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Saint-Romain-au-Mont-d'Or
Pour les articles homonymes, voir Saint-Romain.Saint-Romain-au-Mont-d'Or Pays France Région Rhône-Alpes Département Rhône Arrondissement Arrondissement de Lyon Canton Canton de Neuville-sur-Saône Code Insee 69233 Code postal 69270 Maire
Mandat en coursFrançoise Revel
2008 - 2014Intercommunalité Communauté urbaine de Lyon Latitude
LongitudeAltitude 165 m (mini) – 492 m (maxi) Superficie 2,62 km² Population sans
doubles comptes1 093 hab.
(2006)Densité 429 hab./km² Saint-Romain-au-Mont-d'Or est une commune française située dans le département du Rhône et la région Rhône-Alpes.
Ses habitants sont les Saromagnots[1].
Sommaire
Géographie
Cette commune est située sur la rive droite de la Saône à environ 15 km au nord de Lyon.
Communes limitrophes
Histoire
Préhistoire
En 1866, A. Falsan rapporte la découverte du site de la profonde grotte de la Luée, cachée dans les replis de la falaise, au-dessus d'une source. Il estime qu'elle constitue bon abri et point d'observation[réf. nécessaire]. On y découvre des débris de silex et de foyers. Il mentionne aussi trois haches en jadéite et serpentine, trouvées à Tupoly et Chanelette, outils de pionniers du Néolithique, partis à la conquête de terres nouvelles. Ces derniers pratiquent des activités agro-pastorales, de chasse et de pêche, d'ailleurs conservées par les populations de la fin de l'âge du Bronze dont on a exhumé des traces en fondant l'extension du bourg.
Moyen Age
Jusqu'au XVIIe siècle, on parle de « Saint-Romain de Couzon » car le village, tout en étant possession des archevêques de Lyon, dépend du château de Couzon. Refusant de contribuer à l'entretien et à la garde de ce dernier, les habitants obtiennent le droit en 1403, de se réfugier au cœur du bourg, dans la tour des dîmes, dont la base est toujours debout. À cette époque, les chanoines du chapitre de Saint-Paul font déjà cultiver un fructueux vignoble dont le produit [2] est conduit sous forme de tonneaux au port de Saône. De là, le vin est embarqué sur les longues sapines jusqu'au port Saint-Paul à Lyon, jouxtant les caves de l'église.
Renaissance
En 1584, l'archevêque Pierre IV d'Épinac, en échange d'un hôtel à Paris, cède sa seigneurie à la famille Croppet, originaire de Cologne, détenant le privilège de faire sonner la grosse cloche de la cathédrale Saint-Jean, à Lyon. C'est ainsi que le village, libéré de la tutelle de l'Église, sert de refuge en 1630 à un temple protestant transféré d'Oullins et maintenant détruit. Enfin, au terme d'un long procès entre le châtelain de Couzon et le seigneur de Saint-Romain, le Parlement de Paris établit en 1661 une séparation définitive des juridictions et des territoires. De cette époque datent plans et croquis fixant l'image d'une bourgade d'une soixantaine de constructions. Au milieu, serpente le ruisseau de l'Arche, actionnant trois moulins qui se font concurrence. Plus bas, au-dessus de la Saône, on note un four à chaux, proche d'une tuilerie, ouverte en 1649 et dont une rue a conservé le nom.
Le long du grand chemin de Couzon à Lyon, actuellement chemin de l'Éperon, André Merlat obtient en 1651, le permis de clore son domaine de la Fréta. C'est la naissance d'un lieu où, un siècle plus tard le naturaliste Pierre Poivre, suite à son long périple jusqu'en Chine, vient finir ses jours. Il fait alors appel à l'architecte en vogue Soufflot, pour dessiner un jardin extraordinaire. À cette même époque, au côté du premier moulin en amont s'élève un grand château occupé par la famille de Murard.
Au XIXe siècle
Au XIXe siècle, l'âge d'or des campagnes, les Saromagnots, au nombre de 268 en 1880, vivent toujours au rythme de leurs moulins, de l'exploitation de la pierre, de la production de fourrage, de céréales et de fromages de chèvre. Le vignoble, touché par le phylloxéra à la fin du siècle, cède place aux arbres fruitiers qui font du vallon un verger. On relève enfin l'exploitation éphémère d'une mine de fer au Chavant, dont le minerai était livré à Givors par la Saône, ainsi qu'une fabrique de cordes et une blanchisserie de lin, chanvre et lin étant autrefois cultivés en alternance. L'abondance des lavoirs, quatre dans le centre, maintient les blanchisseuses en activité jusqu'au XXe siècle.
Aujourd'hui
L'histoire de ce petit bourg, immobilisé « tel un décor de pastorale » selon Josse[réf. nécessaire], mais revendiquant son indépendance et son identité, se place sous le signe de la résistance. Une voie nouvelle détourne la circulation et dessert une salle polyvalente intégrée à un quartier d'habitation qui prolonge les cheminements du village. Depuis l'an 2000, la vigne disparue en 1988 regagne les anciennes friches.
Administration
Liste des Maires successifs
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 2008 Françoise Revel SE 1989 2008 Pierre Dumont DVD Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[4])1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 500 419 456 459 352 331 330 327 299 305 319 277 254 258 215 216 201 232 245 267 234 264 330 330 317 270 386 712 728 742 919 904 946 1093 Nombre retenu à partir de 1793 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Église de Saint-Romain-au-Mont-d'Or
- Maison d'enfants à caractère sociale "Les Alizés"
- Demeure du Chaos et la Maison de l'Éden
Personnalités liées à la commune
- Marc Allardon, propriétaire de la « Maison de l'Éden »
- Thierry Ehrmann, propriétaire de la « Demeure du Chaos »
- Pierre Poivre, administrateur colonial et agronome français, fut propriétaire du Château de la Freta
Voir aussi
Notes
- ↑ Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- ↑ 120 ânées, charges d'un âne correspondant chacune à 93 litres
- ↑ dans le jardin botanique Sir Seewoosagur Ramgoolam de Pamplemousses
- ↑ Saint-Romain-au-Mont-d'Or sur le site de l'Insee
Liens externes
- Le site officiel de la commune
- Saint-Romain-au-Mont-d'Or sur le site du Grand Lyon
- Saint-Romain-au-Mont-d'Or sur le site du Quid
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