- Le Depute d'Arcis
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Le Député d'Arcis
Le Député d’Arcis Auteur Honoré de Balzac Genre Étude de mœurs Pays d'origine France Lieu de parution Paris Éditeur Potter, Michel Lévy Collection Scènes de la vie politique Date de parution 1854 Série La Comédie humaine Chronologie Une ténébreuse affaire Z. Marcas Le Député d’Arcis est un roman français d’Honoré de Balzac, commencé en 1839, repris par l’auteur en 1843, puis en 1847, il entre dans les Scènes de la vie politique de la Comédie humaine. Il ne sera publié finalement qu’après la mort de l’auteur, en 1854, grâce au concours dévoué de Charles Rabou, qui terminera d’autres romans laissés inachevés par Balzac.
La première partie du roman parut en 1847 dans l’Union monarchique sous le titre : l'Élection. Le roman intégral poursuivi par Charles Rabou selon les indications de Balzac et d’Ewelina Hańska, fut publié en 1852 dans le Constitutionnel en trois parties qui rassemblaient : l'Élection, le Comte de Sallenauve, et la Famille Beauvisage où la collaboration de Charles Rabou ne fut pas mentionnée[1]. Les trois parties du Député d’Arcis ne parurent pas ensemble. La première fut éditée chez Potter en 1854 avec la mention terminé par Charles Rabou[2], le Comte de Sallenauve et la Famille Beauvisage parurent l’année suivante (1855) et plus tard chez Michel Lévy dans les « Œuvres complètes d’Honoré de Balzac » avec la mention : terminé par Charles Rabou. (1864)[3]
Thème
L’action se situe dans le même cadre que celui d’Une ténébreuse affaire dont on retrouve les personnages sous les traits de leurs descendants : Giguet, Goulard, Michu, Violette, les Cinq-Cygne, Simeuse, Chargebœuf, Gondreville (dont l’enlèvement avait donné lieu à un procès et qui a maintenant quatre-vingts ans). Les luttes de pouvoir sont tout aussi féroces dans cette petite ville de province où deux partis s’affrontent, chacun des deux étant prêt à tout pour obtenir son statut de député. Cet ouvrage s’inscrit bien dans la continuité de la Comédie humaine, puisqu’on y retrouve Eugène de Rastignac, lui-même député élu pour la deuxième fois, Maxime de Trailles, le baron de Nucingen, la marquise d’Espard, et tout un cercle parisien qui a grand intérêt à régler l’affaire à son avantage. Le nouvel élu devant abandonner son siège à Maxime de Trailles, le roman devait s’achever sur le triomphe du dandy et son mariage avec Cécile Beauvisage.
Notes et références
- ↑ Collection Charles de Spoelberch de Lovenjoul. A.272. folio 21. cité par André Maurois, Prométhée ou la vie de Balzac. p. 606
- ↑ Ibid.
- ↑ Ibid.
Bibliographie
- Christiane Thil, « Le Député d’Arcis », L’Année balzacienne, 1984, n° 4, p. 145-60.
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