Darkcore

Darkcore

Techno hardcore

Techno hardcore
Origines stylistiques Techno
Electro
Breakbeat
Musique industrielle
Origines culturelles Flag of Europe.svg Europe
au début des années 1990
Instrument(s) typique(s) Synthétiseur
Boîte à rythmes
Séquenceur
Clavier
Sampler
Popularité Répandue

Genre(s) dérivé(s) Happy hardcore
Real Hardcore
Gabber
Speedcore
Darkcore
Artcore
Frenchcore
Doomcore
Nordcore
Genre(s) associés(s) Hardstyle
Hardtek
Oldskool
Scènes régionales Pays-Bas Pays-Bas
Allemagne Allemagne
Belgique Belgique
Italie Italie
Royaume-Uni Royaume-Uni
France France
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Le Hardcore est une musique électronique de danse issu des raves des années 1990. Il se démarque des autres courants de musiques électroniques par une plus grande rapidité (160-220 bpm en général[1]), une violence extrême (parfois au second degré), l'usage de la saturation et des expérimentations proches de celles conçues par le courant de la musique industrielle[2].

Sommaire

Historique

Le Hardcore est né au début des années 1990. Au départ principalement influencé par la musique industrielle mais aussi la Techno, l'Electro et le Breakbeat, ce n'est qu'en 1992 qu'il se détache de tous les autres styles existants par la rapidité de son rythme et la puissance des basses poussées à l'extrême (souvent celles des machines Roland TR-909 et/ou Roland TR-808, auxquelles une distorsion très forte est ajoutée). Le premier titre qui s'est revendiqué Hardcore[réf. nécessaire] est We have arrived de Mescalinum United, diffusé par le premier label Hardcore[réf. nécessaire] créé : PCP (Planet Core Productions). Le style se développe ensuite peu à peu aux États-Unis, à Détroit et à New York, sous l'influence d'artistes comme Omar Santana ou Lenny Dee.

Dans quelques pays d'Europe, comme les Pays-Bas (Rotterdam en particulier), la Belgique ou l'Allemagne, des DJ / producteurs apportent une touche commerciale à ce style, notamment par l'intermédiaire de Thunderdome (appartenant maintenant au groupe Universal Music Group) ou de DJ comme DJ Rob et DJ Paul.

En 1994, le hardcore commence à se diviser en plusieurs sous-genres.

De nos jours d'un point de vue international, le hardcore est une scène toujours très innovante. Les DJ et liveurs les plus influents viennent des quatre coins du globe. Le hardcore expérimental est très apprécié au-delà des frontières de la techno hardcore notamment dans le milieu de la musique industrielle, noise, power noise, power electronics et breakcore.

D'un point de vue français, des labels comme Audiogenic ou Epileptik dans lesquels des DJ de renom exercent leur talents méritent d'être cités. Ce sont des labels très appréciés aujourd'hui et distillant ce qu'on nomme le Frenchcore.

Les DJ les plus connus sont toutefois hollandais, notamment par le biais de groupements de DJs ou de compilations commerciales Masters of Hardcore, Thunderdome , Korsakoff ou encore Rotterdam Terror Corps provenants de la scène gabber.

Sous-genres

  • Real hardcore (1994-?) - Le real hardcore est composé d'artistes se voulant dans la ligne directrice du hardcore originel. Parmi les producteurs influents de real hardcore, il est possible de citer des artistes tels que Liza N'Eliaz, Lenny Dee, Laurent Hô, Manu Le Malin. Le real hardcore continu d'avoir un franc succès aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique sous l'impulsion de DJ charlie lownoise, Buzz fuzz, Neophyte ou encore 3 Steps Ahead. Des artistes provenant des pays de l'ex-bloc soviétique se sont également fait une place non négligeable comme E-Man. La récupération politique (certes relative) de ce style par les mouvements d'extrême droite aux Pays-Bas et en Région flamande, sujette à des querelles dans le milieu, a poussé de nombreux artistes à s'en démarquer, que ce soit par leur style ou par leur créativité[réf. nécessaire].
  • Gabber (1994-?) - Le gabber ou gabba est plus axé happy hardcore que le real hardcore voir proche de la hard dance. Toutefois, les Hollandais comme 3 Steps Ahead, DJ Promo, Gizmo ou encore Rob Gee semblent ne pas tenir compte de la séparation entre real hardcore et gabber et mélangent parfois les deux styles.
  • Happy hardcore (1994-?) - C'est un dérivé du gabber mais plus joyeux, mélodieux voir proche de la hard dance. Il se parodie souvent en reprenant des samples et chansons d'autres registres.
  • Speedcore - Ce dérivé du hardcore est beaucoup plus rapide (à partir de 300 bpm tandis que le hardcore ne dépasse généralement pas les 210 bpm).
  • Artcore, darkcore - Ruffneck se réclame de la création de ces styles. Suite à la banqueroute de son ancien label, il recrée deux entités. La première, Supreme Intelligence, regroupe des artistes de darkcore, dont les fameux Endymion, un style se rapprochant du terror mais à un rythme plus proche du hardcore original. Beaucoup se réclament du second, Gangsta notamment qui dit produire du artcore. Le artcore serait la relève du gabba[réf. nécessaire], plus sombre, avec notamment DJ Nosferatu. Aujourd'hui ces deux labels se sont rassemblés sous le nom Enzyme Records. Le mot artcore est ici galvaudé car il est très utilisé dans la scène, depuis des années, pour beaucoup de styles de hardcore créés par des artistes très différents. Le préfixe art est beaucoup trop généraliste pour pouvoir s'appliquer à un seul artiste ou un seul mouvement.
  • Frenchcore - Le frenchcore est un style qui s'exporte de plus en plus en dehors des frontières françaises. C'est un style de Hardcore très dansant ayant des origines industrielles. Créé par le groupe Micropoint (duo composé de DJ Radium et d'Al Core), ce style essaie de s'ouvrir à d'autres influences comme la fusion rock hardcore/techno hardcore représentée par les groupes Fast Forward, Palindrome, ou encore Moshpit.
  • Doomcore ou Nordcore - Le doomcore est une variante beaucoup plus lente : elle se caractérise par des kicks assez lourds qui en général ne dépassent pas 130-140 bpm. La musique est pessimiste et le principal effet de réverbération donne un effet mélancolique. On note aussi une forte influence du son rave européen du début des années 1990 (utilisation de sonorités typiques de cette époque comme les "mentasm", "hoover", "anasthasia stab" et autres sons de synthétiseurs détunés), mais dont on aurait gardé que les aspects les plus menaçants et sinistres. Ce courant semble s'être en partie développé dans le sillage des productions de Marc Acardipane et Miroslav Pajic (dit Miro), en particulier sur leur label Cold Rush, subdivision de PCP (Planet Core Productions). Ces deux musiciens posèrent les bases du doomcore. Le clan nordcore, basé à Hambourg, a aussi été une influence majeure en termes de mélodies et d'ambiances, bien qu'évoluant à des tempos beaucoup plus élevés. En France c'est surtout le DJ Manu le Malin qui lui a donné une visibilité en commençant très fréquemment ses sets par des productions doomcore. Quelques noms d'acteurs de la scène hardcore œuvrant exclusivement ou fréquemment dans le genre : Fifth Era, DJ Darkside, Zanthrax, Hibou, Wilfuck, Moleculez, Uninvited, Dr Macabre, Dr Strange, Dark Invaders, les labels EBE, Hellfire et Black Monolith, Lord Sinister, le collectif londonien Crossbones. Même s'il compte un solide noyau dur de supporters, le courant reste très sous-exposé à cause de son caractère moins immédiatement festif, voire glauque et d'une progression des morceaux souvent plus monotone (à dessein) que le reste du hardcore. En revanche de nombreux producteurs en vue intègrent des éléments doom dans un hardcore/gabber plus accessible (par exemple The Outside Agency, Ophidian ou The Armageddon Project). Il est donc aussi possible de considérer le doom comme une atmosphère, un esprit un peu "mystique" et romantique... mais il reste un style typiquement définissable techniquement.
  • TerrorCore. Il est caractérisé par un BPM variable de 120 a 600, voire parfois plus, et présente des similarités avec le breakcore.

La scène hardcore suisse

La scène suisse a aussi pris de l'envergure avec le temps et continue de se développer encore maintenant, mais le modèle suivi par les Helvètes diffère un peu de leurs voisins français par leur son plus ancré gabba qu'industriel. Le temps commence à inverser cette tendance mélodique et de plus en plus de DJs suisses commencent à délaisser ce style de sons propres à la branche originale et à s'orienter vers des sonorités plus industrielles et à consonances UK hardcore.

Culture

Les adeptes du hardcore en Hollande s'habillent avec des marques telles que Lonsdale, Pit Bull Germany, Australian, Fred Perry, ou logo Dj et Air max Bw. En France, c'est la marque shepper qui caractérise les teufeurs. Ils sont habillés en kaki, arborent des accessoires colorés et portent des baskets de skate. La communauté hardcore se veut profondément tolérante et absolument pas raciste. Il suffit de constater la présence sur la scène hardcore hollandaise de Dj ou de Mc comme Mc Raw, DarkRaver, Dj Anas, Dj Bass-D… À noter aussi, un logo toujours très répandu : " United Hardcore Against Racism & Facist ".

Acteurs de la scène Hardcore

Artistes

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Labels

On peut mentionner les labels hardcore français suivants :

  • Anticore
  • Ark-Aïk
  • Audiogenic (regroupant Psychik Genocide, Neurotoxic, Arena, Dead End Records…)
  • B2k (Born 2 Kick) records
  • Beast
  • Bloc 46
  • Contrarotative
  • Core-tex labs
  • Dead End Records
  • Destruction
  • Epileptik
  • Epiteth
  • Gti
  • Go More Core
  • Gwakai
  • Hangars Liquides
  • Hardcore Basic
  • Homiciderecords
  • H.I.V.
  • Jurazzikconexion
  • K-Ni-Bal
  • Komum
  • Ks
  • Maro-Trumm
  • No-tek Records
  • Out Of Control records
  • S.O.D.O.M.
  • Tchernobeat
  • TNK

Les Sound System hardcore français suivants :

Voir aussi

Bibliographie

Références


Hardcore
Breakcore · Gabber · Happy hardcore · Hardcore · Hardstyle · Speedcore
Autres genres de musique électronique : Ambient · Breakbeat · Drum and bass · Électroacoustique · Electronica · Hardcore · House · Industriel · Techno · Trance
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