- Jean-Baptiste Drouet d'Erlon
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Jean-Baptiste Drouet, comte d'Erlon Naissance 29 juillet 1765
ReimsDécès 25 janvier 1844 (à 78 ans)
ParisOrigine France Grade maréchal de France:9 avril 1843 Années de service 1792 - Conflits * Guerres de la Révolution
* Guerres napoléoniennesCommandement * Gouverneur d'Algérie
* Division militaire de NanteFaits d'armes * Bataille de Friedland
* bataille d'Iéna
* bataille de VittoriaDistinctions Légion d'honneur
Ordre de Saint-Louis
nom gravé sous l'Arc de Triomphe:14 ème colonne.Autres fonctions Pair de France modifier Jean-Baptiste Drouet, comte d'Erlon, né à Reims le 29 juillet 1765, mort à Paris le 25 janvier 1844, est un militaire français de la Révolution et de l'Empire, général à partir de 1799, promu à la dignité de maréchal de France en 1843.
Sommaire
Biographie
Il est issu d'une famille d'artisans (son grand-père et son père sont des charpentiers) ; lui-même est formé comme serrurier.
La Révolution et l'Empire
En 1792, il s'engage comme volontaire .
Il fait les campagnes de 1793, 1794, 1795 et 1796 aux armées de la Moselle et de Sambre-et-Meuse en qualité d'aide-de-camp du général Lefebvre. Il sert ensuite dans l'armée de Hanovre.
Il est nommé général de brigade le 25 juillet 1799, puis général de division le 27 août 1803.
Il commande une division du 1er Corps du maréchal Bernadotte en 1805 et participe à la bataille d'Austerlitz.
En 1806, il se distingue lors de la bataille d'Iéna et à la prise de Halle. Il est blessé à la bataille de Friedland, où il est chef d'état-major du corps d'armée du maréchal Lannes. Il reçoit peu après le titre de grand officier de la Légion d'honneur.
En 1809, il contribua puissamment à la soumission du Tyrol.
De 1810 à 1814, il servit sous André Masséna en Espagne et au Portugal et y obtient de nombreux succès. Il commande un corps d'armée à la bataille de Vittoria. Il devient alors l'un des lieutenants du maréchal Soult. En 1814, il participe aux batailles de l'Adour, d'Orthez et de Toulouse (1814).
Il est fait comte d'Erlon sous l'Empire.
Première Restauration et Cent Jours
Sous la première Restauration, il est nommé chevalier de Saint-Louis, grand cordon de la Légion d'honneur et commandant de la 16e division militaire.
Malgré cela, il est un des premiers à reconnaître Napoléon Ier au retour de l'île d'Elbe. Il est arrêté le 13 mai 1815 comme complice de Lefebvre-Desnouettes qui a formé le projet de rassembler toutes les forces se trouvant dans le Nord de la France pour tenter un coup de main sur Paris; mais les événements qui suivent le rendent bientôt à la liberté et lui permettent de s'emparer de la citadelle de Lille.
Pendant les Cent-Jours, il est nommé pair de France et reçoit le commandement du 1er corps de l'armée du Nord. Lors de la campagne de Belgique en 1815, il ne peut participer à aucune des deux batailles simultanées de Ligny et des Quatre-Bras, le 16 juin, à cause d'ordres contradictoires de Napoléon et de Ney, sous le commandement duquel son corps a été placé par l'empereur.
Par conséquent, son corps est chargé de l'attaque principale à Waterloo le 18 juin. Malgré la valeur dont il fait preuve, son intervention, dit Napoléon, reste inutile. « Si le soir il eût connu la position de Grouchy et qu'il eût pu s'y jeter, il lui eût été possible, au jour, avec cette magnifique réserve, de rétablir les affaires et peut-être même de détruire les alliés par un de ces prodiges, de ces retours de fortune qui lui étaient si familiers, et qui n'eussent surpris personne. Mais il n'avait nulle connaissance de Grouchy, et puis il n'était pas facile de se gouverner au milieu des débris de cette armée : -c'était un torrent hors de son lit, il entraînait. » (Las Cases.)
L'exil et le retour en France (1815-1830)
Après la capitulation de Paris, Drouet d'Erlon se rend avec son corps d'armée au-delà de la Loire. Compris dans l'ordonnance du 24 juillet 1815, exilé et condamné à mort par contumace en 1816, il est assez heureux pour gagner la frontière et trouve un asile en Prusse à Bayreuth. Plus tard, il établit une brasserie dans les environs de Munich. Il y a laissé une importante descendance dans l’aristocratie allemande.[réf. nécessaire]
Gracié par Charles X lors de son sacre et rentré en France en 1825, il vit dans la retraite jusqu'à la Révolution de 1830.
La Monarchie de Juillet
Le 19 novembre 1831, il est créé pair de France dans la fournée de trente-six pairs viagers destinée à permettre l'adoption à la Chambre haute du projet de loi abolissant l'hérédité de la pairie.
En 1834, il est nommé gouverneur général de l'Algérie. Il adopte quelques mesures utiles, crée les bureaux arabes et introduit le régime municipal. Mais comme il ne déploie pas contre Abd-el-Kader la vigueur nécessaire, il est rappelé dès 1835 et est nommé commandant de la division militaire de Nantes.
Par ordonnance royale du 9 avril 1843, il est élevé à la dignité de maréchal de France[2], quelques mois avant sa mort.
Il est inhumé au cimetière du Nord à Reims, comme il le souhaitait. Il bénéficie d'obsèques grandioses. Une armée de tapissiers vient de Paris décorer la cathédrale avec les tentures qui avaient servi quelques mois auparavant aux obsèques du fils de Louis-Philippe, à Notre-Dame de Paris.
Hommages
Son nom est gravé sur le côté Est de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Sa statue, due au sculpteur Louis Rochet, est érigée sur la place, à hauteur de la rue de Châtivesle, et inaugurée le 28 octobre 1849. Pour ne pas nuire à la perspective de la nouvelle fontaine Subé, elle est transférée le 31 juillet 1903 à l’angle des boulevards Victor-Hugo et Henry-Vasnier.
Un camp créé par lui près de Boufarik conserve au XIXe siècle le nom de camp d'Erlon.
Publications
Drouet a écrit une autobiographie, intitulée Vie militaire, 1844.
Armoiries
Figure Blasonnement Armes du comte d'Erlon et de l'Empire : Écartelé: au 1, d'argent chargé du canton des comtes militaires à cinq trèfles d'azur, rangés autour en orle ; au 2, de gueules, au lion d'argent; au 3, de gueules, au chevron d'argent, acc. de trois étoiles du même ; au 4, d'argent cantonné en pointe à senestre d'azur à cinq trèfles d'azur, rangés autour en orle.[3],[4]
Armes du comte Drouet d'Erlon, pair de France, maréchal de France et grand-croix de la Légion d'honneur Voir aussi
Bibliographie
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Jean-Baptiste Drouet d'Erlon » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
- « Jean-Baptiste Drouet d'Erlon », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
Liens externes
- François Goulin : "Jean-Baptiste Drouet , comte d'Erlon, un étonnant destin (1765 - 1844)."
- Mausolée au Cimetière du Nord à Reims
- Buste au Cimetière du Nord à Reims
- Armoiries
- Portrait
- Généalogie
Notes et références
- Almanach impérial (1810)
- Il n'est donc pas "maréchal d'Empire".
- Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique. » sur gen.declercq.free.fr, septembre 2004. Consulté le 31 juillet 2011 Jacques Declercq, «
- Classement hiérarchique des personnages présentés sur napoleon-monuments.eu
Catégories :- Général de la Révolution française promu en 1799
- Naissance en 1765
- Naissance à Reims
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