- Liste des pires films du cinéma américain
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Liste de films considérés comme les pires du cinéma américain
Cet article contient la liste des films considérés comme les pires du cinéma américain.
Les films sont cités ici, soit
- parce qu'ils sont reconnus comme étant "pire film de l'année" d'après des sources reconnues ;
- parce qu'ils ont été listés comme étant l'un des "pires films de tous les temps".
Quelques exemples de ces sources utilisées sont les Golden Raspberry Awards (ou "Razzies"), la liste des films les plus détestés de Roger Ebert et la liste des 100 plus mauvais films du classement de Internet Movie Database.
Sommaire
Films originaux
Série B
Alors que les films de série B ne sont en général pas présentés ni acceptés comme du bon cinéma en première approximation, certains de ces films sont reconnus commercialement pires que les autres.
Certains films de série B sont devenus cultes, en partie grâce à leurs particularités. Les fans de films cultes à petits budgets utilisent souvent la phrase « tellement mauvais que c'est bon » pour décrire des films qui sont si mal réalisés qu'ils sont en fait devenus d'amusantes « comédies d'erreurs ». Contrairement aux mauvais films communs, ces films développent des groupes de fans qui les adorent à cause de leur mauvaise qualité, car habituellement, la sur-abondance d'erreurs (techniques ou artistiques) ou une intrigue très peu naturelle sont rarement vues ailleurs.
- Louis ou Louise (Glen or Glenda) (1953)
- Un film documentaire semi-autobiographique sur le transvestisme, ayant pour vedette et réalisateur Ed Wood. Après une séquence de rêve cauchemardesque, Glen suit une psychothérapie pour l'aider à guérir son affliction. Bela Lugosi apparaît dans ce film, comme il l'a déjà fait dans plusieurs autres films de Wood à la fin de sa carrière. Beaucoup des fans de Wood ainsi que le critique Leonard Maltin affirment que ce fut de loin un film pire que Plan 9 from Outer Space ; Maltin le considère comme « probablement le pire film jamais tourné »[1]. Dans son livre Cult Movies 3, Danny Peary suggère que c'est en fait un film radical, qui présente une histoire beaucoup plus personnelle que d'autres films écrits par des auteurs respectés.[2] Ce film fut inclus dans le documentaire DVD de 2004 The 50 Worst Movies Ever Made (Les 50 pires films jamais faits).
- Robot Monster (1953)
- Un film de science-fiction, tourné et projeté à l'origine en 3D, où un acteur porte un déguisement de gorille dont la tête ressemble davantage au casque d'une tenue de plongée. Ce film, produit et réalisé par Phil Tucker, est cité dans le livre de Michael Sauter, The Worst Movies of All Time (Les pires films de tous les temps) en tant que « Le plus mauvais film de série B ». Il apparaît aussi dans The Book of Lists dans la liste des 10 pires films, dans The Fifty Worst Films of All Time (Les 50 pires films de tous les temps), et dans le documentaire en DVD de 2004 The 50 Worst Movies Ever Made (Les 50 pires films jamais faits). Il apparaît dans Mystery Science Theater 3000[3] et fut l'un des films d'enfance favoris de l'auteur Stephen King.[4]
- Plan 9 from Outer Space (1959)
- Plan 9 fut étiqueté le « pire film de tous » par The Golden Turkey Awards. Ce film fut la dernière apparition de Bela Lugosi. Wood idolâtrait Lugosi, et avant la mort de Lugosi, il filma pendant plusieurs minutes Lugosi improvisant. Il plaça dans le film (et répéta plusieurs fois) ces séquences. À la suite de la mort de Lugosi, le personnage fut alors joué par Tom Mason, le chiropracteur de la femme de Wood, qui joua ses scènes en portant la cape du personnage devant son visage. Wood ne fut apparemment pas découragé par les nombreuses différences d'apparence physique — telles que la taille et la corpulence — qui distinguaient Mason de Lugosi ; Mason était pratiquement chauve tandis que Lugosi avait une chevelure abondante jusqu'à sa mort. Des années plus tard, un distributeur fit la lumière là-dessus, ajoutant en descriptif « avec presque en vedette Bela Lugosi » sur une boîte de cassette vidéo. À cause de la difficulté à trouver un distributeur, le film ne sortit pas avant 1959. Le film fut passé régulièrement au festival des pires films de la New Orleans. Ce film est présent dans le documentaire en DVD de 2004 The 50 Worst Movies Ever Made (Les 50 pires films jamais tournés). Dans la série télévisée Seinfeld, dans l'épisode The Chinese Restaurant, Jerry dit, « ...ce n'est pas comme les plans un à huit. C'est le plan neuf ; c'est celui qui a marché ! Le pire film jamais tourné ! ».
- En 1994, Tim Burton réalisa Ed Wood, qui inclut des scènes sur le défi et les aventures pour tourner Plan 9. Dans la série télévisée X-Files, Fox Mulder regarde Plan 9 à chaque fois qu'il a besoin de se concentrer sur un problème difficile, affirmant que ce film est tellement incroyablement mauvais qu'il stoppe les centres logiques de son cerveau, lui permettant de faire des sauts intuitifs de logique. Dans l'édition de 1996 de Cult Flicks and Trash Pics, l'auteur énonce que « ...le film est devenu tellement connu pour sa médiocrité qu'il est au-delà de la critique. »
- The Beast of Yucca Flats (1961)
- Un film incohérent de Coleman Francis tourné sans son, les dialogues étant ajoutés ensuite. Il contient un prologue, avec une jeune femme à moitié nue, sans aucun rapport avec le reste du film, et un scientifique se transformant en monstre, joué par Tor Johnson. Leonard Maltin's TV and Movie Guide juge ce film comme « l'un des plus mauvais films jamais tournés ».[5] Bill Warren dit « Il se peut très bien que ce soit le pire film de science-fiction non-pornographique jamais fait. »[6] De nombreuses revues d'amateurs de Plan 9 from Outer Space citent ce film en exemple comme étant pire. Il fut également diffusé dans Mystery Science Theater 3000.
- Monster A Go-Go (1965)
- Un film réalisé par Herschell Gordon Lewis, Monster commence comme Terror at Halfday de Bill Rebane, qui fera plus tard The Giant Spider Invasion (une autre erreur du cinéma) ; le film ne fut pas terminé, pour être racheté par Lewis, qui avait besoin d'un second film pour sortir la double facture , et qui tourna quelques scènes de plus. Le film consiste principalement à montrer des hommes assis buvant du café et parlant ; la fin est un long discours du narrateur nous informant que « il n'y avait aucun monstre ». All Movie Guide nomme ce film une « anti-chef d'œuvre surréaliste ».[7] Une fois, il atteignit la première place sur les 100 du fond du classement de IMDb. Il apparaît aussi dans Mystery Science Theater 3000.[8]
- Le Père Noël contre les martiens (Santa Claus Conquers the Martians) (1964)
- Quand des enfants martiens voient le Père Noël à la télévision, leurs parents décident d'enlever celui-ci pour les amuser. Comme beaucoup de films de sa catégorie, il apparaît dans Mystery Science Theater 3000[9] et est aussi présent dans les 100 pires films de IMDb. Il est cité dans la liste des 10 pires films de The Book of Lists (Le livre des listes), dans The Fifty Worst Films of All Time, et dans le documentaire en DVD de 2004 The 50 Worst Movies Ever Made. Il contient l'une des premières apparitions de Pia Zadora à l'écran. La chaîne de télévision canadienne Space: The Imagination Station diffuse ce film tous les ans à Noël, comme hommage à la mauvaise science-fiction. KPTS à Wichita (Kansas) diffusa ce film à la veille de Noël 2005 comme un divertissement familial. La chanson du film, Hurray for Santy Claus, fut décrite comme une « chanson sans mélodie, hideusement infecte »[10].
- Manos: The Hands of Fate (1966)
- Un film d'horreur petit budget réalisé par Hal Warren, vendeur d'engrais El Paso. Le film gagna en popularité en étant utilisé par Mystery Science Theater 3000.[11] Il fut porté en place numéro 1 des 100 films du fond de classement de IMDb plusieurs fois. Le réalisateur Quentin Tarantino possède une copie rare en 35 mm du film, et a dit que c'est « [sa] comédie favorite »[12]. Il est aussi noté 9% rating chez Rotten Tomatoes,[13] et une critique positive sur Rotten Tomatoes pour son apparition dans Mystery Science Theater plutôt que pour le film lui-même (que le critique, Mike Bracken, qualifie d'« inregardable »).[14]
Adaptation mal réalisée
Beaucoup de réalisateurs adaptent en film avec succès des livres, des pièces ou des histoires venant d'autres supports. Néanmoins, même si une adaptation parfaite n'est jamais possible, certaines tentatives prirent beaucoup trop de libertés avec l'histoire originale, avec fréquemment un résultat désastreux pour le film et la réputation du réalisateur.
- Howard... une nouvelle race de héros (Howard the Duck) (1986)
- Howard the Duck fut un des plus gros ratés du box office de l'histoire du cinéma, en perdant 21 millions de dollars[15]. Vaguement basé sur un personnage des comics Marvel créé par Steve Gerber, et ayant en vedette Lea Thompson, Tim Robbins, et Jeffrey Jones, le film n'a retenu que les deux personnages centraux et ne fit aucun effort pour qu'ils aient l'air ou le comportement de leur homologue du comics. Le producteur George Lucas le désavoua peu de temps après sa sortie.[16] Dans son Guide des films (Movie Guide), Leonard Maltin appelle ce film un "bordel sans espoir de film."[16] Ce film fut aussi parmi les piques de Siskel and Ebert's pour être "le pire film de 1986." Ce film fut adapté par Willard Huyck et sa femme Gloria Katz et réalisé par Huyck, sans consultation de Gerber. Huyck and Katz furent considérés comme des illuminés,[17] mais n'ont plus fait aucun film depuis. Ce film fut nommé pour sept Razzie Awards et en gagna quatre, dont le Prix du pire film, pire révélation, pire effet visuel, et pire scénario.[18]
- Catwoman (2004)
- Ostensiblement basé sur le personnage de DC Comics et ayant en vedette Halle Berry, le film ne retient rien de sa source. Dans le film, Catwoman a réellement des superpouvoirs, qu'elle n'a pas dans le comics. Le catsuit (vêtement une pièce pour tout le corps) en lycra fut remplacé par pantalon en cuir taille basse , un soutien-gorge, et un masque-chapeau, et l'héroïne saute de toit en toit en talon aiguille (Son costume devient de plus en plus léger au fur et à mesure du film). Le personnage diffère tellement de son original en comics, qu'il a été nommé "Catwoman par le nom seulement"[19]. L'un des choix pour les scènes de combat fut d'utiliser une crème de beauté qui rend celui qui la porte insensible grâce à une peau endurcie. Il a une note de 9% chez Rotten Tomatoes,[20] et fut déclaré "incontestablement le pire film de super-héros jamais fait" par le Orlando Sentinel. The Florida Times-Union (Jacksonville) dit de manière plus parlante : "Me-ouch !" ("Mia-ouille !")
- "Gagnant" de quatre Razzies Awards pour le pire film, la pire actrice, le pire réalisateur (Pitof), et le pire scénario.[21] Halle Berry accepta son Razzie Award en personne (avec son Oscar de la meilleure actrice pour Monster's Ball en main), en disant:[22] "Avant tout, je veux remercier Warner Brothers. Merci de m'avoir mise dans un film de merde, ô mon Dieu... Un cauchemar... C'était exactement ce dont ma carrière avait besoin."
- Alone in the Dark (2005)
- Quand Uwe Boll réalisa ce film — vaguement basé sur une série de jeu-vidéo de Infogrames/Atari — et qu'il sortit en janvier 2005, les critiques le descendirent pour bien des raisons, dont un scénario et une production faibles, l'utilisation excessive de ralentis et de coupes rapides pour optimiser le contenu gore, pratiquement sans aucun lien avec le jeu, et un mauvais jeu d'acteurs. Sur le commentaire du DVD, Boll remarque que plusieurs scènes ne rendaient pas comme il se les imaginait. C'est en quelque sorte une litote ; une critique dit que le film était "si mal fait, si mal joué et si confusément arrangé qu'il n'est même pas au niveau d'une sortie directe en DVD." Ce film reçut la note de 1% chez Rotten Tomatoes[23] et se retrouve régulièrement dans les 100 du fond de classement de IMDb.[24] Le critique Rob Vaux affirme que ce film est si mauvais que "les autres praticiens du radotage cinématographique peuvent se reposer plus facilement maintenant ; ils peuvent marcher au grand jour avec la tête haute, un sourire aux lèvres et une chanson au cœur. C'est bien, se diront-ils. Je n'ai pas fait Alone in the Dark."[25] Le scénariste Blair Erickson a écrit un article à propos de son expérience avec Boll et de son scénario d'origine, qui était plus proche du véritable jeu lui-même, et des demandes de modifications de Boll chez SomethingAwful.com.
- BloodRayne (2006)
- Réalisé par Uwe Boll et vaguement basé sur le jeu vidéo du même nom, ce film est sorti dans 985 cinémas aux USA le 6 janvier 2006. À l'origine, il devait sortir dans 2 500 cinémas, mais ce nombre tomba à 1600 puis plus bas encore à cause de tracts envoyés aux cinémas qui le diffusaient. Lors de sa sortie, le film n'a rapporté que 1 550 000 dollars. BloodRayne fut noté 4% chez RottenTomatoes. Ce film rapporta en tout 3 591 980 dollars (juin 2006). Ce film fut critiqué pour ne pas avoir de scénario et peu de rapport avec le jeu. Il fut classé 53e dans la liste des pires films d'IMDB (bien qu'en décembre 2007, ce film n'y soit plus). Il fut nommé pour six Golden Raspberry Awards dont le pire film de l'année, la pire actrice (Kristanna Loken), le pire second rôle masculin (Ben Kingsley), le pire second rôle féminin (Michelle Rodriguez), le pire réalisateur et le pire scénario, mais n'en remporta aucun.
Quand la vedette vend le film
Certains films listés ici ont pour vedette un acteur très connu (A-list actor), dont les critiques n'ont pas senti qu'il avait sa place dans le film, ou que la sauce n'a pas pris avec les autres acteurs du film, ou encore que le film mal réalisé ne reposait que sur le nom de l'acteur.
- Le Conquérant (The Conqueror) (1956)
- Un film de Howard Hughes, un désastre au box-office avec John Wayne dans le rôle de Genghis Khan et Susan Hayward en rousse dans le rôle d'une princesse Tatar. Le film fut tourné près de St. George (Utah) dans le vent des essais nucléaires du Nevada. Le tournage est souvent mis en cause pour les morts par cancer d'une grande partie de l'équipe, incluant Hayward, Wayne, Agnes Moorehead,[26] l'acteur mexicain Pedro Armendáriz, et le réalisateur Dick Powell (en outre, d'après une biographie télévisée de A&E Network, Wayne fumait cinq paquets de cigarettes par jour). Le film est cité dans le livre de Michael Sauter The Worst Movies of All Time (Les pires films de tous les temps) et fait partie de la liste des 10 pires dans The Book of Lists. Hughes pensait que ce film était si mauvais qu'il racheta toutes les copies (ce qui lui coûta environ 12 millions de dollars), et il refusa de distribuer le film jusqu'en 1974, lorsque Paramount conclut un accord avec lui. Ce fut le dernier film que Hughes produisit.
- Sextette (1978)
- Adaptation d'une comédie musicale du même nom de Mae West, ce film est largement considéré comme l'une des comédies musicales sur le sexe la plus embarrassante jamais faite ; le magazine Variety l'a surnommé "une comédie musicale cruelle, inutile, et surtout, pas amusante",[27]. Portant ses 83 ans (au moment du tournage) comme un surpoids, Mae West conservait son rôle de midinette sexy tout en lançant des railleries du genre "Je suis la fille qui travaille pour Paramount le jour, et pour Fox la nuit", et coassait, en duo avec son nouveau et sixième mari Sir Michael Barrington (Timothy Dalton âgé de 34 ans), une version disco de Love Will Keep Us Together. Le film présentait aussi en caméo Ringo Starr, Tony Curtis, Alice Cooper sans maquillage chantant "Next, Next" de Van McCoy habillé comme Elton John, et Dom DeLuise gazouillant Honey Pie des The Beatles.
- Inchon (1982)
- Ce film avait à l'affiche plusieurs vedettes remarquables, dont Laurence Olivier (4 Oscars, 11 nominations aux Oscars). Vers la fin de sa carrière, il ne pouvait plus jouer sur scène à cause de sa santé. Il ne restait plus que le cinéma, où il tint plusieurs rôles qui le firent descendre par la critique ; cette guerre épique "gagna" quatre Razzies Awards : pire film, pire acteur (Olivier), pire réalisateur (Terence Young), et pire scénario. Il fut nommé pire film de l'année par le magazine Esquire. Ce film fut aussi critiqué parce qu'il fut financé et produit par l'Église de l'Unification, et le président de l'Église de l'Unification, Sun Myung Moon fut un "conseiller spécial" ("specil advisor") pour le film. Il ne sortit jamais en VHS ni en DVD.
- The Lonely Lady (1983)
- Ce film, adapté du livre de Harold Robbins et ayant en vedette Pia Zadora, est critiqué pour son mauvais jeu d'acteur, une histoire stéréotypée, et mal écrite — la cérémonie de récompense au début et à la fin du film est littéralement appelée "The Awards" ("les récompenses"). Il "gagna" 6 Razzies Awards pour la pire actrice, le pire réalisateur, la pire musique, la pire chanson de bande originale, le pire film et le pire scénario. Il fut nommé pour le pire acteur, le pire second rôle masculin, le pire second rôle féminin, et en 1990, il fut nommé pour le pire film de la décennie, et en 2005, il fut nommé pour le "pire drame de nos 25 premières années". Il ne sortit jamais en DVD.
- An Alan Smithee Film: Burn Hollywood Burn (1998)
- Ayant en vedette un acteur nommé aux Oscars, Ryan O'Neal, ce film fut descendu par les critiques à sa sortie. Il remporta cinq Razzie Awards, dont celui du pire film. Avec un budget de 10 millions de dollars, Burn Hollywood Burn ne rapporta que 45 000 dollars. Roger Ebert donna la rare note de zéro sur quatre étoiles à ce film, le nommant un "film spectaculairement mauvais — incompétent, pas drôle, conçu par un malade, mal réalisé, écrit de manière boiteuse et joué par des gens qui semblent piégés par les projecteurs."[28] Il est dans sa liste des films les "plus detestés".[29] Dans le documentaire réalisé par Alan Smithee (Directed by Alan Smithee), le réalisateur Arthur Hiller affirma qu'il fit remplacer son nom par le pseudonyme Alan Smithee tant il fut effrayé par le montage final des producteurs du film.[30]
- Battlefield Earth - Terre champ de bataille (Battlefield Earth) (2000)
- Fut un bide du box office, en rapportant seulement 27,9 millions de dollars sur ses 73 millions de budget, mettant ainsi en faillite Franchise Pictures. Adapté de la première moitié du roman de mille pages de L. Ron Hubbard, avec en vedette John Travolta. Lourdement plébiscité par l'Église de Scientologie, il fut le troisième pire démarrage en week-end pour un film distribué sur plus de 3 000 cinémas jusqu'alors. De nombreux critiques qualifièrent ce film de "Travoltant".[31],[32] Rob Vaux appela ce film "crime contre le celluloïd".[33] Plusieurs décrivirent la peine qu'ils eurent à regarder ce film.[34] Il est noté 3% chez Rotten Tomatoes (ayant 3 revues positives sur 96).[35] Ce film "remporta" sept Golden Raspberry Awards, dont le pire film et le pire couple à l'écran (John Travolta et "n'importe qui d'autre qui apparaît avec lui").[36] En 2005, un huitième Razzie Award (pour le pire drame de nos 25 premières années) "récompensa" ce film.[21] Maxim magazine dit, "Même Quentin Tarantino ne pourrait faire revivre la carrière de Travolta après ce film."
- Ballistic: Ecks vs. Sever (2002)
- Ce film d'action, avec en vedettes Lucy Liu et Antonio Banderas, fut universellement descendu par la critique, recevant la note rarement donnée de 0% (zéro pour cent) (avec 103 revues) sur Rotten Tomatoes.[37] Les éditeurs de Rotten Tomatoes l'ont ainsi classé parmi les films ayant reçu les plus mauvaises critiques de ce site web.[38] Les critiques décrivent ce film comme "Un film pour idiots," "ennuyeux à un niveau étonnant", "Un fin accomplissement de stupidité et d'idiotie", "Affreux", "Donne un nouveau sens au mot incohérent", et "ce film est simplement mauvais à tous les niveaux". Un critique l'a même qualifié "Simplistic: Bullets Vs. Humans." ("Simpliste : balles de revolver contre des hommes")[39]
- À la dérive (Swept Away) (2002)
- Après que le réalisateur Guy Ritchie a gagné les acclamations des critiques par ses films de gangsters très britanniques Arnaques, crimes et botanique (Lock, Stock and Two Smoking Barrels) et Snatch – Tu braques ou tu raques (Snatch), il choisit de prendre comme vedette son épouse, Madonna, dans le remake du film de 1974, Swept Away by an Unusual Destiny in the Blue Sea of August. Ce film a une note de six pour cent[40] chez Rotten Tomatoes, un 18 sur 100 chez Metacritic.com,[41] et remporta cinq Razzie Awards : pire film de l'année, pire réalisateur, pire actrice (ex aequo avec Britney Spears dans Crossroads), pire couple à l'écran (Madonna et Adriano Giannini), et pire remake ou suite.[42] Il sortit directement en vidéo au Royaume-Uni (le pays d'origine de Ritchie et le pays d'adoption de Madonna.)[43]
- Gigli (2003)
- Un film avec Jennifer Lopez et Ben Affleck qui fut déclaré par beaucoup comme étant le pire film de 2003. À l'origine, c'est une comédie noire sans intrigue romantique secondaire, mais le producteur demanda de réécrire le scénario pendant le tournage, espérant faire de l'argent sur l'histoire d'amour entre les deux acteurs, qui était alors la grande nouvelle dans les magazines people. Ce film ne rapporta que 6 millions de dollars, faisant un des plus gros bides du box office de tous les temps. Certains critiques le surnommèrent "l'ultime dinde de tous les temps" — en référence à la scène où Jennifer Lopez invite Ben Affleck à lui faire un cunnilingus : "La dinde est servie." "Quoi ?" "Avale, avale." Gagnant de sept Razzies Awards (dont la pire comédie de nos 25 premières années en 2005[21]).
Mauvais croisement
Parfois des vedettes sur d'autres terrains, comme la musique, tentent de convertir leur notoriété du moment en une carrière cinématographique. Si cela marche suffisamment bien, la vedette peut avoir une double carrière. Dans le cas contraire, cela se révèle être une grave erreur, et ils s'arrêtent après leurs premiers essais.
- Glitter (2001)
- Un film semi-autobiographique sur Mariah Carey dans lequel elle joue le rôle de Billie Frank, une chanteuse. Les critiques l'ont universellement descendu pour être un film très vaniteux ayant pour unique but de monter la carrière de Mariah en tant que chanteuse. Mariah Carey s'est investie dans le projet dès 1997, mais sa sortie en salles dix jours avant les Attentats du 11 septembre, s'ajoutant au mauvais accueil de son album suivant par le public (le premier depuis sa signature d'un contrat d'enregistrement de cent millions de dollars), en plus d'être nuisible à sa carrière, a pu être, en partie, à l'origine de sa dépression.[44] Le site web Retrocrush fit le commentaire : "Seule Mariah Carey pouvait jouer son propre rôle et le foirer."[45] Le site Metacritic.com lui accorda une note de 14 sur 100, [46] et Rotten Tomatoes une note de 7%,[47] . Il fut nommé 5 fois [48] et Mariah Carey fut désignée comme la pire actrice [49] au Razzie Awards 2001. Jimmy Fallon, présentateurs de la séquence Weekend Update dans l'émission Saturday Night Live' , dit en plaisantant que le FBI recherchait Oussama Ben Laden dans les salles où passait Glitter, étant donné qu'il était censé se cacher dans un lieu reculé et désert.
- From Justin to Kelly (2003)
- Ce film est une comédie musicale ayant en vedette les finalistes de American Idol (émission télévisée dont l'adaptation française s'appelle à la recherche de la nouvelle star) Kelly Clarkson et Justin Guarini. Il resta seulement deux semaines à l'affiche. La production de ce film fut précipitée pour utiliser la popularité de l'émission. Quand on lui demanda pourquoi elle a fait ce film, Kelly Clarkson répondit au Time Magazine, "Deux mots : obligation contractuelle !" Sur Metacritic.com, il a une note de 14 sur 100 points;[50] Rotten Tomatoes a 5 revues positives sur 57.[51] Fin décembre 2007, il est à la place 13 des 100 films du fond de panier de IMDb avec une note de 1,8 sur 10. Ce film fut récompensé d'un Razzie Award spécial pour la pire "Comédie Musicale" de nos 25 premières années en 2005 ; toutefois, il fut nommé à quatre Teen Choice Awards. Stephen Holden du New York Times écrivit, "...pour les masses de fans haletants d'American Idol qui s'imaginent gagner et partir en tournée comme dans un conte de fées, le message ne peut être plus clair. Il se peut que vous finissiez vous aussi, un jour, à l'affiche d'un film dégoulinant comme de la guimauve."
Mauvaises comédies
Certains films comiques sont ratés tout simplement parce qu'il ne sont pas drôles. Parfois, ils sont ratés parce qu'ils sont mal écrits ou joués, ou parce qu'il essaient trop difficilement de faire rire. D'autres fois, ils sont ratés parce qu'un acteur d'un autre registre s'essaie à la comédie. Et enfin, certaines comédies dépassent la limite du mauvais goût en essayant de nous faire rire.
- Leonard Part 6 (1987)
- Écrit et avec en vedette Bill Cosby. Bill apparut dans divers talk shows et dénonça la médiocrité du film, les incitant à ne pas perdre de l'argent et du temps pour aller le voir. Scott Weinberg chez DVD Talk dit, "Des films aussi mauvais doivent être manipulés avec des gants en Téflon et une paire de tongs."[52] Il "remporta" trois Razzies Awards pour le pire film, le pire acteur et le pire scénario de l'année. Cosby accepta les récompenses en personne, sous la condition qu'elles fussent faites d'or à 24 carats (99.999%) et de marbre italien.[53] Ce film fut aussi l'une de ses dernières excursions dans le monde du cinéma avant sa semi-retraite de la grande toile. Il fit un autre film Ghost Dad.
- Arrête, ou ma mère va tirer ! (Stop! Or My Mom Will Shoot) (1992)
- Une comédie ayant en vedette Sylvester Stallone aux côtés de la vedette des Golden Girls, Estelle Getty. Le film raconte l'histoire d'un policier dont la vieille mère intervient dans sa vie, au point de venir dans les raids et les course-poursuites avec lui. Le film gagna trois Razzie Awards : Un pour Stallone, un pour Getty et un pour le scénario. Il a une note de 6% chez Rotten Tomatoes.[54] Dans une interview de 2006 de Ain't It Cool News, Stallone lui-même qualifia ce film de "probablement l'un des pires films du système solaire, en incluant les productions extraterrestres que nous n'avons jamais vues", qu'"un ver plat pourrait écrire un meilleur scénario", et "dans certains pays – comme la Chine, je crois – en passant ce film une fois par semaine sur la télévision, l'état a fait tomber le taux des naissances à zéro. S'il le passait deux fois par semaine, je pense que dans vingt ans le peuple chinois serait éteint."[55]
- Underground Comedy Movie (1999)
- Une comédie basée sur une série du câble de 1988. Le réalisateur et acteur principal, Vince Offer a construit ce film à partir d'une série de sketches de mauvais goût (dont un présentant Gena Lee Nolin utilisant bruyamment les toilettes, et un super-héros nommé "Dickman" ("homme-bite") déguisé en pénis géant et qui combat ses ennemis en les aspergeant de semence). En 1999, Vince Offer poursuivit en justice 20th Century Fox et les co-réalisateurs de Mary à tout prix, Bobby et Peter Farrelly, affirmant que 14 scènes de Mary à tout prix plagiaient son film. Les frères Farrelly déclarèrent: Nous n'avons jamais entendu parler de lui, nous n'avons jamais entendu parler de son film, et tout ceci n'a aucun sens.[56] Ce film avait une note de 2,9 sur 10 sur IMDb en octobre 2007.[57] Dans une critique de The Village Voice, Rob Davis qualifia ce film "lunkheaded and amateurish" (stupide et amateur) et trancha qu'il était "uniquement pour les masochistes."[58]
- Va te faire voir Freddy ! (Freddy Got Fingered) (2001)
- Roger Ebert donna zéro étoile sur quatre à cette comédie dont le seul point fort est la vedette, Tom Green et écrivit : "Ce film ne touche pas le fond du baril. Ce film n'est pas le fond du baril. Ce film n'est pas en dessous du fond du baril. Ce film ne mérite même pas d'être cité dans la même phrase que des barils... Il se peut qu'un jour vienne où Freddy Got Fingered sera vu comme une étape majeure du néosurréalisme. Ce jour peut ne jamais venir si on le regarde comme étant un film drôle.[59]"
- Tom Green fut "récompensé" de cinq Razzies, dont celui du pire film[49]. Il reçut les prix en personne, arrivant avec son propre tapis rouge et utilisa son discours pour se moquer et rabaisser copieusement les spectateurs et le film. "Je tiens à dire que je n'ai pas mérité ceci... Mon Dieu, que j'aimerai dire ça." Il fut expulsé de force de la scène, refusant de s'arrêter de jouer de l'harmonica. [60]
- The Adventures of Pluto Nash (2002)
- Le scénario de ce film d'Eddie Murphy fut revu de nombreuses fois, et le film n'était toujours pas sorti deux ans après la fin du tournage, pas avant août 2002. Le film coûta 110 millions de dollars à faire et à promouvoir, mais n'en rapporta que 7,1 millions dans le monde entier. La majorité des critiques reprochèrent l'épouvantable jeu d'acteur, les horribles dialogues, et le manque d'humour. Il fut pré-sélectionné pour cinq Razzie Awards : Pire Film, Pire Acteur (Eddie Murphy, qui fut aussi choisi pour et Showtime), Pire Scénario, Pire Couple à l'écran (Eddie Murphy avec Owen Wilson dans , Robert De Niro dans Showtime, et lui-même cloné dans Pluto Nash), et Pire Réalisateur (Ron Underwood).[42] Eddie Murphy ne fit pas la promotion du film à sa sortie. Pluto Nash a une note de 6% chez Rotten Tomatoes.[61]
- The Master of Disguise (2002)
- Avec en vedette Dana Carvey, James Brolin, et Harold Gould, il reçut un succès commercial modéré en 2002, rapportant aux alentours de 40 millions de dollars au box office. Ce film fut, toutefois, déscendu par la critique. L'histoire fut considérée immature même pour un film destiné aux enfants, en ajoutant le fait que plusieurs "déguisements" ne pouvait clairement pas être reconnus par les plus jeunes (Tony Montana dans Scarface, par exemple). En plus, il y avait plusieurs indices qui montraient que le film a été coupé ; par exemple, certaines scènes montrées dans la bande annonce n'apparaissent pas dans le film. La manière de filmer et le effets spéciaux sont plutôt faibles pour un film sorti en 2002, plus particulièrement quand la caméra s'écarte du personnage principal quand il entre ou sort des ses déguisements. (Le 31 juillet 2007) il est la 9e plus basse note sur Rotten Tomatoes, 2.2/10 et était dans les 100 du fond de panier d'IMDb Bottom 100 juste après sa sortie. Michael J. Nelson de Mystery Science Theater 3000 le qualifia de la pire comédie jamais faite. Le magazine Empire alla jusqu'à l'appeler le pire film jamais fait, et affirma que c'était "un film parlant d'idiots, fait par des idiots, pour des idiots."
- Dirty Love (2005)
- Écrit par, et ayant en vedette Jenny McCarthy, ce film "remporta" quatre Razzie Awards, dans les catégories Pire Film, Pire Réalisateur (John Mallory Asher), Pire Scénario, et Pire Actrice (Jenny McCarthy).[62] Il a un score de 8% sur Rotten Tomatoes.[63] Roger Ebert dit dans sa critique, "Sur les bases de Dirty Love, je ne suis pas sûr qu'une des personnes impliquée dans ce film ait jamais vu un autre film, ou sache ce que c'est," et en parlant de Jenny McCarthy, il écrivit, "Elle me fait pitié."[64] Il qualifia ce film de "si misérable qu'il n'atteint pas le niveau de mauvais."[64]
- King's Ransom (2005)
- Un film réalisé par Jeff Byrd, est une farce sur l'avarice entourant un enlèvement. Il a en vedette Anthony Anderson. C'est l'un des rares films qui reçut un 0% chez Rotten Tomatoes[65]. Il est classé 23e dans la liste des pires films chez Metacritic.[66] Une critique dit en plaisantant qu'être bâillonné et torturé serait plus amusant.
- Zoom (2006)
- L'ancien super-héros Jack (joué par Tim Allen) est rappelé au travail dans une académie privée pour transformer en super-héros un groupe invraisemblable d'enfants rejetés . Le film donna lieu à une plainte de Fox et de Marvel Comics, qui affirmaient qu'il plagiait les films X-Men (à l'origine il aurait dû sortir deux semaines avant X-Men, l'affrontement final). Il a aussi une intrigue très similaire à celle de L'École fantastique (Sky High), sorti moins d'un an avant.[67] Ce film a une note de 2% chez Rotten Tomatoes.[68]
- Who's Your Caddy? (2007)
- Ce film s'attira des critiques extrêmement négatives. En particulier, plusieurs critiques l'ont pointé comme un "horrible plagiat" de Caddyshack.[69],[70],[71],[72] Il est actuellement en seconde place des "100 films du fond de panier" sur IMDb's, et a une note de 8% sur Rotten Tomatoes.
Films d'exploitation
Parfois les producteurs essaient de sur-utiliser des thèmes tabou ou choquants pour attiser la curiosité des spectateurs (voir provocation). Quand la réalisation est faible, cette méthode peut jouer contre elle. Ces films sont souvent cultes, toutefois, car les scènes surfaites de nudité, de mort, de violence, et de gore sont si mal faites qu'elles en deviennent plus humoristiques que choquantes.
- Myra Breckinridge (1970)
- Ce film de 1970 est basé sur un roman du même nom de Gore Vidal. Ayant en vedette Raquel Welch, Mae West, et Farrah Fawcett, il est controversé à cause de scènes choquantes pour l'époque. Il fut classé film-X avant d'être reclassé R. Certaines stars des années 1940 et 50 ont été choquées de voir des extraits de leurs films parodiés en plaisanteries à caractère sexuel, et quelques unes, comme Loretta Young, ont réclamé que les scènes soient supprimées au montage. Il y eu également quelques conflits entre Raquel Welch et Mae West pendant le tournage. Les critiques ont descendus le film. Time Magazine a dit : "Myra Breckinridge est aussi drôle qu'une mère maltraitant son enfant. C'est une insulte à l'intelligence, un affront à la raison et une abomination pour les yeux." Gore Vidal a tenu le film pour responsable de la mauvaise vente de son livre pendant une décennie. Cependant, malgré sa mauvaise réception, ce film a obtenu une certaine popularité
- Showgirls (1995)
- Un énorme battage publicitaire a été fait autour de ce film interdit au moins de 17 ans mettant en avant le sexe et les scènes de nudité, mais les critiques tournèrent tout cela en dérision.[73] La campagne promotionnelle reposait sur la vedette de cinéma, Elizabeth Berkley, qui, seulement deux ans plus tôt, était la vedette de la série télévisée pour adolescent, Sauvés par le gong (dans laquelle elle jouait le rôle d'une jeune féministe). Ce film remporta sept Razzie Awards parmi ses treize nominations. Il a vraisemblablement ruiné la carrière de Elizabeth Berkley, et de l'auteur. Le scénariste, Joe Eszterhas, eut du mal à remonter la pente. Ce film est devenu culte. La version "R-rated" enlève la plupart des scènes gratuites de nudité et les remplace par des éléments de l'histoire rendant l'intrigue compréhensible. La chaîne de télévision Superstation TBS diffusa ce film en ajoutant numériquement des sous-vêtements noir pour cacher les seins nus et les parties génitales.
Suites, précédents, remakes, et plagiats
Souvent, on tente de capitaliser sur la popularité d'un film ayant rencontré le succès, en faisant une suite ou un prélude, en écrivant un scénario vaguement basé sur l'idée du premier film, ou si le film est assez vieux, en retournant le film en entier[74]. Ces films n'atteignent que rarement le niveau de leur prédécesseurs. Quelques facteurs qui peuvent en être la cause sont :
- un rapport avec l'histoire d'origine qui en fait une suite seulement dans le nom
- contrainte budgétaire
- le film n'a pas la vedette du premier film
- le film n'a pas le même réalisateur
- les spectateurs visés ne sont pas intéressés par le fait de pousser plus loin l'histoire
- des acteurs tentent de reprendre des rôles qui étaient l'apogée de leur carrière alors qu'il ne leur va plus du tout
- le manque d'originalité, voir son absence, par rapport à l'histoire d'origine
Alors qu'ils sont généralement considérés de niveau inférieur, certains peuvent entâcher la réputation du film qu'il tente de prolonger ou de copier.
Films familiaux
- L'Histoire sans fin 3, Retour à Fantasia (The NeverEnding Story III: Escape from Fantasia) (1994)
- ce film a en vedette Jason James Richter, plus connu pour son rôle dans Sauvez Willy (Free Willy), ainsi que Jack Black. L'histoire n'a aucun rapport avec le roman de Michael Ende, ni avec aucun des deux autres films qui le précèdent. Ce film fut critiqué parmi les fans et considéré comme le pire de la série. Plusieurs scènes sont considérées comme "ennuyeuses". Il a une note de 2.6/10 chez IMDb.
- Barney's Great Adventure (1998)
- ce film fut descendu par la critique, désigné candidat à deux Razzie Awards. Il a une note de 1.9/10 sur IMDb et 26% sur Rotten Tomatoes, le mettant à la place 36 des 100 films du fond du classement.
- 3 Ninjas: High Noon at Mega Mountain (1998)
- Le quatrième film des 3 Ninjas, universellement reconnu comme étant le pire de la série, ne faisait appel à aucun des acteurs d'origine à l'exception d'une brève apparition de Victor Wong, était dirigé par Sean McNamara, considéré comme un réalisateur pour public préadolescent. Ce film a aussi pour vedettes Hulk Hogan et Loni Anderson. Ce film n'a reçu aucun commentaire positif sur le site Rotten Tomatoes, [75]. Il est le 22e pire film (avec une note moyenne de 2.0/10) selon les utilisateurs de IMDb[76], et n'a fait que 375 805 dollars de bénéfices aux États-Unis.
- Le Fils du Mask (Son of the Mask) (2005)
- Cette suite du film avec Jim Carrey, The Mask, sans Jim Carrey, est trentième au classement des 100 du fond de panier chez IMDb (en décembre 2007), et a obtenu une note de 4% chez Rotten Tomatoes.[77]
- Doogal, la version américaine de Pollux, le manège enchanté (2006)
- Ce film est une adaptation au cinéma de la série franco-britannique, Le Manège enchanté, qui a fortement misé sur le public adulte nostalgique de la série. Il fut doublé en anglais américain et renommé Doogal. Bien que la version originale franco-britannique ait reçu une note de 5.4/10 sur le site IMDb, la version américaine n'obtint que 2.6/10, ainsi que 7% sur Rotten Tomatoes,[78] et un F (pour une note de A à F, F étant la pire) dans le magazine Entertainment Weekly. Il est considéré comme l'un des pires films d'animation du cinéma américain. [79]
- Ecole Paternelle 2 (Daddy Day Camp) (2007)
- Cette suite du film d'Eddie Murphy Daddy Day Care comporte Cuba Gooding Jr. dans le rôle d'Eddie Murphy. À ce jour, Daddy Day Camp est noté 2% sur le site Rotten Tomatoes (25 note) et 18% sur Metacritic (18 notes). Evènement rare, The A.V. Club a accordé à ce site la pire note, "F" .[80] Le site IDMb le note quant à lui 1,4 sur 10, et le classe deuxième dans sa liste des moins bons films. Le premier jour après sa sortie en salles, le film fut neuvième au box office avec 773,706 dollars de recette.
Suite de comédies
- Cours après moi shériff 3 (Smokey and the Bandit Part 3) (1983)
- Ce troisième chapitre de la franchise Cours après moi shériff fut considéré par bien des critiques comme un terrible navet. Avec une brève apparition de Burt Reynolds, ce film à l'origine avait Jackie Gleason dans les deux rôles à la fois du Shérif Buford T. Justice (l'ennemi juré de Burt Reynolds dans les deux premiers films) et du "Bandit". Les versions préliminaires du film ne furent pas bien reçues par le public de test, et certaines scènes furent retournée avec Jerry Reed (qui jouait le rôle de "Snowman", l'ami fidèle de Burt Reynolds dans les films précédents) en tant que "Le Bandit", changeant significativement la trame de l'histoire. Le film résultant de tout ça est un mélimélo de scènes qui semblent avoir été montées dans un ordre aléatoire sans cohérence pour l'histoire. Malgré sa mauvaise critique et ses mauvaises recettes, ce film est considéré par certains comme un essai sur le style de narration des légendaires bandes dessinées de Jackie Gleason dans l'un de ses derniers rôle au cinéma. Il a une note de 3/10 chez IMDb. [81]
- Caddyshack II (1988)
- La suite de la comédie de 1980 acclamée par la critique, Caddyshack, reçut deux "Razzies" pour la pire chanson originale et le pire second rôle (Dan Aykroyd), et fut nommé pour deux autres dont le pire film. Sa note est de 0% sur 8 critiques sur le site Rotten Tomatoes [82] et de 3,4 sur 10 sur le site IMDb, en date de juillet 2007.[83] Le film apparait également sur le site ESPN, sur la liste "Pire films de sport de tous les temps", en quatrième position ,[84] à l'inverse du premier Caddyshack qui est lui classé huitième du "Top 20 des meilleurs films de sport de tous les temps".[85] Caddyshack II apparait toujours sur de nombreuses listes du type "pire films de tous les temps" ou "pire suites de films", dont une deuxième place sur la liste des pire films selon Entertainment Weekly .[86],[87]
- Deuce Bigalow: European Gigolo (2005)
- Évènement rare, Roger Ebert a accordé à cette suite de Deuce Bigalow: Male Gigolo une note de 0 étoiles et le considéra comme le pire film de l'année 2005.[88] En réponse à une mauvaise critique et étant lui-même traité de "comique de troisième zone" par le critique du Los Angeles Times Patrick Goldstein, Rob Schneider, la vedette du film, qualifia Goldstein de "journaliste de troisième zone, ennuyeux et pompeux" en lui demandant ce qu'il avait jamais accompli, dans une lettre ouverte longue d'une page publiée dans le Daily Variety et le The Hollywood Reporter. Ebert défendit le critique du Los Angeles Times en affirmant, dans une critique publiée dans le Chicago Sun-Times : "M. Schneider, votre film pue."[88] De son coté, Michael Medved n'accorda aucune étoile au film et le nomma le pire film de l'année 2005 également, le qualifiant de "douloureusement insipide" et affirmant "Il n'y a nulle part de quoi rire dans ce film rance, calamiteux, un vrai naufrage" [89] Le film reçut une note de 10% sur le site Rotten Tomatoes.[90]
Films de super-héros/science fiction
- Batman & Robin (1997)
- Ce film fut un échec tant au plan financier que critique.[91],[92] Il fut discrédité pour son scénario ainsi que pour avoir exagéré à l'extrême le style ostentatoire (exprimé par des répliques-chocs, des cascades ouvertement ridicules, et des effets sonores bruyants) de son prédécesseur, Batman Forever.[93],[94]
- L'auteur Mark S. Reinhart a déclaré : "La conjonction entre le scénario horrible, les costumes ridicules, les décors criards, la mise en scène peu inspirée, etc. de Batman & Robin transforma le film en l'épouvantable tas de déchets qu'il est.[95]" Mike Nelson écrivit dans Movie Megacheese : "C'est la pire chose de tous les temps. Oui, c'est précisément la pire chose jamais produite par nous autres, êtres humains, de toute notre histoire."
- Star Trek V : L'Ultime Frontière (Star Trek V: The Final Frontier) (1989)
- Ce film est considéré comme le pire film de la série des Star Trek. Le créateur de la franchise, Gene Roddenberry, le considère comme étant "au mieux apocryphe", au regard des éléments non canoniques du film[96] car il contient des points-clefs de l'histoire en contradiction avec l'histoire (fictive) de Star Trek. Certains critiques virent ce film comme un boost pour l'égo de son réalisateur, William Shatner.[97] Ce film reçut en 1989 le Razzie Award du pire film, battant Karaté Kid III et Road House.
Autre
- Staying Alive (1983)
- La suite de Saturday Night Fever, fut réalisée par Sylvester Stallone, en vedette John Travolta. Descendu par la critique malgré ses 68 millions de dollars au box office, ce film fut classé la pire suite de tous les temps par Entertainment Weekly[98] et a une note de 0% rating chez Rotten Tomatoes.[99] Le film fut nommé pour deux Razzies, dont le pire acteur (Travolta) la pire révélation (Finola Hughes). Le film est aussi listé sur la liste des films détestés de Roger Ebert.
- Les Dents de la mer 4 : La Revanche (Jaws: The Revenge) (1987)
- Le quatrième et ultime film de la série des Dents de la mer ignore les événements du prédécesseur, Jaws 3-D qui eut plus de succès que lui. Il utilise une intrigue où un requin semble vouloir tuer tous les membres encore vivants de la famille Brody. À la fin, on peut entendre le requin "rugir" plusieurs fois (un requin n'ayant pas de cordes vocales, c'est anatomiquement et physiquement impossible) avant d'être percuté par un navire conduit par la veuve du Shérif Brody qui explose. Il fut nommé candidat aux Golden Raspberry Awards 1987 pour le prix du pire film et des pires effets spéciaux de l'année. Il a une note de 0% chez Rotten Tomatoes.[100]
- Basic Instinct 2 (2006)
- La suite du très acclamé thriller de 1992, Basic Instinct ayant en vedette Sharon Stone et Michael Douglas. Basic Instinct fit beaucoup d'entrées, tandis que sa suite fut un bide au box office, et reçut quatre Golden Raspberry Awards, dont le pire film, la pire actrice (Sharon Stone), la pire suite, et le pire scénario. Il fut aussi nommé pour le pire second rôle masculin (David Thewlis) et le pire couple pour "la poitrine tombante de Sharon Stone". Alors qu'il fut descendu par la critique, il fut surnommé "Basically, It Stinks, Too" ("A la base, ça craint aussi"). Il est noté 7% chez Rotten Tomatoes.[101] (août 2007).
Plagiat
Certains films, sans être considérés officiellement comme des remakes, se sont fortement inspirés du thème d'autres films, et ont fini par être considérés comme de pâles copies du film original.
- Mac et Moi (Mac and Me) (1988)
- Ce film parle d'un jeune garçon en chaise roulante qui se lie d'amitié avec un extra-terrestre qui s'est écrasé sur Terre. Le scénario est largement copié sur E.T. l'extra-terrestre, et sert largement de publicité à Coca-Cola et McDonald's. Une scène du film est une danse impromptue ayant en personnage principal MAC l'extra-terrestre (déguisé en ours en peluche), une équipe de football américain, Ronald McDonald, et diverses personnes à l'intérieur et à l'extérieur d'un restaurant MacDonald's. La générique contient "et Ronald McDonald dans son propre rôle." Mac et moi a une note de zéro sur Rotten Tomatoes[102]. Leonard Maltin le décrit comme étant "plus une pub télé qu'un film".[103]
- Soul Plane (2004)
- Ce film de 2004 fut descendu par la critique. La plupart des critiques lui reproche d'utiliser des stéréotypes de la culture noire-américaine et d'être un plagiat de Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (Airplane!) Il a une note de 19% sur Rotten Tomatoes.[104]
- Cendrillon et le Prince (pas trop) charmant (Happily N'Ever After) (2007)
- Cendrillon et le Prince (pas trop) charmant fut descendu par la critique. La plupart soulignaient l'animation de mauvaise qualité, le mauvais choix des acteurs, les blagues qui tombent à plat, et le fait que l'intrigue était un plagiat de celle de Shrek et La Véritable Histoire du Petit Chaperon rouge (Hoodwinked!). Le weekend de sa sortie, il engrangea 6,6 millions de dollars. Il se vit accorder une note de 4% sur le site Rotten Tomatoes.
Vote des spectateurs
Certains sites tentent de déterminer l'opinion des spectateurs en ce qui concerne le pire film de tout le temps par un vote public. Attendu que les votants sont les visiteurs du site, ces votes ne sont pas nécessairement représentatifs et par conséquent ne devraient pas être considérés comme absolus. De plus, les résultats des votes tendent à fluctuer fortement en fonction de l'actualité cinématographique.
Selon le vote du site IMDb, en date du 22 septembre 2007, les dix films les moins appréciés sont :
- Ben & Arthur (2002)
- Who's Your Caddy? (2007)
- Dünyayi kurtaran adam'in oglu (Turkish Star Wars 2) (2006)
- Ecole Paternelle 2 (Daddy Day Camp) (2007)
- Die Hard Dracula (1998)
- Pledge This! (2003)
- Crossover (2006)
- Surf School (2006)
- The Tony Blair Witch Project (2000)
- Anne B. Real (2003)
Selon le vote du site everyonesacritic.net, en date du 9 décembre 2007, les dix films les moins appréciés sont :
- Battlefield Earth - Terre champ de bataille (2000)
- House of the Dead (2003)
- From Justin to Kelly (2003)
- Glitter (2001)
- Alone in the Dark (2005)
- Spice World, le film (1997)
- Catwoman (2004)
- "Manos" The Hands of Fate (1966)
- Petits Génies (1999)
- Speed 2 : Cap sur le danger (Speed 2: Cruise Control) (1997)
Attention : ces listes sont régulièrement mises à jour.
La liste de Rotten Tomatoes des films les plus critiqués
Le site Rotten Tomatoes[105] (Les tomates pourries) présente l'avantage, comparativement aux sondages du public, de présenter la réaction des critiques, qui, en plus d'être (en principe) plus cultivés que la plupart des spectateurs, ont l'occasion de voir et de critiquer un large panorama de films, leur donnant une meilleure idée de l'actualité du cinéma. Cette liste comporte cependant certaines limites pour ce qui est de décider du "pire film de tous les temps" :
- Elle ne couvre parfaitement que les films récents, et
- Elle comptabilise chaque critique comme "fraîche" ou "pourrie", puis détermine la proportion de commentaires positifs et négatifs. Cela a pour conséquence que les films les plus mal notés sont ceux que tout le monde déteste, sans garantie qu'aucun des commentateurs ne le considère en particulier comme le "pire de tous les temps".
- Ballistic: Ecks vs. Sever
- Alone in the Dark
- Crossover
- Pinocchio (2002)
- King's Ransom
- SuperBabies: Baby Geniuses 2
- National Lampoon's Gold Diggers
- Twisted
- The Master of Disguise
- Half Past Dead
Références
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- ↑ Les films les plus mal notés de tous les temps par Rotten Tomatoes
Voir aussi
Liens externes
- IMDb Bottom 100
- The Bottom 200 at everyonesacritic.net
- Rotten Tomatoes
- Roger Ebert
- Ebert's Most Hated
- Golden Raspberry Awards
- Metacritic: Worst-Reviewed Movies
- Cinema de Merde: Reviews and essays on bad and cheesy movies
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