Illusions perdues

Illusions perdues
Illusions perdues
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Auteur Honoré de Balzac
Genre Étude de mœurs
Pays d'origine France
Éditeur Werdet (tome 1)
Hyppolite Souverain (t. 2)
Furne (t. 3)
Collection Scènes de la vie de province
Date de parution Entre 1836 et 1843
Dessinateur Adrien Moreau
Série La Comédie humaine
Chronologie
Le Cabinet des Antiques (Scènes de la vie parisienne)
Ferragus (Scènes de la vie politique)
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Illusions perdues est un des plus longs romans de la Comédie humaine d’Honoré de Balzac. Pour beaucoup, dont Marcel Proust, ce livre est aussi le meilleur de Balzac[1]. Il a été publié en trois parties entre 1836 et 1843 : Les Deux poètes, Un grand homme de province à Paris et Ève et David. Dédié à Victor Hugo[2], il fait partie du vaste ensemble des Études de mœurs et, plus précisément, des Scènes de la vie de province, Balzac le considérant comme une œuvre capitale dans l'œuvre et comme une histoire pleine de vérité.

Inspiré à Balzac par son expérience d’imprimeur, il raconte l’échec de Lucien de Rubempré, jeune provincial épris de gloire. Le parcours malheureux et nourri d’impardonnables faiblesses du « grand homme de province » (périphrase récurrente), alternativement héros et antihéros, est sans cesse aggravé par les contrepoints de deux cercles vertueux : la famille de Lucien et le Cénacle des vrais grands hommes. Les « illusions perdues » sont celles de Lucien face au monde littéraire et à son avenir, mais aussi celles de sa famille envers ses capacités et ses qualités humaines.

Sommaire

Résumé

Thème

Le roman comprend trois parties : L’action se déroule sous la Restauration.

C’est la partie la plus courte. Elle est située à Angoulême. David Séchard, fils d’un imprimeur, est lié d’une amitié profonde avec Lucien Chardon, jeune homme beau et lettré. Le père de David (type de l’avare rejetant le passage de génération) revend à son fils son imprimerie à des conditions très défavorables. David, qui a peu de goût pour les affaires, est proche de la ruine. Cependant, il parvient à subsister grâce au dévouement et à l’amour de sa femme, Ève, qui est la sœur de Lucien. Il recherche en secret un procédé permettant de produire du papier à faible coût et de meilleure qualité. Lucien, lui, se noue avec une femme de la noblesse, madame de Bargeton, qui voit en lui un grand talent de poète : il voit en elle sa Laure et, à l’imitation de Pétrarque, lui voue un recueil de sonnets. Elle l’introduit dans sa société et s’éprend de lui. Cet amour inconsommé entre un radieux jeune homme et une femme mariée plus âgée répond parfaitement au schéma médiéval de l’amour courtois, sur lequel le héros se fait de grandes illusions, plus ou moins consciemment, illusions qu'il perdra ensuite, d'où le titre Illusions perdues. Lucien s’enfuit finalement avec sa protectrice à Paris, pour y faire carrière.

C’est la plus longue des trois parties. Lucien, arrivé à Paris, se montre bien misérable auprès des élégants parisiens. Pauvre et peu au fait des mœurs de la capitale, il se couvre de ridicule en faisant, à l'Opéra, ses premiers pas dans le monde, et madame de Bargeton l’abandonne rapidement car elle est dans son élément. Ses tentatives pour faire publier ses livres se soldent par des échecs. Il fait alors la connaissance de d’Arthez, un philosophe libéral qui l’introduit au Cénacle, un cercle de jeunes hommes de tendances politiques et d’occupations diverses qui partagent dans une amitié parfaite une vie ascétique au service de l’art ou de la science. Lucien fréquente le Cénacle pendant un temps. Mais, trop impatient pour réussir par la voie ardue du seul travail littéraire, il cède à la tentation du journalisme, un univers corrompu dans lequel il connaît rapidement le succès. Lucien signe alors ses articles Lucien de Rubempré (du nom de jeune fille de sa mère). Il s’éprend d’une jeune actrice, Coralie, et mène une vie de luxe. Son ambition le pousse à s’intéresser à la politique et, d’un journal libéral, il passe à un journal royaliste. Cela est très mal perçu dans le milieu journalistique : ses anciens amis l’attaquent violemment, ses nouveaux collègues ne le soutiennent pas. Il est vite ruiné ; à cela s’ajoute la mort de Coralie. Lucien se résout finalement à retourner à Angoulême pour solliciter l’aide de David (à qui il avait déjà auparavant demandé plusieurs aides financières, qui lui avaient été versées à chaque fois).

  • Les Souffrances de l’inventeur (d’abord publié sous le titre Ève et David)

David, au bout de nombreuses expériences, est parvenu à trouver le procédé qu’il recherchait depuis longtemps ; mais les frères Cointet, concurrents de David, ont entre temps réussi à ruiner celui-ci, notamment en reprenant certaines idées de David (avec la complicité d’un espion, employé chez l’imprimeur). David est ruiné et mis en prison. Lucien, en partie responsable de cette ruine, à cause des deux grands faux billets qu’il s’était donnés, apprend cette nouvelle catastrophe et décide de se suicider. Mais, alors qu’il allait se noyer, un mystérieux abbé espagnol, Carlos Herrera, apparaît, et l’en empêche. Il lui offre des flots d’argent, la réussite et la vengeance, à condition qu’il lui obéisse aveuglément. Lucien accepte ce pacte. Il envoie alors à David la somme nécessaire pour qu’il puisse sortir de prison et part pour Paris avec ce prêtre étrange.

David parvient alors à un accord avec les Cointet, qui exploitent son invention. David et Ève se retirent à la campagne, dans le petit village de Marsac, pour y vivre simplement, mais aisément.

Personnages principaux

Ce nom, qu’il tient de son père pharmacien, ne lui plaît pas car il le freine dans ses espoirs de réussite. Il lui préfère donc le nom noble de sa mère, de Rubempré. Il essayera d’obtenir ce changement de nom auprès du roi. Il ne l’obtiendra pas dans Illusions perdues, mais, plus tard, dans Splendeurs et misères des courtisanes, roman dans lequel il devient Lucien de Rubempré, un personnage lâche et sans scrupules, marionnette de Vautrin, le prêtre rencontré à la fin des « Souffrances de l’inventeur ».

Il représente un idéal de beauté, qui devient, puisque sa poésie n’est pas reconnue, son seul atout pour réussir dans le monde.

  • Ève Chardon

La sœur de Lucien est une très belle brune qui partage la beauté physique de son frère mais, hormis ce point commun, elle est aux antipodes de celui-ci. Ève est travailleuse, modeste et sait trouver le bonheur au milieu d’une vie simple, contrairement à Lucien, qui a besoin du tourbillon du monde parisien pour se sentir quelqu’un. Elle est dévouée à son mari, David Séchard, ainsi qu’à son frère, à qui elle donne de l’argent car elle croit en son potentiel de futur écrivain. Après les conduites inconséquentes de celui-ci, Ève sera plus méfiante et moins naïve à son égard. Balzac s’est inspiré de sa propre sœur, Laure Surville, pour créer ce personnage.

  • David Séchard

David est tout le contraire de son père avare, le vieux Séchard, il est l’archétype de la générosité. Il accepte de lui racheter l’imprimerie au triple de sa valeur réelle, il dépense sans compter pour offrir une belle maison à son épouse, Ève, et à sa belle-mère, Mme Chardon, il offre de financer une partie du séjour à Paris de Lucien, son ancien camarade d’école, qu’il considère comme son frère. Lucide, il a conscience des défauts de Lucien, lequel aspire à une vie de plaisirs et de vanités plutôt que de travailler. David offre en cela un portrait opposé à celui de Lucien : il mène une vie simple et se préoccupe davantage des autres que de lui-même. Inventeur acharné, le génial David découvrira un procédé pour fabriquer du papier à bas prix, mais, naïf et piètre commerçant, se fera dépouiller de son brevet d’invention par les propriétaires de l’imprimerie concurrente, les frères Cointet.

Louise Anaïs de Nègrepelisse a épousé M. de Bargeton et est venue s’enterrer dans la ville d’Angoulême, où elle ne supporte pas la vie de province entourée d’aristocrates médiocres et médisants. Amoureuse de l’art poétique et de la personne de Lucien, elle se fait sa protectrice, malgré les cris outrés de l’aristocratie provinciale qui craint par-dessus tout une mésalliance. Lorsque, lasse de cette vie, elle décide de fuir cette atmosphère oppressante pour Paris, son orgueil d’aristocrate la poussera, une fois là-bas, à abandonner le malheureux roturier Lucien.

Le Cénacle de Balzac

Article connexe : Le Cénacle (Balzac).

composé de jeunes gens honnêtes, honorables et d’une grande rigueur morale. Il réunit des scientifiques, des écrivains, des artistes parmi lesquels :

Personnages de cercle littéraire reparaissants

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Cinéma

Théâtre

Article détaillé : Balzac au théâtre.


Bibliographie

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Notes et références

  1. Tout de même, Proust écrit à Boylesve : « […] parce que j'admire infiniment l'immense fresque des Illusions Perdues et Splendeur et Misère [sic], cela ne m'empêche pas de placer aussi haut le Curé de Tours, ou la Vieille Fille, ou la Fille aux Yeux d'or et et d'égaler l'art de ces miniatures à la fresque. » dans Correspondance de Marcel Proust, texte établi, présenté et annoté par Philip Kolb, tome XVI, Plon, Paris 1982, lettre 136, à René Boylesve, peu avant le 25 octobre 1917.
  2. Balzac avait d’abord songé à Berlioz, qui sera finalement le dédicataire de Ferragus.

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