- Jean-Claude Pascal
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Jean-Claude Pascal
Jean-Claude Pascal (à droite) et le photographe Horst Grund en 1968
Données clés Nom de naissance Jean-Claude Villeminot Naissance 24 octobre 1927
Paris, FranceNationalité française Décès 5 mai 1992
Clichy-la-Garenne (France)Profession Acteur, chanteur, écrivain, historien, styliste, auteur-compositeur Jean-Claude Pascal, de son vrai nom Jean-Claude Roger Henri Villeminot, né à Paris le 24 octobre 1927 et décédé à Clichy-la-Garenne le 5 mai 1992, est un acteur, chanteur et écrivain français. Il s'est volontairement engagé à 17 ans (en 1944) dans la 2e Division blindée, avec laquelle il pénètre dans Strasbourg encore occupée. Il reçoit la Croix de guerre[1].
Après avoir abandonné le métier de styliste de mode pour faire une carrière théâtrale à la fin des années 1940, Jean-Claude Pascal se lance dans le cinéma au début des années 1950, incarnant des rôles de séducteur. Au milieu des années 1950, il se lance également dans la chanson en tant que chanteur de charme. Au début des années 1970, il se reconvertit en écrivain et en historien, publiant des romans noirs et des romans historiques, ainsi que ses Mémoires. Il est commandeur des Arts et des Lettres et chevalier de la Légion d'honneur. Il meurt en 1992, presque oublié.
Sommaire
Débuts
Issu d'une famille d'industriels du textile, Jean-Claude Villeminot commence sa carrière professionnelle, juste après la Seconde Guerre mondiale, comme modéliste-dessinateur d'abord chez Hermès, puis chez les couturiers Christian Dior et Roger Piguet ; il devient aussi modèle du fait de son physique avantageux. Il met ensuite ses talents de styliste au service du théâtre, en dessinant des costumes, notamment pour la pièce Dom Juan de Molière mise en scène par Louis Jouvet. Très vite, se sentant appartenir au monde du théâtre, il décide de devenir comédien et, après avoir suivi les cours d'art dramatique de René Simon, il fait ses débuts sur les planches en 1949, aux côtés de Pierre Renoir d'abord, puis de 1950 à 1952, dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, il est le partenaire de la grande Edwige Feuillère[2]. C'est alors qu'il prend le nom de Jean-Claude Pascal, sa famille l'obligeant à en changer (pas de saltimbanque dans la famille !).
Carrière au cinéma
Grand, élancé, le regard ténébreux, une diction classique héritée de sa formation de comédien de théâtre, Jean-Claude Pascal est le type même du séducteur romantique qu'affectionnait le cinéma français des années 1950.
Le mal aimé
Jean-Claude Pascal fait partie des acteurs les plus méprisés par la critique française[3] car il fut de ce cinéma populaire assassiné par la Nouvelle Vague, et il est aujourd'hui oublié du public et absent des commémorations médiatiques, malgré sa reconversion réussie dans la chanson[4].
Pourtant il fut une idole du grand public. En effet, les metteurs en scène populaires qui le dirigèrent (les Ralph Habib, Léonide Moguy, plus tard Pierre Gaspard-Huit) sont pour la plupart ignorés par les historiens du cinéma ou dénigrés (Guinguette (1958) de Delannoy est jugé « soigné mais impersonnel » et Les Arrivistes (1960) de Daquin « conventionnel »[5]). Il faut reconnaître – et Jean-Claude Pascal le faisait volontiers – que, malgré des collaborations intéressantes avec Alexandre Astruc ou Pierre Schoendoerffer, l'acteur se contenta souvent de « vendre sa gueule » comme il le disait lui-même.
Le bien aimé
Partenaire d'Anouk Aimée, des « scandaleuses » Françoise Arnoul et Martine Carol, de Zizi Jeanmaire, de Bardot débutante, des bombes italiennes Gianna Maria Canale et Gina Lollobrigida (avec cette dernière dans Le Grand Jeu (1954), le pire film de Robert Siodmak), de Romy Schneider et Michèle Mercier, mais aussi de Maria Mauban, Renée Saint-Cyr, Pascale Roberts, Anne Vernon ou encore Madeleine Robinson, toutes des gloires du cinéma français traditionnel, le beau Jean-Claude doit d'ailleurs son premier succès (sur les planches) à une femme, Edwige Feuillère.
Décoloré en blond pour Le Jugement de Dieu (1949), sa première apparition au cinéma dirigée par le vétéran Raymond Bernard qui l'a repéré par hasard[6], il incarne le prince Albert de Bavière.
Le jeune homme perce dès son quatrième film, Un grand patron (1951) d'Yves Ciampi, grand succès dans les salles, où il s'affronte au monumental Pierre Fresnay. La reconnaissance critique vient grâce au moyen métrage d'Alexandre Astruc Le Rideau cramoisi (1951), son seul rôle qui le sauve aux yeux des historiens pointilleux du cinéma et qui exprime avec bonheur la tendance cynique de sa personnalité.
L'idole de l'écran
Le costume historique sied à merveille à un Jean-Claude Pascal romantique en diable, doué d'un charme volontiers canaille et non dénué de fantaisie. Après Le Chevalier de la nuit (1953), sur un scénario et des dialogues de Jean Anouilh, l'acteur incarne Milord l'Arsouille (1955) puis le « caprice » dans Un caprice de Caroline chérie (1952)[7]. Il prête aussi sa distinction au supposé amant de Marie-Antoinette, Axel de Fersen, dans Si Versailles m'était conté (1953) de Sacha Guitry, et dans une production plus tardive, La Belle et l'empereur (1959), au tsar Alexandre Ier.
Interprète de Barbey d'Aurevilly (Le Rideau cramoisi) et de Honoré de Balzac (Les Arrivistes (1960) d'après La Rabouilleuse), Jean-Claude Pascal semble abonné au romanesque puisqu'on le retrouve en 1956 dans une adaptation de Guy Des Cars, La Châtelaine du Liban, et en 1959 dans une adaptation de Pierre Loti, Pêcheur d'Islande, où l'acteur « s'y croit un peu, en loup de mer barbu » selon le critique Aurélien Ferenczi. Les scénarios de certains de ses films sont cosignés par Jacques Companeez ou Pierre Lary.
Au fil des tournages, il fréquente la fine fleur de l'actorat : le comique italien Toto et Simone Simon, Erich von Stroheim, Arletty, Yves Robert, Danielle Darrieux, Jeanne Moreau alors en pleine ascension, Juliette Gréco, Paul Meurisse, Raymond Rouleau, Roger Hanin, Charles Vanel, auquel il succède dans Pêcheur d'Islande, Annie Girardot, Valérie Lagrange.
En revanche il participe rarement à des productions étrangères. Tout juste figure-t-il dans quelques films italiens et dans Opération Opium (1966), signé par Terence Young, réalisateur des premiers James Bond.
Jean-Claude Pascal finit en « Grand Eunuqque du Sultan du Maroc » dans Angélique et le sultan (1968), le dernier épisode de la série Angélique (dans le roman d'Anne Golon, son personnage est noir, obèse et totalement féminisé) [8] Son dernier film date de 1970 : Les Toits de Saint-Paul d'Alfred Weidenmann.
Reconversions
Jean-Claude Pascal opèrera deux reconversions : chanteur puis écrivain. Comme chanteur, il participera à deux reprises au concours Eurovision de la chanson en 1961 pour le Luxembourg, où il remportera le 1er prix avec le grand succès de l'époque « Nous les amoureux », et vingt ans après, pour le Luxembourg toujours, avec « C'est peut-être pas l'Amérique ». Comme écrivain, il débutera avec ses Mémoires (Le Beau masque) (1986), écrits de sa main propre et poursuivra avec des ouvrages historiques - ainsi La Reine maudite (1988), biographie-fleuve de Marie Stuart, qui lui a demandé cinq années de travail.
Le chanteur
Après des débuts musicaux très remarqués, en 1958, autour de chansons telles que Soirées de prince de Pierre Delanoë, Jean-Claude Pascal donne en 1961 son premier récital à Bobino avec des chansons signées par les jeunes auteurs que sont alors Jean Ferrat, Serge Gainsbourg et Bernard Dimey (dont il sera l'interprète « le plus pertinent » avec Quarante ans, Chanson pour terminer, Le Roi lune, J'ai cinquante ans ce soir). La même année, il a un succès retentissant en remportant le Grand Prix de l'Eurovision, pour le compte du Luxembourg, avec le titre Nous les amoureux de Maurice Vidalin et Jacques Datin. Le public ne se doute pas que les paroles dénoncent en fait la répression des amours homosexuelles mais prédisent une évolution prochaine des esprits à leur égard, ainsi que le chanteur devait le reconnaître plus tard[9],[10].
Il représentera à nouveau le Luxembourg au concours de l'Eurovision vingt ans plus tard, en 1981, avec la chanson C'est peut-être pas l'Amérique, classée 11e. En 1962, il obtient le prix de l'Académie Charles-Cros. En 1967, il reprend avec succès en Allemagne – et en allemand – le tube international de Pascal Danel, Kilimandjaro.
Chanteur de charme polyglotte, il enregistrera au cours de sa carrière plus de 50 albums, et connaîtra le succès dans de nombreux pays. Sa voix suave et profonde lui permet de servir une interprétation sensible d'auteurs-compositeurs-interprètes comme Charles Aznavour, Guy Béart, Gilbert Bécaud, Guy Bontempelli, Barbara ou Jacques Brel.
Il ralentit sa carrière de chanteur à partir des années 1970, pour reprendre du service en tant qu'acteur, principalement dans des productions télévisées et au théâtre – notamment Adieu Prudence de Barillet et Grédy, aux côtés d'Alain Feydeau et Françoise Christophe. Il enregistre un dernier album de chansons en 1983, dont la plupart des textes furent rédigés par Gilbert Sinoué, devenu écrivain depuis. À partir cette époque, il ne se consacrera plus qu'à l'écriture.
L'écrivain
Jean-Claude Pascal publie en mars 1986 Le Beau Masque, Mémoires partiels où il ne s'attache qu'à narrer certaines parties de sa vie, en particulier sa carrière cinématographique, au travers des rencontres avec des actrices qui lui ont laissé un bon ou un mauvais souvenir. Puis il se lance dans l'écriture de romans policiers : Le Panier de crabes (novembre 1986) et ses suites Le Fauve (février 1987) et La Garce (avril 1987). Il est également l'auteur de romans : L'Arc-en-ciel de novembre (mars 1989) et L'Enfant et les Giboulées (janvier 1990). Par ailleurs, encouragé par Philippe Erlanger, il s'adonne à sa passion pour l'histoire et fait œuvre d'historien avec les biographies historiques La Reine maudite en mars 1988 et L'Amant du roi en mai 1991 [11].
À la télévision et au théâtre
La télévision et le théâtre lui vaudront encore quelques succès. Il s'illustre notamment dans le feuilleton Le Chirurgien de Saint-Chad (1976), réalisé par Jean Siegrist, avec Françoise Christophe et Jacques Dumesnil, et dans la pièce Adieu Prudence (1985), de Leslie Stevens, adaptée par les incontournables Barillet et Grédy, réalisée pour la série Au théâtre ce soir par Pierre Sabbagh avec de nouveau Françoise Christophe. Il a également touché à la mise en scène – avec succès – pour Bérénice à l'auditorium Maurice Ravel de Lyon en 1982.
Décès
Souffrant d'un cancer de l'estomac, Jean-Claude Pascal meurt à l'hôpital Beaujon (Clichy-la-Garenne) près de Paris à 64 ans, le 5 mai 1992, dans une relative indifférence médiatique, malgré son immense popularité auprès du public dans les années 1950 et 1960. Ses cendres sont dispersées dans la baie du Mont Saint-Michel et dans la baie d'Hammamet en Tunisie[12]. Une pancarte portant son nom a été placée par sa mère, née Lemoine-Dessouches, à la porte de la chapelle du caveau familial au cimetière Montparnasse, bien qu'il n'y repose pas.
De son vivant, Jean-Claude Pascal fut sacré plusieurs années de suite « homme le plus élégant de France »[13]. Sa garde-robe eut droit en 2004 aux honneurs du musée de la chemiserie et de l’élégance masculine à Argenton-sur-Creuse dans l'Indre[14].
Filmographie
Cinéma
- 1949 : Le Jugement de Dieu de Raymond Bernard: Le prince Albert de Bavière
- 1951 : Les Mousquetaires du roi de Marcel Aboulker et Michel Ferry - Film resté inachevé -
- 1951 : Ils étaient cinq de Jack Pinoteau : Philippe
- 1951 : Quatre roses rouges (Quattro rose rosse) de Nunzio Malassoma : Pietro Leandri
- 1951 : Un grand patron de Yves Ciampi : Marcillac
- 1951 : Le Rideau cramoisi de Alexandre Astruc: L'officier
- 1952 : Un caprice de Caroline chérie de Jean Devaivre : Livio
- 1952 : Le Plus heureux des hommes / Je l'aimais trop de Yves Ciampi : Michel Brissac
- 1952 : La Forêt de l'adieu de Ralph Habib : Jean-Pierre
- 1953 : Alerte au sud de Jean Devaivre : Jean Pasqier
- 1953 : Le Chevalier de la nuit de Robert Darène : Georges de Ségar / L'inconnu
- 1953 : Les Enfants de l'amour de Léonide Moguy : Docteur Baurain
- 1953 : Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry : Axel de Fersen
- 1953 : Coeur frivole ou la grande comédie de Pierre Gaspard-Huit - Court métrage, uniquement la voix -
- 1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak : Pierre Martel
- 1954 : La Rage au corps de Ralph Habib : Gino
- 1954 : Les Trois voleurs (I tre ladri) de Lionello de Felice : Gastone Cascarilla
- 1954 : Le Fils de Caroline chérie de Jean Devaivre : Juan d'Aranda / de Sallanches
- 1955 : Milord l'Arsouille de André Haguet : Lord Henry de Seymour dit Milord l'Arsouille
- 1955 : Les Mauvaises Rencontres de Alexandre Astruc : Blaise Walter
- 1956 : Le Salaire du péché de Denys de La Patellière : Jean de Charvin
- 1956 : La Châtelaine du Liban de Richard Pottier : Jean Domèvre
- 1957 : Les Lavandières du Portugal de Pierre Gaspard-Huit : Jean François Aubrey
- 1958 : Le Fric de Maurice Cloche : Jacques Moulin
- 1958 : Guinguette de Jean Delannoy : Marco
- 1959 : Pêcheur d'Islande (film, 1959) de Pierre Schoendoerffer: Guillaume Floury dit 'Yan'
- 1959 : La Belle et l'Empereur ou La Belle menteuse (Die schöne lügnerin) de Axel Von Ambesser : Tsar Alexandre 1er
- 1960 : Préméditation de André Berthomieu : Bernard Sommet
- 1960 : Les Arrivistes ou La Rabouilleuse de Louis Daquin : Philippe Brideau
- 1961 : Le Rendez-vous de Jean Delannoy
- 1961 : L'Homme de la frontière (La encrucijada) de Alfonso Balcázar : Javier
- 1962 : La Salamandre d'or de Maurice Regamey : Antoine de Montpezat
- 1964 : Le Faux pas de Antoine d'Ormesson : Robert
- 1966 : Opération opium (The opium connection) de Terence Young : Galam Khan
- 1967 : Les Quatre mariages de Marisol (Las 4 bodas de Marisol) de Luis Lucia : Frank Moore
- 1968 : Angélique et le sultan de Bernard Borderie : Osman Ferradji
- 1970 : Les Toits de Saint-Paul (Unter den dächern von St Pauli) de Alfred Weidenmann : Dr. Pasucha
- 1973 : La Couture Française (court métrage) de Pierre Unia : narrateur
Télévision
- 1961 : On vous écrira (Téléfilm)
- 1963 : Teuf-Teuf (Téléfilm)
- 1964 : Sans merveille (Téléfilm)
- 1964 : Vol 272 (Série TV) : Marc
- 1965 : Une nuit sans lendemain (Téléfilm) : L'acteur / Le cadet / Le cheik / La paysan / L'adolescent
- 1966 : Comment ne pas épouser un milliardaire, de Roger Iglésis : le commandant Jean Leroy-Dantec
- 1972 et 1985 : Au théâtre ce soir (Série TV ) : Fred Russel / Blanchet
- 1973 : Le temps de vivre , le temps d'aimer (Série TV) : Jean
- 1976 : Le chirurgien de Saint-Chad (Série TV) : le Dr Patrick Villaresi
- 1983 : L'attrapeur (Liebe LäBt alle Blumen blühen) (Téléfilm) : La marquis de Formentière
Théâtre
- 1949 : La Dame aux camélias
- 1956 : Les Français à Moscou de Pol Quentin, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Célestins
- 1957 : Un Français à Moscou de Pol Quentin, mise en scène Jacques Charon, Théâtre de la Renaissance
- 1973 : Les Amants terribles de Noel Coward, mise en scène Raymond Gérome, Théâtre Montparnasse
- 1985 : Adieu Prudence de Pierre Barilletet Jean-Pierre Grédy, mise en scène Leslie Stevens avec Françoise Christophe
Publications
- Le beau masque, coll. « À jeu découvert », 1986, 346 p. (ISBN 2221049187 et 9782221049181)
- Le Panier de crabes : l'étrange aventure de la baronne von T., Fleuve Noir, 1986, 174 p. (ISBN 2265034312 et 9782265034310)
- Le Fauve, Fleuve Noir, 1987
- La Garce : l'effroyable nature de la baronne von T., Fleuve Noir, 1987, 269 p. (ISBN 2265035742 et 9782265035744)
- La Reine maudite : le dossier Marie Stuart, Éditions du Rocher, 1988, 991 p., (ISBN 2268006425 et 9782268006420)
- L'Arc-en-ciel de novembre : un cardinal venu d'Espagne, Éditions du Rocher, 1989, 437 p. (ISBN 226800774X et 9782268007748)
- L'Amant du Roi (Louis XIII - Luynes), coll. « Histoire », Éditions du Rocher, 1991, 423 p. (ISBN 2268011240 et 9782268011240)
- L'Enfant et les giboulées, Presses pocket, 1991, 344 p., (ISBN 2266044249 et 9782266044240)
Notes et références
- Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur, Hexagone Gay : « En 1944, il n'a que 17 ans et il s'engage volontairement dans l'armée de Libération de la France. Avec la 2ème Division blindée, il entrera dans Strasbourg encore pas libérée du joug nazi. Cela lui vaudra la Croix de Guerre. »
- Cf. Eric Bonnefille, Raymond Bernard : fresques et miniatures, Editions L'Harmattan, 2010, 308 p., p. 58
- Dictionnaire du cinéma français, Références Larousse
- « il est mort dans l'indifférence en 1992, ce n'était pas une star, mais tout de même, il a tourné, il a joué au théâtre, il a chanté, il a même gagné le Prix Eurovision (Nous les amoureux), il a écrit des livres historiques. » Semblable constat est fait en 2004 par une admiratrice (Michèle Bricard, Mon Mandala de vie, Éditions Le Manuscrit, p. 152) :
- ibidem
- Cette découverte est racontée dans la biographie de ce metteur en scène écrite par Eric Bonnefille, Raymond Bernard : fresques et miniatures, Éditions L'Harmattan, 2010, 308 p., pp. 58-59.
- Jean-Claude Pascal (1927/1992) : « Face à Martine Carol, dans « Un caprice de Caroline Chérie », il incarne… le caprice ! »
- « l'inénarrable composition de Jean-Claude Pascal en Grand Eunuque du Sultan du Maroc ». Claude Cotard, dans La Rose et la rapière (TheBookEdition, s. d., p. 184), ne se prive pas d'évoquer
- « Ce que ses contemporains ne savent pas, à part le cercle averti des milieux homosexuels, c'est que les paroles de cette chanson ont été écrites pour dénoncer la répression contre les amours homosexuelles [...]. Mais ces paroles sont aussi prémonitoires car elles annoncent que "l'heure va sonner des nuits moins difficiles - et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville...". Jean-Claude Pascal reconnaîtra bien plus tard, cette belle farce qu'il a joué à cette société qui n'y a vu que du feu... de l'amour, bien entendu. » Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur, op. cit. :
- « Le personnage homosexuel se qualifie de personne "amoureuse" plutôt que d'"homosexuelle" pour éviter de se définir, de regarder ses propres actes , et d'aimer sur la durée. » Dans son Dictionnaire des codes homosexuels : de A à H (Éditions L'Harmattan, 2008, p. 45), Philippe Ariño, voit, dans les paroles de cette chanson, des allusions à l'homosexualité :
- Biographie qui évoque, sous un angle historique, l'amour du roi Louis XIII pour son favori de Luynes, cf Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur, op. cit.
- Ville où il possédait une résidence, collée aux remparts de la médina qui surplombent la mer. Cf. Guide Vert Michelin 2011, 434 p., p. 204.
- Revue des musées de France, Nos 4 à 6, 1975.
- Jean-Paul Labourdette, Dominique Auzias, Châteauroux : escapade dans l'Indre, Petit Futé, 2005, p. 181.
Bibliographie
- Jean Anatole, Jean-Claude Pascal : le bel élégant, 1996, 43 p.
- Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, Jean-Claude Pascal, sa garde-robe de l'être au paraître, 2004, 119 p.
Liens externes
- Jean-claude Pascal sur Myspace
- Jean-Claude Pascal sur le site de Ghislain Debailleul (biographie, discographie complète, chansons)
- Jean-Claude Pascal sur l'Internet Movie Database
- Le Luxembourg au Concours Eurovision de la Chanson base de données
- Dans L'encinémathèque (biographie très détaillée)
Précédé par Jean-Claude Pascal Suivi par Jacqueline Boyer Gagnant du Concours Eurovision de la chanson 1961 Isabelle Aubret Camillo Felgen Représentant luxembourgeois au Concours Eurovision de la chanson 1961 Camillo Felgen Sophie & Magaly Représentant luxembourgeois au Concours Eurovision de la chanson 1981 Svetlana Catégories :- Acteur français
- Chanteur français
- Nom de scène
- Élève du Cours Simon
- Participant au concours Eurovision de la chanson
- Gagnant du concours Eurovision de la chanson
- Titulaire de la Croix de guerre 1939-1945
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Commandeur des Arts et des Lettres
- Naissance en 1927
- Naissance à Paris
- Décès en 1992
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