Le Pere Goriot

Le Pere Goriot

Le Père Goriot

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Le Père Goriot

Illustration de Le Père Goriot


Auteur Honoré de Balzac
Genre Roman réaliste
Pays d'origine France France
Lieu de parution Paris
Éditeur Werdet
Collection Scènes de la vie privée
Date de parution 1835
Série La Comédie humaine
Chronologie
La Fille aux yeux d'or
Le Colonel Chabert

Le Père Goriot est un roman d’Honoré de Balzac, écrit en 1834, dont la publication commence dans la Revue de Paris et qui paraît en 1835 en librairie. Il fait partie des Scènes de la vie privée de la Comédie humaine. Le Père Goriot établit les bases de ce qui deviendra un véritable édifice : la Comédie humaine, construction littéraire unique en son genre, avec des liens entre les volumes, des passerelles, des renvois.

Sommaire

Personnages fondateurs de la Comédie humaine

Dans ce roman apparaissent également les personnages fondateurs de la Comédie Humaine. On les retrouve dans d’autres volumes.

Eugène de Rastignac venu de Charente pour étudier le droit à Paris. À la maison Vauquer, sise rue Neuve-Sainte-Geneviève, il rencontre Jacques Collin, alias Vautrin, qui excite ses mauvais penchants. Toutefois Rastignac, ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu’au bout les conseils criminels de Jacques Collin. Ami d’Horace Bianchon (médecin), il aime une fille du père Goriot, Delphine de Nucingen, dont il sera l’amant dans Splendeurs et misères des courtisanes. Très vite il fait son chemin dans les plus hautes sphères sociales (la Maison Nucingen). Il devient banquier dans le Bal de Sceaux. Fréquentant les meilleurs salons (le Cabinet des Antiques), il est très recherché par la marquise de Listomère (Illusions perdues), par Portenduère dans Ursule Mirouët, par Raphaël de Valentin avec lequel il se lie d’amitié dans la Peau de chagrin. Bien placé en politique dans Une ténébreuse affaire, il épouse finalement la fille unique de Nucingen, Augusta (le Député d'Arcis). On le voit encore dans Béatrix et la Cousine Bette. Il finira sa vie paisiblement : comte, pair de France et ministre de la Justice (la Maison du chat-qui-pelote).

Delphine de Nucingen, fille cadette du père Goriot, femme du baron de Nucingen, qu'elle a épousé en 1808. Ce riche banquier ne lui donne que le strict nécessaire. C'est pourquoi Delphine est toujours à la recherche d'argent. Elle vient arracher à son père les derniers deniers du vieillard pour payer les dettes contractées par elle chez Gobseck en faveur de son amant (Henri de Marsay). Maître Derville se charge des transactions. Devenue la maîtresse d'Eugène de Rastignac, elle s'installe avec lui dans un petit appartement aménagé par le Père Goriot qui pense finir ses jours aux côtés des deux tourtereaux. Les espoirs du vieillard seront décus. Delphine est tout entière occupée à être reçue chez la Vicomtesse de Beauséant, qui règne sur le Tout-Paris, et dont le salon au Faubourg Saint-Germain ne s'ouvre qu'aux gens titrés de longue date. Ce qui n'est pas le cas de Delphine, ex-roturière. Eugène de Rastignac réussit tout de même à la faire admettre au bal d'adieu de la Vicomtesse qui quitte Paris par dépit amoureux, après avoir été abandonnée par le marquis d'Ajuda-Pinto. Delphine ne poursuit qu'un seul but : appartenir au Faubourg Saint-Germain. Et elle y parviendra. Elle est présente dans : Illusions perdues, Melmoth réconcilié, Le Bal de Sceaux, la Maison Nucingen, Splendeurs et misères des courtisanes, la Peau de chagrin, Étude de femme, Autre étude de femme, les Secrets de la princesse de Cadignan, Le Député d'Arcis, l'Interdiction, Ferragus, César Birotteau, l'Envers de l'histoire contemporaine.

Jean-Frédéric Taillefer, fournisseur des vivres sous l’Empire, puis banquier. Devenu millionnaire, il refuse de reconnaître sa fille, Victorine, réfugiée à la pension Vauquer (Le Père Goriot). On le retrouve dans la scène d’orgie de la Peau de chagrin. Il est le meurtrier dans L'Auberge rouge où il sera puni de son crime. Il apparaît également dans la Maison Nucingen, Splendeurs et misères des courtisanes.

Horace Bianchon. Docteur en médecine, il est illustre dans la Comédie humaine où il soigne, entre autres, Louis Lambert, Lucien de Rubempré et Coralie, la maîtresse de Lucien (Illusions perdues), Nucingen (Splendeurs et misères des courtisanes), Raphaël de Valentin (la Peau de chagrin), le comte Popinot (le Cousin Pons), Marneffe (la Cousine Bette), Pierrette (Pierrette). Il fait partie des sages du cénacle composé de lettrés ou de scientifiques, tous hommes intègres qui se désolent de voir Lucien de Rubempré abandonner son travail d’écrivain pour se lancer dans la vie parisienne où il se perdra.

Henri de Marsay. Fils naturel de lord Dudley, dandy cruel et puissant, il fait partie des treize conjurés de l’Histoire des Treize, dans Ferragus, la Fille aux yeux d'or et la Duchesse de Langeais. Il est l’amant de Delphine de Nucingen dans Le Père Goriot, et l’ennemi de Félix de Vandenesse dans le Lys dans la vallée. Ami et complice de Maxime de Trailles dans Gobseck, il attise et encourage l’ambition de Rastignac dans Illusions perdues. Il meurt dans d’étranges circonstances (Une ténébreuse affaire).

Béatrix de Rochefide et Calyste du Guénic

La marquise Béatrix de Rochefide. Elle choisit de changer son prénom d’origine en Béatrix. On la retrouve dans le roman éponyme. À la fois perfide et sublime, elle abandonne son mari Arthur de Rochefide pour le compositeur italien Gennaro Conti. C’est aussi une femme de salon des plus en vue dans Sarrasine, Autre étude de femme, Une fille d'Ève.

Le baron de Nucingen, prototype de l’homme d’affaire du XIXe siècle, banquier féroce (Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau) et cependant naïf avec les femmes (Splendeurs et misères des courtisanes), c’est une des grandes figures financières de la Comédie humaine. Il se livre à toutes sortes de spéculations profitables (la Maison Nucingen), il est généreux avec ses maîtresses mais pas avec le « pauvre monde » (les Paysans). Époux de Delphine Goriot (Le Père Goriot), il entretient fastueusement Esther Gobseck, sa maîtresse dans Splendeurs et misères des courtisanes. Ce personnage est aussi présent, entre autres, dans le Député d'Arcis, la Cousine Bette, Melmoth réconcilié, l'Envers de l'histoire contemporaine, la Rabouilleuse, Ferragus, Eugénie Grandet, Illusions perdues, la Fille aux yeux d'or, la Peau de chagrin, le Cabinet des Antiques, le Cousin Pons, Gobseck, le Bal de Sceaux, Sarrasine.

Anastasie de Restaud, fille aînée du père Goriot qu’elle a pratiquement renié, est la maîtresse de Maxime de Trailles dont elle paie les dettes Gobseck. Rastignac jette son dévolu sur elle avant de devenir l’amant de sa sœur Delphine. Elle est proche de la comtesse Foedora dans la Peau de chagrin. C’est une figure importante des salons parisiens où elle soigne ses apparitions (le Député d'Arcis, Béatrix, la Maison Nucingen, le Bal de Sceaux).

Maxime de Trailles, dandy débauché, voire criminel, il revient pratiquement dans toute La Comédie humaine, où il est à la fois puissant et redouté car il fait partie des Treize. Il détruit les fortunes à la vitesse de l’éclair, la sienne d’abord dans le Député d'Arcis, puis celle de Sarah van Gobseck (Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau), avant de pousser Anastasie de Restaud au désespoir. Finalement ruiné, il épousera Cécile Beauvisage pour sa fortune (Béatrix). Il apparaît encore dans le Député d'Arcis, Gobseck, les Secrets de la princesse de Cadignan, les Comédiens sans le savoir, Ursule Mirouët, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, Illusions perdues, la Rabouilleuse, Splendeurs et misères des courtisanes, l'Interdiction, la Cousine Bette, la Fausse maîtresse, le Cabinet des Antiques, le Contrat de mariage, les Employés ou la Femme supérieure, Un prince de la bohème.

Le marquis d'Ajuda-Pinto. C’est un dignitaire, personnage de haute et riche noblesse portugaise, impertinent, et vaniteux, il hante les salons avec l’assurance que lui donne sa position. Il est l’amant de la vicomtesse de Beauséant ce qui ne l’empêche pas d’épouser une demoiselle de Rochefide. C’est un personnage de second plan qui fait partie du décor vivant de la vie parisienne, sauf dans Gobseck et dans les Secrets de la princesse de Cadignan.Il est également présent dans les Illusions perdues, Splendeurs et misères des courtisanes, la Femme abandonnée.

Maître Derville dans son étude

Jean-Esther van Gobseck. Ce n’est pas un personnage central de la Comédie humaine, mais plutôt une présence diffuse, un être de l’ombre et du secret. Usurier originaire d’Anvers, il est le fideicommis de la famille de Restaud. C’est à lui que le père Goriot règle une dette contractée par sa fille Anastasie. Sarah Gobseck, sa nièce, est dans la Cousine Bette, la prostituée surnommée « la Belle Hollandaise ». Elle est aussi la mère de la Torpille, (Esther), follement amoureuse de Lucien de Rubempré pour lequel elle se prostitue dans Splendeurs et misères des courtisanes. Bien qu’avare et présenté comme un être sans cœur, Gobseck lèguera à son arrière petite nièce (Esther Gobseck|La Torpille) un immense héritage dont elle ne jouira malheureusement jamais puisqu’elle meurt avant d’en prendre possession. Il est surtout présent dans Gobseck, et par ailleurs évoqué brièvement (lorsqu’il faut régler des questions d’argent) dans : les Employés ou la Femme supérieure, César Birotteau, Splendeurs et misères des courtisanes,Ursule Mirouët,le Cousin Pons

Maître Derville[1]. Derville est l’avoué qui accepte de recevoir le Colonel Chabert et de le défendre. C’est un des personnages les plus importants parmi les gens de robe de la Comédie humaine . On le retrouve dans Une ténébreuse affaire où il succède à Maître Bordin, et où le comte de Marsay meurt dans de mystérieuses circonstances.Maître Derville est aussi l’avoué de la femme de Chabert, ce qui explique son insistance à éviter un procès et à proposer une transaction. Il acquiert dans Gobseck une grande réputation par la manière dont il rétablit la fortune de la vicomtesse de Grandlieu. C’est aussi l’avoué du père Goriot et l’exécuteur testamentaire de Gobseck pour son arrière petite nièce Esther Gobseck dans Splendeurs et misères des courtisanes.

Personnages composant les bases de la fresque de la Comédie humaine

Ceux là animent la haute société dans le Père Goriot, à titre de première apparition mais ils ont déjà paru ou vont paraître à posteriori, selon le procédé de l’éclairage rétrospectif de Balzac, dans un grand nombre d'ouvrages. Ils sont tous présents au bal d'adieu de la Vicomtesse de Beauséant

Résumé

Il mettait ses filles au rang des anges, et nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme! Il aimait jusqu'au mal qu'elles lui faisaient.

Par sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, qui l’initie aux mystères du grand monde, Rastignac perce le secret de Jean-Joachim Goriot: il s’est quasiment ruiné pour ses filles, Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen qui le tiennent à l’écart de leur vie : elles mènent grand train auprès de leurs maris aristocrates mais elles ont honte de la façon dont s’est enrichi leur père. Elles ne rechignent toutefois pas à accepter ses subsides lorsque les y forcent leurs problèmes financiers.

Vautrin révèle cyniquement à Rastignac les rouages de la société et les moyens de parvenir à la puissance. Il veut faire sa fortune et il le pousse à épouser Mademoiselle de Taillefer, dont il s’arrange pour faire tuer le frère en duel afin de lui rendre la disposition d’un riche héritage. Rastignac refuse de suivre Vautrin dans cette affaire criminelle. Il s’engage dans une relation amoureuse avec Delphine.

Une enquête révèle que Vautrin est un ancien forçat, Jacques Collin, portant une marque qui n’apparaît que si l’on frappe la peau et que découvrent les agents venus l’arrêter.

Le Père Goriot, qui croyait pouvoir quitter la pension avec Rastignac pour vivre auprès de sa fille Delphine, meurt en apprenant brutalement la situation familiale et financière désastreuse de ses filles, qui lui réclament son aide sans ménagement. Peu de temps avant, on lui avait diagnostiqué une grave crise d'apoplexie. Bianchon, un des pensionnaires et ami de Eugène de Rastignac, a lui-même diagnostiqué le Père Goriot.

Rastignac assiste à l’enterrement du vieillard, que ses filles n’accompagnent même pas au cimetière. Bien qu’il soit assez ému par la détresse du vieillard, Rastignac se laisse emporter par sa passion du pouvoir et de l’argent et, subjugué par la vue des quartiers riches de Paris, il se lance à la conquête de la capitale : « À nous deux, maintenant ! ».

Une chose importante à savoir sur le Père Goriot : sa montée des étages dans la pension Vauquer montre sa dégradation financière. En effet, il se ruine pour ses filles, et n'a donc plus assez d'argent pour habiter les meilleurs logements qui se trouvent au premier étage de la pension. Dans cet ouvrage, les étages de la pension Vauquer définissent la situation sociale et financière des personnages.

Le père Goriot et Le roi Lear

Certains analystes rapprochent ce roman de Balzac et le Roi Lear de Shakespeare. Toutefois, on peut noter des différences : le père Goriot se dépouille de sa fortune pour installer ses deux filles dans les hautes sphères, mais il n’a de préférence ni pour l’une ni pour l’autre contrairement au roi Lear qui a, lui, trois filles, et qui privilégie les deux flatteuses contre celle qui parle trop franchement.

Article connexe : Jean-Joachim Goriot.

Thèmes

Le Père Goriot aborde le thème de Paris sous la Restauration , à savoir

  • L'égoisme
  • l’arrivisme
  • L'immoralité
  • L'amour,la tendresse
  • Le travail
  • L'homosexualité masculine à travers le personnage de Vautrin
  • L'argent

Notes et références

Bibliographie

  • R. F. Allen, « Le Sens de l’honnêteté dans Le Père Goriot », Cahiers de Lexicologie, 1986, n° 48, p. 111-5.
  • H. Backvall, « Quelques particularités de prononciation dans Le Père Goriot », Moderna Sprak, 1972, n° 66, p. 162-75.
  • Pierre Barberis, « Le Père Goriot de Balzac : Écriture, structures, significations, Paris, Larousse; 1972.
  • Maurice Bardèche, Balzac romancier : la Formation de l’art du roman chez Balzac jusqu’à la publication du Père Goriot, 1820-1835, Genève, Slatkine Rpts., 1967.
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  • (en) Richard M. Berrong, « Vautrin and Same-Sex Desire in Le Père Goriot », Nineteenth-Century French Studies, Fall 2002-Winter 2003, n° 31 (1-2), p. 53-65.
  • Olivier Bonard, La Peinture dans la création balzacienne : Invention et vision picturales de La maison du Chat-qui-pelote au Père Goriot, Genève, Droz, 1969.
  • Sylvie Boulard-Bezat, « Les Adaptations du Père Goriot », L’Année balzacienne, 1987, n° 8, p. 167-178.
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  • Wei-ling Chen, « Le Père Goriot, autodestructeur », NTU Studies in Language and Literature, Dec 2002, n° 11, p. 45-69.
  • Évelyne Datta, « Le Père Goriot, alchimiste », L’Année balzacienne, 1988, n° 9, p. 335-345.
  • Jean-Hervé Donnard, « Balzac inspiré par Senancour », L’Année balzacienne, 1987, n° 8, p. 187-200.
  • Rose Fortassier, « Balzac et le démon du double dans Le Père Goriot », L’Année balzacienne, 1986, n° 7, p. 155-167.
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  • Jeannine Guichardet, « Un Jeu de l’oie maléfique : l’espace parisien du Père Goriot », L’Année balzacienne, 1986, n° 7, p. 169-189.
  • Léon-Francois Hoffmann, « Les Métaphores animales dans Le Père Goriot », L’Année balzacienne, Paris, Garnier, 1963, p. 91-105.
  • Angela Ion, « Le Père Goriot dans l’espace culturel », L’Année balzacienne, 1986, n° 7, p. 379-392.
  • Anne-Marie Lefebvre, « Visages de Bianchon », L’Année balzacienne, 1988, n° 9, p. 125-140.
  • Michel Lichtlé, « La Vie posthume du Père Goriot en France », L’Année balzacienne, 1987, n° 8, p. 131-165.
  • Anne-Marie Meininger, « Sur Adieu, sur Le Père Goriot, sur Le cabinet des antiques », L’Année balzacienne, 1973, p. 380-85.
  • Yoshie Oshita, « De l’entrée à la sortie de Vautrin dans Le Père Goriot », L’Année balzacienne, 1989, n° 10, p. 233-243.
  • Jean-Marie Paisse, « Un Portrait du Père Goriot », Bulletin de l’Association Guillaume Budé, 1968, 125-130.
  • Anthony R. Pugh, « Le Père Goriot et l’unité de La Comédie humaine », Balzac : une Poétique du roman, Stéphane Vachon, Éd. et préf. Montréal ; Saint-Denis, PU de Vincennes, 1996, p. 123-32.
  • Anthony R. Pugh, « Personnages reparaissants avant Le Père Goriot », L’Année balzacienne, Paris, Garnier, 1964, p. 215-237.
  • Renée de Smirnoff, « Du Père Goriot à L’Initié : analogies et prolongements », L’Année balzacienne, 1989, n° 10, p. 245-260.
  • Claudine Vercollier, « Fonctions du temps dans Le Père Goriot », L’Année balzacienne, 1978, p. 137-47.

Adaptations cinématographiques

Adaptation en bande dessinée

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Liens externes

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