- Ligne Chartres - Orléans
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Ligne Rouen - Orléans
Ligne
Rouen - OrléansPays France Villes desservies Rouen, Beuil, Dreux, Chartres, Orléans Historique Mise en service 1872 Concessionnaires Ch. de fer d'Orléans (1878 - 1938)
SNCF (1938 - 1997)
RFF (à partir de 1997)Caractéristiques techniques Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Nombre de voies Voie unique Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF et divers nouveaux entrants Trafic fret Schéma de ligne modifier La ligne Rouen - Orléans fut ouverte le 28 octobre 1872.
Les principales gares desservies sont :
Le trafic voyageur de la ligne est supprimé depuis la Seconde Guerre mondiale. Seule la section de Chartres à Orléans est encore en service et accueille un trafic marchandises saisonnier, principalement céréalier.
Sommaire
Exploitation militaire
Article détaillé : Chemin de fer militaire (France).En France, l'organisation des transports ferroviaires en temps de guerre était sous la responsabilité conjointe du ministère des transports et du Ministère de la guerre qui mettait également ses moyens, dont le 5e régiment du génie, à la disposition du ministère des transports. Ces dispositions mise en place sous le Second Empire[1] tendaient à unifier les conditions de transports. En mai 1887, l’exploitation du tronçon de Chartres à Orléans est confiée à un détachement permanent de sapeurs des chemins de fer pour parfaire l’instruction des cadres et sapeurs en matière d’exploitation de ligne et de traction.
Après sa création en 1889, le 5e régiment du génie hérite de l’exploitation de ce tronçon. La Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans conserve la gestion des gares de Chartres, Orléans et Voves. Seules la gare de Patay et cinq autres stations sont misent à la disposition des militaires qui doivent permettre aux cadres subalternes de pratiquer un service complet. Tout y était militaire, du guichetier au chef de gare, du chauffeur de locomotive aux agents d'exploitation. Deux raisons à cela ; la nécessité pour les personnels du 5e de pouvoir rouler en métropole et l'intérêt des Sociétés privées chargées de la mise en œuvre d'un réseau ferré de pouvoir disposer de personnel qualifié dans les colonies françaises. Deux postes de bifurcation[Où ?] offrent la possibilité de former des aiguilleurs. Un trafic de 10 trains permet la formation d’un nombre suffisant d’agents : les militaires prennent en charge le mouvement des trains le service à grande vitesse et éventuellement de la conduite sous réserve d’avoir suivi un stage au dépôt de Chartres[2].
En projet
A l'heure actuelle (été 2009), le réseau TER assure la par autocar la desserte voyageurs des localités situées le long de la ligne.
La région Centre envisage néanmoins de rouvrir au trafic voyageurs ferroviaire la section Chartres-Orléans. Cette nouvelle desserte devrait être mise en service au mieux en 2012, la réouverture se faisant en deux étapes (Chartres - Voves, puis Voves - Orléans). Elle a fait l'objet d'une concertation préalable et d'une enquête publique en novembre et décembre 2007. Sa remise en service nécessite la suppression d'un passage à niveau situé sur la rocade est de Chartres ainsi que par la remise à niveau des installations, voie, signalisation, passages à niveaux et et gares.
Notes et références
Articles connexes
- Écartement des rails
- Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans
- Chemin de fer militaire
- Chemin de fer militaire (France)
- 5e régiment du génie
- Portail du chemin de fer
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