- Louis Lambert
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Louis Lambert Auteur Honoré de Balzac Genre Étude de mœurs Pays d'origine France Lieu de parution Paris Éditeur Charles Gosselin Collection Études philosophiques Date de parution 1832 Dessinateur Édouard Toudouze Série La Comédie humaine Chronologie Les Proscrits Séraphîta Louis Lambert est un roman français d’Honoré de Balzac, paru en volume aux éditions Gosselin en 1832, puis en 1836 suivi de Séraphîta chez Werdet. Il figure à la même place dans les Études philosophiques de l’édition Furne 1845 de la Comédie humaine.
L’œuvre à la fois mystique et partiellement autobiographique (Louis Lambert, comme Balzac, fait ses études chez les oratoriens de Vendôme) est aussi une importante contribution à la description du somnambulisme magnétique tel que Balzac l’a suivi dans les recherches d’Alexis Didier[1] qu’il considérait comme le plus grand clairvoyant de son temps. Le goût de Balzac pour les sciences paranormales a nourri l’imaginaire de l’auteur qui a traduit, avec le personnage de Louis Lambert, son goût pour la métaphysique. Louis Lambert (Balzac ?) a projeté de rédiger un Traité des volontés où il serait démontré à quel point les forces de l’esprit qui nous échappent peuvent influer sur le comportement physique.
Thème
Le roman, écrit à la première personne, décrit la rencontre du narrateur avec un jeune homme surdoué, étudiant au collège des oratoriens de Vendôme grâce à la protection de Madame de Staël. Absorbé par ses études personnelles, Louis reste à l’écart des autres, il est souvent l’objet de railleries et de brimades. Parmi ses lectures, on retrouve Swedenborg, dont les théories apparaissent encore dans Séraphîta. Le jeune homme est un génie dont ses professeurs ne comprennent pas la soif d’absolu.
Dans Illusions perdues, on verra au contraire que de grands esprits comme Daniel d'Arthez ou encore Michel Chrestien admirent beaucoup Louis Lambert dont ils apprennent la mort avec tristesse. Car le génie passe pour fou auprès de tous, excepté Pauline, sa femme, qui prend soigneusement note de ses pensées et les réunit dans le Traité des volontés qu’il n’a pas eu le temps d’achever. Dans cette tragédie où la pensée tue le penseur, Balzac suit l’itinéraire d’un voyant, visionnaire, dont on ne peut pas rapprocher les idées de celles de l’auteur, bien que Balzac fût féru de ces théories du fluide et du magnétisme. On ne peut cependant pas ne pas apercevoir, derrière la silhouette de l’enfant brimé chez les oratoriens de Vendôme, celle d’Honoré de Balzac et ses souffrances d’enfant mal-aimé.
Notes et références
- XIXe siècle, Alexis Didier (1826-1886) fut le plus renommé dans cet art paranormal. Un “somnambule magnétique” qui défraya la chronique au milieu du
Bibliographie
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Catégories :- Roman français du XIXe siècle
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