- Attentats de 2011 en Norvège
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Attentats de 2011 en Norvège
Vue d'ensemble après l'explosionLocalisation Oslo et Utøya Cible Siège du gouvernement et Rassemblement politique Date 22 juillet 2011
15 h 27[1] à Oslo (HEC)Arme(s) Explosif et armes à feu Mort(s) 8 à Oslo et 69 à Utøya[2]
Total : 77Blessé(s) 15 Auteur(s) présumé(s) Anders Behring Breivik modifier Les attentats de 2011 en Norvège sont deux attaques terroristes[3] coordonnées contre le gouvernement, un rassemblement politique estival et la population civile en Norvège le vendredi 22 juillet 2011. La première est une explosion à la bombe survenue à Regjeringskvartalet, le quartier gouvernemental de la ville d'Oslo (Norvège), le vendredi 22 juillet 2011 à 15 h 26 HEC (13 h 26 UTC)[1] à l'extérieur du bureau du ministre d'État Jens Stoltenberg et d'autres édifices gouvernementaux[4]. L'explosion a tué huit personnes et blessé plusieurs autres. La seconde attaque a suivi environ deux heures plus tard dans un camp de jeunes organisé par la Ligue des jeunes travaillistes (AUF) du Parti travailliste norvégien (AP), sur l'île d'Utøya. Au moins un tireur armé déguisé en policier a ouvert le feu sur les campeurs, tuant soixante-huit participants, d'après un bilan encore provisoire au soir du 25 juillet 2011[5]. Le bilan est finalement de soixante-neuf morts[2].
La police a arrêté Anders Behring Breivik, un homme de 32 ans présumé responsable de la fusillade à Utøya[6], ancien membre du parti du Progrès (FrP), de la droite nationale-conservatrice[7], et de son mouvement pour la jeunesse[8], et l'a inculpé pour les deux attaques[9].
L'Union européenne, l'OTAN et plusieurs autres pays à travers le monde ont exprimé leur soutien à la Norvège et ont condamné les attaques.
Il s'agirait de la plus grave attaque en Norvège depuis la Seconde Guerre mondiale[10], le nombre de morts représente l'équivalent de trois fois le nombre annuel moyen de meurtres dans le pays[11], et la fusillade par un tueur de masse la plus meurtrière de l’époque contemporaine[12].
Sommaire
Explosion à Oslo
Vendredi 22 juillet 2011 à 15 h 26 HEC, une ou plusieurs explosions au Regjeringskvartalet, à Oslo, ont endommagé des bâtiments publics, dont les bureaux du ministre d'État norvégien Jens Stoltenberg[13],[1], qui ne se trouvait pas dans le bâtiment à ce moment[14].
Victimes
La mort de huit personnes a été confirmée à la suite de l'explosion d'Oslo, ainsi que quinze personnes blessées[15],[16], dont onze plus sérieusement[17]. Un médecin de l'hôpital universitaire d'Oslo confirma à la presse que des blessures à la tête, au thorax et à l'abdomen étaient soignées[18].
Le secrétaire d'État Hans Kristian Amundsen a déclaré que la zone était moins fréquentée ce jour-là parce que l'attentat est survenu un jour férié, ce qui a pu diminuer le nombre de victimes potentielles[19]. Le mois de juillet serait aussi celui où le plus de Norvégiens prennent leurs congés estivaux[20].
Impact sur le transport
Toutes les routes du centre-ville d'Oslo ont été fermées par les agents de sécurité après avoir fait évacuer les gens qui se trouvaient dans la zone, et ils ont préconisé aux habitants d'Oslo de rester loin du centre-ville et de limiter l'utilisation de leur téléphone cellulaire, en raison des préoccupations concernant une autre attaque terroriste potentielle[21]. Les transports publics dans et hors de la ville ont également été arrêtés[22].
Massacre d'Utøya
Peu après, Anders Behring Breivik[23],[24], 32 ans, est soupçonné d'avoir ouvert le feu lors du camp d'été de la Ligue des jeunes travaillistes (AUF), sur l'île d'Utøya[25] (Coordonnées: ), où devait se rendre le ministre d'État le lendemain. Dans un très long texte en ligne, accessible à tous depuis des mois, il expliquait longuement ses raisons de commettre cet attentat et la méthode qu'il emploierait[26].
Portant un pull estampillé police, il arrive sur l'île en bac, deux heures après l'explosion de la bombe à Oslo. Il demande alors aux gens sur place de se rassembler autour de lui avant d'engager le feu, tuant et blessant de nombreuses personnes[27]. Les témoins le voient achever les blessés à terre, rire et crier en tirant, abattant les personnes qui essaient de s'enfuir à la nage et tirant sur les tentes de camping des adolescents[12].
Les premiers appels passés par les victimes aux services d'urgence norvégiens ne sont pas pris en compte : on leur dit de libérer les lignes, à moins que leurs appels n'aient un rapport avec l'explosion qui vient d'avoir lieu à Oslo[28]. Les premières personnes à secourir les victimes sont des vacanciers séjournant près du lieu de la fusillade. Un touriste allemand, Marcel Gleffe, alors logé dans un camp de vacances près du lac, entend les coups de feu et s'approche à bord de son embarcation ; il lance des gilets de sauvetage aux jeunes gens, puis les fait monter à bord et effectue quatre ou cinq voyages entre l'île et la côte pour les mettre à l'abri[29]. Un couple de femmes, Hege Dalen et Toril Hansen, qui passaient leurs vacances dans le campement d'Utviken sur la rive opposée du lac, entendent également les coups de feu et effectuent quatre trajets sur le lac pour secourir plusieurs dizaines de victimes ; leur embarcation essuie plusieurs tirs[30].
La police norvégienne est avertie de la fusillade en cours à 17 h 26, mais plusieurs difficultés de transport retardent son arrivée sur les lieux[31]. Les forces spéciales à Oslo, ne disposant pas d'un hélicoptère capable de les amener directement jusqu'à l'île, font le trajet par la route jusqu'à Hoenefoss (en face de l'île), où elles rencontrent alors des problèmes pour traverser le lac, car aucun bateau ne peut les transporter convenablement : celui qu'empruntent les policiers est trop alourdi par leur équipement et prend l'eau, ce qui les oblige à écoper pendant la traversée et les retarde[31]. La police ne débarque sur l'île qu'une heure après avoir été avertie, à 18 h 25, et Breivik se rend sans opposer de résistance au cours des minutes qui suivent[31].
Le porte-parole de la police norvégienne a indiqué qu'il y a au moins 87 victimes, et que la plupart étaient âgées de 15 ou 16 ans[32]. Certains témoins rapportent s'être cachés dans les toilettes ou les sous-bois en communiquant par SMS pour éviter d'être repérés par leur agresseur. Deux jours plus tard, le 25 juillet, le bilan a été corrigé par la police norvégienne, passant alors à 68 morts[33].
Un policier était présent mais il fait partie des premières victimes. En effet, comme au Royaume-Uni, la police norvégienne est armée de matraques mais pas d'armes à feu. Une unité d'intervention de la police est arrivée sur les rives du lac après une heure, puis a rejoint l'île en bateau de plaisance après vingt-cinq minutes supplémentaires[34]. Les prenant pour de nouveaux assaillants, les survivants les auraient priés de jeter leurs armes[35].
À environ 13 h le samedi 23 juillet, le ministre d'État norvégien Jens Stoltenberg s'est rendu à Sundvollen, à proximité d'Utøya[36].
Enquête
Article principal : Anders Behring Breivik.Les deux attaques ont d'abord été revendiquées par le groupuscule islamiste Ansar Al Jihad Al Alami, dirigé par Abu Suleiman al-Nasser[37].
Cependant, le principal suspect appréhendé le jour même est Anders Behring Breivik, un Norvégien de 32 ans, arrêté sur les lieux du massacre en possession d'armes et qui passe immédiatement aux aveux.
Il a révélé aux enquêteurs que son objectif principal[38] était d'attenter à la vie de Gro Harlem Brundtland, personnalité majeure de l'AP pendant les années 1980. Cette dernière avait quitté l'île d'Utøya quarante minutes avant l'arrivée du tueur[39].
Breivik, dans un volumineux manifeste publié sur Internet peu avant l'attaque, dénonce les « marxistes culturels » qui laisseraient, selon lui, l'Europe être colonisée par l'Islam. Il décrit aussi dans ce document ses préparatifs pour organiser les attentats : se faire passer pour un agriculteur pour acheter les engrais chimiques nécessaires à la confection de l'ANFO utilisé dans l'explosion d'Oslo, et l'achat légal des armes utilisées pendant la fusillade[40].
La police norvégienne enquête également sur la possibilité de l'existence d'un deuxième tireur complice de Breivik[41], même si celui-ci a déclaré avoir agi seul.
Breivik a reconnu les faits, mais choisi de plaider « non coupable »[42]. Une expertise psychiatrique a été ordonnée[43].
Après une reconstitution sur les lieux des assassinats lourdement encadrée par des moyens policiers, Anders Behring Breivik est maintenu en isolement.
Réactions norvégiennes
- Lors d'une conférence de presse le lendemain matin des attaques, le ministre d'État, Jens Stoltenberg, et le ministre de la Justice et de la Police, Knut Storberget, se sont adressés au pays. Stoltenberg a qualifié l'attaque de pire tragédie nationale depuis la Seconde Guerre mondiale[44].
- Le 23 juillet 2011, le roi Harald tient un discours où il déclare que « ce que nous espérions ardemment ne jamais voir est finalement arrivé ». Il a décrit la violence comme « une attaque contre la société norvégienne, que nous apprécions tant. Et il s'agit d'une attaque contre le cœur même de la démocratie norvégienne ». Il conclut en déclarant : « C'est quand notre nation est mise à l'épreuve de la force que la solidarité et le courage du peuple norvégien se font jour. […] Je m'accroche à la croyance que la liberté est plus forte que la peur, je m'accroche à la croyance en une démocratie et une société norvégienne ouverte. Je m'accroche à la croyance en notre capacité à vivre librement et en sécurité dans notre propre pays[45]. »
- Le chef du Parti conservateur Erna Solberg a qualifié les massacres de « tragédie nationale » et a dit, entre autres choses, que « même si les événements ont eu lieu à Oslo et Utøya, c'est la nation toute entière qui a souffert. Nous sommes tous en deuil[46] ».
- Le 24 juillet, interrogé par la presse norvégienne, le père d'Anders Behring Breivik, Jenz Breivik, ancien diplomate norvégien, annonce être « très, très triste », se trouver dans un état de choc et ne plus jamais vouloir retourner en Norvège. Il avoue avoir honte de son fils, avec lequel il n'avait pas beaucoup de contacts depuis les 15 ans de ce dernier[47].
- Le 25 juillet des rassemblements en hommage aux victimes sont organisés dans diverses villes du pays; à Oslo, près de 150 000 personnes prennent part à cette « marche des roses » (Rosemarsjen)[48].
- Le 11 novembre, Knut Storberget démissionne du gouvernement. Il est remplacé par la ministre de la Défense, Grete Faremo, qui retrouve un poste qu'elle avait déjà occupé de 1992 à 1996[49].
Réactions internationales
- Algérie : Le président Abdelaziz Bouteflika a condamné avec la « plus grande fermeté » les attentats qui ont endeuillé la Norvège dans un message de condoléances adressé au roi Harald V de Norvège. « J’ai appris avec une profonde émotion les lâches attentats qui viennent de frapper votre pays et provoquer la mort de plusieurs personnes ainsi que de nombreux blessés. C’est avec la plus grande fermeté que je condamne ces actes odieux. Dans ces moments dramatiques, je tiens à vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens ainsi qu’en mon nom personnel, mes condoléances les plus attristées et vous assurer de ma profonde compassion. Je vous prie de bien vouloir en être mon interprète auprès des familles éprouvées. »
- Bulgarie : Le ministre des Affaires étrangères, Nikolaï Mladenov, a indiqué que « la Bulgarie condamne les attaques terroristes d'Oslo, dans lesquelles des innocents ont perdu la vie » et que « cet acte est absolument inacceptable, du point de vue politique et humain », exprimant par la suite ses condoléances et son soutien aux victimes et à la Norvège[50].
- Brésil : La Présidente Dilma Rousseff a déclaré dans un message adressé au ministre d'État norvégien Jens Stoltenberg qu'elle avait reçu les informations concernant les attentats avec consternation et elle a exprimé ses condoléances et la solidarité avec les victimes et leurs familles en Norvège au nom du gouvernement et du peuple brésilien[51].
- Canada : le Premier ministre du Canada, Stephen Harper, a condamné des « actes de violence barbares et insensés » et a offert ses condoléances aux Norvégiens au nom de tous les Canadiens[52]. À Ottawa, il est possible à la population d'écrire un message de soutien et de condoléances dans un livre se trouvant à l'ambassade norvégienne.
- Danemark : le ministre d'État danois Lars Løkke Rasmussen a déclaré que les Danois étaient au côté de la Norvège en ce jour, et il a offert sa compassion, sympathie, et solidarité au nom du peuple danois[53].
- Équateur : Le gouvernement équatorien exprime sa solidarité et ses condoléances au peuple norvégien réaffirme la nécessité pour les nations de travailler pour la paix mondiale[54]
- États-Unis : le président américain Barack Obama a présenté ses condoléances au peuple norvégien et offre l'assistance des États-Unis dans l'enquête sur les attaques. Il a déclaré que c'est un rappel que toute la communauté a un intérêt à prévenir que cette sorte de terreur ne se produise[55].
- Finlande : la présidente Tarja Halonen a exprimé ses condoléances au gouvernement de Norvège. Le ministre des Affaires étrangères Erkki Tuomioja a également contacté et exprimé ses condoléances à son homologue norvégien Jonas Gahr Støre, en disant qu'il était gravement préoccupé par la situation. Il déclara plus tard que l'explosion a secoué tous les pays nordiques et a eu un impact sur l'appréciation de l'état de la sécurité dans la région. Il ajouta que si cette attaque se révèle être liée au terrorisme cela prouve que pour les terroristes aucune raison réelle n'est nécessaire pour attaquer puisque la Norvège a traditionnellement essayé d'être constructive dans les conflits internationaux[56],[57].
- France : Le président français Nicolas Sarkozy a qualifié l'attentat d'Oslo d'« acte de violence odieux et inacceptable ». « Dans ce moment dramatique, je tiens à vous assurer de la profonde sympathie du peuple français tout entier à l'égard du peuple norvégien »[58].
- Grèce : Le Premier ministre grec Georges Papandréou et son ministre des Affaires étrangères Stávros Lambrinídis ont exprimé le soutien profond de la Grèce en ce moment de douleur du peuple norvégien frappé par cet acte de « violence sordide » qui vise directement « les structures de la société[59] ».
- Irlande : Eamon Gilmore, vice-Premier ministre et Ministre des Affaires étrangères a présenté les condoléances au nom du gouvernement et du peuple irlandais[60].
- Islande : le Premier ministre d'Islande Jóhanna Sigurðardóttir a exprimé sa solidarité avec la Norvège : « Nous ressentons et partageons la douleur du peuple norvégien durant ces difficultés et temps agité et offrons toute l'aide que l'Islande peut fournir »[61].
- Libye : lors d'une conférence de presse à Tripoli, Moussa Ibrahim, un porte-parole du régime de Kadhafi, a déclaré qu'ils n'ont jamais soutenu de quelconques actes de terrorisme. Puis il a ajouté que l'OTAN était en train de semer le terrorisme dans le cœur de beaucoup et que c'était regrettable et triste[62]. Muammar Kadhafi avait menacé plusieurs fois les Européens, plus récemment en juillet 2011[63],[64],[65].
- Maroc : dans un communiqué adressé au roi Harald V de Norvège, le roi Mohammed VI du Maroc a fermement condamné les attentats terroristes perpétrés en Norvège. Il a, par ailleurs, indiqué que ces « actes de violences et d'hostilité n'entameront en rien l'attachement de votre peuple et de votre pays aux valeurs universelles de démocratie, de liberté, de fraternité, de juste milieu, de paix, de justice. »[66]
- Mexique : le président Felipe Calderón a présenté ses condoléances au peuple norvégien via Twitter[67],[68].
- Pays-Bas : le ministre-président Mark Rutte a présenté ses condoléances au peuple norvégien via Twitter[69].
- Royaume-Uni : le Secrétaire d'État des Affaires étrangères et du Commonwealth William Hague a déclaré que le Royaume-Uni se tenait côte à côte avec la Norvège à la suite de l'attaque[70].
- Russie : Dimitri Medvedev déclare que la Russie condamne "dans les termes les plus fermes ces crimes monstrueux, pour lesquels il ne peut y avoit aucune justification[71]."
- Suède : le ministre d'État suédois Fredrik Reinfeldt a adressé ses plus profondes condoléances au peuple norvégien dans cette tragédie qui s'est produite à Oslo et au rassemblement des jeunes travaillistes norvégiens, et a indiqué que ses pensées allaient aux familles des victimes[72]. Le Ministre des Affaires étrangères Carl Bildt a déclaré qu'il avait contacté immédiatement son homologue norvégien Jonas Gahr Støre pour exprimer leur sympathie à tous ceux touchés et pour fournir une aide si nécessaire[73].
- Tibet : Le 14e dalaï-lama a exprimé sa tristesse et son choc en apprenant la tragédie, qui eut pour résultat la perte de tant de vies. Il a exprimé ses condoléances et sa solidarité avec le Premier ministre et le peuple de Norvège, avec qui les Tibétains ont un lien particulier et proche. Il a déclaré que les Norvégiens savaient faire preuve de résilience, et qu'ils surmonteraient progressivement cette tragédie, et iraient de l'avant. Il a transmis ses condoléances pour ceux qui ont perdu leurs vies et aux membres des familles endeuillées, de même que ceux affectés par ces actes infâmes de violence insensée[74].
- Vatican et Espagne : Le Pape Benoit XVI et le président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero déclarent dans un communiqué commun leur « inquiétude face à la montée de l'idéologie xénophobe qui menace les valeurs de la liberté religieuse et de la coexistence caractéristiques de la société européenne »[75].
Bibliographie
- Attentats de 2011 en Norvège: Un pays en état de choc, par Bertrand G. Muller, éd. Broché, 2011, ISBN 978-6130197599
Notes et références
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- (no) Stein-Erik Stormoen, Arild Færaas, Sindre Murtnes et Dyveke Nilssen, « Navn på alle terrorofre offentliggjort » [« Les noms de toutes les victimes ont été annoncés »], VG Nett, 27 juillet 2011 (mis à jour le 1er août 2011)
- (no) Line Brustad, « Siktes for to terrorhandlinger », dans Dagbladet, 23 juillet 2011 [texte intégral (page consultée le 23 juillet 2011)]
- (en) Peter Beaumont, « Oslo bomb: suspicion falls on Islamist militants », dans The Guardian, Londres, 22 juillet 2011 [texte intégral (page consultée le 22 juillet 2011)]
- Carnage en Norvège : le suspect incarcéré, le bilan abaissé sur euronews
- (no) Erlend Skevik, Atle Jørstad et Stein-Erik Stormoen, « Storberget: - Den pågrepne er norsk », dans Verdens Gang, Oslo, 22 juillet 2011 [texte intégral (page consultée le 22 juillet 2011)]
- Titus Plattner, « Norvège: le suspect avait des armes et 6 tonnes d’engrais chez lui », dans Le Matin Dimanche, 23 juillet 2011 [texte intégral (page consultée le 24 juillet 2011)]
- Le Monde.fr, AFP et Reuters, « Un suspect proche des milieux d'extrême-droite », dans Le Monde, 23 juillet 2011 [texte intégral]
- (en) « Scores killed in Norway attack », dans BBC, 23 juillet 2011 [texte intégral (page consultée le 23 juillet 2011)]
- La Norvège en deuil, le principal suspect assume son acte, Le Point, 24/7/2011
- Attentats en Norvège. La peine maximale de 21 ans à l’épreuve de la colère, Ouest France, 24/7/2011
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- (no) TV2:Anders Behring Breivik (32) i Oslo ble pågrepet etter bombe og massedrap, 23 juillet 2011
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- (fr) « Un attentat, une fusillade: la Norvège sous le choc », L'Express, le 22 juillet 2011
- (fr) Loup solitaire, islamophobie et multkulti
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- Norway shooting: German tourist hailed a hero after saving 30 lives, article de Victoria Ward dans le Telegraph le 24 juillet 2011. Page consultée le 5 août 2011.
- Couple braved gunfire to rescue 40 in water at Utoya, article de Tony Paterson dans The Independent le 3 août 2011. Page consultée le 5 août 2011.
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- (en) 7sur7.be
- Attentats en Norvège : l'intervention de la police en question, LeMonde.fr, 26 juillet 2011, 19 h 32, mis à jour le 27 juillet 2011, 17 h 1
- (en) CNN.: One Norway survivor describes how he played dead as a gunman passed him, 23/07/2011
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- (en)The Norway Attacks: Who is Abu Suleiman Al Nasser ? The New Republic, 22 juillet 2011
- Defiant from the dock, Breivik boasts more will die, The Guardian, 25 July 2011. Consulté le 25 July 2011
- Norway shooting: killer 'confirms Gro Harlem Brundtland was main target', The Telegraph, 25 July 2011. Consulté le 25 July 2011
- 2083 - A Declaration of Independance
- Norvège : le tueur présumé détestait le multiculturalisme (Le Figaro, 23 juillet 2011)
- (fr) « Attentats d'Oslo : Anders Behring Breivik est prêt à passer sa vie en prison », 20minutes.fr, 25 juillet 2011.
- (fr) [audio] [vidéo] « Anders Breivik va subir une expertise psychiatrique », tsrinfo.ch, 29 juillet 2011.
- (en) – Som et mareritt sur NRK, 23 juillet 2011
- (no) Discours vidéo du Roi Harlad
- (no) En nasjonal tragedie
- Le Point, 25/07/2011: Le père de Breivik a "honte" de son fils
- Le Monde.fr
- « Norvège: nouveau ministre de l'Intérieur à la suite des attaques du 22/7 », dans Le Parisien, 11 novembre 2011 [texte intégral (page consultée le 11 novembre 2011)]
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- (fr) Attaques en Norvège: Athènes s'indigne, exprime ses condoléances, 23 juillet 2011. Consulté le 26 juillet 2011
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- (fr) Le Maroc condamne "fermement" les attaques en Norvège. Consulté le 24 juillet 2011
- (es) Jorge Ramos, « FCH expresa condolencias a Noruega por atentados » sur eluniversal.com.mx. Consulté le 23 juillet 2011
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- (nl) @MinPres
- (en) David Cameron condemns Norway attacks sur BBC. Consulté le 23 juillet 2011
- (es) Comunidad internacional condena ataques en Noruega sur El Comercio. Consulté le 25 juillet 2011
- (en) Uttalande av Fredrik Reinfeldt med anledning av händelserna i Oslo
- (en) Vinthagen Simpson Peter, « Carl Bildt: 'We are all Norwegians' » sur TheLocal.se
- (en) His Holiness the Dalai Lama Offers His Condolences to Those Affected by the Violence in Norway sur dalailama.com, 23 juillet 2011. Consulté le 25 juillet 2011
- Massacre en Norvège : le pape s'inquiète de l'"idéologie xénophobe", TF1, 19/8/2011
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (no) Stor eksplosjon i Oslo sentrum, Aftenposten, reportage en norvégien incluant des photos.
- (se) Allvarligt bombattentat skakar Oslo, Sveriges Radio, reportage en suédois incluant des photos.
- (en) LIVE: Oslo explosion, BBC News, nouvelles diffusées en direct sur les attentats d'Oslo.
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