Ile de Java

Ile de Java

Java (île)

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Java
Jawa (id)
Carte topographique de Java
Carte topographique de Java
Géographie
Pays Indonésie Indonésie
Archipel Grandes îles de la Sonde
Localisation Océan Indien
Coordonnées 7° 30′ S 111° 00′ E / -7.5, 1117° 30′ S 111° 00′ E / -7.5, 111
Superficie 138 800 km2
Côtes 2 884 km
Point culminant Semeru (3 676 m)
Géologie Île volcanique
Administration
Indonésie Indonésie
Provinces Banten, Java-Occidentale, Java-Centrale, Java-Orientale
Territoire spécial Yogyakarta
Territoire spécial de la capitale Jakarta
Démographie
Population 115 000 000 hab. (2000)
Densité 828,53 hab./km2
Plus grande ville Jakarta
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+7
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Java
Îles d'Indonésie

L'île de Java (Jawa en indonésien, Djawa jusqu'à la réforme orthographique de 1972) fait partie de la République d'Indonésie.

Son nom viendrait du sanscrit Javadvipa, « l'île du millet ». C'est sous ce nom que l'île est en effet désignée dans l'épopée indienne du Ramayana (écrite entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle après J. C.).

Les ancêtres Austronésiens des Javanais ont quitté les plaines alluviales du littoral de la Chine du Sud vers 3000 avant J. C. À cette époque, ils pratiquaient déjà la culture du millet[1].

Ce n'est que plus tard que la culture du riz aurait été introduite à Java. L'ethnologue Louis Berthe attribue le développement des royaumes centralisés de Java au VIIIe siècle au développement de la riziculture irriguée[2]. À ce jour, l´archéologie n´a encore rien pu démontrer concernant le passage du millet au riz à Java, et en Indonésie en général.

L'île s'étire d'est en ouest sur plus de 1000 km, pour une superficie de 138 800 km² avec l'île voisine de Madura et d'autres petites îles. Son climat est équatorial.

La capitale de l'Indonésie, Jakarta, est située sur la côte nord de Java, dans sa partie ouest.

Surabaya (2e ville d'Indonésie), Bandung (3e ville, siège de la conférence de Bandung en 1955) et Semarang (5e) se trouvent également sur l'île de Java. Surabaya et Semarang aussi sont situées sur la côte nord.

Trois villes javanaises sont encore le siège de cours royales et princières : Cirebon dans l'ouest, Surakarta (encore appelée Solo) et Yogyakarta dans le centre.

Java est l'île la plus peuplée de l'Indonésie et compte près de 60 % de la population totale du pays. Avec une surface de 138 800 km² en incluant l'île voisine de Madura, Java compte 127 millions d'habitants, soit une densité de population de l'ordre de 962 habitants/km².

En 1905, le gouvernement colonial hollandais avait lancé une politique encourageant des habitants de Java à s'installer dans d'autres îles moins peuplées. Le gouvernement de l'Indonésie indépendante a poursuivi ce programme dit de "transmigrasi". Les résultats en sont mitigés selon les régions. La transmigrasi dans la province de Lampung, dans le sud de Sumatra, est généralement considérée comme une réussite. Dans d'autres régions, notamment sur l'île de Bornéo, elle a souvent provoqué des conflits entre habitants d'origine et transmigrants. Le gouvernement indonésien a mis fin à la politique de la transmigrasi en 2002.

Sommaire

Divisions administratives

Article détaillé : subdivisions d'Indonésie.

Le code ISO 3166-2:ID de Java est JW. Java est divisée en 4 provinces (propinsi) et 2 territoires spéciaux :

Les provinces de Java sont issues du regroupement des anciennes residenties néerlandaises, elles-mêmes correspondant à d'anciens États indigènes, comme le sultanat de Cirebon ou le royaume de Surakarta, ou à des provinces de ces royaumes. Les residenties, administrées par un resident, regroupaient des regentschapen, à la tête desquels le gouvernement colonial mettait un regent ou préfet, choisi dans la noblesse de robe javanaise. Le gouvernement indonésien a dissous les residenties dans les années 1950 mais a conservé les regentschapen, qu'il a rebaptisées kabupaten.

Yogyakarta, ancienne capitale du royaume du même nom, doit son statut spécial au rôle joué par son roi, le sultan Hamengku Buwono IX, lors du conflit qui a opposé de 1945 à 1949 la République d'Indonésie récemment indépendante à l'ancienne puissance coloniale, les Pays-Bas. « Jogja », comme on l'appelle familièrement, a même été la capitale provisoire de l'Indonésie de 1946 à 1949 parce que les Hollandais occupaient alors Jakarta. Traditionnellement, le gouverneur est le sultan, actuellement Hamengku Buwono X.

La province de Banten a été créée en 2000. Depuis la démission de Soeharto, de nombreuses régions d'Indonésie réclament le statut de province sur la base d'arguments historiques ou culturels. Au XVIIe siècle, Banten était un sultanat prospère, auquel les Hollandais finissent par imposer leur suzeraineté. En 1813, Banten est intégrée au territoire des Indes néerlandaises. Son dernier sultan est envoyé en exil à Surabaya par les Hollandais en 1832. L'ancienne capitale de Banten n'est plus qu'un gros bourg de pêcheurs.

Langues

Carte linguistique de Java

Outre la langue nationale de l'Indonésie, l'indonésien, on parle à Java les langues régionales suivantes : le betawi (un créole malais parlé par les Jakartanais "autochtones"), le javanais proprement dit, le sundanais dans la partie ouest, et le madurais dans l'île de Madura et une partie de l'est de Java.

Ces langues appartiennent toutes à la famille austronésienne.

La princesse Sitâ, dans une version dansée javanaise du Ramayana

Culture

Article détaillé : Culture javanaise.

Pour décrire la culture traditionnelle à Java, il faut distinguer différentes dimensions.

Il y a d'abord le découpage "ethnique" : face à la culture javanaise proprement dite, les Sundanais de l'ouest de Java, les Betawi de Jakarta et les Madurais de l'île voisine affirment une identité distincte, fondée notamment sur la langue. Mais dans l'ouest de l'île Banten de langue sundanaise, et Cirebon où l'on parle un dialecte javanais, ainsi que Java Est également de langue javanaise, revendiquent aussi une culture distincte. En outre, il faut distinguer la culture du Pasisir (la côte nord de Java) de celle de l'intérieur représentée surtout par les anciennes capitales royales que sont Surakarta et Yogyakarta. Enfin, les régions "intermédiaires", comme le pays de Banyumas, qui marque la transition entre le pays Sunda et Java, ou la région de Banyuwangi, héritière de l'ancienne principauté hindouiste de Blambangan et longtemps sous influence balinaise, ont leur caractère propre.

Voir aussi : Batik ~ Gamelan ~ Kriss ~ Sunda

Le lieu de méditation de Sunyaragi à Cirebon

Religions et croyances

Le mot kejawen ( de Jawi, "Java") désigne un ensemble d'éléments considérés comme propres à la culture javanaise. Il inclut des croyances et des pratiques antérieures à l'islam, qu'on pourrait qualifier de "religion traditionnelle" javanaise et qu'on appelle kebatinan (de l'arabe bathin, "intérieur, spirituel"). La loi indonésienne ne reconnaît pas le kejawen comme religion. Les Sundanais aussi maintiennent une tradition de croyances et de pratiques antérieures à l'islam.

Article détaillé : Javanisme.

La majorité des Javanais au sens ethnique sont vraisemblablement musulmans, mais il n'existe aucune statistique sérieuse sur cette question. Les autres groupes ethniques de Java : Betawi (Jakartanais « autochtones »), Madurais et Sundanais, sont traditionnellement à majorité musulmane. Il existe encore quelques enclaves d'hindouisme à Java : dans la région de Banyuwangi, où vit une population appelée Osing, dans le massif montagneux du Tengger autour du volcan Bromo, et sur le flanc ouest du volcan Lawu à l'est de Solo. Parmi les Javanais « de souche », le bouddhisme est marginal. Les Indonésiens d'origine chinoise sont généralement confucianistes ou chrétiens.

On ne connaît pas encore très bien les circonstances qui ont amené à l'introduction de concepts et de modèles culturels et religieux indiens à Java. On peut seulement constater leur présence au moins dès 450 après Jésus-Christ, par une inscription en sanscrit et en écriture pallava trouvée à l'est de Jakarta. Les derniers princes hindouistes de Java se sont convertis à l'islam en 1770. Sur la côte sud de Java, dans le village de Balekambang, se trouve, à 100 mètres de la plage, un îlot sur lequel on a construit un petit temple hindouiste, sur le modèle de Tanah Lot à Bali.

Il y a eu un royaume bouddhiste dans le centre de Java, qui a construit le temple de Borobudur. Il coexistait avec le royaume shivaite de Mataram qui a construit Prambanan.

Il est impossible de dater l'arrivée de l'islam à Java. Dans un mausolée à Leran près de Surabaya, il y a une stèle musulmane datée de 1082. Sur le site de la capitale du royaume de Majapahit, au sud-ouest de Surabaya, on trouve une série de tombes musulmanes dont la plus ancienne est datée de 1376 et est peut-être celle d'un membre de la famille royale. L'essor de la route de la soie maritime, contrôlée par des marchands musulmans, qui passait par l'archipel indonésien, amène ces marchands musulmans à jeter l'ancre dans les ports de la côte nord de Java. Les princes de ces ports trouvaient avantage à se convertir à l'islam, ce qui leur permettait d'entrer dans ce réseau marchand. Tomé Pires, un apothicaire de Lisbonne qui séjourne à Malacca de 1512 à 1515 (soit juste après la prise de la cité par les Portugais), note que tous les rois de Sumatra sont musulmans mais que ce n'est pas le cas des populations.

Quand on parle de religion, il faut avoir à l'esprit que celle-ci est observée par les souverains et leur entourage immédiat. La population, notamment dans les campagnes, est imprégnée de croyances et pratique des rites antérieurs à l'arrivée du bouddhisme, de l'hindouisme et de l'islam. Dans le cas de l'islam, on voit qu'entre la date de 1082 pour la stèle de Leran et celle de 1770 pour la conversion du dernier prince hindouiste de Blambangan, sa diffusion est un long processus, d'autant plus qu'il y a toujours aujourd'hui à Java des populations restées hindouistes.

Ce sont les Hollandais qui introduisent le christianisme à Java, dans les villes où ils résident. La plus ancienne église de Java est la Gereja Sion à Jakarta, construite en 1695. Un métis, Coenrad Laurens Coolen, fonde en 1827 à Java Est un village chrétien en marge de la communauté chrétienne de Surabaya. En 1855, un Javanais du nom de Tulung Wulung se convertit au protestantisme et voyage à travers Java pour évangéliser, contre l'avis des missionnaires et des autorités hollandaises. Le cas le plus fameux est celui de Sadrach, un Javanais disciple de Tulung Wulung qui prend la tête d'une communauté chrétienne en 1876. Ces Javanais diffusent un christianisme lié au défrichement dans une Java encore couverte de forêts.

Enfin, il existe encore une synagogue à Surabaya, autour de laquelle se trouve une minuscule communauté juive d'origine irakienne.

Article détaillé : Islam en Indonésie.

Histoire

Article détaillé : Histoire de Java.
  • 3 000 av. J.-C. : migrations du littoral de la Chine du Sud vers Taiwan de populations austronésiennes
  • 2 000 av. J.-C. : migrations d'Austronésiens de Taiwan vers les Philippines, et de là vers Célèbes, Timor et les autres îles de l'archipel indonésien
  • IIIe siècle av. J.-C.-IIIe siècle après J.-C. : le Ramayana mentionne Yavadvipa, "l'île du millet"
  • Ier siècle après J.-C. : réseau de cités-États portuaires qui commercent avec l’Inde et la Chine
  • 413 après J.-C.: le moine bouddhiste chinois Faxian séjourne à "Ye-po-ti" (c'est-à-dire Yavadvipa)
  • Ve siècle après J. C. : royaume de Tarumanagara dans l'ouest de Java
  • 732 : l'inscription de Canggal dans le centre de Java déclare que le roi Sanjaya de Mataram a érigé un monument pour honorer Shiva
Le temple de Kalasan près de Yogyakarta
  • 778 : l'inscription de Kalasan, toujours dans le centre de l'île, mentionne un roi Sailendra qui observe les rites bouddhiques
  • VIIIe siècles : construction de temples dans le centre de Java, dont Borobudur bouddhique et Prambanan shivaite
  • 907 : l'autorité du roi Balitung (règne 899-910) s'étend sur le centre et l'est de Java
  • 928 : le roi Mpu Sindok transfère définitivement son palais à Java Est
  • 1041 : une inscription de Java Est mentionne le roi Airlangga, fils du prince balinais Udayana
  • 1053 : l’inscription de Sdok Kok Thom au Cambodge dit que le roi khmer Jayavarman II (règne 802-869) a établi sa capitale en 802 après s'être libéré de la suzeraineté de "Java"
  • XIe siècle : le centre du pouvoir passe au royaume de Kediri, puis à celui de Singasari
  • 1292 : débarquement d'un corps expéditionnaire sino-mongol à Java Est, fondation du royaume de Majapahit, qui contrôle un territoire s'étendant jusqu'au centre de Java
  • XIV-XVe siècles : Majapahit commerce avec le Cambodge, le Champa, la Chine, l'Inde, le Siam, le Vietnam ("Yawana"). L'amiral chinois Zheng He fait plusieurs fois escale à dans les ports de Java
  • 1333-1579 : le royaume hindouiste sundanais de Pajajaran à Java Ouest contrôle les ports de Banten et Kalapa (la future Jakarta)
  • 1478 : Majapahit passe sous le contrôle des princes de Kediri
  • Fin du XVe siècle : un Chinois musulman du nom de Cek Ko-po fonde Demak sur la côte nord de Java. Ce royaume à dominance musulmane entreprend la conquête du Pasisir
  • 1527 : Fatahillah, un prince de Cirebon, conquiert le port de Kalapa et y fonde Jayakarta
  • 1583 : Senopati, roi de Mataram entreprend à son tour la conquête du centre de Java et du Pasisir
  • 1597 : Cornelis de Houtman fait escale à Banten
  • 1619 : la VOC (Vereenigde Oostindische Compagnie ou "Compagnie hollandaise des Indes orientales" conquiert Jayakarta et y fonde Batavia
  • Le petit-fils de Senopati prend le titre de Sultan Agung ("le grand sultan", règne 1613-46) et s'attaque au reste de Java. Agung fait deux fois le siège de Batavia, sans succès.
  • XVIIe siècle : guerres de successions dans le royaume de Mataram. Les rois s'endettent auprès de la VOC en mettant en gage leurs territoires du Pasisir
  • 1755 : traité de Giyanti. Mataram est divisé en deux royaumes : Surakarta et Yogyakarta.
  • 1770 : les princes de Blambangan se convertissent à l'islam
  • 1799 : la VOC est déclarée en faillite. Ses actifs sont repris par le gouvernement des Pays-Bas. *1825 : le prince Diponegoro de Yogyakarta prend les armes contre les Hollandais. Cette "guerre de Java" prend fin en 1830 (15 000 morts dans l'armée hollandaise, plus de 200 000 dans la population javanaise sur un peu plus de 4 millions d'habitants).
  • XIXe siècle : les Hollandais peuvent commencer la mise en valeur économique de l'île. Le gouverneur van den Bosch met en place un système de cultures (cultuurstelsel) forcées
  • 1870 : une loi agraire de 1870 ouvre Java à l'entreprise privée

Tourisme

Article détaillé : Tourisme en Indonésie.

Comme de nombreuses régions d'Indonésie, Java se caractérise par la beauté de ses paysages, l'agrément de son climat, l'originalité de ses cultures. L'île a un beau potentiel touristique, avec ses petites îles paradisiaques au large de sa côte nord telles les îles Seribu, les îles Karimunjawa et les îles Kangean, ses plages de la côte sud, ses vestiges archéologiques dont les plus connus sont les temples de Borobudur, bouddhique, et Prambanan, shivaïte, ses anciennes villes princières comme Cirebon, Surakarta (aussi appelée Solo) et Yogyakarta où se maintient une culture de cour encore bien vivante, ses charmants villages, ses cultures traditionnelles tout aussi vivantes, ses nombreux volcans, ses réserves naturelles dont celle d'Ujung Kulon, où vivent les derniers spécimens de rhinocéros asiatique.

Sur 3,5 millions de visiteurs étrangers ayant séjourné en hôtel en 2004, 90 000 ont séjourné à Yogyakarta, principale destination touristique de Java, contre 1,65 million à Bali et 705 000 à Jakarta ([1]).

Références

  1. Forestier, Hubert et Dominique Guillaud, "Des Austronésiens en Asie-Pacifique — Continuité et ruptures sur le chemin des migrations anciennes", in Aséanie 16 (décembre 2005)
  2. Berthe, Louis, "Parenté, pouvoir et mode de reproduction - Éléments pour une typologie des sociétés agricoles de l´Indonésie", in Échanges et communications - Mélanges offerts à Claude Lévi-Strauss, (Jean Pouillon et Pierre Maranda éd.), Paris, (1968)

Bibliographie

  • Beatty, Andrew, Varieties of Javanese Religion : An Anthropological Account, Cambridge University Press, 1999
  • Bertrand, Romain, Indonésie : la démocratie invisible, Violence, magie et politique à Java, Karthala, 2002
  • Bonneff, Marcel, Pérégrinations javanaises. Les voyages de R.M.A. Purwa Lelana : une vision de Java au XIXe siècle, Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1986
  • Chailley-Bert, Joseph, (4e édition), Java et ses habitants, Colin, 1914
  • Chambert-Loir, Henri et Guillot, Claude, Le Culte des saints dans le monde musulman, École Française d'Extrême-Orient, 1995
  • Dumarçay, Jacques, Soekmono, R., De Casparis, J. G., Borobudur, Thames and Hudson, 1990
  • Geertz, Clifford, Religion of Java, University of Chicago Press, 1976
  • Guillot, Claude, L'affaire Sadrach, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme, 1995
  • Levathes, Louise, When China Ruled the Seas : The Treasure Fleet of the Dragon Throne, 1405-1433, Oxford University Press, 1997
  • Lombard, Denys, Le carrefour javanais (3 vol.), Editions de l'EHESS, 1990
  • Niel, Robert van, Java's Northeast coast 1740-1840: a study in colonial encroachment and dominance, Research School CNWS, Leiden University, 2005
  • Poerbatjaraka, R.M.Ng., Kapoestakan Djawi, 1952
  • Reid, Anthony, Southeast Asia in the Age of commerce 1450-1680 (2 vol.), Yale University Press, 1993 et 1988
  • Ricklefs, M. C., Jogjakarta Under Sultan Mangkubumi 1749-1792 : A History of the Division of Java, Oxford University Press, 1974
  • Ricklefs, M. C., A History of Modern Indonesia since c. 1300, Stanford University Press, 1993
  • Sunarto, H., Sukanda-Tessier, Viviane, Cariosan Prabu Silihwangi, Textes et Documents Nousantariens N°4, Ecole Française d'Extrême Orient, Bandung, 1983
  • Stohr, Waldemar et Zoetmulder, Piet, Les religions d'Indonésie, Payot, 1965
  • Wolters, O. W., Early Indonesian commerce, Cornell University Press, 1967
Monts Semeru et Bromo
Centre de Jakarta

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Voir « Java » sur le Wiktionnaire.

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