Histoire de Djibouti

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Présentation

L'histoire de Djibouti, en tant que territoire identifié autour du golfe de Tadjourah, commence au XIXe siècle, avec la colonisation française. Devenu indépendant en 1977, ce pays est aujourd'hui membre de l'Union africaine (UA) et de la Ligue arabe

La République de DJIBOUTI, Asiète en langue Afar est située à la corne orientale de l’Afrique, à 5.600 Km de Paris, et limitée au Nord, à l’Ouest et au Sud par l'Éthiopie, au Sud-Est par la République de Somalie, elle bénéficie d’une ouverture maritime sur le golfe d’Aden de plus de 370 Km et couvre une superficie de 23.200 Km2. Le Moussa Ali culmine à 2.010 mètres et le lac Assal se situe sous le niveau de la mer à moins 150 mètres. À l’heure actuelle, on compte environ 600.000 habitants, répartis entre les Afars, qui forment 37% de la population de la même ethnie que les Danakils éthiopiens et qui peuplent un territoire compris entre Assab et le lac Abbé ; les Somalis ou Issas pour 47% environ; les Arabes d’origine yéménite et les Européens. Il convient d’ajouter divers réfugiés de l’Ogaden.

Djibouti compte deux langues officielles, l’Arabe et le Français. La population est en majorité musulmane chaféite. Catholiques, protestants et orthodoxes représentent une minorité. Djibouti, la capitale, est la parfaite image du « metling-pot ». La population ne peut y être recensée tant le nombre fluctue au gré des événements. Le reste du territoire est divisé en quatre districts : Ali Sabieh, Tadjourah, Dikhil et Obock. Une bande côtière de 400 Km2, de Doumeira à Ras Ali, le territoire d’Obock, est acheté 10.000 thalers soit 52.000 francs-or, lors d’une convention des sultans de Tadjoura, de Raheita et de Gobaad avec la France, le 3 nov. 1862. Le pavillon français est hissé le 19 mai. Depuis cette date, les événements n’ont cessé de se succéder.

L’établissement des Français et des Anglais en Côte des Somalis remonte à 1884. Djibouti est créée en 1888 et le territoire prend en 1892 la dénomination de Côte française des Somalis. En 1917 chemin de fer d’Addis-Abéba construit par la France est inauguré. Le 1er quai en eau profonde est construit en 1935, sur la carcasse d’un vapeur échoué, le « Fontainebleau ». En 1942, Djibouti rallie la France Libre et en 1946, il devient territoire d’outre-mer. En 1958, a lieu le référendum pour le statut de Territoire d’Outre-mer. En 1967, un nouveau statut est voté. Djibouti devient le Territoire français des Afars et des Issas. En 1972, la ligue populaire africaine pour l’indépendance (LPAI) commence à faire parler d’elle puis le front de libérations de la Côte des Somalis. L’enlèvement de l’ambassadeur de France en 1975, l’affaire de Loyada en 1976, présument les futurs attentats et les affrontements qui vont alors se multiplier jusqu’en 1977 où 97% de la population se prononce pour l’indépendance. Celle-ci une fois accordée, les affrontements ne cesseront pas pour autant et se renouvelleront jusqu’en 1993, année pendant laquelle le gouvernement français trouve un terrain d’entente avec le Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (FRUD). En 1977, Hassan Gouled Aptidon est à la tête du gouvernement. L’économie n’est pas florissante. Terre située sur une faille, le territoire voit naître un volcan : l’Ardou Koba, en 1978.

Période précoloniale

L'espace autour du golfe de Tadjourah ne constitue pas un territoire spécifique et autonome avant l'installation coloniale. Aride et désertique, il est parcouru par des pasteurs transhumants qui suivent le rythme des pâturages, et des caravanes qui relient la côte aux hautes terres de l'intérieur, Harar, Shewa, etc.

Il semble que deux lieux faisaient l'objet d'un habitat permanent sur la côte, les villes de Tadjourah et Zeila.

L'histoire antérieure au XIXe siècle reste encore peu connue. Les sources évoquent plusieurs peuplements, sans qu'il soit possible de préciser les circulations, confrontations, échanges... entre ces groupes[1].

Les récits des voyageurs européens qui traversent la zone à partir de 1839 (Isemberg et Kraft[2], Rochet d’Héricourt [3], Harris[4], Kirk[5] et Johnston[6]) permettent de voir un espace structuré politiquement entre Tadjourah d'une part, une alliance autour de Lo’oytá vers le sud-ouest d'autre part, et l'Awsa.

La colonisation française (1884-1977)

Le 4 juin 1859, le commerçant réunionais et ancien consul de France à Aden, Henri Lambert, est assassiné dans le golfe de Tadjourah[7]. Une mission navale dirigée par le vicomte Floriot de Langle arrête les coupables présumés[8], et envoie en France des représentants de l'autorité politique du pays, le « sultan de Tadjourah ». C'est avec cette délégation qu'est signé le 11 mars 1862 un traité cédant à la France « les ports, rade et mouillage d'Obock (…) avec la plaine qui s'étend depuis ras Ali au sud jusqu'à ras Douméra au nord ».

Ce n'est cependant que vingt ans plus tard, après l'installation de quelques commerçants et l'interdiction d'Aden aux navires français durant la guerre du Tonkin, qu'une mission exploratoire est confiée fin 1883 à un jeune administrateur, Léonce Lagarde, et au commandant de l'Infernet, le capitaine de frégate Conneau[9]. C'est à la suite de ce repérage que Léonce Lagarde est nommé «commandant à Obock» le 24 juin ; il prend ses fonctions en arrivant sur place le 1er août 1884.

Rapidement, il étend le territoire sous souveraineté française, signant un protectorat avec le «sultan» de Tadjourah (où se trouve une garnison turque jusqu'au 16 novembre 1884), et occupe toute la côte Nord du golfe de Tadjourah. L'emprise française s'étend sur la côte Sud, avec la signature d'un traité avec les «chefs Issas» le 26 mars 1885[10].

Un échange de notes franco-britannique des 2 et 7 février 1888, fixe la limite côtière entre les colonies respectives à Loyada et ouvre aux négociants de deux pays les routes commerciales vers Harrar. C'est alors que commence le transfert du centre de gravité du territoire du Nord (Obock) au Sud (Djibouti), achevé en 1896 lorsque cette dernière ville devient le chef lieu du territoire, qui prend alors le nom de Côte française des Somalis. Au Nord, les limites côtières sont fixées à Douméra dès 1891, et précisées par un accord franco-italien de 1900-1901[11].

Vers l'intérieur, le territoire s'étend avec la construction du chemin de fer vers l'Éthiopie. Sa construction commence à Djibouti en octobre 1897 et s'arrête d'abord à Dire Dawa. Créée pour le chemin de fer[12], cette ville est atteinte en décembre 1902. C'est le partage de l'Éthiopie en sphères d'influence entre l'Italie la Grande-Bretagne et la France par le traité du 13 décembre 1906[13] qui permet de continuer la construction de la ligne. Les travaux reprennent en 1910, et Addis-Abeba, le terminus, est atteint en 1917.

Le port de Djibouti se développe ensuite au rythme du commerce avec l'Éthiopie et des besoins de la navigation coloniale[14]. L'invasion puis l'occupation de l'Éthiopie par l'Italie entraîne un bref boom économique à Djibouti, avec un très important accroissement du trafic du port et des liaisons vers Addis Abeba entre 1936 et 1938.

Il faut attendre la fin des années 1920 pour que la conquête de l'intérieur du territoire par l'administration coloniale commence, symbolisée par la mort de l'administrateur Albert Bernard le 17 janvier 1935. Elle aboutit en 1943, après de durs affrontements avec les nomades Africains et quelques exactions, à l'installation d'un poste français à Afambo. Il faudra ensuite 10 ans de négociations avec l'Éthiopie (1945-1955) pour que la frontière du territoire soit tracée à l'est des lacs.

La colonie devient un territoire d'outre-mer (TOM) français en 1958.
En 1967, après de violentes émeutes en août 1966, et l'installation du «barrage de Djibouti», le territoire change de nom pour devenir le Territoire français des Afars et des Issas.
La mise en place concomitante d'une politique de contrôle de la population de la ville de Djibouti, et d'expulsions massives des «indésirables» à partir de 1960 (10 000 entre 1947 et 1962, 10 000 entre 1963 et 1968, encore plus sans doute ensuite) n'empêche pas l'accroissement de la population. Les tentions politiques et sociales s'accroissent, que la répression ne parvient pas à endiguer. Plusieurs mouvements indépendantistes sont créés dans les pays limitrophes, en particulier en Ethiopie et Somalie. En 1975, après une résolution de l'ONU, la France reconnaît le droit à l'indépendance du territoire[15], dont l'évidence s'impose après la prise en otage d'un bus scolaire à Loyada en février 1976.
Après un référendum le 8 mai 1977 (98,8% de «oui»), le territoire devient indépendant le 27 juin 1977 sous le nom de République de Djibouti.

Seconde Guerre mondiale

[16] [17] Le territoire djiboutien ne prit pas une part directe aux événements politico militaires qui secouèrent la région entre 1939 et 1945. Comme il en fut de même d'ailleurs pour l'occupation italienne du voisin éthiopien entre 1935 et 1941.

Pourtant, les habitants durent subir des restrictions pendant 2 années.

En juin 1940, Paul Legentilhomme, commandant supérieur des troupes françaises en Côte des Somalis, refuse les armistices signés par la France avec l’Allemagne (armistice du 22 juin 1940) et l’Italie (armistice du 24 juin 1940) et souhaite poursuivre le combat aux côtés de l’Angleterre. Mais il ne parvient pas à entraîner la colonie qui préfère faire acte d’allégeance au gouvernement de Vichy. Il passe en Somaliland britannique le 2 août 1940 pour rejoindre De Gaulle.

Le gouverneur, vichyste, Nouailhetas, en place depuis le 2 septembre 1940, fut confronté à l'armée anglaise qui usa d'un double blocus (maritime et terrestre) pour affamer la population vivant sur ce territoire.

Le général britannique Wawell songeait ainsi forcer l'administration coloniale à céder la place aux gaullistes. Le blocus s'intensifia surtout après le mois d'avril 1941, coïncidant à la fin de l'occupation italienne en Ethiopie (Somaliland). Les Britanniques ayant chassé définitivement les troupes de Mussolini de cette partie de l'Afrique, rompant du même coup le ravitaillement par terre (chemin de fer) de Djibouti.

La famine s'installa alors réellement et les autochtones furent forcés de s'alimenter principalement avec une Doura de mauvaise qualité. Une céréale, habituellement réservée aux animaux qui, d'une façon générale, était livrée sur Djibouti que de manière épisodique. Elle représentait aux Djiboutiens, le Topinambour que connaissaient les Français de métropole.

Malgré cela, les Britanniques ne purent imposer un blocus total, étant incapables de résorber un réseau de contrebandiers sur terre et sur mer, inhérent à ces régions. Ces nomades étaient de plus, galvanisés par l’appât du gain. En effet, de tels événements faisaient monter les enchères sur les denrées de premières nécessité.

Les forces du général Wawell relâchèrent néanmoins leur emprise après l’entrée en guerre de la zone pacifique en décembre 1941 et, les mois suivant tentèrent, en vain, de rallier la Somalie française aux forces alliés. Le gouvernement de Vichy, inquiété par ces tentatives de pourparlers, rappela le gouverneur Nouailhetas qui quitta le territoire djiboutien le 9 octobre 1942. Les événements de novembre qui furent largement en défaveur du gouvernement de Vichy ( prise du contrôle par les Alliés de l’Afrique du Nord, invasion de la Zone Libre par les Nazis et sabordage de la flotte française à Toulon ) ébranlèrent l’opinion des Français de Djibouti. Le général Truffert, nouveau gouverneur Vichyste est alors désavoué par une forte faction de militaires et de civils. Il démissionna en faveur de son adjoint, le général Dupont qui également proche de Vichy dut faire face à cette même fronde populaire. La période d’instabilité qui s’ensuivit pris fin le 28 décembre avec la signature d’un traité cédant tous les pouvoirs au Comité national français. Le 30 décembre, le gouverneur Bayardelle, nommé par le général De Gaulle, prenait ses fonctions.

Le blocus prenait fin et l’ensemble des territoires de l’océan Indien passât alors du côté des Alliés. Djibouti pouvait de nouveau jouer son rôle de port de transit à l'entrée de la mer Rouge et de débouché de l'Éthiopie. De plus, les gaullistes trouvaient dans les 300 officiers, les 8 000 hommes et le matériel en place non négligeable, un précieux renfort.

Après la Seconde Guerre mondiale

Les 25 et 26 août 1966, le général De Gaulle, alors président de la République française, fait escale à Djibouti en se rendant en Éthiopie. Sur le passage de son cortège, quelques manifestants arborent des banderoles demandant l'indépendance du territoire. Selon Ahmed Dini[18], la revendication d'indépendance n'était pas partagée par tous les organisateurs mais destinée à attirer la foule. Un «dispositif de sécurité» est alors mis en place par les autorités, causant officiellement 36 blessés parmi les forces de l’ordre et 19 parmi les manifestants et également 4 morts chez les manifestants[19]. Le lendemain matin, un « dispositif de rétablissement de l’ordre» cause deux morts. L'après-midi, des troupes de la Légion étrangère viennent renforcer gendarmerie et milice territoriale. Ces troupes dispersent en 45 minutes une foule estimée à 3000 personnes venues écouter un discours présidentiel. Ces nouveaux affrontements font officiellement un mort et 46 blessés parmi les forces de l’ordre, trois morts et 238 blessés dans la population. La ville est ensuite placée sous couvre-feu et une chasse aux opposants est organisée. Lorsque De Gaulle repasse le 28 août, il n'y a pas de manifestations. L'agitation ne cesse cependant pas et, le 14 septembre 1966, les autorités coloniales mettent en place le «Barrage de Djibouti», enceinte militarisée tout autour de la ville, dont la mission est de restreindre les migrations et de permettre le contrôle politique du territoire. Cet ouvrage n'est démantelé que quelques années après l'indépendance.

Depuis l'indépendance

Une série d'attentats fin 1977 est le prétexte à la mise en œuvre d'une politique autoritaire, caractérisée par un parti unique et un contrôle policier important de la population. C'est l'occasion de la rupture de l'alliance indépendantiste, avec le départ d'Ahmed Dini du gouvernement de Hassan Gouled Aptidon. Le barrage autour de la ville de Djibouti n'est supprimé qu'au début des années 1980.

La révolte du FRUD

En mai 1991, des milliers de soldats éthiopiens en déroute pénètrent sur le territoire djiboutien. Encadrés par les troupes françaises, ils sont rapatriés en Ethiopie, laissant de nombreuses armes derrière eux. À partir d'octobre 1991, le FRUD, un groupe armé qui se revendique de l'identité afar – habitants du Nord et de l'Ouest du pays - prend le contrôle d'une grande partie du pays et s'avance vers la capitale. Sa revendication principale est une véritable intégration dans la nation [20]. Une intervention des troupes françaises stationnées sur place bloque l'offensive en décembre.

Une modification contestée de la constitution est adoptée en septembre 1992, puis un Parlement dont est exclue l'opposition est élu en décembre. Au prix de nombreux sacrifices pour la population, le gouvernement reconstitue une importante armée. Elle lance une offensive militaire en mars 1993, qui lui permet de prendre le contrôle du pays en juillet. Mais des actions de guérilla continuent de se dérouler. L'opposition dénonce de nombreuses exactions contre les populations civiles[21].
Un premier accord est signé avec une partie du FRUD en 1994, dont quelques membres intègrent le gouvernement. Mais des combats continuent jusqu'à un accord cadre signé en février 2000 à Paris, puis un accord de paix le 12 mai 2001.

Notes

  1. Doresse (Jean), Histoire sommaire de la Corne orientale de l’Afrique, Paris, Paul Geuthner, 1971, 389 p.; Coubba (Ali), Les Afars, de la préhistoire au XVe siècle, Paris, L’Harmattan, 2004, 253 p.; Morin (Didier), Dictionnaire historique afar (1288-1982), Paris, Karthala, 2004, 303 p.
  2. Isemberg (Karl Wilhelm), Krapf (Ludwig), Journals, London, Frank Cass & co, 1843, réed. 1968, 529 p.
  3. Rochet d’Héricourt), Voyage sur la côte orientale de la mer Rouge, dans le pays d’Adel et le Royaume de Choa, Paris, Arthus Bertrand, 1841, 439 p. et Second voyage sur les deux rives de la mer Rouge, dans le pays des Adels et le Royaume de Choa, Paris, Arthus Bertrand, 1846, 406 p.
  4. Harris (W. Cornwallis), The Highlands of Æthiopia, described during eighteen months’ residence of a British Embassy at the Christian Court of Shoa, London, 1844, 3 vol. (428, 430 & 436 p.)
  5. Kirk (R.), «Report on the route from Tadjoura to Ankobar, Travelled by the Mission to Shwá, under charge of Captain W. C. Harris, Engineers, 1841 (close of the dry season)», Journal of the Royal Geographical Society of London, vol. 12, 1842, pp. 221-238
  6. Johnston (Charles), Travels in Southern Abyssinia, London, 1844, rééd. 1969, 2 vol.
  7. Joint Daguenet (Roger), Aux origines de l'implantation française en mer Rouge, L'Harmattan, 1992, 347p., chapitre 13, pp. 161-166
  8. Idem, chapitre 15, pp. 272
  9. L'ordre de mission se trouve au Service historique de la Marine (Château de Vincennes) BB4-1507, lettre du 15/1/1884. Le rapport de Conneau sur sa mission est du 29/04/1884.
  10. Les originaux de ces traités se trouvent aux Archives nationales d'Outre Mer (ANOM) à Aix-en-Provence, Traités 7.
  11. Imbert-Vier (Simon) « Invention et réalisations de la frontière djibouto-érythréenne», Africa (Roma), 6/2009.
  12. appelé alors «Addis Harar».
  13. Bahru Zewde, A History of Modern Ethiopia - 1855-1974, 1991, 244 p., parle alors d'une semi-souveraineté de l'Éthiopie indépendante.
  14. Sur l'évolution économique de Djibouti, voir Dubois (Colette), Djibouti, 1888-1967 - Héritage ou frustration, 1997, Paris, L’Harmattan, 516p.
  15. Fleury (Maurice), «L’indépendance de Djibouti», in Annuaire français de droit international, XXII, CNRS, Paris, 1977, p. 295-306
  16. Général de Gaulle: Mémoires de Guerre, L'Unité, 1942-1944.
  17. Colette Dubois: Djibouti, 1888-1967: héritage ou frustration ?
  18. Ali Coubba [1998], Ahmed Dini et la politique à Djibouti, Paris, L'Harmattan, 235 p.
  19. Max Gallo, DE GAULLE - La statue du commandeur.
  20. Le Monde, 29 janvier 1992
  21. Le Monde, 5 mars 1994.

Voir aussi

Lien externe

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Bibliographie

  • (fr) Aubert de la Rüe (Edgard), La Somalie française, Paris, Gallimard, Coll. Géographie humaine, 1939, 162 p.
  • (en) Thompson (Virginia), Adloff (Richard), Djibouti and the Horn of Africa, Stanford UP, 1968
  • (fr) Tholomier (Robert) [1977], A Djibouti, avec les Afars et les Issas, Cagnes-sur-mer, auto-édité (sous le pseudonyme de Robert Saint-Véran), 272 p.
  • (fr) Oberlé (Philippe), Hugot (Pierre), Histoire de Djibouti - Des origines à la république, Paris, Dakar, Présence Africaine, 1985 (rééd. 1996), 346 p.
  • (fr) Trampont (J.), Djibouti hier, de 1887 à 1939, Paris, Hatier, 1990, 143 p.
  • (en) Alwan (Daoud A.), Yohanis Mibrathu, Historical dictionary of Djibouti, Scarecrow Press, Lanham (Md.), 2000, XXVIII-165 p. (ISBN 0-8108-3873-7)
  • (fr) Dubois (Colette), Djibouti, 1888-1967 - Héritage ou frustration, Paris, L’Harmattan, 1997, 431 p.
  • (fr) Dubois (Colette), L’or blanc de Djibouti. Salines et sauniers (XIXe-XXe siècles), Paris, Karthala, 2003, 267 p.
  • (fr) Dubois (Colette), Soumille (Pierre), Des chrétiens à Djibouti en terre d'islam (XIXe-XXe siècles), Karthala, Paris, 2004, 373 p. (ISBN 2-8458-6491-4)
  • (fr) Djibouti et son histoire : des Ptolémées à Henry de Monfreid, Pount, Bièvres, 2007, 161 p. (ISBN 978-2-9524964-1-4)
  • (fr) Imbert-Vier (Simon), Tracer des frontières à Djibouti, des territoires et des hommes aux XIXe et XXe siècles, Paris, Karthala, 2011, 480 p. Site de l'éditeur

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Histoire de Djibouti de Wikipédia en français (auteurs)

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