- Jean-Roger Caussimon
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Jean-Roger Caussimon
Données clés Naissance 24 juillet 1918
Montrouge (France)Nationalité Française Décès 20 octobre 1985 (à 67 ans)
Paris (France)Profession Acteur Chanteur Jean-Roger Caussimon (24 juillet 1918 à Montrouge, 20 octobre 1985 à Paris) est un acteur et auteur-compositeur-interprète français. Il est notamment l'auteur de la chanson Monsieur William (texte mis en musique par son ami Léo Ferré).
Sommaire
Biographie
Jeunesse (1918-1936)
Jean-Roger Caussimon naît à Montrouge, le 24 juillet 1918 (c'est un môme de la permission - son père étant engagé du côté de Verdun à ce moment-là). Son père Jean Caussimon s'installe comme médecin avec sa femme Yvonne et leur fils Jean-Roger à Bordeaux.
Il grandit et fait ses études à Bordeaux, au lycée Montaigne. Il découvre de grands poètes pendant son adolescence (Albert Samain, Edmond Rostand, Jean Richepin, puis au lycée François Villon, Clément Marot, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, La Fontaine, Dante, Heine, Jacques Audiberti), et c'est dès cette époque que la qualité de poète lui paraîtra à tout jamais inaccessible. Il prend des leçons de diction pendant quatre ans (1930-34)[1] auprès de Francis Grangier (ancien comédien de l'Odéon), afin de pouvoir dire ces poètes qu'il aime tant, sans son accent bordelais. Il obtient son baccalauréat, ainsi qu'un premier prix au Conservatoire d'art dramatique. Sa mère Yvonne se suicide en 1936, à l'âge de 43 ans. Cela marquera à tout jamais Jean-Roger.
Les années d'apprentissage (1937-1942)
En 1937, il débute comme comédien professionnel et régisseur au petit théâtre Trianon à Bordeaux. Il joue une pièce par semaine. Le comédien Henri Bosc lui conseille de ne pas rester à Bordeaux, car il n'est de consécration qu'à Paris, et le présente aux professeurs du Conservatoire de Paris en 1938 : il est admis comme auditeur dans la classe de Louis Jouvet, qui lui témoigne un intérêt amusé et paternel[2].
Puis vient le service militaire et la Seconde Guerre mondiale : Jean-Roger est incorporé à St-Cloud pour le service militaire en octobre 1938[1], puis est enrôlé en campagne dans les Ardennes en 1939 en tant que soldat. Il est fait prisonnier dans les Vosges en 1940, et part alors au Stalag IV A en Silésie. Durant sa captivité, il écrit des poèmes, ainsi qu'une pièce en trois actes avec son ami Georges Fagot qui connait un franc succès[3], Parodie de Faust. En 1942, il est rapatrié sanitaire et revient à Paris en décembre.
Le Lapin Agile, le théâtre, le cinéma, la télévision et la radio (1942-1970)
Dès son retour en décembre 1942, il passe au cabaret du Lapin Agile (ainsi que dans plusieurs autres cabarets parisiens comme les trois Baudets) pour des récitals au cours desquels il récitera des poèmes et chantera beaucoup. Jean-Roger faisait régulièrement deux tours par soir au Lapin Agile. C'est là qu'il a connu et apprécié la chanson.
Parallèlement, en 1944 il est engagé par Charles Dullin au théâtre de l'Atelier et au théâtre de la Cité à Paris, et participe en outre aux premières émissions expérimentales de télévision. Jean-Roger Caussimon débute au cinéma en 1945 dans le film François Villon d'André Zwobada (aux côtés de Serge Reggiani, Michel Vitold et Jean Carmet). Dès lors, Jean-Roger Caussimon mènera une vaste carrière d'acteur au théâtre (il jouera à Paris et en tournée dans une centaine de pièces de théâtre), au cinéma (il tournera sans discontinuer dans plusieurs dizaines de films et il interprètera une centaine de rôles), à la télévision, ainsi qu'à la radio (il enregistrera pour la radio - surtout France Culture et France Inter - près de 250 émissions dramatiques).
C'est au Lapin Agile que Jean-Roger Caussimon rencontre Léo Ferré en 1947, qui mettra aussitôt en musique le poème de Jean-Roger A la Seine, puis Monsieur William en 1950. Jean-Roger Caussimon est le parolier contemporain privilégié de Léo Ferré, et les deux hommes resteront amis fidèles jusqu'à la mort de Jean-Roger Caussimon.
En 1948, il débute une longue collaboration théâtrale avec Jean Mercure. La même année, il produit et présente avec François Billetdoux des émissions littéraires pour la Radiodiffusion française (Le Livre d'or du Lapin Agile). En 1949, Jean-Roger Caussimon se produit avec Léo Ferré aux Trois Mailletz.
Entre 1950 et 1956, le théâtre et le cinéma sont ses activités dominantes. C'est toujours au Lapin que Marcel Carné le repère et décide de lui donner un rôle dans son film Juliette ou la clef des songes (1951), avec Gérard Philipe (rôle du châtelain). Mais Jean-Roger continue d'écrire pour Léo Ferré, et ses interprètes se multiplient : Catherine Sauvage, Maurice Chevalier, Les Frères Jacques, Philippe Clay, Serge Gainsbourg. Plus tard, il y aura également Julien Clerc, Silvain Vanot, Arno (Comme à Ostende), Bernard Lavilliers et Catherine Ringer.
Jean-Roger Caussimon aura hanté le Lapin Agile pendant neuf ans, de 1943 à 1952 (avec des arrêts bien sûr), aux côtés de son ami François Billetdoux qui y disait des monologues.
Il rencontre Paulette Clément à Lyon en décembre 1953, qui devient sa femme en 1956. En 1957 naît son fils Raphaël, puis en 1960 sa fille Céline (qui est également comédienne et auteur-compositeur-interprète).
À partir de 1957, en plus du théâtre et du cinéma, vont désormais s'ajouter de nombreux rôles pour la télévision. En 1961, Jean-Roger part en tournée internationale pour le théâtre. et il enchaîne les rôles au théâtre, au cinéma, à la radio et à la télévision entre 1962 et 1966.
En 1967, Pierre Seghers lui consacre un volume dans la collection "Poètes d'aujourd'hui" (recueil de 45 textes, préfacé par Léo Ferré).
Un chanteur reconnu (1970-1985)
En 1967, Pierre Barouh (alors jeune créateur du label indépendant Saravah, et admirateur de l'œuvre de Jean-Roger Caussimon) apprend par José Artur que Jean-Roger a chanté durant sa jeunesse au Lapin Agile[4]. Suivant les conseils de José Artur, Pierre Barouh rencontre alors Jean-Roger en 1967 chez lui rue Damrémont à Paris, pour lui faire enregistrer un disque de ses chansons. Ce dernier se montre de prime abord très réservé ("tu vas perdre de l'argent", "Je ne sais pas chanter"), mais finira par accepter la proposition. Et à partir de 1970, il enregistre plusieurs 33 tours de ses chansons.
Son 1er album en 1970 (enregistré en six jours[1], et Grand Prix de l'Académie Charles Cros) marque le début de sa collaboration avec Eric Robrecht[5], qui devient alors le précieux collaborateur, compositeur et arrangeur de Jean-Roger durant une quinzaine d'années. Ils créeront ensemble une quarantaine de chansons (parmi lesquelles Ma mère, Il fait soleil, Le vieux cheval, Mes amis, Les milices, Enfants, Vous n'avez plus de rose, Orly bar, Le gauchisme à la mode, Où irez-vous danser?, Copains de mai, Les cœurs purs, Batelier mon ami, Cueille la fleur, Ubu)[6].
S'il est arrivé à jean-Roger Caussimon de mettre en musique ses propres textes, il fait le plus souvent appel à des compositeurs, et Léo Ferré est celui qui joue le rôle plus important. De 1946 à 1985, Léo Ferré a mis en musique une vingtaine de textes de Jean-Roger Caussimon, parmi lesquels :
- A la Seine
- Avant de te connaître
- Comment ça marche ?
- Les Drapeaux merveilleux
- Les Indifférentes (Éditions Méridian)
- J'entends passer le temps
- Metaphysic Song
- Mon camarade (Éditions Méridian)
- Mon Sébasto (Éditions Méridian)
- Monsieur William
- Ne chantez pas la Mort
- Nous deux (Éditions Méridian)
Outre Léo Ferré, Jean-Roger Caussimon fait appel à Eric Robrecht, Francis Livon et Roger Pouly, mais également Jacques Datin, Jacques Debronckart, Philippe-Gérard, Maurice Jarre, Francis Lai, Piere Philippe, André Popp, Philippe Sarde, Jean-Marie Sénia, Claude Vence et Gaby Verlor.
En 1971, il enregistre son 2e album, Jean-Christophe Averty lui consacre un show télévisé, et il donne le premier récital de ses chansons au Théâtre du Vieux Colombier pendant une semaine. À partir de ce moment-là, c'est une vie nouvelle qui commence pour Jean-Roger : il chantera dès lors en récital tous les ans, pendant les quinze dernières années de sa vie, sillonnant les routes de France avec sa femme Paulette dans leur petite caravane[1].
En 1972, il chante en récital à la Gaîté Montparnasse. Cette même année, Léo Ferré enregistre la chanson Ne chantez pas la mort[9].
En 1973, Jean-Roger Caussimon chante à Bobino (avec Nicole Croisille et Les Frères Ennemis). Jean-Christophe réalise un second show télévisé avec Jean-Roger. Il part pour sa première tournée de chansons en province (Lilles, Nantes, St-Etienne, Evreux, etc.), tournées qui ne s'interrompront plus jusqu'en 1985. Il donne des récitals à la Villa d'Este pendant trois mois (Jean-Louis Foulquier est au même programme, puis au Théâtre Mouffetard, et repart en tournée (17 villes).
En 1974, il enregistre son 3e album. Il chante à l'Olympia (pour l'émission Musicorama d'Europe 1) le 13 mai (33 chansons, dont 24 figurent sur le CD de l' Intégrale Saravah). Il part en tournée en province (24 villes), et Jean-Christophe Avzerty réalise son troisième show télévisé, aux côtés de Philippe Clay (Show Caussimon-Clay).
En 1975, il enregistre son 4e album. La SACEM lui décerne le Prix André-Mauprey pour l'ensemble de son œuvre. La même année, il joue dans le film Le juge et l'assassin de Bertrand Tavernier, avec Michel Galabru et Philippe Noiret, et écrit trois chansons pour le film (La commune est en lutte, Complainte de Bouvier l'éventreur et Sigismond le Strasbourgeois). Il commence à rédiger ses mémoire, La double vie.
En 1976, il écrit la chanson Le voyage est bien long, générique radiophonique pour l'Histoire d'un paysan (musique de Jean-Marie Sénia). Il part en tournée[10], et fait du théâtre et de la radio.
En 1977, sort son 5e album. Il écrit la chanson du générique du film Des enfants gâtés de Bertrand Tavernier, interprétée par Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort. Il part en tournée[11], et passe 25 jours au théâtre de la Renaissance à Paris.
En 1978, il quitte Paris avec sa femme pour s'installer à la campagne dans les Yvelines. Il part en tournée[12]). A l'initiative de Jean Mercure, il chante dix jours en novembre au théâtre de la Ville à Paris : un album live du spectacle est publié.
En 1979, il part en tournée[13] et sort son 6e album. Le père de Jean-Roger décède en mai 1979 à Bordeaux, à l'âge de 84 ans. Il chante seize jours à la Gaîté-Montparnasse.
En 1980, Jean-Roger Caussimon passe une semaine chez Léo Ferré en Italie pour travailler à leurs chansons. Puis il part à nouveau en tournée[14], et chante durant douze jours au théâtre du Petit Champlain à Québec : Félix Leclerc et Raymond Lévesque (son ami depuis les années 1950) assistent à son spectacle.
En 1981 sort le recueil de ses textes Mes chansons des quatre saisons. Il part en tournée[15]. Il enregistre en juillet un 45 tours deux titres (Un soir de mai et Les Dom-Tom de l'amérique). Jean-Roger est hospitalisé en octobre 1981, puis repart en tournée[16].
Il est à nouveau hospitalisé en janvier 1982. Il part en tournée[17]. Le 28 juin 1982, il rencontre Federico Fellini, qui prépare son film Et vogue le navire... : Jean-Roger devra refuser le rôle, à regret, car de nombreux engagements de récitals sont déjà signés.
En 1983, il part en tournée[18], chante 11 jours à Nanterre, et donne des récitals en Suisse et en Belgique, et retourne chanter 15 jours au Petit-Champlain à Québec.
En 1984, il part à nouveau en tournée[19], puis passe deux jours chez Léo Ferré pour terminer les chansons du disque Ferré chante Caussimon. Léo Ferré enregistre l'album en mars 1985 (9 titres inédits). Jean-Roger est fait Officier des Arts et Lettres par Jack Lang en avril. Il repart ensuite en tournée dans 10 villes, avant d'être à nouveau hospitalisé le 6 juin.
Jean-Roger Caussimon décède le 20 octobre 1985 à l'Hôpital de la Pitié Salpetrière à Paris d'un cancer du poumon. Incinéré, il est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise, et ses cendres sont répandues dans l'océan à la Pointe-des-Poulains, à Belle-Île-en-Mer le 2 novembre.
Œuvre
Discographie
Jean-Roger Caussimon a enregistré 6 albums 33 tours en studio et un album en public. La plupart de ces albums étant dépourvus de titre, on les identifie par leur année de parution :
- Jean-Roger Caussimon chante Jean-Roger Caussimon, 1970 (Grand Prix du Disque de l’Académie Charles-Cros en 1972)
- Jean-Roger Caussimon 1972
- Jean-Roger Caussimon 1974
- Jean-Roger Caussimon 1975
- Jean-Roger Caussimon 1977
- Au théâtre de la Ville (1978)
- Jean-Roger Caussimon 1979
Ces albums ont été réédités en 4 CD (chez Saravah en 1992, puis chez Media 7 en 1994[20]) dans l'Intégrale 1970-1980, mais pas dans l'ordre chronologique :
- Le volume 1 contient les albums 1977 et 1979[21]
- Le volume 2 contient les albums 1972 et 1975[22]
- Le volume 3 contient les albums 1970 et 1974[23]
- Le volume 4 (En public à l'Olympia 74) est un enregistrement jusque-là inédit d’un spectacle donné à l’Olympia le 13 mai 1974, dans le cadre de l'émission Musicorama d'Europe 1, accompagné par Eric Robrecht au piano.
Seul l'enregistrement Au théâtre de la Ville (1978) n'a pas été repris dans cette Intégrale, mais est disponible en CD[24] dans le recueil de textes Mes chansons des quatre saisons.
Le livre de mémoires La double vie est également accompagné d'un CD comprenant des enregistrements inédits de Jean-Roger Caussimon et de ses interprètes.
D'autres enregistrements ont également été publiés :
- Jean-Roger Caussimon au cabaret du Lapin Agile est un recueil d'enregistrements effectués au cabaret du Lapin Agile de 1946 à 1949,
- la bande originale du film Le juge et l’assassin.
Filmographie
- 1945 : François Villon de André Zwobada: Le grand écolier
- 1945 : Le Jugement dernier de René Chanas
- 1946 : Pétrus de Marc Allégret : Milou
- 1947 : La Fleur de l'âge de Marcel Carné - Film resté inachevé
- 1947 : Le destin s'amuse de Emil-Edwin Reinert: Marcel
- 1947 : Capitaine Blomet de Andrée Feix : Clodomir
- 1948 : Le Mannequin assassiné de Pierre de Hérain : Jérôme
- 1948 : Clochemerle de Pierre Chenal : Samotras
- 1948 : L'assassin est à l'écoute de Raoul André : l'inspecteur
- 1949 : Bonheur en location de Jean Wall : Julien
- 1950 : Juliette ou la Clé des songes de Marcel Carné : le châtelain & Monsieur Bellanger
- 1950 : L'Homme de la Jamaïque de Maurice de Canonge : Le docteur Van Boeken
- 1951 : La Rose rouge de Marcel Pagliero : L'homme du bar
- 1951 : L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara : Darwin, un voyageur
- 1952 : Milady et les mousquetaires (Il Boia di Lilla) de Vittorio Cottafavi : The executioner
- 1954 : La Reine Margot de Jean Dréville : Le gouverneur de la prison / Prison Governor
- 1955 : French Cancan de Jean Renoir : Baron Walter
- 1955 : Le Port du désir de Edmond T. Gréville : M. Black
- 1956 : Villa sans souci de Maurice Labro : Jarewski
- 1956 : Fernand Cow-boy de Guy Lefranc : Castor Prudent
- 1957 : Bel Ami de Louis Daquin : Charles Forestier
- 1957 : Trois de la marine de Maurice de canonge : Éric Bergen
- 1957 : Et par ici la sortie de Willy Rozier : Picatellos
- 1957 : Ce joli monde de Carlo Rim : Joseph
- 1958 : Un homme se penche sur son passé de Willy Rozier : Stopwell
- 1958 : Le train de 8h47 de Jack Pinoteau - Film resté inachevé
- 1958 : Le Sicilien de Pierre Chevalier
- 1958 : Quand sonnera midi de Edmond T. Gréville : Don Gaspar
- 1958 : Le Gorille vous salue bien de Bernard Borderie : Léon
- 1958 : Les Jeux dangereux de Pierre Chenal : Bourdieux
- 1958 : Maxime de Henri Verneuil
- 1959 : Le Petit Prof de Carlo Rim : Le proviseur
- 1959 : Marie Stuart, (de Friedrich Schiller), téléfilm de Stellio Lorenzi : Burleigh
- 1960 : Le Saint mène la danse de Jacques Nahum
- 1960 : La caméra explore le temps : Qui a tué Henri IV ? (TV) : De Harlay
- 1960 : Le Lien (TV) : Le baron Sprengel
- 1960 : Les joueurs (TV) de Marcel Bluwal
- 1961 : La Fayette (film, 1961) de Jean Dréville : Maurepas
- 1961 : Le Retour du docteur Mabuse (Im Stahlnetz des Dr. Mabuse) de Harald Reinl : Küster
- 1961 : Le Trésor des 13 maisons (série TV)
- 1961 : La Petite Dorrit (TV) : Jérémy
- 1961 : Le Rouge et le Noir (téléfilm, 1961) (du roman de Stendhal), réalisé par Pierre Cardinal : M. de Rénal
- 1962 : La Caméra explore le temps : Crime sous Louis-Philippe (TV) : Le docteur Simon
- 1962 : Vincent Scotto (TV) : Fragson
- 1962 : À fleur de peau de Claude Bernard-Aubert: M. Brémont
- 1964 : Hardi ! Pardaillan de Bernard Borderie : Ruggieri
- 1964 : Le Carrefour de la prostitution (L'Amour à la chaine) de Claude de Givray: le prêtre
- 1964 : La Chambre (TV) : M. Dardébat
- 1965 : Thomas l'imposteur de Georges Franju : l'évêque
- 1965 : Dis-moi qui tuer de Étienne Périer : Kopf
- 1965 : Deux heures à tuer de Yvan Govar : Gabriel Damerville
- 1965 : Les Baratineurs de Francis Rigaud : L'héraldiste
- 1965 : Le trésor des Aztèques / Les mercenaires du rio Grande (Der Schatz der Azteken) de Robert Siodmak : Marshal Bazaine
- 1965 : La pyramide du dieu soleil (Die Pyramide des Sonnengottes) de Robert Siodmak : Marshall Bazaine
- 1965 : La Caméra explore le temps : L'affaire Ledru (TV) : Hébert
- 1965 : Drame à un personnage (TV) : Le président
- 1965 : Pleins feux sur Stanislas de Jean-Charles Dudrumet
- 1967 : La Fantastique Histoire vraie d'Eddie Chapman (Triple Cross) de Terence Young : Gen. de l'Air
- 1967 : Fantômas contre Scotland Yard de André Hunebelle : Lord MacRashley
- 1968 : Ambroise Paré (TV) : Maître Turpin
- 1968 : Les dossiers de l'Agence O de Marc Simenon, épisode : l'Homme tout nu (série TV)
- 1969 : Le Chandelier (TV) : Me André
- 1970 : Tout spliques étaient les Borogoves (TV) : Docteur Rennert
- 1970 : Adieu Berthe (TV Au théâtre ce soir) : Choubert
- 1971 : Les Assassins de l'ordre de Marcel Carné : Le commissaire Lagache
- 1972 : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne : Le père Derugleux
- 1972 : Mandrin (feuilleton TV) : Le ministre d'Argenson
- 1972 : Comme il vous plaira (TV) : Le duc Frédéric
- 1972 : Le Trèfle à cinq feuilles de Edmond Freess: Vampirus
- 1973 : Le Bleu d'outre-tombe (TV) : Le directeur
- 1973 : Le Jeune Fabre (série TV) : Chadoun
- 1973 : Moi y'en a vouloir des sous de Jean Yanne : L'évêque
- 1973 : Magie rouge (TV) : Le mendiant
- 1973 : L'Alphomega (feuilleton TV)
- 1973 : Monsieur Emilien est mort (TV) : Emilien de Maldozenne
- 1974 : Que la fête commence... de Bertrand Tavernier : Le cardinal
- 1974 : De Béthune au chat noir (TV) : Marcel Legay / Himself
- 1975 : Le Péril bleu (TV) : Pr. Le Tellier
- 1976 : Le Juge et l'assassin de Bertrand Tavernier : Le chanteur des rues
- 1976 : Deux Imbéciles heureux de Edmond Freess : Albert Breux
- 1976 : Les Roses de Manara (TV) : Le pèlerin
- 1978 : Au hasard de la nuit - court métrage - de Jean-Luc Darmon (voix)
- 1979 : Le Gendarme et les Extra-terrestres de Jean Girault : L'évêque
- 1980 : Le Séquestre (TV) : Le recteur
- 1980 : Les Cinq Dernières Minutes épisode Du côté du bois de Boulogne de Claude Loursais
- 1981 : Ce monde est merveilleux (TV) : Fournier-Marcenat
- 1981 : Signé Furax de Marc Simenon : Le jardinier
- 1982 : Les Longuelune (TV) : L'accordeur
- 1982 : Les Misérables de Robert Hossein : Le Conventionnel
- 1982 : La Baraka de Jean Valère : Le clochard
- 1984 : Le Château (TV)
- 1986 : La Rose de Paracelse - court métrage - de Thierry Bourcy
Théâtre
- 1946 : Winterset de Maxwell Anderson, mise en scène André Certes, Théâtre des Carrefours
- 1948 : Maître après Dieu de Jan de Hartog, mise en scène Georges Douking, Théâtre Verlaine
- 1949 : Les Gaités de l'escadron de Georges Courteline, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre de la Renaissance
- 1950 : Les Gueux au paradis de Gaston-Marie Martens, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
- 1951 : Maître après Dieu de Jan de Hartog, mise en scène Jean Mercure, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
- 1954 : Un nommé Judas de Pierre Bost et Claude-André Puget, mise en scène Jean Mercure, Comédie Caumartin
- 1955 : Le Mal d'amour de Marcel Achard, mise en scène François Périer, Théâtre de la Michodière
- 1956 : L'Hôtel du libre échange de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
- 1957 : La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre Marigny
- 1959 : Trésor party de Bernard Régnier d'après un roman de Wodehouse, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre La Bruyère
- 1960 : La Logeuse de Jacques Audiberti, mise en scène Pierre Valde, Théâtre de l'Œuvre
- 1960 : Château en Suède de Françoise Sagan, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
- 1962 : Frank V, opéra d'une banque privée de Friedrich Dürrenmatt, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
- 1962 : Trencavel de Robert Collon, mise en scène Jean Mercure, Théâtre Montparnasse
- 1963 : Le Complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc, mise en scène Christian-Gérard, Comédie des Champs-Élysées
- 1963 : Le Paria de Graham Greene, mise en scène Jean Mercure, Théâtre Saint-Georges
- 1966 : Laurette ou l'Amour voleur de Marcelle Maurette et Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
- 1968 : Adieu Berthe de John Murray et Allen Boretz, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- 1972 : Mesure pour mesure de William Shakespeare, mise en scène Jaromir Knittl, Festival du Marais
Bibliographie
- Recueil de 45 textes de chansons (préface de Léo Ferré, collection Poètes d’aujourd’hui, éditions Seghers - 1967)
- Mes chansons des quatre saisons (préface de Léo Ferré) (Éditions Plasma - 1981 - (ISBN 2-901376-88-6))
- La double vie - Mémoires (préface de José Arthur, postface de Claude Nougaro) (Le Castor Astral 1994 - (ISBN 2-85920-234-X))
- Le Vagabond d'automne (textes inédits choisis par Raphaël Caussimon) (Le Castor Astral 2003 - (ISBN 2-85920-500-4))
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- (fr)/(en) Jean-Roger Caussimon sur l'Internet Movie Database
- Présentation du chanteur
- Site sur les chanteurs
- Biographie et chansons de Jean-Roger Caussimon sur le site Au Cabaret de l'Ecluse
- A la Seine, Caussimon / Ferré - Frères du hasard, Cahiers d'études Léo Ferré no 10, Éditions du Petit Véhicule, Nantes, 2007.
- Magazine Chorus Les cahiers de la chanson n°9 automne 1994 : Dossier de 22 p. consacré à Jean-Roger Caussimon.
- Magazine Paroles et Musique d'avril 1982 : Numéro Caussimon.
Références
- Magazine Chorus Les cahiers de la chanson n°9 automne 1994 : Dossier de 22 p. consacré à Jean-Roger Caussimon.
- Cf. une lettre autobiographique de Jean-roger Caussimon en 1967 destinée à Léo Ferré.
- En 1967, Jean-roger Caussimon raconte : "Au hasard de la vie, je rencontre des hommes mûrs, qui m'en chantent des passages, avec émotion..."
- A cette époque, Jean-Roger Caussimon était surtout connu en tant que comédien.
- Les deux hommes s'étaient rencontrés en 1963.
- Magazine Chorus Les cahiers de la chanson n°55 printemps 2006 : Courrier de Raphaël Caussimon, à l'occasion du décès de Eric Robrecht.
- musique de J.-R. Caussimon, harmonisation de Léo Ferré
- Homère pour désigner les bateaux. dans laquelle l'auteur parle de chevaux de la mer, l'image employée par le poète
- Le soir même après avoir reçu ce texte, Léo Ferré en écrivit la musique et la chanta dès le lendemain. L'histoire de cette chanson est racontée dans La double vie
- Dans 22 villes.
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- Dans 25 villes.
- Sous la référence SHL 9001.
- 25 titres.
- 21 titres.
- 23 titres.
- 20 titres.
Catégories :- Auteur-compositeur-interprète francophone
- Acteur français
- Chanteur français
- Naissance en 1918
- Décès en 1985
- Naissance à Paris
- Lauréat de l'Académie Charles-Cros
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