- Neuvy-Saint-Sépulchre
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Neuvy-Saint-Sépulchre
La basilique Saint-Jacques.Administration Pays France Région Centre Département Indre Arrondissement La Châtre Canton Neuvy-Saint-Sépulchre
(chef-lieu)Code commune 36141 Code postal 36230 Maire
Mandat en coursGuy Gautron
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Val de Bouzanne Démographie Population 1 676 hab. (2008) Densité 48 hab./km² Gentilé Neuviciens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 166 m — maxi. 275 m Superficie 35,11 km2 Neuvy-Saint-Sépulchre est une commune française, située dans le département de l'Indre, en région Centre.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est située dans le sud du département dans la région naturelle du Boischaut-Sud.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par la rivière Bouzanne.
Hameaux de la commune
Communes limitrophes
Neuvy-Saint-Sépulchre est situé[1] à environ :
- 29 km de Châteauroux ;
- 15 km de La Châtre ;
- 47 km d'Issoudun ;
- 62 km du Blanc.
Transports et voies de communications
Réseau routier
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 19f, 38, 42b, 74, 74c, 51, 927 et 990.
Desserte ferroviaire
Les gares ferroviaires les plus proches sont les gares d'Argenton-sur-Creuse à 23 km et de Châteauroux à 27 km.
Bus
Le territoire communal est desservi par les lignes H et I du réseau L'Aile Bleue.
Aéroport
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre situé à environ 35 km.
Sentier de randonnée
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 654.
Histoire
Héraldique
Étymologie
La commune tire son nom de son principal édifice : la basilique qu'y fit construire le seigneur de Déols, à son retour de Terre Sainte, une des rares copies qui nous soient parvenues du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Le "h" au Sépulcre de Neuvy n'est pas une erreur de graphie. Il a été ajouté par les clercs médiévaux pour souligner la splendeur des lieux. En effet, ce "Sépulchre" est la concaténation des mots "sépulcre" et de l'adjectif latin "pulcher" qui signifie beau.
Historique
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Neuvy-sur-Bouzanne[2].
Administration
Maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2001 2008 Jean-François Mosseron 2008 en cours Guy Gautron[3] Retraité Toutes les données ne sont pas encore connues. Services publics
La commune dispose des services suivants :
- un bureau de poste ;
- une gendarmerie nationale ;
- un centre de secours ;
- un centre d'entretien et d'exploitation des routes du conseil général de l'Indre[4].
Démographie
Évolution démographique
En 2008, Neuvy-Saint-Sépulchre comptait 1 676 habitants (soit une augmentation de 1 % par rapport à 1999). La commune occupait le 5 919e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 508e en 1999, et le 21e au niveau départemental sur 247 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Neuvy-Saint-Sépulchre depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[5], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[6]. Pour Neuvy-Saint-Sépulchre, le premier recensement a été fait en 2004[7], les suivants étant en 2009, 2014, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Neuvy-Saint-Sépulchre, est une évaluation intermédiaire[8].
Le maximum de la population a été atteint en 1901 avec 2 776 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (29,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,3 %, 15 à 29 ans = 11,5 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 22,2 %, plus de 60 ans = 28,8 %) ;
- 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 16,5 %, 15 à 29 ans = 10,3 %, 30 à 44 ans = 18,4 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 33,9 %).
Économie
Enseignement
La commune possède[14] :
- une école maternelle publique (Sylvain Luret) ;
- une école élémentaire publique (Jean Guillebaud) ;
- un collège public (Vincent Rotinat).
Sport
Lieux et monuments
- La basilique Saint-Jacques (Collégiale Saint-Etienne)[15]
Après la Révolution, l’église est placée sous le vocable de Saint-Étienne en tant qu’église paroissiale. L'ancienne église paroissiale, sous le vocable de Saint-Pierre, est détruite vers la fin du XIXe s. (Massereau 1896 : 292-302).
La collégiale Saint-Étienne[16] est un des rares édifices subsistants en France qui soit conçu comme une copie de l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. L’étude archéologique, réalisée pendant des travaux, a permis de préciser les étapes de son évolution depuis sa fondation dans les années 1040. La rotonde, avec ses onze piliers centraux, a été ajoutée à l’extrémité ouest d’une église antérieure. Le mur extérieur a été achevé dans cette première phase mais la cage centrale, qui abritait l’édicule, n’a été terminée qu’au début du XIIe s. Pendant la deuxième moitié du XIIe s., l’église est profondément remaniée et sans doute raccourcie avec la création d’un chevet plat. La voûte primitive est remplacée par trois travées de croisées d’ogives. L’édifice sert de refuge pendant la guerre de Cent Ans, ce qui provoque certains dégâts, partiellement réparés. Malgré les ruptures évidentes dans la construction et un plan irrégulier, l’étude montre que l’édifice est le résultat de la poursuite d’un projet architectural cohérent et original visant à évoquer l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
La basilique conserve en son sein, deux gouttes du Sang du Christ dans un reliquaire. Ces reliques sont l'objet d'un pélerinage depuis de nombreux siècles.
- Tour médiévale.
Activités festives
- Lundi de Pâques : procession des reliques du Précieux Sang.
- Une foire aux produits certifiés de l'agriculture biologique, créée par Paul Raveau, se déroule tous les ans dans la commune, le dernier week-end du mois d'août.
- Une "Journée de la pomme"[17], organisée par la Société Pomologique du Berry, a lieu chaque année le dernier week-end d'octobre.
Dates et thèmes des "fêtes de la pomme et des fruits de pays" Dates Nom et thèmes(Si existant) 30 et 31 octobre 2004 23èmejournées 29 et 30 octobre 2005 24èmejournées 28 et 29 octobre 2006 25èmejournées 27 et 28 octobre 2007 26èmejournées: Festival des Trésors vivants du Berry 25 et 26 octobre 2008 27èmejournées: Des fruits sains grâce aux auxiliaires 24 et 25 octobre 2009 28èmejournées: Les pommes et les poires de terroir...Fruits d'hier pour les vergers de demain Pèlerinage
Étape précédente
Nohant-VicPèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Via LemovicensisÉtape suivante
CluisPersonnalités liées à la commune
- Paul Raveau (1915-1993), fondateur de la foire biologique de Neuvy.
- Aurore Chabrol, épouse de Claude Chabrol (née à Neuvy-Saint-Sépulchre en 1935).
Notes et références
- La distance entre Neuvy-Saint-Sépulchre et les grosses communes du département avec Mappy.fr.
- [1], consulté le 18 novembre 2008. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture de l'Indre.
- Carte de la viabilité hivernale du conseil général de l'Indre.
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
- Calendrier des recensements des communes du département de l'Indre sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 24 juillet 2011.
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Évolution et structure de la population à Neuvy-Saint-Sépulchre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Résultats du recensement de la population de l'Indre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
- Site officiel de l'inspection académique de l'Indre.
- La Nouvelle République (Édition du 19/09/2009).
- Revue archéologique du centre de la France.
- Description de "la fête de la pomme et des fruits de pays"en 2009.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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