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LGV Bretagne-Pays de la Loire
LGV Bretagne-Pays de la Loire Ligne de (LN2) Connerré à Cesson-Sévigné (Rennes) Pays France Historique Mise en service 2015 - 2016 Caractéristiques techniques Longueur 182 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 25 kV - 50 Hz Pente ou rampe maximale 35 ‰ Nombre de voies Double voie Trafic Propriétaire RFF Trafic TGV
Fret (contournement du Mans)Schéma de ligne Schéma de la ligne Légendevers LGV A vers Paris vers Paris / Le Mans Ligne Le Mans - Mézidon vers Rennes / Le Mans vers Le Mans vers Angers et Nantes vers Le Mans / Laval vers Rennes / Laval vers Laval vers Rennes modifier La LGV Bretagne-Pays de la Loire, est un futur prolongement de la branche ouest de la LGV Atlantique vers Rennes et Nantes. À cette occasion, il est prévu de créer 5 allers-retours supplémentaires à destination de l’ouest lors de sa mise en service. En termes de fréquentation, il est prévu qu'elle apporte environ 2 millions de voyageurs supplémentaires.
Sommaire
Tracé probable
La ligne à grande vitesse devrait commencer près de Connerré (Sarthe), dans le prolongement de la LGV Atlantique. Elle passera au nord du Mans. Après un raccordement au nord du Mans, la LGV plongera vers le sud-ouest. Près de Sablé-sur-Sarthe, un raccordement la reliera à la ligne classique Le Mans - Angers. Elle remontera ensuite pour passer au nord de Laval, qu'elle desservira par deux raccordements. Elle se raccordera finalement à la ligne classique Paris - Brest à Cesson-Sévigné dans la banlieue rennaise afin d'y rejoindre la Gare de Rennes.
Carte du tracé sur Réseau Ferré de France
Liaisons (meilleurs temps de parcours prévus)
- Laval-Rennes et Laval-Le Mans en 24min
- Le Mans-Rennes en 41min
- Paris-Laval en 1h10
- Paris-Rennes en 1h27 (gain : 37 minutes)
- Paris-Nantes en 1h52 (gain : 8 minutes)
- Paris-Dol-de-Bretagne en 1h59 (gain : 55 minutes)
- Paris-Saint-Malo en 2h09 (gain : 55 minutes)
- Paris-Brest et Paris-Quimper en 3h20 (voire 3h10, cf. projet complémentaire ci-dessous)
- Lyon-Rennes en 3h50 (gain : 21 minutes)
- Lille-Rennes en 3h20
- Bruxelles-Rennes en 4h environ
- Strasbourg-Rennes en 5h environ (gain 20 minutes), ou 4h35 si la réalisation de la 2e tranche de la LGV Est est bien terminée en premier vers 2014 (gain de temps Strasbourg-Ouest de la France de 25 minutes)
Projets complémentaires
Il est prévu d'améliorer les lignes Rennes - Brest et Rennes - Quimper (suppression des passages à niveau, rectification des courbes...)[réf. souhaitée]. Les temps de parcours depuis Paris pour Brest et Quimper seraient alors aux alentours de 3h15[réf. souhaitée].
L'objectif était initialement qu'elles puissent être parcourues par des TGV pendulaires (encore inexistants) à la vitesse de 220 km/h, afin d'atteindre les 3h00 sur le Paris-Brest. Cependant, suite à une étude de la SNCF et une contre-expertise de la Région, allant dans le même sens - un coût de 180 millions au lieu des 100 millions prévus[réf. souhaitée], et un gain de temps de seulement 5 minutes - le projet de TGV pendulaires a de grandes chances d'être enterré. Dans ces conditions, les 3h00 ne pourraient éventuellement être atteintes qu'en supprimant par exemple l'arrêt du Paris-Brest en gare de Rennes (comme actuellement sur certains TGV le vendredi soir en basse saison et tous les jours en plein été)[réf. souhaitée].
Ainsi, en octobre 2009, un TGV a atteint la vitesse de 230 km/h sur une section, réaménagée, de la ligne Rennes-Brest, entre morlaix et Saint Brieux. Des vitesses commerciales de 210 à 220 km/h seront utilisées sur les segments les plus rectilignes de cette ligne dès décembre 2009. [1]
D'autre part, l'arrivée de la ligne à grande vitesse à Rennes va être synonyme de profondes modifications au sein de l'architecture de la ville, en particulier pour le quartier de la gare où de nombreux projets de transports sont concentrés, par ordre d'échéance :
- seconde ligne de métro qui sera elle aussi directement liée à la gare dans quelques années (2018);
- création de 2 nouvelles voies en gare de Rennes afin de permettre une liaison direct Paris-Brest en 3 heures[réf. souhaitée];
- création d'une gare TER à côté de la gare actuelle pour accompagner la croissance importante du réseau TER Bretagne ces dernières années, et donc requalification probable de la gare actuelle en gare TGV[réf. souhaitée];
- liaison ferroviaire probable avec le nouvel aéroport du Grand Ouest.
A ces projets d'infrastructures, il est prévu de créer un quartier d'affaires avec de grands immeubles de bureaux. Il s'agit du projet EuroRennes[2], inspiré de projets type Euralille, ou le centre d'affaire de la Part-Dieu à Lyon, tous deux structurés autour d'une nouvelle gare TGV et d'un nœud de transports en commun.
Avancement et financement
Les études d'avant-projet sommaires de la LGV ont été approuvées en janvier 2006. Le décret déclarant le projet d'utilité publique a été publié au Journal Officiel le 28 octobre 2007[3][4]. Le lancement des travaux est prévu pour 2010 et la mise en service à partir de 2015, voire 2016. Le coût prévisionnel s'élève à 3,4 Milliards d'euros[5].
Pour des raisons de coût, le projet a été réalisé en trois phases : Laval-Rennes, Le Mans-Laval et contournement du Mans. Cette dernière partie suscite une opposition des riverains, qui ne voudraient pas voir les TGV passer par une seconde gare située en périphérie nord de la ville, et une éventuelle diminution de la fréquence des TGV.
Le financement par les collectivités locales devrait se monter à 1 104 M€, issus de la région Bretagne, les 4 conseils généraux, Rennes Métropole et le pays de Saint-Malo. La participation des collectivités a été déterminée par le gain de temps[6] :
- 643,5 M€ pour la Région (58%),
- 212,5 M€ pour les collectivités d’Ille-et-Vilaine (19,1%), dont Rennes Métropole
- 104,4 M€ pour le Conseil général du Finistère (9,4%),
- 79,1 M€ pour le Conseil général du Morbihan (7,1%)
- 70,9 M€ pour le Conseil général des Côtes d’Armor (6,4%).
Au niveau de la participation de l'État, ce projet fait partie des projets d'infrastructures retenus dans le cadre du Grenelle de l'environnement[7] qui établit la part de RFF dans le projet à au moins 34% voire 40% et celle de l'Etat à égalité avec celle de l'ensemble des collectivités locales[8]. Cependant, officiellement, rien n'est encore chiffré concernant la part de RFF et de l'État à l'heure actuelle. Il est également possible qu'il soit fait appel à un partenariat public-privé, comme dans le cas de la LGV Sud Europe Atlantique, impliquant probablement dans ce cas une concession de la ligne, afin de boucler le financement.
La ligne a également été retenue dans le cadre du plan de relance de l'économie, ouvrant à une capacité d'engagement de 15 M€ pour 2009 afin de réaliser par anticipation les acquisitions foncières et les études détaillées[9].
À ce sujet :
- 40% des terrains étaient achetés début 2007[10],
- 75 % des terrains étaient achetés en Novembre 2007,
- 85% des terrains étaient achetés en Avril 2008[11],
- en Avril 2009, 90% des terrains ont déjà été achetés[12].
Enfin, le projet concernant une desserte franco-française, et dans le cadre de leur réorientation vers les pays de l'Est depuis 2007[13], la ligne nouvelle ne pourra pas bénéficier d'une partie des 300 millions d'euros pour la période 2007-2013 alloués à la Bretagne par le fonds européen de développement régional, contrairement par exemple à la LGV Est.[14] Cependant, 100 millions de cette somme pourront toutefois être utilisés dans le cadre du projet complémentaire (cf ci-dessus).
Financement prévisible
En fonction des engagements déjà pris, voici la répartition actuelle plausible du financement de la ligne :
- Régions + collectivités locales (90,5% Bretagne / 9,5% Pays de la Loire) : 1 110,4 M€ dont 896 millions pour la partie Connerré-Rennes et les 214,4 M€ restant pour la partie purement bretonne du parcours : Rennes-Brest et Rennes-Quimper. Cette somme représente 32,6% du total nécessaire,
- État : 1 093,4 M€ issus du « Grenelle de l'environnement » + 15 M€ issus du plan de relance (soit un total de 32,6%, si l'on garde l'hypothèse d'une part égale à la somme engagée par l'ensemble des collectivités),
- Réseau ferré de France : 1 183,2 M€ (hypothèse 34,8%, le restant soit plus que les 34% minimums requis)
Ce qui correspond approximativement au financement d'un tiers du projet par chacune des trois parties en présence.
Historique
- 24 septembre 1989 : mise en service de la branche ouest de la LGV Atlantique de Courtalain à Connerré, à 25 km du Mans
- 1992 : Inscription au schéma directeur national des liaisons ferroviaires à grande vitesse
- 1995-1996 : Débat public
- 1996-2000 : Etudes préliminaires
- 2002-2005 : Etudes d'avant-projet sommaire
- Janvier 2006 : Approbation de l'avant-projet
- 28 octobre 2007 : Déclaration d'utilité publique
- Mai 2008 : Signature de la partie « Régions » du financement soit un tiers du total[15]
- 23 décembre 2008 : Lancement de l'appel d'offres par le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo et le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau.
- 4 mai 2009 : Date limite de dépôt des candidatures
- 14 mai 2009 : RFF annonce que les groupes Bouygues, Eiffage, et Vinci ont répondu à l'appel d'offre
- Aout 2009 : Financement approuvé[16]
- fin 2009 : Début des travaux de déboisement et des opérations de diagnostic archéologique
- 2010 : Désignation du partenaire privé suite à l'appel d'offres
- 2011 : Lancement des travaux de génie civil
- 2015-2016 : Mise en service
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Fiche Projet sur le site de RFF
- Mission LGV - Bretagne & Pays de la Loire - RFF
- LGV2030 - LGV Bretagne - Pays de la Loire
- Proposition pour un plan ferroviaire breton, Région Bretagne, Juin 2008
- Fédération Alternatives aux lignes nouvelles TGV Ouest (ALTO)
Notes et références
- ↑ Ouest France, jeudi 08 octobre 2009 http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-230-km-h-le-TGV-bat-un-record-de-vitesse-entre-Morlaix-et-Saint-Brieuc-VIDeO-_-1100670_actu.Htm
- ↑ Le Telegramme, EuroRennes. Super gare et ville nouvelle, 19 juin 2009
- ↑ Le Moniteur du 2 novembre 2007
- ↑ Decret du 26 Octobre 2007
- ↑ Sites Transports et Mer - LGV Bretagne-Pays de la Loire
- ↑ Accord Breton pour le financement du TGV
- ↑ LGV Bretagne-Pays de la Loire sur le site du ministère du Développement durable
- ↑ Protocole d'intention
- ↑ Acquisitions foncières et travaux préparatoires des grands projets ferroviaires et fluviaux
- ↑ TGV : L'ouest s'impatiente
- ↑ Conseil régional des Pays de la Loire: [AUDIO] Ligne à Grande Vitesse : 1 milliard d’euros pris en charge par la Bretagne et les Pays de la Loire
- ↑ Avancement du projet : foncier
- ↑ Les fonds structurels 2007-2013 - quels changements pour 2007 ?
- ↑ Des fonds européens, mais pas pour la LGV, L'Express 12/06/2008
- ↑ ouest-france.fr - 1,1 milliard d'euros : la Bretagne réunie finance son TGV
- ↑ La signature du financement LGV, le 31 juillet 2009
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