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Saint-Roman-de-Malegarde
Saint-Roman-de-Malegarde Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Vaucluse Arrondissement Arrondissement de Carpentras Canton Canton de Vaison-la-Romaine Code Insee 84117 Code postal 84290 Maire
Mandat en coursRaymond Long
2008-2014Intercommunalité sans Latitude
LongitudeAltitude 125 m (mini) – 366 m (maxi) Superficie 8,21 km² Population sans
doubles comptes282 hab.
(2006)Densité 34 hab./km² Saint-Roman-de-Malegarde est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Les habitants de la commune se nomment les Romanais[1].
Sommaire
Géographie
Situé dans le nord Vaucluse, Saint-Roman-de-Malegarde est à mi-chemin entre Bollène (20km), Vaison-la-Romaine (14km) et Orange (20km).
Accès
La route départementale 51 traverse la commune d'est en ouest, et la 51a rejoint la Drôme pour y devenir la route départementale 75. Une variante du GR4 passe sur la commune, au sud du bourg.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7, à la sortie de Bollène.
Relief
La commune de Saint-Roman-de-Malegarde se situe sur la partie septentrionale d'une colline qui la sépare de celles de Roaix et de Rasteau[2]. La partie au nord du bourg (plaine de l'Aygues) est plus basse que celle au sud (collines).
Géologie
La croupe sur laquelle est établi le village provient d'un ancien fond marin du tertiaire où s'est déposée une molasse jaunâtre, le safre. Des coteaux d'argile blanche, mêlée de calcaire, s'étagent sur le versant sud. Les terrasses qui jouxtent l'Aygues sont formées d'alluvions du quaternaire.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse, dont celui de Vaison-la-Romaine auquel appartient la commune, sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].
Hydrographie
Saint-Roman est situé sur le bord de l'Aygues[2].
Climat
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare.
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures maximales moyennes (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,5 Températures minimales moyennes (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,7 Températures moyennes (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 23 23 19,5 15,5 9 6,5 14,3 Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 42,7 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34,0 460.6 Source : Données climatologiques de Vaison-la-Romaine 2000-2007 Histoire
Antiquité
Au bas du village, l'ancienne chapelle Saint-Nazaire a succédé à un fanum romain. Autour de ce site, très tôt christianisé, il a été retrouvé les vestiges d'un cimetière paléochrétien[4]. Le seul autre objet datant de la colonisation romaine est un miroir qui a été retrouvé dans la première partie du XXe siècle[1].
Moyen Âge
Au milieu du XIIe siècle, ce territoire dépendait de la Principauté d'Orange[5] dont les princes l'avaient inféodé aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem d'Orange[1]. Le château et son donjon furent édifiés au cours du XIIIe siècle[2]. Son enceinte, de forme quadrangulaire, était flanquée de tours aux quatre angles[5].
Jean XXII, second pape d'Avignon, décida, en 1317, de récupérer tous les biens des hospitaliers du Comtat Venaissin et de ses terres adjacentes. Saint-Roman devient dès lors fief pontifical attribué à des seigneurs laïques. le nom de l'un de ceux-ci fut Jacques Elziaire[1]. Ce fut à la fin du XIVe siècle que ce fief revint à Guillaume des Baux, prince d'Orange[5]. Il en rendit hommage à Benoît XIII avant que celui-ci quittât Avignon et entra en possession de Saint-Roman en janvier 1405[1].
Renaissance
En mars 1427, le prince d'Orange légua ce fief, « avec château, ville, fort et territoires », à son neveu et héritier universel Jean de Rivette[1]. En 1429, ce fut son fils Aleman de Rivette, déjà co-seigneur de Bonnieux, qui hérita[5].
Au cours du XVIe siècle, ce fief fut en co-seigneurie entre les Rostang et les Ancézune. Ce qui n'empêcha point que le village et son château furent attaqués par les religionnaires de Nyons en 1574[5]. Le paréage prit fin au XVIIe siècle puisque les seuls seigneurs furent les Adhémar de Monteil comte de Grignan[1].
Période moderne
Le paréage reprit au cours du XVIIIe siècle puisque les Limeil et les Lebeau-Béraud en furent co-seigneurs[1].
Le 12 août 1793 fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Article détaillé : Histoire de Vaucluse.La commune décida par deux fois de changer de nom en 1794. La première fois, elle se débaptisa en Roman-sur-Aygues et la seconde, elle prit la dénomination de Roman-Montagne[1].
Ce fut en 1856 que fut entièrement démoli le donjon après un vote du conseil municipal qui avait besoin de pierres pour édifier une digue sur les berges de l'Aygues[2].
Pérode contemporaine
Saint-Roman-de-Malegarde, fait partie des 18 communes du Vaucluse qui ont le droit de classer leurs vins en côtes-du-rhône villages, AOC reconnue depuis le 13 juillet 1951.
Toponymie
Le nom de la commune est attesté, à partir 1317, sous la graphie de Sancti Romani de Mala Gardia. Ce qualificatif provient du germain wart (garde -> tour de garde) qui a été latinisé en gardia. Le premier castrum de ce site avait donc fort mauvaise réputation[1],[6].
Héraldique
Tranché : au premier de gueules à la tour d'or, ouverte et ajourée du champ, au second d'or au bélier de gueules.[7]
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2008 Raymond Long mars 2001 2008 Raymond Long Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 237 237 244 242 253 255 282 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes En 2008 la commune compte 330 habitants, mais sa population augmente très fortement pendant les périodes estivales.
Économie
Tourisme
La commune est constituée de plusieurs maisons secondaires occupées pendant tout l'été ; il y a un restaurant et plusieurs gites sont à louer.
Agriculture
Dans le courant du XIXe siècle, la commune produisait essentiellement des fruits, dont des cerises précoces qui étaient alors considérées comme les meilleures de la région[2]
Aujourd'hui, l'agriculture est constituée principalement de vignes qui produisent des vins classés en Côtes-du-rhône villages (AOC). Il existe sur la commune le Domaine de Font-Croze. Les vendanges sont apportées dans la cave Costebelle de Tulette. On y produit également quelques cultures fruitières (pêche, abricot).
Patrimoine
Patrimoine civil
Ancien château dont il reste trois tours.
Fontaine
Patrimoine religieux
Église du XIIIe siècle
Patrimoine environnemental
Sur la colline séparant les villages de Saint-Roman-de-Malegarde, Rasteau et Cairanne il existe plusieurs sentiers botaniques.
Équipements ou Services
Éducation
La commune dispose d'une école primaire publique en classe unique (École Jean Moulin) [8], collége Joseph d'Arbaud à Vaison-la-Romaine[9], puis vers les lycée Jean-Henri Fabre à Carpentras.
Sports
Plusieurs sentiers de promenade, pratique de la pèche, VTT, etc.
Santé
Il n'y a ni pharmacie, ni docteur, ni dentiste sur cette commune. Les plus proches se trouvent à Visan ou à Cairanne. Le centre Hospitalier se trouve sur Vaison-la-Romaine (chef-lieu de canton).
Vie locale
Culte
Catholique (église)
Environnement
Personnalités liées à la commune
Notes
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i et j Robert Bailly, op. cit., p. 379.
- ↑ a , b , c , d et e Jules Courtet, op. cit., p. 290.
- ↑ Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48.
- ↑ Robert Bailly, op. cit., p. 380.
- ↑ a , b , c , d et e Jules Courtet, op. cit., p. 291.
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1919.
- ↑ Armorial du Comtat Venaissin
- ↑ Enseignement publique primaire en Vaucluse
- ↑ Carte scolaire du Vaucluse
Bibliographie
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986 (ISBN 2903044279)
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Christian Lacour, Nîmes (réed.), 1997 (ISBN 284406051X)
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Saint-Roman-de-Malegarde sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Roman-de-Malegarde sur le site de l'Insee
- Portail de Vaucluse
Catégorie : Commune de Vaucluse
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