- LGV Rhin-Rhone
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LGV Rhin-Rhône
LGV Rhin-Rhône (Branche Est) Ligne de (Mulhouse) Petit-Croix à Villers-les-Pots (Dijon) Pays France Villes desservies Belfort - Montbéliard TGV,
Besançon TGVHistorique Mise en service 2011 Électrification 2011 Caractéristiques techniques Longueur 148 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 25 kV - 50 Hz Nombre de voies Double voie Signalisation ETCS Trafic Propriétaire RFF Trafic Aucun (ligne en construction) Schéma de ligne Schéma de la ligne LégendeLigne classique vers Dijon Bif. de Genlis (Phase 2) Racc. de Villers-les-Pots vers Dijon vers Gray Viaduc de la Saône Besançon-TGV vers Besançon-Viotte vers Devecey Viaduc de l'Ognon (aval) Viaduc de la Buthiers Viaduc de la Quenoche Viaduc de la Linotte Ligne Besançon - Vesoul Ligne Lure - Montbozon Viaduc de l'Ognon (amont) Viaduc de Corcelles Tunnel de Chavanne (1970 m) Viaduc du Pertuis Viaduc d'Aibre-Trémoins Tranchée couverte du Bois de la Faye Viaduc des Épenottes Viaduc de la Lizaine Ligne Dole - Belfort Viaduc de la Savoureuse Belfort-Montbéliard-TGV Racc. de Petit-Croix vers Mulhouse Ligne Paris - Mulhouse (Phase 2) vers Strasbourg vers Kruth vers Mulhouse et Bâle modifier La LGV Rhin-Rhône est un projet de ligne à grande vitesse (LGV). C'est la première ligne nouvelle à n'être ni reliée à la banlieue parisienne, ni à une LGV existante. Ses trois branches — Est, Ouest et Sud — forment une étoile autour de Dijon. C'est actuellement l'un des grands chantiers conduits en France (plus de 2 milliards d'euro pour la branche Est).
Sommaire
Description
Cette ligne a une double fonctionnalité nord-sud et est-ouest grâce à sa branche Est (entre Dijon et Mulhouse).
12 millions de voyageurs devraient emprunter chaque année les dessertes assurées par la LGV Rhin-Rhône à partir de décembre 2011.[réf. nécessaire]
Son coût prévisionnel est de 2,312 milliards d'euros. Le raccordement dénivelé de Perrigny, au sud de Dijon, facilitera la traversée du nœud ferroviaire dijonnais pour les TGV mais aussi les trains de fret. La gare de Besançon-TGV, située sur la commune d'Auxon, sera reliée à la gare de Besançon-Viotte par la ligne historique qui sera également utilisée pour des dessertes périurbaines (40 navettes TER quotidiennes prévues).
La maîtrise d'ouvrage de la LGV Rhin-Rhône est assurée par RFF, sous maîtrise d'œuvre Setec et Egis Rail, et la construction est assurée par plusieurs grandes entreprises nationales.
198 ouvrages d’art composeront la nouvelle ligne à grande vitesse Rhin Rhône[1].
Les trains y rouleront dans un premier temps à 320 km/h mais la conception de la ligne permet d'atteindre 350 km/h.
Phases de réalisation
Le projet de LGV Rhin-Rhône a été décomposé en plusieurs phases :
- Branche est, de Mulhouse à Dijon (190 km de Genlis à Lutterbach), avec création de deux gares nouvelles :
- Besançon TGV sur les communes d'Auxon-Dessus et Auxon-Dessous ;
- Belfort-Montbéliard TGV sur la commune de Meroux, pour la desserte des agglomérations de Belfort et Montbéliard. Elle sera reliée au réseau ferré suisse via la ligne Belfort - Bienne ;
- Branche ouest, traversée de Dijon, raccordement à la ligne PLM à proximité de Montbard ;
- Branche sud, de Dijon à Lyon
La branche est
C'est la seule branche actuellement en construction. Ce projet prévoit la construction de 190 km de ligne nouvelle, pour un montant de 2,312 milliards d'euros.
Historique
- 2005: travaux préparatoires
- 28 février 2006 : Le protocole de financement de la première phase de la branche est qui relie Villers-les-Pots (à l’est de Dijon) à Petit-Croix (au sud-est de Belfort), soit une longueur de 140 km, est signé.
- 3 juillet 2006 : Premier coup de pioche « officiel » donné à Villersexel en Haute-Saône. Cette commune accueille la base travaux de la branche est. Cette base travaux regroupe tout le matériel et le personnel nécessaire à la construction de la LGV. Elle est principalement alimentée en matériel par voie ferroviaire, via l'ancienne ligne Lure - Loulans-les-Forges (désaffectée depuis 1986) et ceci depuis la Gare de Lure. Cette ligne d'alimentation utilise le tracé de l'ancienne voie jusqu'à l'entrée de la commune de Villersexel par la RD486. Elle traverse cette route pour contourner la commune jusqu'à la base travaux.
- 11 décembre 2011[3] : Mise en service prévue de ce premier tronçon. Une fois la construction de la LGV achevée en 2011, la ligne d'approvisionnement de Villersexel servira de déviation routière à la RD486 afin de contourner la commune de Villersexel.
Financement
Le financement hors matériel roulant est réparti de la manière suivante en millions d'euros[4] :
France - État (Agence de financement des infrastructures de transport de France)
751 - Alsace
206 -
- Conseil régional
104,7 12,875 53,175 -
- Communauté urbaine de Strasbourg
12,875 -
- Communauté d'agglomération de Mulhouse
15,450 -
- Ville de Colmar
6,950 - Bourgogne
131 -
- Conseil régional
68,1 31,4 -
- Communauté d'agglomération de Dijon
31,4 - Franche-Comté
316 -
- Conseil régional
189,6 39,0 -
- Conseil général du Territoire de Belfort
25,5 -
- Conseil général de la Haute-Saône
17,1 -
- Communauté d'agglomération du Grand Besançon
13,2 -
- Communauté d'agglomération du Pays de Montbéliard
9,217 -
- Communauté de l'agglomération de Belfort
9,217 -
- Tranche conditionnelle
13,3 Confédération Helvétique 66 Union européenne 200 Réseau ferré de France 642 Galerie photos
Chantier en Haute-Saône en septembre 2007.
Ponts en état d'avancement variable près de Villargent (Haute-Saône) en juillet 2008 (direction ouest).
La branche ouest
La branche ouest de la LGV Rhin-Rhône a pour but d'accélérer les liaisons avec l'île de France. Son tracé part de Turcey (sur la ligne PLM Paris-Dijon) traverse Dijon qui sera desservi par une nouvelle gare à Porte-Neuve pour se raccorder à l'extrémité ouest de la LGV Rhin-Rhône est (deuxième phase).
Un tracé par Troyes pour remédier à la saturation LGV Sud-Est entre Paris et la bifurcation de Passilly est également évoqué. Cette alternative à la LGV Centre France permettrait de doubler la LGV Paris-Lyon à moindre coût. Le maire de Troyes à annoncé fin 2007 son souhait de promouvoir ce tracé en collaboration avec la ville de Dijon[5].
La branche sud
La branche sud en est aujourd'hui au stade des études préliminaires. Le 16 juin 2008 a été proposé un projet de fuseau en jumelage avec les A39, 40 et 42. La ligne nouvelle proposée serait parcourue à 270 km/h au nord, et 220 km/h au sud de Bourg-en-Bresse, et aurait une utilisation mixte fret et voyageurs. Se raccordant au nord à la branche est, et au sud au CFAL, elle permettrait de réduire le temps de parcours Lyon-Strasbourg à 2h18.
Ce projet suscite l'opposition des élus de Bourgogne qui préféreraient améliorer la ligne classique Dijon Lyon, ce qui assurerait le passage par Dijon de tous les trains venant du nord-est à destination de Lyon[6].
La branche nord
La branche nord est encore un projet officieux (voir la liste des projets officieux dans l'article consacré aux LGV) devant relier Dijon à Luxembourg en passant par Nancy et Metz. Ce projet est en liaison avec le projet Eurocaprail devant relier Bruxelles à Luxembourg.
Une étude réalisée en 2008 pour le conseil économique et social de Lorraine avait envisagé une ligne grande vitesse passant par Nancy - Epinal - Lure et rejoignant la branche Est de la LGV Rhin-Rhone à Villersexel, entre Besançon et Belfort. Ce tracé permettait de gagner 40mn sur les Nancy - Dijon - Lyon[7], avec des possibilités de gagner encore du temps sur Nancy-Lyon en empruntant directement la branche sud, sans faire un détour par Dijon.
L'État et RFF ont engagé une étude exploratoire sur les débouchés ferroviaires sud de la Lorraine et l'accès à la LGV Rhin-Rhône[8], en vue de l'amélioration des lignes Epinal - Belfort ou Toul - Dijon.
Les ouvrages d'arts
Il y aura 198 ouvrages, ponts et viaducs, qui se succéderont le long des 140 km de la nouvelle ligne à grande vitesse Rhin Rhône parmi eux :
- le viaduc de la Savoureuse
Le viaduc de la Savoureuse est l’ouvrage le plus long de la ligne avec 792 mètres.
Ce viaduc, situé au sud de Belfort, est composé de 11 piles en forme de tétrapodes soutenant un tablier. Commencé en mai 2007 ce viaduc sera terminé en 2010 pour une ouverture de ligne début 2011. La construction s'est effectuée en 5 tronçons , le dernier ayant été commencé en juillet 2009. Ce viaduc permettra la circulation de deux TGV en sens inverse et à 350 km/h ! [9]
Fiche technique du chantier du viaduc de la Savoureuse :- Maîtrise d’ouvrage : Réseau Ferré de France
- Maîtrise d'œuvre : SETEC et Jean Muller international, mandataire
- Architecture : Wilkinson-Eyre Architects Ltd (Sébastien Ricard, architecte associé)
- Structure : Coredia (béton)
- Construction/réalisation : SNCF Igoa (acier)
- Charpente métallique : Eiffel Construction Métallique (mandataire)
- Génie civil : Eiffage TP
- Fondations : Spie Fondations
- Terrassements : Forézienne d’entreprises
- Coût des travaux : 52 millions d'euros HT
- Délai global : 30 mois
Temps de parcours
Après la réalisation de la première phase de la branche est, les temps de parcours seront :
Mulhouse-Paris 2h30 contre 3h10 aujourd'hui avec le TGV Est, 4h20 avant Mulhouse-Lyon 2h25 contre 3h50 aujourd'hui Mulhouse-Dijon 1h10 contre 2h30 aujourd'hui Strasbourg-Lyon 3h15 contre 4h40 aujourd'hui Montbéliard-Paris 2h20+ contre 3h40 aujourd'hui Montbéliard-Dijon 0h50+ contre 1h50 aujourd'hui Belfort-Paris 2h20+ contre 3h50 aujourd'hui Belfort-Dijon 0h50+ contre 2h00 aujourd'hui Dijon-Francfort 3h30 contre 6h50 aujourd'hui Dijon-Strasbourg 2h10 contre 3h35 aujourd'hui Besançon-Marseille 3h35 contre 4h15 aujourd'hui Besançon-Zurich 1h55 contre 3h20 aujourd'hui Paris-Zurich 3h45 contre 4h20 aujourd'hui Paris-Bâle 2h50 contre 3h20 aujourd'hui Le terminus parisien des trains à destination du sud de l'Alsace et de la Suisse sera la gare de Lyon, et non la gare de l'Est comme c'est le cas depuis la mise en service de la LGV Est européenne.
Les futures durées depuis Belfort et Montbéliard sont calculées depuis la gare de Belfort-Montbéliard TGV située à 15 km de Montbéliard et 12 de Belfort. Des connexions en TER sont prévues.
À terme (branche est complète et branche sud), le temps de parcours entre Strasbourg et Lyon sera de 2h05, entre Strasbourg et Marseille de 3h15.
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Sur Batiactu
- ↑ « Ligne à grande vitesse Rhin-Rhône : le premier rail de la branche Est a été posé », dans L'Alsace, 30 juin 2009 [texte intégral (page consultée le 1er juillet 2009)]
- ↑ Ville & Transports du 29/10/2008
- ↑ Une mobilisation et une implication des collectivités locales sans précédent. Le financement de l'infrastructure, sous la maîtrise d'ouvrage de Réseau Ferré de France sur equipement.gouv.fr. Consulté le 28/12/2007
- ↑ Doublement du TGV Paris-Lyon : Baroin veut qu'il passe par Troyes. Libération Champagne 5 décembre 2007
- ↑ Les élus du Jura se mobilisent pour la branche sud de la LGV Nathalie Bertheux, Le Progrès 9 septembre 2009
- ↑ Etudes des performances de la ligne ferroviaire Nancy-Epinal-Belfort p26 rapport étudiant Artem-CES de Lorraine
- ↑ http://www.secteurpublic.fr/public/article/du-nouveau-dans-le-service-ferroviaire-metrolor-de-la-region-lorraine.html?id=19941&C5=226
- ↑ Viaduc de la savoureuse, un ouvrage d’exception (diaporama)
Article connexe
Liens externes
- Site officiel Association Trans Europe TGV Rhin-Rhône-Méditerranée
- Site officiel (RFF)
- Photos de l'avancement du chantier
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- Portail de la Franche-Comté
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