- Mauriac (Cantal)
-
Pour les articles homonymes, voir Mauriac.
Mauriac
L'Hôtel de Ville de Mauriac
DétailAdministration Pays France Région Auvergne Département Cantal
(Sous-préfecture)Arrondissement Mauriac
(chef-lieu)Canton Mauriac
(chef-lieu)Code commune 15120 Code postal 15200 Maire
Mandat en coursGérard Leymonie
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Mauriac Démographie Population 3 898 hab. (2007) Densité 141 hab./km² Gentilé Mauriacoise, Mauriacois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 351 m — maxi. 760 m Superficie 27,61 km2 Mauriac est une commune française, chef-lieu d'arrondissement, située dans le département du Cantal et la région Auvergne.
Ses habitants sont appelés les Mauriacois et Mauriacoises[1].
Sommaire
Géographie
La commune est traversée par la Méridienne Verte, ancien méridien de Paris jusqu'au choix de Greenwich comme méridien zéro.
La commune de Mauriac est située au nord-ouest du Cantal, en lisière du département de la Corrèze, non loin de la rivière de haute Dordogne. Sa situation en bordure de la rivière l'Auze, sur le rebord d'une fin de planèze volcanique, explique la dénivellation importante du terrain : près de 100 mètres en zone habitée et plus de 400 mètres du point le plus haut à 760 mètres, au point le plus bas sur l'Auze à 351 mètres. La plus grande partie du territoire appartient au bassin versant du ruisseau Saint-Jean, ancien Rieu Mauri, qui se jette dans l'Auze après avoir alimenté le plan d'eau artificiel du Val Saint-Jean, ayant auparavant creusé le site en forme d'un amphithéâtre dominé par sept collines. C'est cet amphithéâtre, bien visible du plan d'eau, qui donne à Mauriac son caractère.
Histoire
Plus ancienne ville du Cantal, Mauriac est d'abord apparue dans l'histoire comme un village créé avant notre ère au bord d'un ruisseau appelé rieu Mauri, affluent de la rivière l'Auze. Un bourg se constitue, en bordure d'une voie romaine nord-sud. Bourg dont on a des vestiges du Ier siècle et qui bat monnaie d'or sous l'intitulé du Vicus de Mauriac au VIIe siècle, époque de création d'un monastère. Au IXe siècle le monastère bénédictin Saint Pierre est cité dans une charte comme dépendant de l'abbaye royale Saint-Pierre-le-Vif de Sens, à l'occasion de sa reconstruction. Son doyen, nommé par le Pape, a rang d'évêque. De grands pèlerinages dynamisent le commerce de la ville. Un Pape Calixte II visite au XIIe siècle la ville alors que s'y construit en plus d'un nouveau monastère et de son église, une église paroissiale consacrée à Notre-Dame en remplacement d'une chapelle ancienne intitulée en 1110 par Louis VI le Gros "Chapelle des rois francs".
Mauriac, siège d'un archiprêtré puis d'une prévôté, confirme au moyen âge son statut de ville-centre de Haute Auvergne. Elle obtient en 1554 du pouvoir royal, des consuls et son indépendance de ville, en se détachant du pouvoir seigneurial du Doyen du monastère. Un collège de Jésuites s'y installe au XVIe siècle, l'un des premiers en Auvergne, fermé et vendu comme bien national ecclésiastique par la Convention et rouvert, après rachat des biens, en 1802 sous fonds municipaux. L'intendant d'Auvergne nomme un subdélégué à Mauriac au XVIIIe siècle, que le Consulat transformera en 1800 (an VIII) en sous-préfet d'arrondissement après une période révolutionnaire plutôt intense marquée par des destructions et l'exécution d'un prêtre réfractaire. La sous-préfecture est ensuite confirmée. En 1846, l'église romane de Notre-Dame des Miracles reçoit du pape le titre de basilique en raison de sa qualité d'église de pèlerinage. Fin du XIXe siècle, le chemin de fer dessert Mauriac pour son plus grand profit. La ville s'étend au XXe siècle, un hôpital est construit, un enseignement technique est créé, de nombreux équipements et logements sont réalisés ainsi que des zones industrielles et un pôle touristique autour d'un plan d'eau, une piscine couverte après un centre aqua-récréatif.
Près de Mauriac, sur la Dordogne sont construits de grands barrages hydro-électriques.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mauriac et sa région abritent une résistance active.
Héraldique
Le blasonnement de la Maison de Mauriac est : D'azur aux trois miroirs d'argent cerclés de gueules, au chef d'or. La ville a adopté au XIXe siècle le blason d'un maure en pied de couleur noire sur fond jaune. Selon Louis de Ribier, historien du Cantal, le véritable blason de la ville de Mauriac serait une tête de maure de sable sur champ d'or.
Économie
Sous-préfecture du Cantal, Mauriac possède plus d'une centaine de commerces, des moyennes surfaces, des prestataires de services, des PME et de nombreux artisans couvrant toutes les activités. Les principales administrations de l'Etat sont représentées dans cette capitale du nord Cantal qui dispose par ailleurs d'un centre hospitalier et d'un lycée général et technique permettant d'étudier jusqu'au BTS.
Tout a été organisé pour l'accueil de nouvelles activités par la création de zones industrielles en ville ou près de la ville en relation avec la commune voisine du Vigean. Le conseil général et le conseil régional ont mis en place des services d'accueil et d'aide à la création d'emplois. Un recensement de l' INSEE de 1999 a compté 2 200 emplois à Mauriac.
Les chambres départementales du Cantal de commerce et d'industrie, d'agriculture et d'artisanat sont représentées à Mauriac par une délégation.
Sport
Mauriac accueille 25 associations sportives disposant d'infrastructures variées : 1 gymnase, 2 salles de sport, 7 courts de tennis, un centre aqua-récréatif, une piscine couverte (en construction en 2011), un golf 9 trous, un boulodrome.
Tourisme
Cette petite ville située entre la haute Dordogne et les monts du Cantal, s'est dotée d'équipements touristiques modernes avec un plan d'eau de huit hectares avec plage et baignade, pédalos et kayaks, un village de vacances de l'association Renouveau, un camping 4 étoiles, 30 gites, un centre aqua-récréatif près du camping et des gîtes, un golf neuf trous. Chaque saison touristique, la municipalité met en place une animation quotidienne pour la station. Il est possible aussi de pratiquer le tennis (7 cours), la pétanque, le vélo, etc.
En ville, de nombreux hôtels et restaurants accueillent les touristes.
L'office du tourisme cantonal assure l'information et donne des indications sur les nombreuses promenades possibles autour de Mauriac en direction de Salers, le Puy Mary et les monts du Cantal, la vallée du Mars jusqu'au cirque du Falgoux, la vallée de la haute Dordogne, le chateau d'Auzers, de la Vigne à Ally, le château de Val au bord du lac de Bort-les-Orgues, Fontanges, Anjony, Saint Martin Valmeroux, Jaleyrac, Chalvignac (tour en bâteau), Pleaux, Anglards, Saignes, les nombreuses églises romanes du Nord Cantal, Argentat et ses quais sur la Dordogne, en Corrèze.
Transports
- Gare de Mauriac
Des services de cars réguliers raccordent Mauriac à Aurillac et Clermont-Ferrand (liaison avec le train Paris-Clermont-Ferrand et l'aérodrome d'Aulnat) Des voies de bonne qualité relient Mauriac à Aurillac ( 3/4 d'heure ) et Clermont-Ferrand ( 1 heure 3/4 ). Il est possible de rejoindre en un peu plus d'1/2 heure l'autoroute A 89 puis de remonter vers Paris par la A 71 en 4 heures. Pour l' avion, les mauriacois utilisent les lignes régulières des aérodromes d' Aulnat et d' Aurillac.
Administration
Liste des premiers consuls, puis des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1558 . N Premier consul élu 1560. . Jean de Laborie sr de Montalet Premier consul élu 1766 1770 M. Desjardins Maire nommé, officier, chevalier de Saint-Louis 1790 1792 Paulin Duclaux Maire, ancien président de l'Élection de Mauriac, député aux Cinq-Cents 1792 1794 Jean François Ternat maire . 1794 1794 Jean-Guillaume Delalo Maire . 1794 1796 Jean-Charles Vacher de Tournemine maire, Député, Recteur, Président du Tribunal 1796 1798 Jean-Louis Violle Maire . 1798 1806 Pierre-Guillaume Delalo Maire, Médecin 1806 1811 Pierre Galvaing maire . 1811 1826 Pierre-Joseph Grasset Maire, Officier d'état-major 1826 1826 Jean-Charles Vacher de Tournemire Maire . 1826 1831 Étienne Vacher de Tournemire Maire . 1831 1848 Pierre-Joseph Grasset Maire . 1848 1851 Antoine Journiac Maire . 1851 1852 Antoine Mathieu Maire . 1852 1867 Guillaume Rougier Maire . 1867 1870 Gabriel Dubreuil Maire . 1870 1871 Pierre-Antoine Galvaing Maire . 1871 1875 Christophe-François Périer Maire . 1875 1881 Guillaume Bourges Maire . 1881 1889 Jean Robin Maire . 1889 1913 Louis Peyrac Maire . 1913 1915 Fernand Talandier Rad. ind. Maire, Député, médecin 1915 1919 Eugène Lafarge - Maire 1919 1944 Fernand Talandier Rad. ind. Maire, Député 1944 1945 Jean Chastang - Maire 1945 1953 Raymonde Périé - Maire 1953 1964 Jean Lavigne - Maire, entrepreneur 1964 1965 René Chavignier - Maire, notaire 1965 1983 Augustin Chauvet UMP Maire, Député du Cantal, Président de la Région Auvergne, Directeur au Ministère des Finances 1984 2001 Alain Goldfeil UMP Maire, Président du syndicat des quatre cantons, Sous-Préfet de Mauriac, Conseiller Régional, Directeur Général de la ville de Paris mars 2001 mandat en cours Gérard Leymonie[2] UMP Maire, Conseiller général, Vice-Président, Président de la communauté du Pays de Mauriac Toutes les données ne sont pas encore connues. Liste des subdélégués, puis des sous-préfets successifs Période Identité Étiquette Qualité 1707 . N Courboulès de Montjoly Subdélégué de l'intendant . . Jean-Antoine de Vigier Subdélégué de l'intendant . . Benoit de la Porte Subdélégué de l'intendant . . Barthélémy de Vigier d'Orcet Subdélégué de l'intendant, officier, receveur des tailles ? 1790 Jean-Baptiste Vacher de Tournemire Subdélégué de l'intendant, avocat au parlement 1792 1795 . Dominique Mirande Agent National du district, conseiller général 1800 1814 Henri Lalo (Delalo) 1er Sous-préfet de Mauriac en l'an VIII 1814 1815 Pierre-Joseph Grasset Sous-préfet à titre transitoire, Maire de Mauriac 1815 1825 Jean Planchard de Cussac Sous-préfet 1825 1830 Louis Camuzat de Mauroy Sous-préfet 1830 1847 Auguste Chauvy Sous-préfet 1847 1848 Charles Lebraly Sous-préfet 1848 1848 Paulin Durieu Sous-préfet, Député du Cantal:1850, 1871 1848 1849 Jules Courtet Sous-préfet 1849 1849 Mathieu Denis Sous-préfet 1849 1852 Firmin Martine Sous-préfet 1958 1961 Jean Amet Sous-préfet 1961 1962 André Binche Sous-préfet 1962 1963 Mario Bénard Sous-préfet, futur député du Var 1963 1968 Gérard Granveau Sous-préfet 1968 1970 Georges Roux Sous-préfet 1970 1974 Alain Goldfeil Sous-préfet, futur Maire de Mauriac: 1984-2001 1974 1975 Paul Roncière Sous-préfet 1975 1978 Daniel Chenard Sous-préfet 1978 1980 Philippe Legris Sous-préfet 1980 1983 François Darcy Sous-préfet 1983 1985 Olivier Dubaut Sous-préfet 1985 1989 Raymond Cervelle Sous-préfet 1989 1991 Jean-Martin Jaspers Sous-préfet 1991 1993 Claude Charlot Sous-préfet 1993 1997 Philippe Deblond Sous-préfet 1997 1999 Jacques Lauvergnat Sous-préfet 1999 2001 Philippe Saffrey Sous-préfet 2001 2003 Bernard Pascal Sous-préfet 2003 2005 Patrick Bléret Sous-préfet 2005 2007 Laurent Gandra-Moréno Sous-préfet 2007 2009 Régis Castro Sous-préfet 2009 2011 Patrick Jezegabel Sous-préfet 2011 Hugues Fuzelé Sous-préfet Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Lieux et monuments
Mauriac a conservé de son riche passé un ensemble de beaux monuments classés monuments historiques ou inscrits à l'inventaire, regroupés dans le centre ancien et bien préservés des atteintes du temps. Principaux monuments :
- La Basilique Notre-Dame-des-Miracles[5] :
Bel édifice de style roman auvergnat en pierres de taille entrepris au XIIe siècle et repris, par la construction de tours, au XVIIe siècle remarquable par sa taille d'église de pèlerinage, son portail languedocien bien sculpté unique en haute Auvergne avec un très beau Christ byzantin en mandorle s'élevant en présence de la vierge et des apôtres. Un zodiaque décore l'archivolte. On accède au portail par un enmarchement de belle facture, en pierre, après être passé entre deux lions symbolisant la puissance de l'abbé du monastère dont seulement un est d'origine. La porte principale bien sculptée est de style renaissance et datée de 1582, posée peu après les destructions opérées par les hughenots dans l'église et au monastère en 1574. Du mobilier de style baroque a été ajouté au XVIIIe siècle. Très bel autel. La chaire et la cuve baptismale romane sculptée et polychrome, en trachyte, sont inscrites à l'inventaire ainsi qu'une vierge à l'oiseau du XVIe siècle. Sont classés objets artistiques historiques, le tableau des miracles de la vierge du XVIIe siècle, un lutrin à l'aigle du XVIIIe siècle. La statue de la vierge noire domine l'autel. Un buste reliquaire représente Saint Mary, objet d'une vénération particulière en Auvergne et spécialement à Mauriac. Quand ils entrent dans la basilique, les visiteurs sont toujours frappés, selon un auteur (l'abbé Chabeau), par l'atmosphère mystérieuse, propice au recueillement qui règne dans l'édifice. La place située à l'est du chœur s'appela longtemps place Saint-Jean (le baptiste). Un historien a suggéré que pourraient y être retrouvées des traces probables d'un ancien baptistaire carolingien. Un tour extérieur de l'édifice permet de s'interroger sur les figures fantastiques ou obscènes qui ornent la corniche de l'abside principale. Symbolisent-elles selon un thème de l'époque le péché qui règne dans le monde extérieur à l'église ? - Les vestiges du Monastère Saint Pierre[6],[7]:
Construit au XIIe siècle à l'emplacement d'un monastère carolingien reprenant lui-même le site d'un édifice mérovingien du VIe siècle dépendant de l'abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens, et avant lui un temple païen dédié à Mercure, ce monastère bénédictin a été modifié à plusieurs reprises. L'église du monastère se signalait par sa longueur exceptionnelle et la hauteur de la flêche du clocher qui atteignait 54 mètres, la plus haute de Haute Auvergne. Cette église selon Mérimée ressemblait à la cathédrale de Tulle. Le monastère est vendu par lots séparés (une trentaine) comme bien national à la Révolution (1791 et 1794), qui abat le clocher de l'église abbatiale et précipite ainsi la ruine totale de cette haute construction abandonnée aux éléments puis rasée entièrement pour servir à la construction de l'hotel de ville en 1826. la municipalité garde pour elle le doyenné qui servira à établir le futur tribunal et sa prison (actuellement un musée). Les vestiges les plus intéressants, dont la salle capitulaire, ont été achetés en 1984 par la municipalité à des particuliers et restaurés avec le concours du ministère de la Culture en 1998. Il est possible de visiter la salle capitulaire inscrite à l'inventaire en 1985 puis classée en 1987 Monument Historique en remarquant sa finesse et la présence de colonnes antiques en marbre réemployées lors de la construction. En accomplissant le tour du bâtiment qui a hébergé plus de 30 moines pendant plusieurs siècles, on peut avoir une vision complète du monument . Le prieuré possédait des biens importants dans la région et à Mauriac. Un étang existait, abandonné et vidé après 1789. Près de son emplacement la municipalité construira en 1990 un plan d'eau sur le ruisseau Saint Jean. - L'ancien Collège de Jésuites[8] (lycée Marmontel actuel) :
Ce Collège a été créé en 1563 grâce à un legs testamentaire de Mgr Guillaume Duprat, évêque de Clermont, fils de François Duprat Chancelier de France. Destiné à l'enseignement dispensé par l'ordre des Jésuites, il a été étendu et reconstruit au XVIIIe siècle, recevant à cette occasion un magnifique portail de facture antique, avec des colonnes, et une chapelle de style baroque avec un beau retable. La Région Auvergne a restauré les bâtiments en 1990. - L'Hôtel d'Orcet[9] (actuelle sous-préfecture) :
Construit au XVIIIe siècle à partir d'une tour restaurée du XVe siècle par un receveur des tailles, Gabriel de Viger d'Orcet, L'hôtel particulier éponyme comporte notamment un beau salon d'apparat avec deux superbes tapisserie d'Aubusson XVIIIe siècle de style galant représentant des jeux de plein air : jeu du cheval fondu et jeu de la main chaude. Voir aussi les boiseries de la salle à manger et l'escalier de la tour qui mène au 1er étage. Le bâtiment héberge la Sous-Préfecture. Au-dessus du portail de l'entrée de la cour se trouve un tympan représentant Samson terrassant un lion en présence d'un abbé provenant de l'entrée du réfectoire[10] du monastère Saint-Pierre. - Beaucoup de bâtiments non classés ni inscrits sont intéressants, dont notamment l'hôtel de ville de style restauration, l'ancien palais de Justice et des maisons particulières du XVIIIe siècle sur la place Georges Pompidou et le Bd Monthyon, qui comporte par ailleurs une belle fontaine de cette époque avec un vibrant éloge de l'intendant Monthyon par Marmontel au nom de la ville reconnaissante. Une promenade dans la ville historique permet d'admirer aussi les anciens remparts, les nombreux murs en pierre sèche, les toitures en lauze.
Personnalités liées à la commune
- Théodechilde ( début du VIème siècle ), fille de Clovis (?), fondatrice plus ou moins légendaire du monastère de Mauriac.
- Basolus ( Basole ), aristocrate au service des Wisigoths, qui céda ses biens au monastère de Mauriac après la défaite des Wisigoths en 507.
- le cardinal Jules Saliège est né au lieu-dit Crouzit-Haut, à Mauriac, en 1870. Homme de caractère, acquis aux idées du catholicisme social dans le cadre du mouvement du Sillon, le Cardinal Saliège est connu, alors qu'il était Archevêque de Toulouse, pour avoir fait preuve de courage et d'esprit de résistance à l'occupant, en s'opposant publiquement, par une lettre pastorale du 23 août 1942, à la politique nazie d'extermination des juifs. Dès 1933, il dénonçait déjà l'antisémitisme hitlérien dans une réunion publique à Toulouse. Une plaque a été apposée dans la basilique pour rappeler la mémoire de ce grand mauriacois. Il a été nommé 1er résistant de Toulouse et Compagnon de la Libération.
- Jean-François Marmontel, homme de lettres, philosophe et encyclopédiste, né à Bort-les-Orgues en 1723, fils d'un tailleur de village, a fait ses études au collège de jésuites de Mauriac puis à Limoges et Toulouse. Ses dons littéraires sont remarqués et lui valent la protection de Voltaire. Directeur du Mercure de France, Secrétaire Perpétuel de l'Académie Française, il est l'auteur de romans, contes moraux, pièces de théâtre, livrets d'opéra, et de mémoires régulièrement rééditées comportant de nombreuses informations sur la vie littéraire de l'époque.
- Jean Chappe d'Auteroche (1722-1769), abbé, astronome, membre de l'Académie des sciences, né à Mauriac, appartient à une ancienne famille mauriacoise de scientifiques dont est issu également Claude Chappe, ingénieur, né à Brûlon (Sarthe) en 1763, inventeur du télégraphe avec son frère Ignace. Jean Chappe d' Auteroche est également connu pour avoir après un voyage en Russie consacré à l'astronomie, dénonçé l'état réel de la Russie dans un ouvrage qui a suscité la colère de Cathrine II de Russie auteur d'une réponse à l'astronome.
- Jean-Charles Vacher de Tournemire, Maire de Mauriac, Député de Mauriac pendant 30 ans, Président du Tribunal de Mauriac, Recteur de l' Académie, est l'une des plus fortes personnalités de sa ville. Baron, il traverse tous les régimes, lui-même fils de Jean-Baptiste Vacher de Tournemire subdélégué de l' Intendant d' Auvergne. Son fils Etienne est maire de Mauriac, un autre fils Bernard, Maréchal de camp ( Général de brigade ), un petit-fils Charles-Emile est peintre orientaliste.
- Pierre-Guillaume Delalo, médecin, maire de Mauriac de 1798 à 1806. Son père était Jean Guillaume Delalo, Maire de Mauriac en 1794, l'un des chefs du parti modéré sous la Révolution (groupe des 31). Son fils est Henri Delalo (Lalo), magistrat, 1er Sous- Prefet de Mauriac en 1800 (an VIII) et son petit-fils, le Président du tribunal de mauriac, conseiller général et grand historien de Mauriac. Une autre grande dynastie de politiques à Mauriac.
- Jean-Baptiste Lacoste, avocat à Mauriac avant la Révolution française. Député à la Convention, Préfet sous le Consulat et l'Empire.
- Claude-Sosthène Grasset d'Orcet, fils du maire de Mauriac, Pierre-Joseph Grasset - dont le nom a été enrichi de la mention du patronyme de sa première épouse née d' Orcet - est un journaliste, érudit et archéologue, qui a apporté une contribution par ses recherches et ses ouvrages à l'étude de l'ésotérisme, de l'épigraphie et de la mythologie dont il a été l'un des fondateurs.
- Catherine Jarrige, laique du tiers ordre des dominicaines (menette), surnommée Catinon Menette ou la Menette des pauvres en raison de son dévouement aux malades et aux pauvres gens. Connue aussi pour son action clandestine au péril de sa vie en faveur des prêtres réfractaires sous la Révolution. Béatifiée en 1996 à Rome par le Pape Jean Paul II
- Jean-Jacques Durieu, avocat à Mauriac, Député.
- Antoine Lascombe, avocat à Mauriac, Député, Conseiller génaral.
- Fernand Talandier, médecin, Maire de Mauriac, Député, Conseiller Général.
- Charles Périé, Résistant[réf. nécessaire], issu d'une vielle vieille famille commerçante de Mauriac qui avait déjà donné deux des siens à la France en 1914 1918, Charles Périé fut l'un de ceux qui n'acceptèrent pas la défaite de 1940[réf. nécessaire]. Au contact de « Tonin Bony » chauffeur de l'autobus qui assurait la liaison Aurillac - Mauriac, il s'occupa de diffuser des tracts et des journaux clandestins[réf. nécessaire]. Le 11 novembre 1942, avec d'autres camarades, il participa à une manifestation publique à Mauriac aux monuments aux morts (1)[réf. nécessaire]. Arrêté par la gendarmerie, il sera relâché. Rappelons que les Allemands occupèrent le Cantal ce même novembre 1942. Contacté par Pierre Marie de Jussieu, alias « Félicien », le futur chef pour la France de l'Armée secrète, Charles Périé organisa la Résistance à Mauriac[réf. nécessaire], notamment avec Maurice Bergeron. Lors de la constitution des M.U.R, il devint le responsable pour l'arrondissement, animant diverses actions. Charles Périé, dit « Potard » fut arrêté à son domicile par les Allemands le 2 avril 1944, dans le cadre d'une vaste opération de répression qui s'étendit de Périgueux à Mauriac. Il fut torturé à plusieurs reprises puis dirigé vers les camps de concentration, d'abord le Struthof en Alsace, puis Dachau où on l'envoya dans le terrible commando d'Allach. Lors de la libération, les alliés le trouvèrent au camp des malades de Vaihingen. Charles Périé, martyr de la Résistance mauriacoise est mort le 2 mai 1945 à l'hôpital de Spire, en Allemagne, alors qu'il venait d'être libéré des camps par les troupes françaises. Affaibli et malade, il s'éteignit quelques jours seulement avant la signature de la capitulation. Cruel destin d'un homme qui fut véritablement l'âme du mouvement clandestin à Mauriac. Charles Périé figurait sur la liste qui devait emporter les élections municipales de mai 1945[réf. nécessaire]. L'annonce de son décès survint entre les deux tours de scrutin et Mme Raymonde Périé, conseillère municipale depuis septembre 1944, aux côtés de Jean Chastang fut élue à sa place maire de Mauriac, poste qu'elle occupa jusqu'à 1953. Mme Raymonde Périé reçut le général De Gaulle en juillet 1945 dans la sous-préfecture cantalienne.
- Augustin Chauvet, Maire d'Anglards de Salers, Député du Cantal, Maire de Mauriac, Conseiller Général de Salers, Président du Conseil Régional, Directeur au ministère des Finances. Créateur du Foyer Cantalien, organisme constructeur de logements, Directeur du Réveil de Mauriac, hebdomdaire local, le député d' Aurillac préside aussi le Herd Book de la race Salers.
- Marius Maziers, décédé le 14 août 2008 à Mauriac, évêque, archevêque de Bordeaux ayant participé activement comme rapporteur au concile Vatican II. Mgr Maziers a pris sa retraite au couvent des Vaysses de Mauriac, participant à la religieuse de sa cité d'adoption.
- Alain Goldfeil, Sous-Préfet de Mauriac (1970-74), Maire de Mauriac (1984-2001), Conseiller régional d'Auvergne, chef de Cabinet du Garde des Sceaux (Alain Peyrefitte), Chargé de mission auprès du Maire de Paris ( Jacques Chirac ), Directeur Général de la ville de Paris. Créateur du comité d'histoire de Mauriac animé par Jeanne Missonier chercheur mauriacois, Alain Goldfeil est l'auteur d'une histoire de Mauriac.
- Le Docteur Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF).
- Nicolas Faron, historien du théâtre tragique grec antique ( né en 1971 ). Thèse : "Recherches sur les poètes tragiques grecs des Vème et IVème siècles avant J.-C" ( 2008 ).
Notes et références
- Les gentilés du Cantal
- Conseil général du Cantal fichier au format PDF daté du 4 avril 2008
- http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- Notice no PA00093544, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Église Notre-Dame-des-Miracles
- Notice no PA00093545, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Ancien monastère Saint-Pierre
- Comité d'histoire et d'archéologie de Mauriac : le monastère
- Notice no PA00093542, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Collège
- Notice no PA00093546, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Sous-Préfecture (ancien Hôtel d'Orcet)
- Comité d'histoire et d'archéologie de Mauriac : réfectoire du monastère
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie de Mauriac
- Comité d'hitoire et d'archéologie de Mauriac
- Office de tourisme de Mauriac
- Site de Mauriac cité comportant une première histoire complète de Mauriac
Catégories :- Commune du Cantal
- Sous-préfecture française
- Ancien chef-lieu de district
Wikimedia Foundation. 2010.