La revanche

La revanche

Revanchisme

Le revanchisme ou esprit de revanche correspond à un sentiment nationaliste entretenu dans lopinion publique.

Sa traduction historique la plus représentative vient des trois conflits franco-allemands, sur une période sétalant pour le moins sur 70 ans durant laquelle le revanchisme a été ressenti de part et dautre du Rhin.

Armoiries des Brandebourg
Lorsque la concrétisation du pangermanisme à lEst enclenche lesprit de revanche à lOuest : le contentieux principal entre les deux nations était territorial : lintégration de lAlsace, et la Moselle dans lEmpire allemand, que le successeur Guillaume II d'Allemagne entérine par la restauration dans le style médiéval du château du Haut-Kœnigsbourg, sur lequel sont placées ses armoiries. Symboliquement, cette place forte garde les marches de lEmpire. Côté français, la cession liée à la paix de 1871 porte atteinte à lintégrité territoriale nationale, lesprit de revanche se forge sur cette perception dune amputation qui ne doit pas rester ainsi.

Sommaire

Traits

Il sagit de lélargissement du sentiment individuel revanchard sur le plan dune nation, qui profite sur le plan politique[1] comme sur le plan des objectifs militaristes dans la recherche de casus belli. Quoique le revanchisme ne relève pas du domaine dune idéologie affirmée, le caractère systématique du rappel des contentieux dans la mémoire collective de la population lérige en volonté marquée; lentretien de ce sentiment au cours du temps revêt de plus les mêmes aspects que le militantisme ; pour les militants revanchards, il procède dune volonté froide et courroucée de maintenir lanimosité envers lAutre dans lesprit de leurs compatriotes. Car une fois les hostilités déclenchées, le climat ambiant issu de lesprit de revanche apporte une puissante mobilisation pour les armées et leffort de guerre[2].


Les chapitres de cet article indiquent les contentieux de chaque période qui furent identifiés en arrière plan, dont lexistence ambiante est aussi cruciale dans lengrenage que les casus belli déclencheurs des hostilités. Leur évocation montre que le phénomène de lesprit de revanche procède dun engrenage identique quel que soit le pays qui en soit animé.

L'unification allemande (1806-1871)

Article détaillé : Unité allemande.

Avec la défaite prussienne d'Iéna, en 1806, sest ouvert un cycle de violence mimétique qui alterne francophobie et germanophobie, une montée aux extrêmes qui conduira plusieurs fois à des guerres majeures entre les deux pays[3].

Le traumatisme d'Iéna (1806)

Article détaillé : Bataille d'Iéna.
Napoléon entre à Berlin à la tête de ses troupes. Charles Meynier, 1810

À la fin du XVIIe siècle, la Prusse devient, grâce à son militarisme autoritaire, une nouvelle grande puissance capable de rivaliser avec les anciens grands pays que sont la France et lAngleterre[4]. La défaite dIéna en 1806, larmée prussienne est écrasée par larmée française, provoque un traumatisme au sein de lélite prussienne et allemande[5]. Des réformateurs tels que Carl von Clausewitz et Johann Gottlieb Fichte vont prendre conscience de la nécessité de transformer la vieille Allemagne en un État moderne et unifié afin de rivaliser avec la France[6]. Les Allemands sortent humiliés et fascinés par loccupation française et sont contraint de limiter pour sen sortir. La France servira donc à la fois de modèle et de repoussoir pour lunité allemande[7] : le nationalisme allemand sera à la fois teinté de francophobie et nourri du libéralisme politique issu de la Révolution française.

Belle Époque

Article détaillé : Belle Époque.

Amorce dune francophobie en Allemagne : après la défaite et la capture de Napoléon III, lexpression allemande Erbfeind (« ennemi héréditaire » en allemand) devient populaire, dabord dans la presse. Cristalliser lopinion du peuple sur la xénophobie resserre lidentité nationale. Construction médiatique, la francophobie deviendra générale en Allemagne après la Première Guerre mondiale par le traité de Versailles puis loccupation de la Ruhr (Sarre) de 1923. Dun point de vue politique, les élites prussiennes considèrent le républicanisme émanant de la politique française de la fin du XIXe comme un phénomène à abattre.

Le contentieux territorial

La Lorraine pleurant sur lépaule de lAlsace, statue à Nancy

Lopinion française estime que les Alsaciens-Lorrains sont soumis depuis la fin de la guerre franco-prussienne à un régime oppressif et elle entretient la nostalgie des provinces perdues.[8] Ce sentiment est illustré, par exemple, par le succès du livre Le Tour de France par deux enfants ou par la déclaration de Fustel de Coulanges, professeur à luniversité de Strasbourg, qui déclara le 27 octobre 1870 à propos de lAlsace :

« Il se peut que lAlsace soit allemande par la race et par le langage ; mais par la nationalité et le sentiment de la patrie, elle est française. Et savez-vous ce qui la rendue française ? Ce nest pas Louis XIV, cest notre révolution de 1789. Depuis ce moment lAlsace a suivi toutes nos destinées ; elle a vécu notre vie. Tout ce que nous pensions, elle le pensait ; tout ce que nous sentions, elle le sentait. Elle a partagé nos victoires et nos revers, notre gloire et nos fautes, toutes nos joies et nos douleurs. Elle na rien eu de commun avec vous. La patrie, pour elle, cest la France. Létranger, pour elle, cest lAllemagne. »

La volonté de lopinion de recouvrer ces terres annexées sera lune des causes du côté français du déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Proclamation du second empire allemand à Versailles, 1871 - Tableau dAnton von Werner.

Lhumiliation de la galerie des Glaces

Vainqueur de la guerre, Otto von Bismarck célèbre la victoire dans la galerie des Glaces du palais de Versailles en proclamant le second Reich. Cet acte parachève le processus dunité nationale, en créant la nation allemande sur le modèle de la Confédération de l'Allemagne du Nord, comme il confirme lascension du pouvoir de la Prusse des Hohenzollern sur le camp dynastique des Habsbourg.

La nation française, au même moment, est au plus bas puisque Thiers écrase la Commune, insurrection mâtinée de guerre civile, avec la bénédiction de Bismarck plus soucieux de restaurer lordre de la société bourgeoise que de voir le vaincu sombrer dans lanarchie.

Le bonheur des uns faisant le malheur des autres, la rancœur gardée par les Français à lencontre de cet événement fit que la France, parmi les Alliés vainqueurs de 1918, imposa les mêmes lieux pour la signature du traité de Versailles lors du conflit suivant, lavant laffront de 1871.

Le contentieux colonial

Indépendamment de cette victoire, la nation allemande développe de la convoitise face au phénomène dexpansion territoriale des autres puissances européennes, France et Grande-Bretagne en tête. À la veille de la Grande guerre, 85 % des terres émergées sont sous obédience européenne. Parvenue tardivement dans le concert des nations, lAllemagne considère avec avidité les empires coloniaux britannique et français, qui se sont taillés la part du lion dans une compétition consistant en une succession de traités et de guerres apportant la suprématie occidentale sur le Monde du XIXe siècle. Écartée dès les premiers temps des Grandes découvertes du Monde, la confédération germanique est restée accaparée sur le continent par la politique démographique du Drang nach Osten. LAllemagne se considère injustement exclue de ces découpes par rapport au poids quelle tient désormais en Europe, par le fait quelle aussi sest érigée en empire[9].

La victime émissaire : le 31 juillet 1914, la presse écrite titre : « ils ont assassiné Jaurès »

Le revanchisme entretenu dans les écoles

Lopinion française est imprégnée de cet esprit de revanche après la capitulation de 1871 jusquau début de la Première Guerre mondiale en 1914; la diffusion généralisée de ce sentiment dordre individuel a engendré des tensions jusquau niveau diplomatique [10].

Elle fut organisée par les autorités publiques puisque lesprit revanchard faisait partie des programmes pédagogiques : le récit national de lhistoriographie française était orienté sur la prise de conscience que la perte de lAlsace-Lorraine constituait une atteinte à lintégrité territoriale de la patrie : ainsi étaient formées des générations de futurs poilus. Cette démarche nétait pas spécifiquement française : lintroduction du film Joyeux Noël montre également les chansonnettes xénophobes apprises par les écoliers allemands et anglais, autant de préludes programmés à ce qui devint un massacre de masse.

Dans les consciences, la caractéristique revancharde quavait prise le patriotisme de lépoque a polarisé de manière extrême lopinion publique, qui de lautre bord politique appréhendait les thèses de lanarchisme[11]: ce clivage fut dangereux pour la paix civile et le climat social.

Cest dailleurs par la mise à lécart des appels à la paix que la marche à la guerre a finalisé son déclenchement : en France avec lassassinat de Jaurès lors de ce tragique été 1914, en Allemagne avec lincarcération de Rosa Luxemburg en 1915 qui avait eu le tort de diffuser une pensée sur la mécanique des nations en guerre dans un contexte critique du capitalisme.

Article détaillé : Assassinat de Jean Jaurès.
Lors de la conférence de paix de Versailles réunissant les vainqueurs de 1918, lautoritarisme du « Tigre » amena les Alliés à imposer des réparations conséquentes. Ceci créa une situation revanchiste dans lAllemagne des années vingt, linfluence des extrémismes et le ferment dun conflit de même nature mondiale.
photo dépoque du Conseil des Quatre à Versailles

Sil fallait une preuve supplémentaire de limprégnation des institutions par ce courant de pensée, il suffit de considérer la clémence des tribunaux lors du jugement de Raoul Villain en 1919, qui assassina Jean Jaurès à la veille du conflit - assassinat politique pour ses opinions pacifistes. Ce meurtre donne une idée de la crispation de ce temps ; il marqua lopinion et fut déclencheur dun consensus vers lUnion sacrée : « rendez-vous pris de longue date, cette guerre devait survenir ».

Entre-deux-guerres

Article détaillé : Entre-deux-guerres.

La défiance vis-à-vis du pacifisme passe côté allemand au sortir de la défaite de 1918. Cette tendance a accompagné lexpression du « coup de poignard dans le dos (Dolchstoßlegende) » dans les médias de Weimar, qui atténue la responsabilité du haut commandement militaire.

La faiblesse du parlementarisme et la crise de 1929 sajoutèrent au revanchisme pour fournir la base de la montée des extrémismes prônant un pouvoir fort, ce qui amena lAllemagne nazie dont la politique étrangère consista à jeter à terre les clauses de Versailles : non paiement des réparations à la France, puis remilitarisation de la Rhénanie sont une nouvelle marche à la guerre.

La perception du Diktat de Versailles, lié aux réparations des dommages de guerre à verser par suite au traité de Versailles au sortir de la guerre, devint un enjeu politique en Allemagne.

La Sarre est occupée (mais non annexée, alors quelle avait été française de Louis XIV à 1815) par la France après la première guerre mondiale; cependant, cette fois le contentieux se cristallise sur le paiement des réparations demandées lors de larmistice par le camp français, qui parmi les Alliés vainqueurs na pas voulu passer léponge en argumentant sur le nombre de ses victimes. Le lieu dinfamie de 1918, comme auparavant la galerie des Glaces pour les Français, devient le wagon de l'armistice, symbolique de la défaite pour les Allemands, qui attendent une nouvelle revanche. Une fois employé en 1940 pour signer un armistice dans la même clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, (inversion du camp des vainqueurs), le wagon sera exposé tel un trophée de guerre à la porte de Brandebourg. Détruit en 1945 lors de la bataille de Berlin, cest une réplique quon peut voir aujourdhui à Rethondes.

Après-guerre

Article détaillé : Après-guerre.

Côté allemand

Le mot revanchisme (en allemand Revanchismus) est aussi utilisé en Allemagne pour désigner une tendance de la droite qui na pas accepté les conséquences territoriales de la 2e Guerre mondiale.

Côté français

Les quatre années doccupation allemande en France connurent une sorte déquivalent en Allemagne après la Libération, le gouvernement issu de la France libre tenant à figurer parmi les Alliés avec une zone doccupation qui lui soit dévolue (centrée sur Baden-Baden).

Limportance de cette reconnaissance visait à faire oublier la période de la collaboration et de lÉtat Français de Vichy, qui avait porté au pouvoir ceux qui avaient analysé les causes de la défaite de 1940 [12].


Cette réciprocité ne relève cependant pas dun désir de revanche puisquaucune guerre na plus été déclenchée pour l'instant.

Postérité

Les supergrands à lissue du dernier conflit mondial ont analysé les causes de la rancœur et ont considéré :

  1. limportance den finir avec le militarisme de lÉtat prussien dune part [13] ;
  2. la volonté daccorder opinion des populations et diplomatie internationale, de manière à assurer la coexistence pacifique.
Article détaillé : Amitié franco-allemande.

Sur le plan européen, les ennemis dhier sont devenus amis au travers du couple franco-allemand, moteur de la construction européenne. Faire amende honorable afin que le revanchisme fasse partie du passé fut une attitude volontaire et nécessaire dans lEurope en ruines, dune portée politique adulte au regard de la comptabilité en millions des pertes humaines de ces conflits.

Quelques exemples de réconciliation peuvent être portés au titre de cette collusion nouvelle, qui infirme les idées enflammées didentités nationales irréconciliables [14]:

  1. le fait que les représentations dambassade prennent des nationaux français ou allemands indifféremment pour expliquer les points de vue en commun que partagent les deux nations sur le plan des relations internationales;
  2. lexpérience, désormais pérenne, de chaîne avec programmes en commun bilingues diffusés dans les deux pays : Arte ;
  3. le jumelage de nombreuses communes françaises avec des homologues allemands.
  4. la création dune brigade franco-allemande (1989).
  5. le siège du conseil de l'Europe qui a été choisi à Strasbourg.
  6. linitiative récente du manuel d'histoire commun franco-allemand illustre de même le soin apporté à lhistoriographie dans les programmes pédagogiques.

Voir aussi

Le mot revanchisme, depuis la question de lAlsace-Lorraine, est utilisé dans dautres langues, comme le russe. Il sapplique aussi entre autres aux revendications nationales de cercles restreints en Allemagne à propos des anciens territoires disparus de Prusse-Orientale ou Prusse-Occidentale appartenant aujourdhui à la Pologne et à la Russie. Depuis la reconnaissance en 1970 de la ligne Oder-Neisse par lAllemagne, la Pologne et lURSS, cette question est réglée.

Références

  1. Aujourdhui, ce rapprochement serait taxé de démagogie.
  2. Cette mobilisation prend le nom dUnion sacrée en France en 1914.
  3. Thèse centrale du livre de René Girard, Achever Clausewitz, Carnets Nord, Paris, 2007.
  4. Ernest Weibel, Mille ans dAllemagne. Histoire et géopolitique du monde germanique, Ellipses, Paris, 2007 pp.436-437.
  5. René Girard, Achever Clausewitz, Carnets Nord, Paris, 2007, p.29
  6. Ibid., pp.27-28.
  7. Ibid. , p.13.
  8. On trouvera une analyse très documentée à ce sujet dans : Laurence Turetti, Quand la France pleurait l'Alsace-Lorraine (1870-1914 : Les "provinces perdues" aux sources du patriotisme républicain), La Nuée Bleue, 2008.
  9. comparer les miettes de lEmpire colonial allemand aux deux autres sphères dinfluence à la même époque. Dautre part, lincident dit du « coup d'Agadir » inscrit le registre revanchiste dans la compétition sur les colonies.
  10. Diplomatie dans le contexte postérieur à la défaite de 1870 : voir Boulangisme et Affaire Schnaebelé.
  11. chanson populaire et anarchiste "Faut plus d'gouvernement".
  12. Contexte du troisième grand conflit franco-allemand : L'Étrange Défaite, analyse de la débâcle française du 10 mai 1940.
  13. les Alliés proclament la dissolution de lÉtat prussien le 25 février 1947.
  14. confer le triste terme de l’« ennemi héréditaire ».

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