Ile-de-France (IDF)

Ile-de-France (IDF)

Planoise

47° 13′ 17″ N 5° 58′ 05″ E / 47.2214, 5.9681

Planoise

Planoise Montage.jpg

Administration
Pays France France
Région Franche-Comté
Canton Besançon-Planoise
Ville Besançon
Conseil de quartier Centre Nelson Mandela
Histoire
Étapes d'urbanisation Fin années 1950
Lieux intéressants Centre Nelson-Mandela, Micropolis, piscine-patinoire, Archives départementales du Doubs, Centres commerciaux, Fort de Planoise, Parc urbain…
Sociologie
Population 21 000 hab. (1999)
Densité 8 625 hab./km²
Revenu moyen 7 500€/ans environ (6 100€/ans pour le secteur Île-de-France)[1]
Fonctions urbaines HLM
Transport
Tramway Tramway de Besançon - prévu pour 2012-2014
Bus Ginko - lignes: 1 - 2 - 3 - 5 - 10 - 22 - 27 - A - D
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 17″ Nord
       5° 58′ 05″ Est
/ 47.2214, 5.9681
Altitude 260-280 m
Superficie 2,4[2] km²
Cours d'eau Doubs (à proximité)
Besancon dot.png

Planoise est un quartier de Besançon, dans le Doubs. Il fait partie du « Grand Planoise », localisé administrativement dans le Canton de Besançon-Planoise et géographiquement à l'ouest de Besançon, entre la colline de Planoise et les Hauts-de-Chazal. On le divise en secteurs : Île-de-France, Franche-Comté et Cassin. Il est limitrophe de la commune d'Avanne-Aveney. Ses habitants sont appelés les « Planoisiens » et les « Planoisiennes ».

Le quartier est constitué d'un habitat récent sorti de terre à partir des années 1960 sur une zone qui jusque-là avait un caractère champêtre. Actuellement, avec une population d'environ 21 000 habitants[3] et plus de 8 000 logements (ce qui représente respectivement 17% de la population bisontine totale et 14% de l'ensemble du parc de logements de la ville), c'est le quartier le plus peuplé de Besançon, avec une densité de près de 8 700 habitants au kilomètre carré.

Planoise est aujourd'hui un carrefour commercial et comprend des centres commerciaux et de nombreuses entreprises. C'est également, avec une population appartenant à plus de cinquante groupes ethniques différents[4], un lieu multiculturel.

Le quartier connaît aujourd'hui une perpétuelle évolution : reconstruction et réhabilitation des barres HLM ; construction d'un nouveau pôle santé ; accueil du futur tramway… Peu de monuments existent, mais des bâtiments tels que les Archives départementales du Doubs ou encore la « statue de la diversité » alimentent la diversité architecturale de cette « petite ville »[5].

Sommaire

Géographie

Situation

Planoise est situé au sud-ouest de la ville de Besançon.

Les quartiers limitrophes sont : Chateaufarine et La Belle Étoile à l'ouest ; les Hauts-de-Chazal au nord ; les Tilleroyes, Saint Ferjeux et la zone industrielle des Trépillots à l'ouest.

Au sud, Planoise est également limitrophe avec la commune d'Avanne-Aveney.

Site

Vue générale de Planoise depuis la colline de Rosemont. Au premier plan la Malcombe, au second les Époisses (à droite) et Cassin (à gauche) puis Île-de-France et au troisième plan la forêt de Pirey

Le site de Planoise est établi sur plaine d'environ 300 hectares situés entre le bois de Planoise au sud-est, le bois monsieur au sud-ouest (Avanne) le bois de Franois à l'ouest et le bois de Pirey au nord. Il est dominé par la colline de Planoise (490 m) au sud et par la colline de Rosemont (466 m) au nord-est. Le Doubs passe à environ 1 km au sud.

Axes routiers

La passerelle de Planoise

Planoise est traversé par la rue de Dole, qui est des un axe majeur de Besançon. Il relie notamment la ville avec Dole, Dijon et Chalon-sur-Saône ainsi qu'à l'autoroute A36[6].

Le boulevard ouest prolongation « intramuros » de la Route nationale 273 traverse également Planoise à l'est et relie le quartier à celui de Velotte ainsi qu'au centre-ville via le quartier de Tarragnoz.

L'avenue François Mitterrand relie le quartier au centre-ville via le quartier de la Grette.

À l'intérieur du quartier, les principales voies sont : l'avenue d'Île-de-France, le boulevard Salvador Allende, l'avenue de Bourgogne et la rue de Franche-Comté.

Secteurs

Ayant une superficie trop grande, Planoise a été progressivement divisé en secteurs qui sont actuellement au nombre de sept. Ces secteurs ne sont pas reconnus comme des quartiers par la municipalité : ce sont de simples noms d'usage utilisés par les Bisontins.

Les Époisses

Vue générale du secteur

Ce secteur est situé au sud-est de Planoise, entre les secteurs Île-de-France, Cassin, la Malcombe et Micropolis. Le nom « Époisses » apparait dès le XVème siècle, mais les planoisiens utilisent communément le terme « Franche-Comté » souvent raccourci en « FC », qui est le nom de la principale rue du secteur. Le secteur est issu, avec celui d'Île-de-France, de la première tranche de construction du quartier ZUP et fut achevé en 1977. Il comprend plusieurs squares. Les Époisses est subdivisé en plusieurs sous-secteurs, notamment : Bourgogne ; Dijon ; Renoir ; Champagne.

Île-de-France

Les secteurs de Cassin (1er plan) et d'Île-de-France. (2e plan)

Ce secteur correspond au centre géographique de Planoise. Il est limitrophe avec les secteurs Époisses, Cassin, les Hauts-de-Chazal et Châteaufarine. Le nom qui est en fait celui de sa principale avenue est généralement raccourci en « I.D.F. » par les planoisiens. Il fut achevé, comme les Époisses, fin 1977 sur l'ancien site de Châteaufarine. C'est actuellement, avec environ 7000 habitants, soit plus du tiers de la population totale de Planoise, le secteur le plus peuplé du quartier. Il est souvent considéré comme étant le plus « défavorisé » de Besançon : de nombreuses tours et « blocs » sont délabrés ; les taux de chômage ainsi que de criminalité sont les plus élevés de toute la ville[5].

Cassin

Ce secteur est situé au sud de Planoise. Il est limitrophe avec le secteur Châteaufarine, le quartier de Velotte et la commune d'Avanne. Il comprend une partie de la colline (avec le Château Saint-Laurent) et de la forêt de Planoise. Il doit son appellation à la place du même nom qui est dédiée au juriste René Cassin. Ce secteur est plus récent que les deux précédents et est en outre reconnu comme un quartier à part entière depuis 1985. Il regroupe l'essentiel des commerces de proximité organisés autour d'un réseau de voies piétonnes ainsi que des entreprises de Planoise.

La Malcombe

Un aperçu de la Malcombe

Ce secteur est situé à l'extérieur de l'actuelle ZUP de Planoise, près du secteur des Époisses et de Micropolis, sur le bord droit du boulevard de la Grette. Le nom renvoie à un épisode tragique de l'histoire bisontine : au XIVe siècle, des combats acharnés opposèrent à cet endroit (qui forme une Combe) l'armée de Besançon, qui était à l'époque une ville libre du Saint-Empire romain germanique, aux troupes du Duc de Bourgogne ; La ville y subit une lourde défaite et y perdit un grand nombre d'hommes ; les bisontins, qui en gardèrent longtemps le souvenir, surnommèrent cet endroit la « combe du malheur », qui à l'usage devint « Malcombe ». Ce secteur est principalement dédié au sport et constitue aujourd'hui un des principaux secteurs sportifs de la ville.

Micropolis

Ce secteur comprend le parc des expositions de la ville. Il fut construit à l'emplacement d'une ferme dite la « ferme Roy » et dont les bâtiments qui subsistèrent jusqu'en 2000 servirent un temps de lieu de culte chrétien. Ce secteur est situé au sud-est du Grand Planoise, entre le secteur Époisses et le quartier Saint-Ferjeux.

Châteaufarine

Article détaillé : Châteaufarine.
Un aperçu de Châteaufarine

Ce secteur est situé à l'extrême ouest de Besançon, entre celui de Ile-de-France et celui de Belle Étoile. Le nom viendrait d'un boulanger bisontin qui avait appelé sa ferme « château farine ». Anciennement, ce secteur était plus vaste et englobait celui d'Île-de-France ; il s'agissait alors d'une zone rurale où étaient cultivées des céréales et des pommes de terres. Le long de la Rue de Dole subsistent quelques fermes qui témoignent de cette époque. Elles sont le plus souvent transformées en restaurant ou en gîte. Aujourd'hui, ce secteur est la plus grande zone commerciale de Franche-Comté, avec de nombreuses grandes et moyennes surfaces.

Hauts-de-Chazal

Article détaillé : Hauts-de-Chazal.

Ce secteur est situé au nord de Planoise. Il est limitrophe avec les secteurs Île-de-France, Châteaufarine ainsi qu'avec la commune de Franois. Ce secteur est actuellement en pleine évolution ; outre le nouveau pôle santé de la ville, il devrait accueillir prochainement une zone résidentielle et un quartier d'affaires.

Histoire

Article détaillé : Chronologie de Planoise.

Préhistoire

Les premières traces de vie humaine connues à Planoise datent du Néolithique. Plusieurs objets actuellement conservés au Musée des Beaux-Arts et d'archéologie de Besançon[7] tel des pointes en silex ou des bracelets furent ainsi découvert à l'emplacement qui correspond à l'actuel secteur les Époisses.

Antiquité

Divers objets confirme la présence romaine dans le site de Planoise, toujours dans le secteur des Époisses, notamment une vierge à l'enfant ou encore une lampe à huile en terre cuite.

Moyen Âge

Jusqu'au Moyen Âge, le secteur était pratiquement inoccupé, il y'avait seulement quelques producteurs de fruits.

Les premières traces écrites faisant référence à Planoise datent de 1435. Ce toponyme et formé par le mot latin planesium avec le sens de planus campus qui signifie plaine, « terrain essarté ». Le haut de la colline de Planoise présente en effet une surface à peu près plane qui fut pendant longtemps cultivée. Une autre hypothèse est avancée : le nom proviendrait de bois de planes, c'est-à-dire bois de platanes il y avait effectivement autrefois un grand nombre de ces arbres[8].

Époque moderne

Entre le Moyen-Âge et l'Époque contemporaine, le site restait très peu habité. La seule évolution notable était l'agriculture; en effet la majorité des agriculteurs présents se mirent à cultivé des pommes de terre. À la fin du XVIIème siècle, une décharge est aménagée dans l'actuel secteur de Cassin (nommé à l'époque « Cornandouille »). Cette dernière avait pour premier but l'enfouissement des déchets de la ville voisine de Besançon, mais servais également à combler la faille de Cornandouille.

Durant la Révolution française le secteur ne fut pas ébranler, contrairement au proche quartier de Saint-Ferjeux qui lui, pris part à la rébellion contre l'ancien régime.

Époque contemporaine

Avant la ZUP

Lavoir de Planoise

Le site de Planoise était une vaste forêt, comparable à la forêt de Chailluz. Dès le début du XIXe siècle, plusieurs fermes sont construites, et le site devient partiellement rural, regroupant moins d'une centaine d'habitant[9] Les seules traces actuelles de cette période sont un ancien lavoir en pierre, situé en périphérie du quartier urbain ainsi que le Château Saint-Laurent et quelques fermes situées à la sortie de la Rue de Dole[10].

La Première Guerre mondiale ne concerneras pas Planoise. Aucun faits particuliers liés à cette guerre ont été signalés. La Seconde Guerre mondiale n'occasionneras que quelques destructions de fermes il y'eut cependant un centre de soin militaire dans le secteur, à noter également qu'un soldat américain y faut tuer.

Dès la fin des années 1950, Planoise est voué à devenir une importante ZUP (Zone à urbaniser en priorité), ce qui ne laisse pas d'autre choix aux agriculteurs que de partir[11]. Certains s'installeront dans la campagne franc-comtoise, mais d'autres reconstruiront leurs fermes à quelques centaines de mètres. Quelques années plus tard, ces derniers seront confrontés à une nouvelle expropriation lors de la construction de la zone de Châteaufarine[12]

Le début d'un projet

Au milieu des années 1950, la ville de Besançon fait face à un réel problème démographique : la croissance de la population bisontine est l'une des plus fortes de France, juste derrière celle de la ville de Grenoble. Il faut alors construire de nouveaux logements pour répondre à la demande[13][14]. Les quartiers de Clairs-Soleils, Montrapon-Fontaine-écu et le secteur des Orchamps sont déjà en cours d'aménagement, mais la morphologie du terrain ne permet pas la construction, nécessaire, d'une large ZUP. Une expansion vers l'ouest devient la seule solution réaliste. Le futur quartier est imaginé et construit par l'architecte Novarina. On prévoit alors à l'époque que 40 000 personnes s'installeront dans la zone résidentielle flambant neuve[15]

Dès 1959, les expropriations débutent. Le 18 novembre 1960) le statut de ZUP (zone à urbaniser en priorité) et reconnu. En 1962 commencent les travaux d'aménagement et à partir de 1965 les constructions des blocs sont en cours.[16]. De 1970 à 1975, le nouveau quartier des Époisses est achevé, tandis que le secteur d'Île-de-France est en pleine construction. Plusieurs projets de construction sont alors abandonnés, la demande de logements ayant fortement baissé (estimée à moins de 20 000 habitants). À partir de 1968, les premiers habitants s'installent aux Époisses[17].

Pourquoi le choix de Planoise ?

Alors que la ville de Besançon doit construire de nouveaux logements, le quartier de La Boucle est déjà saturé : il est nécessaire de construire en dehors de la vieille ville. Les secteurs de Montrapon ou des Clairs-Soleils sont construits au nord-est, mais leurs superficies ne peuvent pas combler le manque de logements. De plus, les terrains situés autour de La Boucle ne peuvent contenir une ZUP de la dimension prévue, car certains secteurs appartiennent à l'Armée, qui refuse de les céder. La solution réside dans une bourgade située à 3 km du centre historique : Planoise. Ces 3,5 km² peuvent accueillir une grande population.[18].

La vie s'installe

À la fin des années 1960, les commerces sont encore mobiles. Le réseau téléphonique et électrique est toujours restreint. Les lieux de cultes (principalement chrétiens) sont souvent des salles ou des cages d'escalier. L'église Saint François d'Assise est érigée en 1972. La construction des centres commerciaux des Époisses et d'Île-de-France, respectivement en 1969 et 1975, constitue le premier développement notable du commerce.

Peu après, le collège Diderot est bâti. Puis, à partir de 1985, le secteur de Cassin se développe ; il accueillera principalement les commerces de proximité. C'est alors « l'âge d'or » du quartier : sa croissance lui vaut à l'époque le surnom de « quartier soleil »[19].

De l'âge d'or à la crise des banlieues

Voiture en feu dans le secteur d'Île-de-France, en 2009

Planoise, comme beaucoup de ZUP construites à la même époque, rencontre des problèmes économiques et sociaux. À partir de 1985, le quartier passe d'un secteur prospère à une cité sensible.[20]. Guerre des gangs, trafics, braquages, agressions, chômage, promiscuité, dégradation du cadre de vie, l'âge d'or de Planoise est bel et bien révolu. La commune tarde à réagir, mais garde encore bon espoir sur les capacités du quartier. À la fin des années 2000, une partie de la ZUP est reclassé en zone franche urbaine, ce qui permet l'installation d'une quarantaine d'entreprises.

Un nouvel avenir ?

Dans le cadre de la P.R.U. (programme de rénovation urbaine), Planoise connaît une réhabilitation sans précédent, de nouveaux secteurs se construisent, comme les Hauts-de-Chazal, des bâtiments plus spacieux, plus pratiques et moins modestes se construisent (couleurs plus chaudes, hauteur correspondant à moins de 7 étages [21]…). De nouveaux projets verront aussi le jour, comme le tramway qui passerait à Planoise pour rejoindre Chalezeule. La municipalité a émis la possibilité d'une construction de gare à Planoise, d'ici à 2020[22].

Économie

Commerces

Le centre commercial d'Ile-de-France
La Chaufferie de bois de Planoise

Le quartier offre des très nombreux commerces et services, notamment trois centres commerciaux: le centre commercial des Époisses (1969) regroupant plusieurs commerces et une moyenne surface Norma, le centre commercial d'Île-de-France (1975) regroupant huit commerces dont une moyenne surface Coccinelle, et le centre commercial du parc (1984) situé à Cassin, qui comprend un Intermarché et une moyenne surface « Malin Plaisir », le tout compléter par le centre commercial de Chateaufarine avec ses 80 boutiques. Chaque secteur est desservi par les commerces essentiels (boulangerie, bureau de tabac, salon de coiffure…) mais le secteur Cassin tire son épingle du jeu, regroupant une grande partie des autres commerces de proximité comme la lingerie ou l'informatique, et regroupant aussi les principaux restaurants du quartier. Le quartier accueille aussi six hôtels, situés principalement près de Micropolis. Des marchands de kebabs viennent quotidiennement aux Époisses et à Île-de-France.

Services

Planoise offre un bon panel de services : un total de deux postes[23], un centre S.O.S. médecin[24],[25], un centre Médecins du monde[26], une agence de l'ANPE[27], une mini CAF[28], un Trésor public[29], les Francas, un Centre communal d'action sociale (CCAS)[30] ou encore le CROUS[31].

Entreprises

Il y a à Planoise un grand nombre de S.A.R.L., disséminées un peu partout dans le quartier. La Zone « La Fayette » regroupe la grande majorité des « grosses » entreprises du quartier, spécialisées principalement dans l'informatique ou le taillage de pierres précieuses. À noter que le service régional de France Télécom se trouve à Planoise (dans le secteur de Casssin), ainsi que que le service régional de l'INSEE[32]

Industrie

Le quartier ne possède pas d'usine proprement dite, il existe néanmoins la chaufferie de bois et l'usine d'incinération de Planoise, situées toutes deux Rue de Dole[33].

Emploi

Au recensement de 1999, Planoise comptait 8 530 actifs, soit plus de 40% de la population totale. Ces emplois se répartissaient très majoritairement dans le secteur tertiaire (administration, enseignement, santé, commerce, services, transports, immobilier). Le taux de chômage de la population active atteignait 25%, et 40% chez les jeunes de 18-25 ans en 1999. (voir aussi la rubrique sociologie)[34].

Répartition des emplois par domaines d'activité

Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont Commerce dont Services
Planoise 0.2 % 16.8 % 5.2 % 77.8% 12.1 % 18.0 %
Besançon 0.3 % 14.0 % 3.7 % 82.0% 11.9 % 18.1 %
Moyenne nationale 4,2 % 18,2 % 5,8 % 71,8 % 13,2 % 19,7 %
[34]

Transports

Le quartier de Planoise n'est qu'à 20 minutes du centre-ville par les transports en commun, il est desservi entre autres par les lignes 1, 2, 3, 5, 10, 22 et 27 de la société Ginko. Par ailleurs, Planoise devrait être prochainement relié aux autres quartiers de Besançon, notamment le centre-ville par une ligne de Tramway de Besançon qui devrait être opérationnelle au plus tard en 2014[35]. La municipalité a aussi émis la possibilité qu'une gare soit construite d'ici à 2020 dans le quartier.

Patrimoine et bâtiments administratifs

Article connexe : Patrimoine de Besançon.
L'Église Saint-François-d'Assise
Piscine-Patinoire Lafayette
Un aperçu du Fort de Planoise

Le patrimoine du quartier est peu présent ou souvent pas mis en valeur. L'essentiel des anciennes fermes et demeures qui constituait jadis les demeures des planoisiens ou été peu à peu détruites. On noteras cependant l'existence de quelques bâtiments remarquables: les Archives départementales du Doubs, avec ces baies vitrées bleu turquoise, le Fort de Planoise datant du XIXe siècle ou tout simplement l'Hôpital Jean Minjoz . Quelques statues composent le patrimoine ornemental de Planoise, avec la plus célèbre d'entre elles, la statue de la diversité devenue une véritable icône du quartier. La Tour de Planoise ainsi que la Tour Miramas contribuent elles aussi, à la beauté architecturale de cette petite ville.

Lieux de culte

  • La mosquée Al-Fath (qui signifie le destin), est aussi une association culturelle inaugurée le 25 mai 2008, en présence du maire.[36].
  • L'Église Saint-François-d'Assise, ouverte en 1972, dont la fresque est une œuvre de l'artiste Pascutto, et contient plus de 33 000 éléments.
  • L'église évangélique Cépée[37].

Équipements sportifs et culturels

Bâtiments administratifs

Patrimoine millitaire, civil et autres

  • Le Fort de Planoise, dont la constuction fut décidée en 1877 au sommet de la colline de Planoise.
  • Le Château Saint-Laurent, construit au début du XVIIe siècle et sisé avec la commune d'Avanne-Aveney.
  • Le lavoir de Planoise, construit en 1812, il est situé chemin du cerisier près de Châteaufarine.
  • L'école de Châteaufarine, située sur la Rue de Dole ; construite dans les années 1940 elle est aujourd'hui fermée.
  • Environ sept anciennes fermes de la Rue de Dole et une dizaine de petites maisons près de Châteaufarine sont encore debout. À Planoise « intra muros » il ne reste que quelques ruines d'une ferme, dans le secteur des Époisses.

Patrimoine ornemental

Planoise, à l'instar de Besançon, ne possède pas un patrimoine architectural varié. On dénombre seulement quatre statues remarquables:

  • La statue de la diversité, appelée ainsi à cause des dizaines de traces de mains laissée que cette dernière orne un des ronds-points du secteur d'Île-de-France. C'est une colonne certainement en plâtre colorée de bandes rouges, jaunes, noires... Cette statue symbolise la diversité et la fraternité des planoisiens.
  • La statue du collège Diderot est une statue en béton ornant l'entrée du collège Diderot, dans le secteur d'Île-de-France.
  • La statue du lycée Tristan Bernard est une statue d'assemblage de divers métaux ferreux, mesurant environ trois mètres de hauts. Elle est située en annexe du lycée Tristan Bernard, dans le secteur de Cassin.
  • La « statue du monde » est une statue représentant une partie de la terre (parties visibles: Amérique du nord et Europe). Elle est située dans le secteur de Cassin, près de la Piscine-Patinoire Lafayette et orne un rond-point.



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Tissu urbain

Une fresque en carreaux

Construit « à la hâte » pour résoudre les difficultés démographiques auxquels la ville de Besançon était alors confrontée, le patrimoine architectural du quartier, composé de plus d'une centaine de tours et de barres HLM ainsi que de résidences pavillonnaires, n'est pas d'un intérêt notable. Le secteur des Époisses, avec Île-de-France regroupe les plus grands « blocs » de la région notamment le bloc d'Île-de-France, comparable à celui du Haut-du-Lièvre à Nancy. Toutes les habitations de Planoise sont des bâtiments ou des tours. 70% sont des HLM et 30% des bâtiments privés. Dans l'agglomération, près de Chateaufarine il existe une centaine de résidences, principalement des maisons individuelles. Il y a aujourd'hui plus de 8 620 logements à Planoise dont près de 5 000 logements sociaux[51]. D'imposantes tours, comme la tour de Planoise (47 mètres) ou la tour Miramas (30 mètres) constituent les plus hauts édifices de la région. La municipalité à déjà fait beaucoup d'effort concernant la beauté du cadre de vie: par exemple, il n'est pas rare de voir dans les halls d'immeuble des « petites fresques » réalisées avec du carrelage, représentant un paysage franc-comtois.

Sociologie

Démographie

[34]

Évolution démographique
1940 1950 1959 1962 1971 1977 1989 1990 1999 2006
- de 1000 - de 800 - de 100 0 7480 12.000 21.300 18.489 20.500 20.700
Nombre retenu à partir de 1990 : population sans doubles comptes


Médias

  • La Passerelle [1], journal d'information du quartier qui paraît 4 fois par an. Jadis ce journal se nommait « ZIP,ZAC,ZUP »
  • Radio Sud
  • Radio Décibels (aujourd'hui disparu)
  • Divers autres journaux, pour des événements bien précis, comme le plan de rénovation urbaine.

Lieux d'enseignement

Dans ce quartier, le secteur scolaire est particulièrement important avec 17 écoles (2 579 élèves), 2 collèges (1 474 élèves) et 2 lycées (2 066 élèves).[5] À noter que le collège Diderot [2] a reçu le label « École sans racisme », ce qui est une première en France, l'établissement à aussi été catégoriser de collège "ambition réussite"[52],[53].

Associations de quartier

Planoise compte un grand nombre d'associations[54], qui militent principalement pour la « réunion et l'entente des peuples » comme l'association franco-turque. L'association Pari constitue la seule structure d'aide aux devoirs pour les jeunes.

  • Association Pari[55] (accompagnement scolaire)
  • Association des Organismes HLM de la Région de Franche Comté
  • Des Racines et des Feuilles, association retraçant l'immigration à Planoise
  • L’association Julienne-Javel, qui aide des locataires à rénover leurs appartements
  • L'association franco-turque, située place Cassin
  • Carrefour d'animation et d'expression musicale (CAEM)[56]

Sport

Le quartier possède un grand nombre de stades de football et de basketball. L'essentiel des équipements sportifs se situent à la Malcombe.

  • A.S.C. Planoise - Saint-Ferjeux située Rue Pesy, à Saint-Ferjeux.
  • Planoise Karaté Academy [57],[58](P.K.A.).
  • Profession sports 25[59] une infrastructure qui propose diverses activités sportives pour les jeunes.
  • Club de football américain des Besançon Bisons (Malcombe).
  • Un club de tir à l'arc (Malcombe).
  • Un club de boxe, situé à Cassin.

Environnement

Faune du quartier

Un mouton, près de la Malcombe

La faune sauvage de Planoise est essentiellement constituée de rats, de mulots et de quelques hérissons. Un très grand nombre de pigeons et de corbeaux constituent la majore partie des oiseaux du quartier. Outre la faune sauvage, il y a un grand nombre de chats et de chiens errants. Cependant, il existe quelques élevages de vaches et de moutons près de la Malcombe

Flore du quartier

Planoise, malgré son "hyper-urbanisation" a su conserver une grande partie d'espaces boisés: à chaque coin de rue, il y a des arbres ou des buissons (essentiellement des sapins, des hêtres, des marronniers ou des bouleaux) ainsi qu'un grand nombre de parcs et de petits espaces verts. À l'instar de certains quartiers de la banlieue parisienne, le sol est composé principalement de pelouse et de petits jardins botaniques.

Parc urbain

Le parc urbain

Le parc urbain de Planoise[60],[61] est un ensemble d'espaces verts constitué d'un grand terrain gazonner compléter par un bois et par une aire de jeux. Le parc est situé au sud du quartier (à Cassin) et devrait être prochainement réaménagé (investissement de 1,5 million d'euros[62]) et accueillir un terrain de loisirs. Le bois (bois de Planoise) est essentiellement composé de petits arbres (hêtres et bouleaux, il y a aussi de nombreuses espèces de champignons et de fleurs. Un réseau de sentiers relie le parc directement au bois ainsi qu'aux multiples terrains de jeux.

Forêt et colline de Planoise

Un sentier de la forêt

La forêt de Planoise offre une grande diversité aussi bien au niveau de la faune que de la flore[63]: Vous aurez peut-être la chance d'apercevoir des sangliers, des renards, une multitude d'espèces d'oiseaux (moineaux, Hirondelles, ou encore des chouettes) ou tout simplement des écureuils. La flore est essentiellement constituée d'hêtres, de sapins, de platanes, de chênes, de bouleaux ou encore de fougères. Un réseau de sentiers permet d'accéder au Fort de Planoise ainsi qu'à divers points de vues. Le long du parcours, il y a un grand nombre de bâtiments militaire, annexes du Fort de Planoise, tous datant du XIXème siècle. La seule infrastructure contemporaine est le château d'eau[64], situé au contrebas du fort. La colline et la forêt font face à un cruel paradoxe: en effet, l'intégralité de la colline est administrativement située dans le quartier de Velotte.

Évènements

  • Vital'été, un événement sportif qui a lieu à la Malcombe[65].
  • Feux d'artifice de Planoise, qui ont lieu fin mai, fin juin et le 14 juillet.
  • La fête des voisins[51].
  • La fête de la musique.
  • Le vide grenier de Planoise, qui a lieu tous les ans[66].

Personnalités liées au quartier

La grande majorité des artistes sont des chanteurs, notamment des rappeurs.

Galerie

Notes et références

  1. Cedre-fc.org - page 2 (consulté le 7/10/09)
  2. Sig.ville.gouv.fr 128 ha (soit 1.28 km²) pour la Z.U.S. soit environ 2,4 km² en comprennant la Z.U.S. et le reste du quartier défini par la municipalité
  3. INSEE.fr (consulté le 19/08/2009) 17 265 habitants au total (1999) sur la Z.U.S., définit par la municipalité, la population totale de Planoise est estimée à 20718 habitants (la Z.U.S. représente 80% de la population totale du quartier. Calcul 17265 × 20 ÷ 100 = 3453. 17265 + 3453 = 20718)
  4. L'express.fr (consulté le 7/10/09)
  5. a , b  et c Blog-bisontin.fr (consulté le 7/10/09)
  6. Transport à Besançon (voir carte)
  7. Planoise vous connaissez ? par René Bevalot (1995)
  8. E.Touillon, Les rues de Besançon, CETRE, 1989 p.145
  9. Planoise, vous connaissez ? René Bévalot, 1995 - page 17
  10. Planoise, vous connaissez ? René Bévalot, 1995 - page 40 à 48
  11. Planoise, vous connaissez ? René Bévalot, 1995 - pages 2, 3, 4 et 26
  12. Lapasserelle.fr (consulté le 21 août 2009)
  13. Planoise, vous connaissez ? René Bévalot, 1995 - page 7
  14. Une véritable petite ville au sein de Besançon: Planoise, Alain Gagnieux - pages 20, 21, 22, 23 et 34
  15. Planoise, vous connaissez ? René Bévalot, 1995 - page 27
  16. Planoise, vous connaissez ? René Bévalot, 1995 - pages 26 à 38
  17. INA.fr (consulté le 7/10/09)
  18. Une véritable petite ville au sein de Besançon: Planoise, Alain Gagnieux - pages 22 et 23
  19. Une véritable petite ville au sein de Besançon: Planoise, Alain Gagnieux - page 62
  20. Une véritable petite ville au sein de Besançon: Planoise, Alain Gagnieux - page 69
  21. Planoise, une véritable petite ville au sein de Besançon, A. Gagnieux (page 72)
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  68. a  et b La passerelle, numéro 95 (juin, juillet, août 2009)

Bibliographie

  • A. Gagnieux, Planoise : une véritable petite ville au sein de Besançon 1960-1990, service éducatif des Archives départementales, Besançon, 2004, 76 p. 
  • René Bevalot, Planoise… Vous connaissez ?, 1995, 117 p. 

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