- Saint-Étienne-de-Fursac
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Pour les articles homonymes, voir Saint-Étienne (homonymie).
Saint-Étienne-de-Fursac Administration Pays France Région Limousin Département Creuse Arrondissement Guéret Canton Le Grand-Bourg Code commune 23192 Code postal 23290 Maire
Mandat en coursMichel Monnet
2008-2014Intercommunalité C.C. de Bénévent-Grand-Bourg Démographie Population 845 hab. (2007 INSEE) Densité 27 hab./km² Gentilé Fursacois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 316 m — maxi. 471 m Superficie 31,7 km2 Saint-Étienne-de-Fursac est une commune française située dans le canton de Le Grand-Bourg, le département de la Creuse et la région Limousin. Elle fait partie du diocèse de Limoges et de l'ancien archiprêtré de Rancon. Elle faisait partie de la province du Limousin, de la généralité et de la sénéchaussée de Limoges. Durant la Révolution elle s'est renommée Fursac-Libre ou Bas-Fursac, dans le canton révolutionnaire de Le Grand-Bourg, district révolutionnaire de La Souterraine.
Saint-Étienne-de-Fursac et Saint-Pierre-de-Fursac sont des communes jumelles. En effet, leurs chefs-lieux, autrefois nettement séparés, sont aujourd'hui réunis pour ne former qu'un bourg. Pour les locaux, il ne s'agit ni de Saint-Pierre, ni de Saint-Étienne, mais de Fursac.
Les deux églises ne sont distantes que d'environ 200 mètres et le même bâtiment accueille les deux mairies reliées par la salle des fêtes, l'horloge extérieure marquant la limite entre les deux communes.
Sommaire
Géographie
La commune, au pied du Massif central, est surplombée par le puy de Forêt (442 mètres) à partir duquel s'étend une chaîne avec des pics de 424 mètres à Crépiat et 471 mètres à la limite communale près du Bois-Neuf[1].
Le territoire communal est traversé par la rivière Gartempe qui est alimentée par le Peyroux dans lequel se jettent les ruisseaux de Crépiat et de Beauvais. Le sol, soit granitique, soit argileux, est imperméable donnant naissance à un ruisseau dans chaque dépression.
Le sol et le sous-sol sont formés de roches siliceuses avec des granites dans la vallée de la Gartempe et les collines qui la bordent. La vallée du Peyroux est constituée de granulites. Le reste du sol étant composé de gneiss et micaschistes.
Villages, lieux-dits et hameaux
Ci après est établie la liste des villages et lieux-dits, de la commune de Saint-Étienne-de-Fursac, avec leur orthographe actuelle suivie, en italique, de la forme la plus ancienne attestée avec sa date :
- Ansanes, Enzanes, 1689[2][réf. incomplète]
- Beauvais, Beauvoix, 1539[3][réf. incomplète]
- Belleville, 1540[3][réf. incomplète]
- Le Bois-aux-Arrêts, Bosco Ary, 1128[3][réf. incomplète],[2][réf. incomplète]
- La Bussière, La Buxiere, 1694[2][réf. incomplète]
- La Chaise-Nadaud, La chieze, 1530[2][réf. incomplète]
- Chambette
- Châtenet, Chastanet, 1539[3][réf. incomplète]
- Les Côtes (ancien village)[2][réf. incomplète]
- Crépiat, Crespiat, 1539[2][réf. incomplète],[3][réf. incomplète]
- La Gasne, La Gâne, jusqu'en 1902[3][réf. incomplète] (ancien village)[2][réf. incomplète]
- Gaulières (lieu), faisait partie de Saint-Étienne alors que le moulin de Gaulières de Saint-Pierre, aujourd'hui les deux lieux appartiennent à Saint-Pierre-de-Fursac[3][réf. incomplète]
- La Grange, jusqu'en 1902[3][réf. incomplète] (ancien village)[2][réf. incomplète]
- Lachérade, La Cheyrade, 1530[2][réf. incomplète]
- Lacour, (Dominus de) la Court (prope burgum Salaniaci) , 1321[3][réf. incomplète]
- La Lande
- Laprade, 1737[4]
- Laroberterie, La Robarterie, 1541[3][réf. incomplète]
- La Saunerie, La sounerie, [XVème siècle]
- Lascaugiraud, Las Coutz Giraudz, 1530[2][réf. incomplète]
- Lasroudeaux, Laroudaud, 1737[4]
- Laugère, jusqu'en 1902[3][réf. incomplète] (ancien village)[2][réf. incomplète]
- Loeil, Petrus de Oculo, 1457[2][réf. incomplète]
- Longvert, Lonvert, 1616[2][réf. incomplète]
- Marliannes, Marlhanes, 1539[3][réf. incomplète]
- Les Meides, Les Mesdes, 1616[2][réf. incomplète]
- Montfromage, Maufromage, Mauformage, 1539[3][réf. incomplète]
- Montigoux, Mansus de Montigo, 1248[3][réf. incomplète]
- Le Moulin du Temple (La Papeterie), 1892[5][réf. incomplète]
- Les Moulines, créé en 1865[2][réf. incomplète]
- Les Nadauds, créé en 1911[2][réf. incomplète]
- Neuville-Bateau, Neuville, 1539[3][réf. incomplète]
- Pallet, Palet, 1737[4]
- Paulhac, Paoliaco, VIIe siècle[2][réf. incomplète]
- Les Pelles (ancien village)[2][réf. incomplète]
- Le Petit Neyrat, Neyrac, 1539[3][réf. incomplète]
- Les Pradeaux, créé après le partage du domaine de Beauvais[2][réf. incomplète]
- Le Puy Gerbon, 1892[5][réf. incomplète]
- Le Puy-la-Croix, jusqu'en 1892[5][réf. incomplète] (ancien village)[2][réf. incomplète]
- La Rivaille, 1737[4]
- Les Roches, créé en 1846[2][réf. incomplète]
- Serveillannes, Servelhanes, 1539[3][réf. incomplète]
- Les Vergnes, Les Viergnes, Las Vergnhas, 1541[3][réf. incomplète]
À Saint-Léobon, une maison a été construite, inhabitée après 1931, elle a été rasée[2][réf. incomplète].
Les anciens villages de Feuildessous et de Bonniers n'ont pu être localisés sur les communes de Saint-Étienne et Saint-Pierre-de-Fursac[2][réf. incomplète].
Histoire
Au début de la Révolution, Saint-Étienne-de-Fursac absorbe la commune voisine de Lauzarais[6], puis celle de Paulhac en 1825[6].
Toponymie
Saint-Étienne-de-Fursac a eu diverses dénominations au cours du temps : Ferruciaco, Ferrucia, Firruciac (monnaies, VIIe siècle),
Vicaria Firciacense (charte de l'an 960),
Ecclesia sancti Stephani de Furciaco (cartulaire de Bénévent, vers 1090),
Parrochia Sancti Stephani de Fursac (acte de 1250),
Parrochia Furciaci-inferioris (collection Gaignières, tome 186, p. 123, 1264),
Ecclesia beati Stephani de Fursat (cartulaire O. Domina, p. 70 vo, archives de la Haute-Vienne, 1292),
Burgus de Fursaco (Pierre d'Hozier, registre III, généalogie de Chamborant, p. 42, 1457) et,
Fursac (registre de Guarin, 1539-1542).Selon l'abbé Louis Dubreuil, Fursac tire son étymologie de Forum sacrum, Forsac, Fursac, c'est-à-dire lieu sacré, ville sainte indiquant que Fursac était un centre de dévotion. Il est plus vraisemblable que le nom de Fursac soit d'origine gallo-romaine, formé de la même manière que beaucoup d'autres toponymes avoisinants, de la racine Furs désignant le patronyme d'un homme et du suffixe -acus indiquant que ce dernier est le propriétaire du domaine.
Fursac (fursa):provient de 'fur' (direction en germanique) et 'sa': cité. La cité des directions (7 directions à Fursac). même Etym. que Fursannes (Direction des sannes ou sagnes ' marécages').
Administration et pouvoir politique
Saint-Étienne-de-Fursac appartient à la 1re circonscription composée des cantons de Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury et La Souterraine.
Le conseiller général du canton de Le Grand-Bourg est Guy Moutaud depuis au moins 2004.
Le député de cette circonscription est Michel Vergnier depuis 1997.Mairie et maires
Jusqu'en 1894, Saint-Étienne-de-Fursac n'avait pas de bâtiment dévolu à la fonction de mairie. Le secrétariat était assuré personnellement par le maire, et les réunions des conseillers se tenaient à son domicile où étaient conservés les registres et archives de la commune.
En 1842 la mairie est installée chez la veuve Jabely, cabaretière, et en 1853 l'instituteur devient secrétaire de mairie afin de retirer les registres du cabaret. En 1880 la mairie prend place chez M. Villedieu, au-dessus d'une écurie, dans un bâtiment servant d'auberge et café. En 1885, elle est déplacée chez M. Lafaye, alors maire, à cause des émanations odoriférantes chevalines. En 1891, la famille Rogues vend sa maison, construite vers 1790 par Pierre-Léonard Rogues, à la commune. Après des travaux de transformation, elle devient, en 1894, la mairie et l'école de garçons.
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1790 1793 Pierre-Léonard Rogues avocat 1793 1800 Pierre Dumaine 1800 1830 Pierre-Léonard Rogues 1830 1837 Léonard Dubois chirurgien 1837 1848 Alexis Tanchon juge de paix 1848 1862 André Rogues 1862 1865 Adrien Rogues 1865 1871 Alfred Bernard notaire 1871 1878 Gustave Vénassier médecin 1878 1881 Emmanuel Lacoste commerçant 1881 1887 François Lafaye commerçant 1887 1896 Elie Clémençaux notaire 1896 1900 François Mettoux 1900 1912 Elie Clémençaux 1912 1919 François Mettoux 1919 1925 Eugène Lafaye charcutier 1925 1945 Louis Dudrut cultivateur 1945 1971 René Navarre cultivateur 1971 1989 Henri Jannot cultivateur 1989 2001 Lucien Trimoulet employé coopérative agricole 2001 2008 Elie Malty retraité SNCF 2008 Michel Monnet retraité gendarmerie Élections municipales 2008
Deux listes sans étiquette se sont présentées lors du 1er tour des élections municipales le 9 mars 2008.
Au 1er tour, 5 conseillers de chaque liste ont été élus et un 2e tour a eu lieu le 16 mars pour élire les 5 conseillers restant. À la suite de ces élection, Michel Monnet a été élu maire de la ville[7].
Démographie[2][réf. incomplète]
Les recensements n'existant pas sous l'Ancien Régime, le chanoine Lecler a pu, grâce au nombre de communiants, évaluer, vers 1789, à 2400 le nombre d'habitants sur la paroisse de Saint-Étienne-de-Fursac (76 hab./km²) et à 300 celui de la paroisse de Paulhac.
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Courbe d'évolution démographique de Saint-Étienne-de-Fursac depuis 1793
Personnalités liées à la commune
- Philibert de Naillac, fut le 34ème grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de 1396 à sa mort, en 1421, fils de Périchon de Naillac, vicomte de Bridiers, seigneur de Naillac et autres lieux. Admis comme chevalier dans la langue d'Auvergne, il sera successivement commandeur de Paulhac (Saint-Étienne-de-Fursac), et bailli de Lureuil (actuelle Indre) avant 1374. Fait assez exceptionnel, les Hospitaliers du prieuré d'Aquitaine l'éliront à leur tête en 1390, et Naillac quittera ainsi la langue d'Auvergne pour celle de France, dont faisait partie la province d'Aquitaine.
- Saint Léobon de Salagnac est un ermite né à la fin du Ve siècle à Fursac, dont il est le patron.
- Les fusillés de Fursac, trois soldats fusillés en 1870, voleurs de poules ou déserteurs selon les versions[10]
Notes et références
- Carte IGN.
- René Labrousse, Saint-Étienne et Saint-Pierre-de-Fursac des origines à nos jours, Guéret, Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, 1981
- ISBN 2-7348-0486-7). André Lecler, Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, Imprimerie-librairie-papeterie-reliure Ve H. Ducourtieux, 7 rue des Arènes, Limoges, 1902. Laffitte reprints, Marseille, réimpression de l'édition de Limoges, 1994 (
- Registres paroissiaux.
- ISBN 2-87802-009-X). P. Valadeau, Nouveau dictionnaire historique, géographique & statistique illustré de la Creuse, Les Editions de la Tour G.I.L.E., réédition de l'ouvrage de 1892, 1989 (
- notice communale de Saint-Étienne-de-Fursac sur la base de données Cassini, consultée le 21 août 2009 Ehess,
- Résultats des élections municipales, Ministère de l'Intérieur.
- Insee, Population légale 2007.
- Saint-Étienne-de-Fursac sur le site de l'Insee
- Les fusillés de Fursac
Voir aussi
Bibliographie
- René Labrousse, Saint-Étienne et Saint-Pierre-de-Fursac des origines à nos jours, Guéret, Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, 1981.
- L'abbé Louis Dubreuil, Sainte Rufine et saint Léobon patrons de Fursac, l'église de Saint-Pierre-de-Fursac, les prieurs-curés de Chambon-Sainte-Croix avec poésies et légendes par François Mettoux, instituteur retraité, Guéret imprimerie-papeterie P. Amiault, place d'armes, 1900.
- Guide des sentiers de randonnées, Office de Tourisme du Pays des Eaux Vives, Bénévent-l'Abbaye / Le Grand-Bourg, 1997.
- André Lecler, Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, Imprimerie-librairie-papeterie-reliure Ve H. Ducourtieux, 7 rue des Arènes, Limoges, 1902. Laffitte reprints, Marseille, réimpression de l'édition de Limoges, 1994 (ISBN 2-7348-0486-7).
- P. Valadeau, Nouveau dictionnaire historique, géographique & statistique illustré de la Creuse, Les Editions de la Tour G.I.L.E., réédition de l'ouvrage de 1892, 1989 (ISBN 2-87802-009-X).
- Gérard Laplace/Magali Ballet, "le village et son nom" textes et photographies 2009, éditions à pierre vue
- Moran Laplace, "Le village de la cheirade", textes et dessins Décembre 2007.
- Moran Laplace, "Le charmant village de Paulhac", textes et réalisations graphiques réalisés par l'auteur (14 ans), Septembre 2010
Articles connexes
Liens externes
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