Jacques Darnaud

Jacques Darnaud
Jacques Darnaud
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Origine Drapeau de France France
Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile (8e colonne)

Jacques Darnaud (8 janvier 1758, Bricy-le-Boulay (Loiret) - 3 mars 1830, Paris) fut un général français du Premier Empire.

Sommaire

Biographie

Il entra au service comme soldat le 10 août 1777, dans le régiment d'Anjou (36e d'infanterie), et y fut fait successivement caporal le 21 mai 1782, sergent le 1er août 1783, sergent-major le 17 septembre 1787, sous-lieutenant le 1er septembre 1791, et lieutenant le 25 août 1792.

Employé à l'armée du Rhin, il assista, le 30 septembre suivant, à la prise de vive force de Spire, et concourut à arrêter et à rallier une colonne de troupes qui, saisies d'une terreur panique, avaient pris la fuite. Il se trouva encore à la prise de Mayence le 21 octobre, à celle de Francfort-sur-le-Main le 23, et à la retraite de l'armée sur Landau et sur Weissembourg au mois de mars 1793. Arrêté. le 11 août suivant, au camp de Roth, près de Weissembourg, par ordre des représentants du peuple Ruamps, Lacoste, Dujardin, Milhau et Boyer, pour être conduit devant le Comité de salut public, comme soupçonné de royalisme, il fut réclamé, au nom de tout le corps, par l'adjudant-major Bernadotte.

Immédiatement mis en liberté, il fut nommé capitaine le 13 du même mois, et passa, avec son régiment, à l'armée du Nord. Il combattit constamment aux avant-postes, se fit remarquer par sa bravoure, et par sa présence d'esprit sauva, devant Cassel, deux bataillons français exposés à être pris ou détruits. Le 9 septembre de la même année, à Hondschoote, chargé du commandement du 1er bataillon, il s'empara d'une redoute armée de 9 pièces de canon et y fit 500 Anglais prisonniers qui, d'après le terrible décret de la Convention nationale, devaient être mis à mort sur-le-champ[1].

Nommé adjoint aux adjudants - généraux, il combattit à l'attaque des villages de Saint-Vaast et de Saint-Aubert, le 9 germinal an II, et y affronta les plus grands dangers en ralliant la colonne de gauche de la division de Cambrai, que la cavalerie et l'artillerie ennemies, supérieures en force, avaient presque entièrement culbutée. Employé à l'armée de Sambre-et-Meuse en l'an III, il déploya une grande énergie dans la défense de Longwy, dont le commandement lui avait été confié par le général en chef Jourdan.

Le 7 floréal de cette année, il fut nommé chef de brigade de la 30e demi-brigade de bataille, dans laquelle avait été incorporé le 2" bataillon du 36e régiment.

Darnaud commanda cette demi-brigade pendant plus de quatre ans; il y rétablit l'ordre et la discipline, régularisa son administration et la conduisit avec succès sur tous les champs de bataille où elle fut appelée à combattre. À l'affaire de Lintz, il mit en fuite quelques troupes autrichiennes et les poursuivit vivement à la tête de 60 hommes d'infanterie, 25 dragons et deux pièces d'artillerie légère; mais ayant aperçu une très-forte colonne de cavalerie qui s'apprêtait à fondre sur lui, il prit position, fit jurer à sa troupe de mourir jusqu'au dernier plutôt que de se rendre[2] Après avoir servi quelque temps au blocus d'Ehrenbreitstein, il reçut l'ordre de se porter sur Neuwied et d'y protéger la retraite de l'armée de Jourdan qui se disposait à repasser le Rhin.

Avec deux bataillons de la 30e demi-brigade, une compagnie d'artillerie légère et un régiment de chasseurs à cheval, il soutint les efforts d'un corps considérable de cavalerie qui, appuyé par une nombreuse artillerie, essaya vainement de l'entamer. Il résista pendant toute une journée et ne se décida à franchir le fleuve que lorsqu'il vit les derniers bataillons français en sûreté[3].

A la prise de Francfort, Darnaud commanda cette ville. Deux ans auparavant une garnison française avait été égorgée dans cette ville; sous prétexte de venger l'assassinat de leurs compagnons d'armes, des malveillants excitaient les troupes françaises à l'incendie et au pillage. Déjà des symptômes alarmants se manifestaient dans la garnison, et sans Darnaud, qui fut obligé de lutter corps à corps avec des soldats mutinés de la 48e demi-brigade de ligne, la ville eût subi le sort le plus affreux. Son courage et son dévouement, secondés de l'appui des soldats de sa demi-brigade, qui lui étaient entièrement dévoués, suffirent pour apaiser ce commencement d'insurrection.

Il servit au blocus de la place de Mayence, devant laquelle il arriva le 18 germinal an IV. Dans une sortie que fit la garnison ennemie, avec des forces infiniment supérieures, le 3 fructidor suivant, Darnaud, à la tête de la 30e demi-brigade, défendit la position entre le Main et le Rhin, et eut la mâchoire inférieure fracassée par un éclat d'obus[4].

S'étant rendu à Francfort pour y soigner sa blessure, il y reçut de la part des habitants de nombreuses marques d'intérêt et d'affection, qui le récompensèrent dignement des soins qu'il avait pris pour préserver de tout malheur leurs personnes et leurs propriétés.

Appelé à l'armée d'Italie vers la fin de l'an IV, il y commanda sa demi-brigade avec un grand succès. Le 15 frimaire an VII, à Civita Castellana, et le même jour à l'affaire de Falavi, il défit complètement les Napolitains, culbuta une division avec un seul bataillon, mit l'ennemi en déroute et lui prit 20 pièces de canon et 30 caissons. Le 10 nivôse suivant, à l'affaire d'Atricoli, à la tête de sept compagnies, il donna l'impulsion aux troupes dont il faisait partie, et détermina par son exemple et sa conduite les avantages de cette journée.

Le 24 prairial, au combat et à la prise de Modène, Darnaud se comporta avec le sang-froid, la valeur et les talents militaires qui le distinguaient depuis longtemps, et la 3e demi-brigade mérita les plus grands éloges. À la bataille de Trébia, il traversa la rivière à la tête de sa brigade, formée en colonne serrée et l'arme au bras, sous un feu terrible d'artillerie[5]. C'est à la suite de cette affaire, qu'il fut nommé général de brigade, par arrêté du Directoire exécutif du 12 thermidor an VII.

Le 28 du même mois, à la bataille de Novi, il avait obtenu les succès les plus complets sur les Russes, qu'il avait mis en pleine déroute, lorsque le mouvement rétrograde des autres troupes de l'armée le força d'abandonner ces avantages[6].

A l'affaire de Bosco, le 2 brumaire an VIII, le général Darnaud détermina le succès de la journée. Avec l'infanterie seulement, il combattit un ennemi bien supérieur en nombre et qui avait de la cavalerie et de l'artillerie formidables[7].

Le 13 du même mois, à l'affaire de Rivalta, il commandait une colonne d'infanterie qui fut entourée par l'ennemi[8].

Le 18, il défendit le front de Novi pendant trois heures contre les attaques réitérées d'un corps très nombreux de troupes autrichiennes; mais, obligé d'abandonner cette position, que l'insuffisance de ses forces ne lui permettait pas de garder plus longtemps, il se retira dans les montagnes voisines, espérant y attirer l'ennemi; cette tentative eut un plein succès[9].

Attaqué le 23 frimaire par des forces autrichiennes et russes très supérieures, il fut obligé de quitter la ligne de Monte-Cornua. Ses troupes plièrent en désordre et s'enfuirent à travers les montagnes jusqu'à Nervi où il devint indispensable de s'arrêter et de s'opposer à l'ennemi, qui avait l'intention de s'emparer de ce débouché pour couper la retraite à une colonne qui se trouvait vers Recco et Sori, à quatre milles de distance[10].

C'est à ce trait d'une valeureuse audace que la colonne de Sori dut son salut, car elle ne pouvait éviter d'être faite prisonnière, les rues de Nervi ne permettant pas de former quatre hommes de front[11].

Le 24, à l'affaire de la Castagna, le général Darnaud, avec ses troupes très peu nombreuses, renverse les colonnes de l'ennemi[12].

Le 13 germinal suivant, la 8e demi-brigade d'infanterie légère, postée sur la montagne de Rua, en avant de Recco, fut obligée d'abandonner cette position et se retirait, vivement harcelée par un ennemi nombreux qui pénétra dans la ville de Recco[13].

Le 16 et le 17 du même mois, à Montefaccio, il combattit avec succès un ennemi toujours plus nombreux que lui et parvint à conserver à l'armée des munitions et de l'artillerie qu'il avait reçu l'ordre d'abandonner.

Employé au blocus de Gênes par les Autrichiens et les Anglais, il se signala dans toutes les affaires qui eurent lieu pour la défense de cette place[14].

Le 21 floréal an VIII, il rompit la ligne de l'ennemi à Bisagno, l'attaqua par derrière sur le Monte-Cornua; et seulement avec 400 hommes du 1er bataillon de la 2e demi-brigade d'infanterie de ligne, il battit complètement 4 000 Autrichiens, fiers de l'avantage qu'ils avaient obtenu le matin sur la colonne qui avait été chargée de les attaquer dé front[15]. Le 8 prairial suivant, à la tête de 2 000 hommes, il prit d'assaut plusieurs redoutes, et il poursuivait ses rapides succès, lorsque, arrivé à travers la mitraille et les boulets, au pied d'un dernier retranchement qu'il se disposait à enlever, il fut grièvement blessé à la jambe gauche d'un coup de feu qui nécessita l'amputation. Après sa guérison, il fut nommé commandant de la place de Gênes, toujours en état de blocus, et passa dans la division de Ligurie le 23 germinal an IX.

Le 3 floréal suivant, le gouvernement ligurien lui remit un sabre d'honneur en reconnaissance de ses services et de sa conduite avant et pendant le blocus de Gênes.

Le 1er fructidor an X, il fut mis en disponibilité et rentra en France ; mais à son arrivée à Paris, il ne tarda pas à être employé, et le premier Consul lui confia le commandement du département de la Corrèze (20e division militaire) par arrêté du 1er vendémiaire an XI. Le général Darnaud exerça ces fonctions jusqu'au 4 brumaire an XII, époque à laquelle il passa dans la 14e demi-brigade militaire pour y commander le département de l'Orne.

Nommé membre de la Légion d'honneur le 19 brumaire an XII, il en fut créé commandeur le 25 prairial suivant et fut désigné pour faire partie du Collège électoral du département de l'Orne. Par décret du 19 mars 1808, l'Empereur lui conféra le titre de baron avec une dotation de 4 000 francs de revenus. Le général Darnaud continua d'exercer ses fonctions dans le département de l'Orne ; il eut même le commandement provisoire de la 14e division militaire, en l'absence du général Grandjean, le 13 mai 1811, et fut appelé, le 22 juin suivant, au poste de commandant de l'hôtel des Invalides, où sa sollicitude pour les hommes, comme lui mutilés au champ d'honneur, lui acquit de nouveaux droits à la reconnaissance nationale. Lors de l'invasion des armées coalisées, ce fut à ses soins et à sa fermeté que l'on dut la conservation d'une partie des plans en relief, en dépôt à l'hôtel, et dont les Prussiens voulaient s'emparer.

Après sa rentrée en France, Louis XVIII le nomma chevalier de Saint-Louis par ordonnance du 27 juin 1814, et lui conféra le titre de lieutenant-général honoraire, le 6 septembre suivant.

Nommé titulaire de ce grade, en conservant le commandement de l'hôtel des Invalides, le 1er juillet 1815, le général Darnaud fut créé grand officier de la Légion d'honneur le 24 août 1820, et commandeur de l'ordre royal militaire de Saint-Louis le 27 mars 1821.

Admis à la retraite le 10 octobre de cette dernière année, le général Darnaud a terminé sa carrière le 3 mars 1830. Son nom apparaît en 8e position en partant du haut dans la 8e colonne du pilier nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.

État de service

Décorations, distinction et titres

Armoiries

Figure Blasonnement
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Armes du baron Darnaud et de l'Empire (décret du 28 octobre 1808, lettres patentes du 15 janvier 1809 (Valladolid)).

Écartelé ; le premier d'or aux cinq chevrons d'azur superposés surmonté de deux étoiles de gueules ; le deuxième des barons militaires ; le troisième de gueules aux trois tours crénelées d'argent ouvertes du champ deux et une, celle du milieu chargée d'une épée haute en pal d'argent, le quatrième d'azur, coupé d'une rivière d'argent d'ou sort un soleil levant d'or.[16],[17],[18]

Livrées : les couleurs de l'écu[16].

Notes

  1. Malgré le danger qu'il courait en ne se conformant pas à cet arrêt sanguinaire, il conduisit ses prisonniers au quartier général. Les représentants lui ayant demandé pourquoi il ne les avait pas fait fusiller, Darnaud répondit avec une noble fermeté : Je suis toujours prêt à verser jusqu'à la dernière goutte de mon sang pour ma patrie, mais je ne puis être le bourreau d'un ennemi désarmé.
  2. Disposant en avant ses deux pièces, il se défendit avec tant d'intrépidité que la cavalerie autrichienne fut obligée, non-seulement de renoncer à son attaque, puis encore de se réfugier dans les montagnes voisines pour échapper aux coups qui portaient le ravage et la mort dans ses rangs.
  3. Sa contenance ferme et tranquille, la précision des manœuvres, les charges vigoureuses qu'il fit exécuter lui valurent les éloges de la part du général en chef qui lui dit : Je vous félicite, mon cher Darnaud, j'ai admiré vos belles manœuvres, vous aviez devant l'ennemi le même sang - froid que L'année dernière à la revue sur la place de parade de Cologne.
  4. Malgré la gravité de sa blessure, il ne voulut point quitter le champ de bataille, et ne cessa de combattre que lorsque les ennemis, repoussés partout, furent forcés de rentrer dans la ville, laissant le terrain couvert de leurs morts et de leurs blessés.
  5. Electrisant sa troupe par son courage, il renverse tout ce qui s'oppose à son passage, perce la ligne ennemie, se porte à plus de 400 toises sur ses derrières, et s'empare de sept pièces de canon, dont il a affronté le feu. Mais n'étant pas appuyé sur ses ailes, il fut obligé de battre en retraite. Quoique blessé d'un coup de feu à la jambe gauche, il opéra son mouvement rétrograde dans le plus grand ordre, sans se laisser entamer et sans abandonner les canons qu'il avait pris.
  6. Néanmoins, tout en se retirant, il s'empara de deux pièces de canon, dont il tua les artilleurs qui les servaient avec une vigueur et une opiniâtreté dignes d'un meilleur sort.
  7. Il le tourna, le déborda par la gauche, chargea audacieusement sa cavalerie, en plaine, à la baïonnette, et le mena battant pendant plus de deux milles.
  8. Mais par ses manœuvres hardies, il parvint à se dégager et à se retirer pendant l'espace de deux lieues, en plaine, sans avoir éprouvé d'autre perte que celle d'un officier, et après en avoir fait éprouver de considérables à l'ennemi, qui ne cessa de le harceler.
  9. Les Autrichiens s'étant engagés dans les gorges, le général Darnaud les fit charger à la baïonnette, les mit en fuite, et leur enleva trois bouches à feu avec leurs caissons, après avoir tué beaucoup de monde. Un grand nombre de fuyards furent faits prisonniers.
  10. Le général Darnaud s'empressa de réunir 300 hommes de la 73e demi-brigade, commandés par le chef de bataillon Verney, qu'il plaça à un défilé, où les hommes auraient pu en arrêter 100, et il leur ordonna de tenir jusqu'à la dernière extrémité pour assurer la retraite de la colonne qui était encore à Sori. Après avoir fait toutes les dispositions nécessaires pour empêcher l'ennemi de pénétrer plus avant, le général Darnaud demanda des hommes de bonne volonté pour aller avec lui explorer le pays. Mais telle était alors l'intimidation que causait à la troupe le nombre considérable des ennemis, que deux hommes seulement se présentèrent. Ce manque d'énergie et de confiance ne change point les projets du général, il marche seul eu avant de Nervi, avec les deux hommes qui se sont offerts, et qui promettent d'affronter avec lui tous les dangers. Bientôt après, regardant en arrière pour s'assurer de la conduite des 300 hommes auxquels il a confié la garde de l'important débouché qu'il veut conserver, il s'aperçoit que l'ennemi s'en est rendu maître et qu'il s'empresse d'arriver et de s'établir dans les rues de Nervi. Ne prenant conseil que de son courage, Darnaud, le sabre à la main et suivi de ses deux intrépides compagnons, s'élance sur l'ennemi, qui fait feu sur eux. Personne n'est atteint, et après avoir porté le désordre dans les rangs des Impériaux, nos trois hommes parviennent à les mettre en fuite.
  11. Le chef de bataillon Verney qui, malgré son courage et ses efforts, n'avait pu parvenir à rétablir son bataillon qu'au plateau de Quinto, rendit lui-même justice au dévouement du brave général Darnaud, et le chef de brigade Wouillemont, qui commandait la colonne de Sori, s'exprimait ainsi dans le rapport qu'il fit de cette affaire : « L'ennemi, ayant porté toutes ses forces sur la brigade de gauche, et l'ayant forcée et suivie dans sa marche rétrograde jusqu'à Nervi, avait coupé celle de droite que je commandais. Le général de brigade Darnaud, par les efforts de son courage, ne dut presque qu'à lui seul l'avantage de me dégager et de me réunir à la 2e brigade, avec laquelle ce général se défendit dans Nervi, d'où il chassa l'ennemi, et prépara la glorieuse journée du lendemain. »
  12. Atteint de trois coup de feu, mais sentant trop combien sa présence est nécessaire, il surmonte sa douleur, oublie ses blessures, et, chargeant à la tête de ses soldats, il culbute l'ennemi, lui enlève quatre pièces de canon et lui fait 1 200 prisonniers.
  13. Le général Darnaud accourut sur le champ de bataille, et ne pouvant arrêter la déroute, arrache Je fusil des mains d'un soldat : « Si tu es brave, » lui dit-il, «reste auprès de moi ; donne-moi des cartouches et mourons ensemble au poste de l'honneur. » Seul avec ce soldat, il fait feu sur l'ennemi, qui s'étonne de tant d'intrépidité. La demi-brigade, revenue d'un premier moment de faiblesse, et encouragée par l'exemple de son général, s'arrête, se rallie, et sur les pas de l'intrépide général Darnaud, elle charge à son tour l'ennemi, renverse tout ce qu'elle rencontre et reprend Recco, où elle complète sa victoire, en faisant prisonnière ou passant au fil de la baïonnette toutes les troupes qui s'y trouvaient.
  14. Malgré ses nombreuses tentatives, jamais l'ennemi ne put le forcer à se retirer dans Gênes, et toujours le général Darnaud occupa des positions qui s'en trouvaient éloignées de plus de trois milles. Par ce moyen, il conserva les moulins sans lesquels la place aurait manqué de farine, et des potagers considérables qui fournissaient abondamment des légumes à la garnison et aux habitants.
  15. Tout ce que le général Darnaud rencontra fut fait prisonnier, les magasins de l'ennemi et quatre pièces de canon tombèrent en son pouvoir.
  16. a et b PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  17. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, 1861, 1171 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)] , et ses Compléments sur www.euraldic.com
  18. Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien

Source

« Jacques Darnaud », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]


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