- J-core
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J-core Origines stylistiques Breakcore
Darkcore
Early Hardcore
Frenchcore
Gabber
Happy Hardcore
Hardcore
Hardstyle
Jumpstyle
Makina
Speedcore
Terrorcore
UK HardcoreOrigines culturelles Japon
Années 1990
OtakuInstrument(s) typique(s) Synthétiseur
Boîte à rythmes
Ordinateur
Séquenceur
Clavier
SamplerPopularité Faible à répandue (très fortes scènes locales au Japon) Scènes régionales Japon
Le terme J-core (Jコア?), ou Japanese Hardcore, désigne une variante[Note 1] de musiques électroniques, dérivées du Hardcore, originaire du Japon, et oscillant généralement entre 160-250 BPM (mais le BPM varie parfois selon les genres associés)[1]. Entre autres, influencé par la culture Otaku[1], il est différencié des autres styles par ses samples provenant de mangas/animes souvent pitchés. Certains morceaux sont des remixes de chansons J-pop (par exemple, le titre "Blue Army", composé par le groupe DJ Sharpnel, provient de la chanson "Angela - Separation")[2].
Les jeux de rythme tels que Beatmania IIDX eut un impact sur la popularité du J-core. Internet est également à l'origine de son énorme influence[1].
Sommaire
Historique
Cette variante de musique est apparue au plus tard des années 1990, notamment grâce à l'influence des genres J-pop et J-rock. Certains groupes et artistes tels que Sharpnel, M-Project ou encore REDALiCE produisaient leurs musiques durant les évènements dōjin tels que Comiket. Chaque année, et depuis les années 2000, des scènes locales J-core s'organisent à travers le Japon. Maddest Chick'ndom, Hardcore Tano*C sont des labels notables du pays pour leurs différentes variantes. Comme la plupart des labels japonais, ils vendent leurs produits dérivés sur internet et enregistrent leurs toutes nouvelles compilations après la fin de chaque tournée[3]. Le label Maddest Chick'ndom obtient plusieurs entrevues dans un magazine japonais nommé Core Magazine du mois d'octobre 2002 jusqu'au mois d'octobre 2003[4].
Le J-core est une variante musicale connue dans un bon nombre de pays en Europe, en Amérique du Nord et également en Amérique du Sud grâce à l'influence massive d'internet et de l'influence japonaise. Dès le 30 mars 2010, RoughSketch enregistre son premier maxi intitulé "Samurai Terrorist" sur le label hollandais Megarave Records. Historiquement, c'est la toute première fois qu'un artiste japonais enregistre sur un label hollandais[5]. Également, au Japon, les musiques ne se vendent uniquement que par le biais de sites spécialisés (format mp3, 192 à 320 kbps et/ou wav) et sur CD albums. Aux Pays-Bas, les ventes de vinyles Hardcore/Gabber sont encore omniprésentes. Certains évènements non-japonais organisent des sessions J-core, notamment le label Canadian Speedcore Resistance[Note 2].
Description
Avant tout, le J-core est une variante de musiques électroniques dérivées du Hardcore/Gabber suivies de genres dérivés incluant notamment - Speedcore, Frenchcore, et dérivés mélodieux incluant notamment - UK Hardcore, Makina, Hardstyle, originaire du Japon. La composition et les bases de production du J-core changent pratiquement en même temps que celles d'Europe et se tourne à l'époque en tant que style musical plus rapide et plus oldschool. L'influence européenne et la culture Otaku ont également contribué à sa popularité.
Artistes notables
- Akira Death (Rock, Gabber, Speedcore)
- Betwixt & Between (Happy Hardcore)
- Blasterhead (Gabber, Chiptune)
- BSK (撲殺少女工房) (Gabber, Chiptune)
- C-Type (Hardcore, Speedcore)
- CDR (Breakcore, Ambient)
- DJ Chucky (Hardcore, Gabber)
- DJ Noriken (Happy Hardcore, Hardcore)
- DJ Sharpnel (Hardcore, Breakcore, Makina, etc...)
- DJ Technetium (テクネチウム) (Makina, Happy Hardcore)
- DJ Technorch (Hardcore, Oldschool)
- Helblinde (Happy Hardcore, Speedcore)
- Kenta-v.ez (Hardcore, Speedcore, Hardstyle, J-Pop)
- Lunch (Gabber)
- M-Neko (UK Hardcore)
- M-Project (Makina, Happy Hardcore)
- m1dy (Speedcore, Hardcore, J-pop)
- Nadeco (Makina)
- Noizenecio (Hardcore)
- Psyba (Hardcore)
- REDALiCE (Happy Hardcore, J-pop)
- RoughSketch (Hardcore)
- T+Pazolite (Speedcore, Hardcore)
- Teranoid (Hardcore, Gabber)
- Usao (Frenchcore, Happy Hardcore, Hardstyle)
- Warst (Gabber, Speedcore, Breakcore)
Labels notables
Ces labels ont subis l'influence des sites internet dirigés par leurs créateurs respectables. Bien que certains soient référencés comme étant des labels actifs grâce à leurs tournées locales, d'autres ne sont uniquement spécialisés que dans les ventes de disques et MP3.
- Alice's Emotion
- Burning Chrome Records
- Gabba Disco
- Hardcore Tano*C
- MADDEST CHICK'NDOM
- Minamotrance
- Mob Squad Black Label
- Notebook Records
- Sketching Up! Records
- SharpnelSound
Notes et références
- Notes
- Le style est parfois confondu en tant que genre musical. Mais le J-core reste un type ou variante de musiques électroniques.
- La majorité de leurs affiches exposent une session J-core
- Références
- (en) Histoire du J-core (certains avis sont véridiques, mais non-vérifiés) sur Corehistory
- (fr) DJ Sharpnel - Blue Army (lien vidéo) sur Youtube. Consulté le mai 2010
- (ja) Site officiel du label Hardcore Tano*C. Consulté le 2010
- (ja) HARDCORE OSAKA, entrevues des artistes sur Hardcore Osaka. Consulté le 24 mars 2011
- (en) RoughSketch - Samurai Terrorist (MRV127), Megarave Records sur Discogs. Consulté le 14 juillet 2010
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Style de techno hardcore
- Musique par genre
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