- Péron
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Péron
Vue nocturne du monument aux morts, à proximité de l'église de Péron
DétailAdministration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ain Arrondissement Gex Canton Collonges Code commune 01288 Code postal 01630 Maire
Mandat en coursChristian Armand
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du pays de Gex Démographie Population 1 905 hab. (2007) Densité 73 hab./km² Gentilé Péronnais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 411 m — maxi. 1 501 m Superficie 26,01 km2 Péron est une commune française, située dans le pays de Gex (département de l'Ain, région Rhône-Alpes).
Ses habitants sont appelés Péronnais.
Sommaire
Histoire
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes de l'Ain.La commune de Péron porte :
- D'argent à la croix d'azur chargée de cinq coquilles du champ, cantonnée en chef et à dextre d'un tau et en pointe à senestre d'une clef à deux penons, le tout de gueules[1].
Faits historiques
Les premières traces d’occupation humaines à Péron remontent à l’âge du bronze, avec la présence de pierres à cupules, et de nombreuses pierres gravées (Nitton, Paruthiol, Mont, Nantet). De nombreux sites, épars sur l'ensemble du territoire communal, prouvent une colonisation gallo-romaine importante. Durant l’antiquité romaine, des villas (fermes) existent à Greny, Logras, Sauvage…
L’église et les chapelles de Feigères et de Donmartin sont construites au Ve siècle. Des « maladières » (lieux de quarantaine) sont construits à partir du XIe siècle, puis avec le développement des féodalités et de l’artisanat au siècle suivant, la commune se développe, avec des moulins à Logras, à Baraty.
Le nom de la commune se fixe tardivement : Pyrons en 1150, Cura de Pyrons en 1344, Piron en 1528 et enfin Peron en 1554.
Péron dépend du prieuré de Satigny (aujourd'hui en Suisse).En 1283, Pierre de Joinville et le prieur Girod se partagent le produit des amendes de justice. Le sire de Gex exécute les condamnations à mort. Péron est ravagé durant les guerres de religion ; en 1590 35 personnes sont massacrées et le village brûlé.
Au 16e siècle, les quatre villages de Péron, Feigère, Logras et Greny sont essentiellement agricoles. Logras est le plus peuplé avec 52 feux, Peron 33 feux, Feigère 17 feux et Greny 13 feux (foyers). En 1670, la paroisse apparait assez pauvre "il n'y a aucune forêt sinon quelques sapins au haut de leur montagne du côté du soir . Il y croit froment, seigle et avoine . Il y a quelques vignes". La commune compte 590 habitants en 1726. Des hameaux se créent le long de la nouvelle route royale, de Gex à Bellegarde, et en 1841 1372 habitants vivent à Péron.
En 1909, quatre petits moulins et trois scieries sont actionnés par l'Annaz à Logras et une société s'est constituée pour exploiter un four à chaux. Chaque village, Logras, Péron et Feigère possède sa fromagerie associative.
En 1964, après l’exode rural, la commune ne comptait que 654 habitants. Péron se développera avec l’implantation du CERN et la multiplication des frontaliers. Quelques entreprises se sont installées mais l'agriculture se fait de plus en plus rare.
Géographie
Péron est situé, dans le pays de Gex au pied de la Haute Chaîne du Massif du Jura, et des pâturages tel ceux de la "Poutouille" et du "Gralet" sont situés en altitude. Comme de nombreuses communes du pays de Gex, elle a connue un fort développement au cours de la seconde moitié du XXe siècle, suite à l'implantation sur Genève des diverses organisations internationales, qui a provoqué une recrudescence de l'intérêt économique pour cette région à majorité agricole.
Hameaux
La commune comprend les hameaux de Logras, Feigères et Greny:
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1995 réélu mars 2008 Christian Armand[2] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Économie
Lieux et monuments
- Une ancienne chapelle, en hommage à Sainte Catherine, située en contrebas de Feigères est tombée en ruines. À son emplacement se trouve actuellement une exploitation agricole.
- Au-dessus de Feigères, une pierre des massifs alpins suisses - probablement valaisans-, importée sur place par le Glacier du Rhône lorsque celui-ci recouvrait encore le bassin lémanique, est, selon la légende, habitée par des Nitons, être féériques. Cette pierre n'est pas sans rapport avec celles présentes dans la rade de Genève, qui portent le même nom.
- Sur les crêtes au-dessus de Feigères, un ancien chalet d'alpage nommé le Gralet est à présent aménagé en refuge ouvert pour les randonneurs du Sentier de grande randonnée "Balcon du Léman" (GR - BL). Il garde cependant l'architecture propre à ces chalets : un bâtiment assez bas, dont la plus grande partie est constituée d'une étable à laquelle est juxtaposée un abri sommaire pour le berger et une cave pour les fromages. Encore il y a quelques années, un berger habitait le chalet pendant la saison - été, début juin à fin septembre et confectionnait du fromage.
Personnalités liées à la commune
- Anthoine Brunet, sieur de Péron (Oyonnax v. 1600 - Montanges, Ain 1639) : capitaine d'un corps-franc bugiste d'Echallon lors de la guerre de Dix Ans (1634-1644). Jusqu'à il y a peu, la mémoire collective se souvenait de lui comme du « brave capitaine Brunet » ; son prénom, ainsi que ses origines géographiques, familiales et sociales, viennent seulement d'être redécouvertes[4].
Notes et références
- Armes de Péron, sur newgaso.fr
- Liste des maires de l'Ain au 16 avril 2008 sur le site internet de la préfecture de l'Ain [PDF]
- Péron sur le site de Cassini
- Etudes sur les Brunet d’Oyonnax et apparentés
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Commune de l'Ain
- Commune du Pays de Gex
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