- Jean-Baptiste Camille de Canclaux
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Jean Baptiste Camille de Canclaux
Jean Baptiste Camille de Canclaux Naissance 2 août 1740
ParisDécès 27 décembre 1817 (à 77 ans)
ParisOrigine Français Allégeance Royaume de France
Royaume de France
République française
Empire français
Royaume de FranceGrade Général de division Service 1756 - 1795 Conflits Guerre de Sept Ans
Guerres de la Révolution
Guerre de Vendée
ChouannerieCommandement Armée des côtes de Brest
Armée de l'OuestFaits d’armes Bataille de Nantes
Bataille de Tiffauges
Bataille de QuiberonDistinctions Chevalier de Saint-Louis Hommage Nom inscrit sur l'arc de triomphe Autres fonctions Ministre plénipotentiaire à la cour de Naples (1796-1797)
Sénateur (1800-1814)
Comte d'Empire (1808-1815)
Pair de France (1815)Jean Baptiste Camille de Canclaux, né le 2 août 1740 à Paris, mort le 27 décembre 1817 à Paris, est un général français de la Révolution, général en chef et pair de France
Sommaire
Carrière militaire
Ancien Régime
Il entre à l'École de cavalerie de Besançon, puis sert comme volontaire au régiment de Fumel-cavalerie (1756) où il devient cornette (1757). Au cours de la guerre de Sept Ans, il fait la campagne de Hanovre, devient capitaine en 1760 et est réformé à la paix.
Rentré aussitôt au régiment de Conti-dragons, il professe la théorie des grandes manœuvres de cavalerie à l'École de Besançon et publie un livre de tactique : Instruction à l'usage du régiment de dragons Conti. Il devient major (1768), mestre de camp (1773) avec rang de colonel, brigadier (1er janvier 1784) et est promu maréchal de camp le 10 mars 1788, tout en conservant le commandement de son régiment. Il avait été fait chevalier de Saint-Louis en 1773.
Une fille unique, Marie Geneviève Joséphine (28 mai 1785 - Paris † 7 octobre 1849 - Gambais), naît de son mariage. Elle épousera en premières noces Auguste François-Marie de Colbert-Chabanais, et, veuve se remariera, le 20 octobre 1814, avec Pierre Arnauld de La Briffe.
Révolution française
En 1790, il est l'un des généraux chargés de vérifier les comptes des régiments et de recueillir leurs griefs. Envoyé en Bretagne en 1791 et 1792, pour apaiser les mouvements insurrectionnels qui venaient d'y éclater et réprimer les mouvements qui commençaient à s'y manifester, il s'y fit remarquer par sa modération et son esprit conciliateur ; il remporte près de Quimper, le 8 juillet, un brillant succès
Le 7 septembre 1792, nommé lieutenant général et commandant de la 13e division militaire, il est chargé à Brest de l'embarquement des troupes destinées à Saint-Domingue.
Nommé lieutenant-général à la fin l'année 1793, la Convention nationale lui confie le commandement de l'armée de l'Ouest.
Il défend victorieusement Nantes le 29 juin contre l'attaque de l'armée vendéenne (voir guerre de Vendée). Attaqué à Nantes par 50 000 Vendéens que commandait Jacques Cathelineau, Canclaux, qui avait à peine 12 000 hommes, parvient à repousser les assaillants ; après plusieurs combats opiniâtres et meurtriers.
De nouveau vainqueur à la bataille de Montaigu, mais ayant subi un échec à la bataille de Tiffauges, il est suspendu de son commandement et malgré un succès à Saint-Symphorien, le 29 septembre, est destitué. Il se retire alors dans l'une de ses terres, au château du Saussay (Essonne), il est rappelé après la révolution du 9 thermidor an II (1794), et on lui confie alors de nouveau le commandement en chef de l'armée de l'Ouest où il seconde Hoche lors du débarquement des émigrés à Quiberon, en lui envoyant à propos les renforts dont il avait besoin.
Il est vainqueur de Charette à la bataille de Montaigu et à Mortagne-sur-Sèvre.
En 1795, ayant été remplacé par Hoche, il prend sa retraite.
Carrière administrative
Envoyé dans le midi, en 1796, pour y organiser l'armée destinée à passer en Italie, il fut nommé à la fin de cette année ministre plénipotentiaire à la cour de Naples, et remplit ces fonctions jusqu'en 1797.
En 1799, remis en activité, il est membre du Comité militaire établi auprès du Directoire. Après la révolution du 18 brumaire, il adhére à la politique de Bonaparte et le premier Consul l'appela au commandement de la 14e division militaire, à Caen, et le chargea, de concert avec le général Hédouville, d'achever la pacification de la région normande.
En 1800, Inspecteur général de la cavalerie de la 2e armée de réserve.
Le 22 octobre 1804 (30 vendémiaire an XIII), il est nommé au Sénat conservateur.
En 1806 et 1807, il est commandant des gardes nationaux de la Seine-Inférieure et de la Somme. Il devient en 1808, comte d'Empire.
En décembre 1813, il est commissaire extraordinaire en Ille-et-Vilaine.
En 1814, il vote au Sénat la déchéance de Napoléon.
Restauration et Cent-Jours
Nommé pair de France à la Restauration, il est maintenu par Napoléon aux Cent-Jours mais il refuse de siéger, ce qui ne l'empêche pas d'être rayé de la liste des pairs par l'ordonnance royale du 24 juillet 1815.
Le 10 août 1815, il redevient pair de France et vote la mort du maréchal Ney. Son nom est inscrit sur le côté Ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Un quartier de l'École des Sous-Officiers d'Active (ENSOA) à Saint-Maixent-l'École (79) porte son nom.
Source partielle
- « Jean Baptiste Camille de Canclaux », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource) ;
- Armorial du Premier Empire ; Titres, Majorats Et Armoiries Concédés Par Napoléon Ier, de Albert Révérend, publié au Bureau de l'annuaire de la noblesse, Alphonse Picard, 1894-1897.
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