( ce qui s'appelle un "nose-ride" )afin d'y déplacer son centre de gravité et ainsi d'augmenter la vitesse de celle-ci et vice-versa.

La taille et la stabilité du longboard offre la possibilité au surfeur de prendre des poses très théâtrales sur la planche, seul ou en couple.

Les spots de surf

Article détaillé : Spot de surf.
Surf à Waikiki Beach Honolulu Hawaii.

Description

Le terme spot de surf, désigne le lieu où les surfeurs pratiquent leur activité, il peut s'agir d'une vague, d'une plage ou d'un endroit qui s'en approche.

Les spots de surf sont de plusieurs types. On peut d'abord les classer en fonction du fond marin. On distingue ainsi les spots de récifs ou reef-breaks, sur fond rocheux, des spots sur fond sableux, les beach-breaks.

Les fonds rocheux produisent des vagues appréciées et craintes par les surfeurs car elles ont toujours à peu près la même configuration, sont généralement creuses et puissantes avec un niveau d'eau peu profond. C'est le cas par exemple de la célèbre vague de Pipeline, sur la côte nord de l'île d'Oahu, à Hawaï. La houle du Pacifique nord se lève brutalement sur un corail mort et provoque une volute très large. La vague est courte, mais très intense. Une seule manœuvre est possible : le tube (le surfeur se laisse enfermer quelques secondes au creux de la volute). La vague est si violente qu'il n'est pas rare de heurter le récif. C'est la raison pour laquelle certains surfeurs, et pas les moins talentueux comme Liam Mac Namara, un habitué du spot, portent un casque.

Les fonds rocheux permettent de tenir le gros, c'est-à-dire qu'ils autorisent à des houles de forte amplitude et avec des grandes longueurs d'ondes de produire des vagues très grosses et surfables. C'est le cas de Jaws, sur l'île de Maui à Hawaï, de Maverick au nord de Santa Cruz ou plus récemment de Shipstern Bluff en Tasmanie. Ces spots sont célèbres pour leurs vagues gigantesques, qui peuvent atteindre ou dépasser les 10 ou 15 mètres. Les adeptes de ces spots hors normes sont appelés les Big waves riders.

Dans certains cas les spots à fond rocheux créent des vagues qui déroulent sur une très grande distance, parfois plusieurs centaines de mètres. Ce sont des point breaks. La houle diffracte le long du récif, c'est-à-dire qu'elle change de direction au contact de la masse rocheuse. La zone de déferlement se fait donc uniquement sur ce point de contact. La vague déroule très régulièrement et sa volute y est particulièrement violente car les crêtes de houle convergent vers ce point où l'eau est peu profonde. Les vagues d'un point break sont orientées dans une seule direction. Quand elles déroulent vers la gauche du surfeur lorsqu'il regarde la plage on parle de vagues en gauche et inversement pour la droite. Ces spots se situent souvent le long de caps rocheux, c'est le cas de la droite de Rincon en Californie ou de l'incroyable gauche de Desert Point à Lombok(Indonésie). Ils sont aussi souvent présents le long des passes de récifs coralliens. C'est le cas de Saint Leu à la Réunion. Ici la houle vient du sud ouest alors que le récifs est orienté vers l'ouest puis le nord-est dans la passe. La houle se lève au large et offre au surfeur une première section relativement tranquille. Puis rapidement elle tourne pratiquement à 90 degrés en suivant le corail au moment d'entrer dans la passe. Cet instant est attendu avec angoisse et excitation par le surfeur, car la vague double de taille, le niveau de l'eau devient très faible et la volute s'agrandit tandis que la lèvre prend de l'épaisseur. C'est la section à tube qu'on appelle le bowl. Après ce passage il reste encore une centaine de mètres à glisser sur des sections plus molles, mais qui déroulent toujours bien régulièrement vers la gauche.

Les beachbreaks offrent des vagues généralement plus aléatoires, car ces spots dépendent de bancs de sable, qui par nature sont mobiles. Ainsi leur zone de déferlement est moins définie et moins stable que sur les fonds rocheux. En revanche, sur les meilleurs spots de sable, on trouve des vagues courtes mais très creuses. Les phénomènes de point breaks ne sont pas inexistants pour les beachbreaks, mais plus rares. Mundaka au Pays Basque espagnol ou surtout Snapper Rock ou Kirra en Australie sont les exemples les plus connus. Les beachbreaks tiennent moins bien le gros que les spots de récifs. Généralement, ils saturent au-delà de trois ou quatre mètres, rendant la pratique du surf impossible. Les vagues ne déroulent plus mais forment des longs murs d'eau qui s'écroulent brutalement en un seul tenant. On dit que les vagues ferment. Le spot de La Nord à Hossegor, ainsi que celui de Puerto Escondido au Mexique ou de Mundaka en Espagne sont les rares exceptions ; on peut y surfer des vagues de cinq mètres et parfois plus [3]). Les plus beaux beachbreaks se situent dans les Landes en France, autour du Cap Hatteras aux États-Unis et à Puerto Escondido dans l'état de Oaxaca au Mexique. Sur ces spots les bancs de sable ont beaucoup de relief, ils offrent ainsi des zones de déferlement bien marquées.

Liste des spots

Le surf se pratique sur les cinq continents avec des endroits emblématiques comme Hawaii, berceau de la discipline.

Pour une liste détaillée des spots par continents, voir l'article Spot de surf.

Compétition

Le championnat principal est le World Championship Tour (WCT) organisé par l'Association des surfeurs professionnels (ASP). Il est constitué d'une série de 12 épreuves pour les hommes et de 8 pour les femmes, réparties sur l'ensemble du globe (Australie, Mexique, Afrique du Sud, Fiji, Tahiti, France, Espagne, Brésil, Hawaii et États-Unis).

Il existe deux circuit, le WQS pour World Qualifying Series et le WCT World Circuit Tour.

Le WQS est le circuit de qualification, chaque année, les 16 premiers du tour WQS passent en WCT et les 16 derniers du WCT doivent retourner en WQS.

Le épreuves concernant le WCT se déroulent généralement entre les mois de février et décembre. Le classement est réalisé grâce à un système de points acquis par les surfeurs à chaque épreuve. Le surfeur qui a le plus de points à l'issue de la dernière étape, le Pipe Masters sur l'île d'Oahu à Hawaii, est déclaré vainqueur.

La compétition est loin d'être un passage obligé. En effet, certains surfeurs comme Laird Hamilton sont devenus de véritables légendes de la discipline sans carrière dans le circuit professionnel (en tout cas, pour ce qui concerne le surf, puisque ce dernier est ancien windsurfeur).

Le surf en France

France métropolitaine

En 1971, l'influence californie se fait sentir sur les côtes de l'Atlantique et le surf prend de l'ampleur. Neuf ans plus tard, les championnats du monde de surf se déroulent pour la première fois en France, à Hossegor, Seignosse et Capbreton. Le surf français, qui étend maintenant son territoire de la frontière espagnole jusqu'aux côtes nord du Finistère et en Méditerranée, regroupe désormais huit mille adhérents officiels et plus de trois cents mille pratiquants (les rangs grossissent en été) contre deux millions et demi d'adeptes de la planche à voile. Le surf français libre est étudié en sciences humaines par l'ethnologue Anne-Sophie Sayeux[4]. Son travail a décrit comment on devient surfeur. C'est-à-dire de quelles façons le surf se transmet, mais aussi comment il modifie le corps, le rapport aux autres et le rapport au monde des pratiquants. Son livre analyse aussi les discours médiatiques et marchands sur le surf.

La Réunion

Article détaillé : Surf à La Réunion.

Le sud ouest de La Réunion possèdent plusieurs plages intéressante pour le surf. La houle venant de l'océan Arctique se brisent sur la barrière de corail, formant des vagues puissantes. Le surf peut être pratiqué toute l'année mais les vagues sont plus spectaculaires durant l'hiver austral, de juin à septembre. Un championnat du monde y a eu lieu.

Surfeurs renommés

Article détaillé : Liste de surfeurs.
Julien Savard Jérémie Rioux-toth Andy Irons Bethany Hamilton Chelsea Georgeson Christian Li Fletcher Duke Kahanamoku Didier Piter
Gary Elkerton Georges Hennbutte Greg Noll Jérémy Florès
Keala Kennelly Kelly Slater Laird Hamilton Layne Beachley Malik Joyeux
Marie-Pierre Abgrall Mikael Picon Patrick Beven Rob Machado Rell Sunn
Sofia Mulanovich Tom Carroll Tom Curren Tom Morrey
Taj Burrow
ASP World Tour
2009 Foster's Men's World Tour (WCT)

Les nombres donnés entre parenthèses sont les numéros de têtes de séries 2009. * Rookie

ASP World Tour
2009 Women's World Tour (WCT)

Les nombres donnés entre parenthèses sont les numéros de têtes de séries 2009. * Rookie


Association

La Surfrider Foundation Europe est une association à but non-lucratif qui consiste à protéger et mettre en valeur les océans, les vagues et du littoral.

Cette association a été créée en 1990 par un groupe de surfeurs dont Tom Curren, triple champion du monde de surf.

Elle regroupe plus de 3500 adhérents en Europe. Elle rassemble parmi ses membres des personnes passionnés des océans et soucieux de l'environnement.

Les objectifs principaux de Surfrider Foundation sont de :

  • lutter contre la pollution des océans : marées noires, dégazages, déchets flottants, pollutions bactériologiques... ;
  • informer le public en ce qui concerne la qualité des eaux , les législations et les risques réels en cas de pollution ;
  • faire prendre conscience de l'ampleur de la pollution et faire comprendre dès aujourd'hui les enjeux de la protection de l'océan.

Sports dérivés du surf

Le surf est un terme générique qui définit « les activités pratiquées dans les vagues ». Une vague est une onde qui se déplace sur un plan d'eau pour déferler in fine sur la côte maritime.

Le surf regroupe l'ensemble des disciplines suivantes :

Toute personne qui utilise l'énergie d'une vague pour se faire porter, peut donc être considérée comme un surfeur.

Bodyboard

Article détaillé : Bodyboard.

Le bodyboard est un sport nautique de vagues proche du surf se pratiquant sur une planche plus courte et flexible. Mise au point par le californien, Tom Morey en 1971, la planche est le plus souvent utilisée en position allongée (position appelée prone), le bodyboardeur s'aidant d'une paire de palmes courtes pour essentiellement exacerber la précocité des départs. D'autres préfèrent une autre position, le drop knee, qui consiste à se relever et à poser un genou sur la planche. Enfin, la dernière pratique est le Stand Up qui lui se pratique debout, peu de bodyboardeurs utilisent cette technique, il y a néanmoins quelques grands bodyboardeurs, qui ont surfé des vagues de tailles considérables dans cette position. On peut citer notamment Danny Kim ou encore Chris Won.

Bodysurf

Article détaillé : Bodysurf.

L'apparition du bodysurf est antérieure à celle du surf. Le bodysurf consiste à surfer la vague avec son corps.

La pratique s'apparente à celle de certains animaux, comme les dauphins, qui utilisent l'onde de la vague pour se laisser porter par elle.

C'est une discipline exigeante qui met en exergue le respect fondamental de la nature et la confrontation directe avec l'océan.

Skimboard

Article détaillé : Skimboard.

Le skimboard consiste à surfer une vague en se lançant de la plage. Utilisant une planche très courte, fine et dépourvue de dérive, le skimboardeur utilise pour se lancer la fine pellicule d'eau laissée par la vague qui se retire de la plage pour aller percuter la vague suivante en réalisant des figures très similaires à celles du surf.


Paddleboard

Article détaillé : Paddleboard.

Le paddleboard consiste à utiliser une planche spécialement conçue pour ramer et se déplacer en mer en utilisant les bras comme en surf. En position à plat ventre ou à genoux sur la planche, les distances parcourues sont généralement de 30 à 60 km pour certaines courses de paddleboard.

Une variante est le rescue board, ou « planche de sauvetage », qui est utilisée par les surveillants de plage (life guards) pour porter secours à un baigneur en difficulté. Sa longueur réglementaire est de 3,20m et elle est équipée de sangles ou poignées pour s'accrocher. Il existe des compétitions de sauvetage, très populaires en Australie, et le rescue board fait partie des épreuves. Il a été créé par Laird Hamilton grand nom du surf d'aujourd'hui.

Kneeboard

Article détaillé : Kneeboard.

Spécialité proche du shortboard, le kneeboard se pratique à genoux sur une planche légèrement plus courte, mais plus large. C'est une discipline intermédiaire entre le surf et le bodyboard puisque le pratiquant s'aide de palmes pour faciliter les départs mais reste à genoux durant toute la durée de ses prestations. Les manœuvres effectuées en kneeboard sont les mêmes qu'en surf.

Surf Tandem

Article détaillé : Surf tandem.

Le surf tandem est une discipline du surf se pratiquant en couple sur une même planche et dans laquelle les deux surfeurs réalisent des portés acrobatiques. Cette discipline voit le jour vers 1920 avec les beach boys de Waikiki qui emmenaient les touristes sur leurs planches pour un tour dans les vagues d'Honolulu.

Kayak Surf

Articles détaillés : Kayak Surf et Wave-ski.

Le kayak Surf se pratique avec un kayak fermé insubmersible.

Stand Up Paddle

Le stand up paddle est aussi une discipline du surf où le surfer est debout sur une planche plus longue et plus large qu'un long board classique (entre 10 et 15 pieds environ) et se déplace à l'aide d'une pagaie. Lorsqu'il a choisi sa vague, il se propulse à l'aide de sa pagaie pour acquérir une vitesse suffisante et au take off se déplace vers l'arrière de sa planche. Il se dirige grâce au poids de son corps et à sa pagaie, utilisée alors comme un gouvernail plongée dans l'eau du côté du creux la vague. La planche du Stand Up Paddle (SUP) peut peser jusqu'à 25 kilos pour un volume de 250 litres. Si la taille du SUP peut faire penser à surfer des vagues molles ou flat, Laird Hamilton, Brian Keaulana et d'autres ont déjà repoussé les limites de cette catégorie de surf en s'attaquant à des grosses vagues, voire de très grosses. Ce sport est né dans les années 1960 à Hawaï mais a très vite été dépassé par l'arrivée des planches courtes. Il est revenu sur le devant de la scène lors d'une compétition à Hawaï encore, organisée en 2004. Depuis lors cette discipline se développe peu à peu et il devient rare sur les spots de France, lorsque les vagues restent petites, de ne pas voir évoluer un SUP.

Notes et références

  1. a  et b Perrine Sabbat, « Pour ses 50 ans, le surf s'invite au bac », dans Le Monde du 14/04/2007, [lire en ligne]
  2. Kaneamuna
  3. Surf Session n°235
  4. Sayeux, Anne-Sophie, Surfeurs, l'être au monde. Une analyse socio-anthropologique. Presses Universitaire de Rennes. Rennes 2008

Voir aussi

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