- Piraten in Batavia
-
Piraten in Batavia
Entrée de l'attractionAutre(s) nom(s) : (Les Pirates de Batavia) Localisation Parc : Europa Park Zone : Quartier néerlandais Lieu : Rust (Bade-Wurtemberg), Allemagne Ouverture : 1987 Données techniques Constructeur(s) : Mack Rides Coût : 7 500 000 € (15 millions de DM) € Type : Parcours scénique Piraten in Batavia (Les Pirates de Batavia appelée La grotte des Pirates sur les plans du parc en français) est une attraction de type barque scénique sur le thème des pirates inspirée de l'attraction des parcs Disney Pirates of the Caribbean. Elle a ouvert à Europa Park en 1987 dans le quartier du parc consacré aux Pays-Bas (20 ans après Pirates of the Caribbean à Disneyland).
Le site internet d'Europa Park la décrit ainsi : " L’attraction principale du quartier Pays-Bas est la visite chez les Pirates de Batavia. Laissez vous tenter par cette aventure et faite un voyage inoubliable dans de merveilleux décors. Pénétrez dans un vieux fort hollandais qui vous mènera dans les anciennes Indes néerlandaises. Après une visite du port de Batavia (aujourd’hui Djakarta), vous embarquerez sur des bateaux pour un voyage riche en aventures : Assistez à un combat entre hollandais et pirates, au siège d'une cité paisible avant de vous enfoncer dans la forêt vierge où s’arrêtera votre périple. Des décors somptueux, des pirates plus vrais que nature vous attendent "
Depuis 2008, les bateaux passent devant le restaurant "Bamboe Baai" au niveau de la fin du parcours.
Depuis peu le site internet d'Europa Park, dans ses versions en allemand et en anglais, indique qu'il s'agit d'une « attaque de pirates sauvages sur une colonie hollandaise d'Asie du sud-est en 1619, qui a été reproduite à la perfection ».
Sommaire
Conception et construction
- conception : le décorateur de cinéma Ulrich Damrau (1914-2007)[1]
- barques : Mack Rides
- animatroniques : Hofmann[2]
Chiffres
- Superficie du quartier : 30 000 m²
- Budget alloué au quartier : 15 millions DM (7.5 millions € ou 50 millions de francs français)
- Superficie du bâtiment : 6 000 m²
- Superficie de la zone immergée : 2 000 m² d'eau.
- Durée de l'attraction : 15 min
- Capacité de l'attraction : 2 500 personnes/heures
- Type : croisière rapide
- Barques :
- nombres : 20
- Capacité des barques : 16 passagers
- Parcours :
- Pompes : 50
- Longueur du canal : 400 mètres
- Décor :
- Nombre d'animatroniques : 120 animatroniques (dont une quarantaine d'animaux)
- 30 000 mètres de bambous
- 160 000 mètres de câbles
- Situation :
Description de l'attraction
L'attraction est située dans un hangar dont la façade rappelle un bâtiment néerlandais du XVIe siècle. A l'entrée deux statues philippines, une statue madrasienne de Ganesh et un perroquet animatronique bavard accueille le visiteur.
La file d'attente
La file d'attente est sur deux niveaux. Elle passe devant des scènes équipées d'animatroniques. Dans la première scène, un livre de compte indique la date de 1609. Dans la montée du rez-de-chaussée au premier étage, le visiteur découvre des entrepôts. Au premier étage et avant la gare d'embarquement :
- Une statue d'un démon balinais garde la sortie de secours.
- Derrière des grilles, deux gardes néerlandais sont en faction au quartier général, pendant qu'une balinaise danse et que deux officiers de marine étudient une carte.
- Une batterie de canons est orientée vers l'extérieur du bâtiment. Des drapeaux ennemis, des chauves-souris sont suspendus et un hibou se tient sur une poutre de la charpente.
- Dans la gare d'embarquement, de l'autre côté du canal, une femme betawi porte un panier de fruits sur sa tête et un petit oran-outang est suspendu à une liane.
Avant la descente
- A droite de la barque, une lavandière asiatique lave du linge.
- A gauche, des urnes funéraires et des crânes reposent dans des niches troglodytes.
- A gauche, un Européen, assis dans une grotte, boit de l'alcool et parle aux visiteurs.
- Au-dessus du canal, dans l'obscurité, la tête d'une statue d'un dieu balinais apparaît dans la fumée, accompagné d'un coup de gong.
- Descente.
L'attaque de la forteresse
- A droite, pendant la descente, on aperçoit des tongkonans ou maisons toraja.
- A droite et à gauche, des fantassins et des artilleurs néerlandais défendent une forteresse.
- A gauche, un bateau pirate ouvre le feu sur la forteresse.
- A gauche, un canonnier néerlandais sert un canon sur une barque rhénane à fond plat.
- Après avoir tourné à droite à 90°, la barque quitte la scène de l'attaque de la forteresse en passant dans une porte aquatique des remparts, surmontée d'une niche dans laquelle se trouve la statuette d'un Bouddha.
Le pillage de la ville, des remparts au premier pont
- La barque entre en ville.
- A droite un pirate chevauche un cochon, un autre brandit un sabre. Au-dessus, une femme est à sa fenêtre.
- A gauche, un chien est assis sur une caisse. Un pirate vend des femmes et des enfants aux enchères. Un autre est assis à terre et tient un cochon dans ses bras. Un autre est debout près d'une charrette à bras et un autre brandit un flambeau.
Le pillage de la ville, du premier pont à l'hôtel
- A gauche, sous le premier pont, un marchand noir vend des colifichets.
- Au-dessus du premier pont, un pirate poursuit une femme. Ils tournent en rond.
- A gauche, après le premier pont, un garçon asiatique taquine un pirate européen borgne et armé d'un pistolet.
- A droite, après le premier pont, un pirate danse sur un pied. Un autre est debout. Un autre assis sur une chaise a une femme qui se débat sur ses genoux. En hauteur, un pirate chinois, un couteau entre les dents, se suspend à sa natte.
- Sous le tablier du deuxième pont, un pirate entre et sort d'un trou, une cassette entre les mains.
- Un pirate ivre, armé d'un pistolet, est couché sur le parapet du deuxième pont.
- A droite, deux pélicans observent le pillage, un pirate, debout dans un tonneau, regarde les barques à la longue vue et un crocodile croque un varan. Derrière lui, une pirate est monté dans un palmier.
- A gauche, le visiteur aperçoit les ombres du duel d'un pirate et d'un soldat dans une salle voûtée. L'image est projetée sur un mur.
Le pillage de la ville, de l'hôtel à la jungle
- A gauche, un pirate européen est debout sur un balcon du bâtiment à gauche de l'hôtel. L'hôtel est en flamme. Une asiatique est à une fenêtre de l'étage. Un pirate européen tient des sacs de la Nederlandsche Bank et un capitaine pirate, coiffé d'un bicorne, chante en buvant une chope de bière. Un pirate asiatique, coiffé d'un chapeau chinois, tire les cheveux d'une asiatique.
- Les barques entament un virage à 180° au niveau de l'hôtel.
- A gauche, dans une maison toraja, des femmes asiatiques regarde passer les barques, debout près d'un vase chinois. Un asiatique, coiffé d'un chapeau chinois, lève la tête. Un enfant asiatique pêche. Un pirate européen tient une poule et un couteau. Devant un marché, un pirate européen se bat avec un boa ou un python et un autre avec une araignée géante.
- A gauche, avant la jungle, le mur est décoré d'une fresque d'un bouddha de pierre.
La jungle
- A gauche, un tigre, aux yeux lumineux, accueille les visiteurs dans la jungle.
- A droite, dans une grotte aménagée avec l'épave d'un bateau appelé "Batavia", un capitaine et trois pirates européens questionnent un marin. Un pirate monte et descend à une corde.
- A droite, derrière des barreaux, quatre prisonniers essaient de convaincre un chimpanzé de donner des clefs.
- La barque passe sous des vautours perchés sur une branche. La barque tourne à 180° à ce niveau.
- La barque longe une route. A droite, un adolescent pousse une charrette javanaise dans laquelle est assis un enfant coiffé d'un chapeau chinois. Une femme, qui porte des fruits sur sa tête, remue un fouet dans la direction opposée d'un âne attelé à la charrette. Un pirate dans un tonneau, avec une mouette sur le tête, tire au pistolet à eau sur les visiteurs. Un gorille, aux yeux lumineux, grogne. Un orang-outan monte est descend une liane.
- La barque passe sous un tronc d'arbre sur laquelle un tigre rugit.
Le restaurant
- La barque quitte la jungle et longe la scène à droite et le restaurant à gauche. Le mur à droite est décoré d'une fresque représentant le Krakatoa.
- La barque tourne à 180° au niveau du restaurant avant d'atteindre le quai d'arrivée et une statue balinaise de garuda.
- La barque, vide, rejoint le quai d'embarquement, après une montée.
Les erreurs
Outre le choix contestable de construire une attraction sur l'Indonésie dans le quartier consacré à l'ancienne puissance coloniale, les Pays-Bas, le parcours scénique compte de nombreux anachronismes, invraisemblances, anatopismes et clichés.
Si le titre de l'attraction établit que Batavia est attaquée et pillée, sans précision de date dans l'attraction, depuis peu le site internet d'Europa Park, dans ses versions en allemand et en anglais, indique qu'il s'agit d'une «...attaque de pirates sauvages sur une colonie hollandaise d'Asie du sud-est en 1619, qui a été reproduite à la perfection...»
Anachronismes
- La couverture d'un livre de compte dans un entrepôt de la file d'attente indique la date de 1609. En 1609, Batavia n'existe pas. La compagnie néerlandaise des Indes orientales a fondé la ville en 1619.
- Dans les entrepôts dans la file d'attente, un sac de jute moderne indique "Cacao de Côte d'Ivoire". Le cacao n'était pas importé à Batavia en 1619 ni cultivé en Côte d'Ivoire avant la fin du XIXe siècle. La Côte d'Ivoire est née en 1960.
- La carte murale de l'Insulinde de la file d'attente indique la Malaisie et Singapour. Le nom "Malaisie" n'a été utilisé par les Britanniques qu'à la fin du XIXe siècle. Avant 1819, Singapour n'est qu'un petit village de pêcheurs malais.
- Avant 1799, contrairement à ce qu'affirme le descriptif du parc, les Indes orientales néerlandaises n'existaient pas. Batavia était un comptoir de la compagnie néerlandaise des Indes orientales. Le territoire contrôlé par la compagnie est devenu une colonie néerlandaise en 1799. Il a été renommé Indes orientales néerlandaises en 1800.
- Le bâtiment en flamme porte une enseigne "Hotel Het Gat van Nederland" (Le "het" et le "van" ont été effacés). Le mot "hôtel" n'a pris son sens actuel qu'à la fin du XIXe siècle. Avant il désigne la maison d'un riche particulier ou un établissement d'Etat. La première mention d'un établissement hôtelier à Batavia date de 1810. Il s'agit de l'auberge de la compagnie[3]. L'hôtel des Indes inauguré à la fin du XIXe siècle a été le premier hôtel de Batavia.
- Un pirate porte des sacs estampillés "De Nederlandsche Bank". La banque des Pays-Bas a été fondée en 1814. Les sacs ont été retirés.
- Les animatroniques des soldats portent des uniformes imaginaires de la fin du XIXe siècle (képi noir, veste bleue claire, pattes d'épaule et col orange, culotte blanche et bottes de cavalerie). En 1619, les soldats de la compagnie néerlandaise des Indes orientales, comme les autres soldats européens, ne portent pas d'uniformes. Ils apparaissent à la fin de la Guerre de Trente Ans[4],[5].
- Les officiers de marine de la file d'attente portent des grands uniformes d'été (blancs) de la marine néerlandaise de la fin du XIXe siècle siècle. L'officier qui observe la carte à la loupe porte depuis 2009 une perruque blanche de la fin du XVIIIe siècle.
- Des animatroniques portent des tricornes (apparus vers 1690) ou des bicornes (apparus vers 1770)[6].
Invraisemblances
- Au XVIe siècle, Batavia, ni aucun comptoir de la compagnie néerlandaise des Indes orientales, n'a jamais été ni attaqué, ni pris, ni pillé par des pirates. En 1619 la compagnie ne détient que trois comptoirs en Insulinde : Amboine (depuis 1605) et Banda Neira (depuis 1609) aux Moluques et Batavia à Java (depuis 1619)[7]. Padang a été le seul comptoir de la compagnie pris par des corsaires. En 1793, des corsaires de la République française, basés à l'île Maurice et commandés par le capitaine malouin François Thomas Le Même, ont pris et rançonné Padang[8],[9].
- Au XVIe siècle, les pirates européens et les corsaires d'autres nations ou d'autres compagnies (compagnies anglaise (1600), danoise (1614), française (1664) ou suédoise (1731) des Indes orientales), n'opéraient pas en mer de Java mais en mer de Chine méridionale, en mer d'Andaman, dans le détroit de Malacca, dans l'océan Indien ou dans l'océan Atlantique[10].
- Les pirates asiatiques n'avaient pas l'armement nécessaire pour attaquer des navires européens[11] et encore moins une ville fortifiée telle que Batavia.
- Les seuls bateaux de pirates et de corsaires à Batavia étaient les gallions de la compagnie : pirates quand ils pratiquaient la piraterie sur les jonques chinoises[12] et corsaires quand ils pratiquaient la guerre de course sur les caraques portugaises et espagnoles.
Anatopismes
- Il n'y a pas de gorilles, de chimpanzés, d'araignées géantes, de pythons, de loups, de pumas, de vautours, d'ânes[13] ou de boas à Java.
- Le crocodile marin se rencontre surtout à Bornéo.
- Il y a bien eu des tigres[14] et des orang-outans[15] à Java mais pas dans les plaines côtières.
- La première scène du parcours s'inspire des rites funéraires toraja, à savoir des urnes et des crânes placés dans des niches troglodytes a flanc de falaise. Ils sont pratiqués par les Toraja, chrétiens, musulmans ou animistes au Tana Toraja situé à Sulawesi. Sulawesi est à 1500 km de Batavia.
- Les statues sont balinaises et hindouistes (garuda, démon balinais)[16], de Madras en Inde (Ganesh à l'entrée) et de Mindanao - indication sous les statues - aux Philippines (statues igorot, qui sont en fait de Luzon, à l'entrée). Bali est à 1500 km de Batavia. Les Philippines ou Madras à 3000 km.
- La danseuse de la file d'attente est balinaise.
- Une fresque représente un Bouddha de pierre. Le parcours compte deux statues de Bouddha : au-dessus de la porte de la forteresse à la sortie de la scène de l'attaque et dans les ruines du temple en face de la scène de la prison. Il n'y a pas de Bouddhas de pierre dans la région de Batavia mais à Borobudur à 500 km de là. Le bouddhisme a disparu de l'est de Java au XVe siècle. En 1619, Java était majoritairement musulmane (et l'est toujours) et les esclaves catholiques, animistes, hindouistes ou bouddhistes de la compagnie à Batavia étaient convertis, de gré ou de force, au calvinisme. Une tolérance religieuse de fait a été appliquée plus tard. Le premier temple bouddhiste (destiné aux marchands chinois) de Batavia a ouvert en 1650[17].
- Une fresque représente le volcan Krakatoa, qui se trouve à 160 km de Batavia.
- Les tongkonans ou maisons Toraja se trouvent au sud du Sulawesi (à 2000 km de Batavia)[18].
- L'architecture inspirée de l'Indonésie est anatopique. Batavia était un comptoir fortifié de la compagnie néerlandaise des Indes orientales. Elle a été bâtie sur les ruines de Jayakarta, un port du sultanat de Banten, à la manière d'une ville néerlandaise. Le tracé de la ville, comme ceux des autres comptoirs d'Insulinde, était en damier avec une forteresse, des canaux, des entrepôts et des casernes[19].
- Il n'y a pas de marché flottant à Jakarta et il n'y en avait pas à Batavia. Le marché flottant le plus connu est celui de Bangkok à 2 500 km de Batavia. On trouve moins d'une demi-douzaine de marchés flottants en Asie : en Thaïlande, aux Philippines et au Vietnam.
- Des animatroniques des autochtones portent des chapeaux chinois. La compagnie a fondé Batavia en 1619 après avoir chassé les Chinois et les Anglais de Jayakarta[12]. Dans les années 1620, Batavia est habitée par des Européens, des esclaves ambonais et balinais et des mercenaires japonais[20]. Les Chinois sont revenus s'installer à Java dans les décennies suivantes.
- On peut lire des inscriptions en sanskrit sur les façades des décors. Des esclaves indiens (et de nombreuses autres origines) ont bien été importés après la conquête des possessions portugaises du sud-est de l'Inde et de Ceylan à partir de 1639 et vivaient dans les comptoirs de la compagnie. Mais ils ne savaient ni lire ni écrire. Les inscriptions et les enseignes, rares en 1619, étaient écrites en néerlandais et destinées aux rares Européens qui savaient lire. L'inscription sanskrite राम, située sur un pilier derrière un pirate portant un cochon, signifie Rama, septième avatar du dieu Vishnou.
- A gauche de l'entrée de l'hôtel, il y a une lanterne japonaise en pierre de type du temple de Kasuga. Au Japon, elles servent à guider les invités vers une chashitsu pour participer à la cérémonie du thé[21]. Le Japon est à 5000 km de Batavia. Les samouraïs mercenaires de la compagnie, stationnés à Batavia de 1620 et à 1635 (période des shuinsens), n'ont pas construit de maisons japonaises, de jardin japonais ou de chashitsu à Batavia[22]. Le Japon n'exportait pas de lanternes en pierre mais de la soie et du sucre.
Sources
- Mercenaires français de la VoC (Editions Chandeigne)
- Musée maritime à Amsterdam
- Musée des tropiques à Amsterdam
- Musée des Indes orientales néerlandaises de Bronbeek à Arnhem
- Réplique du vaisseau de la VoC "Batavia" dans le port d'Amsterdam
- Musée de la marine de guerre néerlandaise à Den Helder
- Musée de l'armée néerlandaise à Delft
- Musée de l'infanterie de marine néerlandaise à Rotterdam
- Site sur l'empire colonial néerlandais http://www.colonialvoyage.com,
- Site de photo des bâtiments néerlandais de Batavia (aujourd'hui fermé) http://www.londoh.com
Notes et références
- (de) Filmarchitekt und Bühnenbildner des Europa-Park ist verstorben [PDF]
- http://www.hofmann-figuren.de/interaktiv.htm
- Jean Pierre Edmond Jurien de La Gravière, Souvenirs d'un amiral, Hachette, 1860, 383 p., p.258.
- (nl) Site de la troupe néerlandaise de reconstitution Compagnie Grolle
- (nl) Uniformreconstructies Staatse Leger
- (en) Pirate Living History 1680-1725 - The Sailor's / Pirate's Hat
- (en) Jurrien van Goor, Prelude to colonialism The dutch in Asia, Hilversum, Uitgeverij Verloren, 2004, poche, 127 p. (ISBN 978-90-6550-806-5) (LCCN 2005419543), p.3.
- (id) Le Même: Sipenabur Kasih alias "the Pirate"
- Charles Cunat, Saint-Malo illustré par ses marins, F. Péalat, 1857, 485 p., p.406.
- (id) Bengkulu dalam Sejarah Maritim Indonesia - Bengkulu dans l'histoire maritime indonésienne
- (en) E. M. Jacobs, Merchant in Asia: The Trade of the Dutch East India Company During the Eighteenth Century, Leyde (homonymie), CNWS Publications, 2006, poche, 473 p. (ISBN 978-90-5789-109-0) (LCCN 2007385439), p.246.
- (id) Bajak Laut VOC - Les pirates de la compagnie néerlandaise des Indes orientales
- (id) Article d'un blog indonésien présentant l'âne comme un animal exotique
- (fr) Le tigre de java
- (fr) Institut Jane Goodall France
- Flora Blanchon, Aller et venir: mythe et histoire, Paris, Presses Paris Sorbonne, 1998, 227 p. (ISBN 978-2-84050-099-5), p.41.
- (en) Buddhist Temples in Jakarta
- (fr) La maison toraja
- (en) E. M. Jacobs, Merchant in Asia: The Trade of the Dutch East India Company During the Eighteenth Century, Leyde (homonymie), CNWS Publications, 2006, poche, 473 p. (ISBN 978-90-5789-109-0) (LCCN 2007385439), p.230.
- (en) The Ethnic Profile of Djakarta [PDF]
- (en) Japanese garden lanterns
- (en) The 17th century Japanese Diaspora [PDF]
Lien externe
- Portail de la piraterie
- Portail des parcs de loisirs
Catégories :- Attraction d'Europa Park
- Europa Park
- Parcours scénique
- MACK Rides
Wikimedia Foundation. 2010.