- Gordon Gollob
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Gordon Gollob Naissance 16 juin 1912
VienneDécès 8 septembre 1987 (à 75 ans)
SulingenOrigine Autriche Allégeance Première République d'Autriche (en 1938)
Troisième ReichArme Luftwaffe Grade General der Jagerflieger Années de service 1933 - 1944 Conflits Seconde Guerre mondiale Commandement II./JG 3, JG 77, Jafü 5 Hommages Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes modifier Gordon M. Gollob (16 juin 1912 à Vienne - 8 septembre 1987 à Sulingen) est un General der Jagerflieger, pilote de chasse allemand d'origine autrichienne et un as de l'aviation dans la Luftwaffe de 1938 à 1945 lors de la Seconde Guerre mondiale.
Un as de l'aviation est un aviateur militaire crédité d'avoir abattre cinq ou plus d'avions ennemis durant le combat aérien[1]. Il devient General der Jagdflieger, et fut l'un des seulement 27 récipiendaires à recevoir la Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chêne, épées et diamants (en allemand: Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes mit Eichenlaub, Schwertern und Brillanten). La Croix de chevalier de la Croix de fer et ses grades supérieurs: les feuilles de chêne, épées et diamants sont décernés pour reconnaître la bravoure extrême ou un commandement militaire avec succès sur le champ de bataille.
Gollob a été crédité de 150 victoires aériennes, c'est-à 150 rencontres de combat aérien qui ont entraîné la destruction de l'avion ennemi atteint en 340 missions. Il a enregistré 144 victoires sur le front de l'Est. Gollob a été le premier pilote de l'histoire de l'aviation à être valider pour 150 victoires aériennes.
Sommaire
Début de la vie
Gollob est né à Vienne . En 1933, il rejoint la Bundesheer autrichienne comme élève-officier, et l'année après, il termine sa formation au pilotage. Il se leva pour commander une unité de formation, l' A Schulstaffel . Lorsque l'Autriche a été annexée par l'Allemagne en 1938, Gollob rejoint la Luftwaffe avec le grade de Oberleutnant (lieutenant). Le 15 mars 1939, Gollob obtient le commandement de la III./Zerstörergeschwader 76 (ZG 76)[Notes 1] volant sur les bimoteurs Messerschmitt Bf 110.
Seconde guerre mondiale
La ZG 76 est stationnée aux frontières de la Pologne et prend part au Fall Weiß (plan blanc), l'invasion de la Pologne du 1er septembre 1939. Gollob marque ses premières victoires en Pologne, et a continué son succès quand la ZG 76 prend part à la Bataille de la baie Helgoland.
Le 8 avril 1940, Gollob est nommé Staffelkapitän du 3./ZG 76. L'unité participe à l'Opération Weserübung et Gollob engrange deux victoires de plus au-dessus de la Norvège. Plus tard, la même année, Gollob abat un Spitfire pendant la bataille d'Angleterre. Il a ensuite été transféré comme chasseur de nuit et affecté à la formation du II./Jagdgeschwader 3 (JG 3) le 7 septembre. La JG 3 est stationné sur le front de la Manche et a vu vu beaucoup d'action. Le 9 octobre, Gollob est nommé Staffelkapitän du 4./JG 3.
En 1941, l'unité est transféré à l'Est pour prendre part à l'opération Barbarossa, le nom de code de l'invasion allemande de l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Quelques jours après que l'invasion est commencé, le 27 juin, Gollob est nommé Gruppenkommandeur du II./JG 3, et promu au grade de Hauptmann (capitaine). Contre la faiblesse des forces aériennes soviétiques, Gollob réalise beaucoup de succès, abattant 18 avions ennemis dans le seul mois d'août. Le 18 septembre, il reçoit la Ritterkreuz des Kreuzes Eisernen (Croix de chevalier de la Croix de fer) pour ses 42 victoires. En octobre, il réalise un impressionnant score de 37 victoires, dont 9 en la seule journée du 18 octobre. Le 26 octobre, il reçoit les Feuilles de chêne, après avoir atteint 85 victoires. En décembre, Gollob est retiré du service en première ligne, et est transféré à une unité de test, pour aider à l'élaboration de la prochaine version du Messerschmitt Bf 109.
Après un bref passage à la Stabschwarm (État-major) de laJagdgeschwader 54 (JG 54), Gollob, devenu Major, prend le commandement de la Jagdgeschwader 77 (JG 77) en tant que Geschwaderkommodore le 16 mai 1942. La JG 77 a pour objectif de soutenir les durs combats sur le détroit de Kertch sur la péninsule de Crimée. La JG 77, mené par ces experts capables comme Gollob et Heinrich Bär leader du I./JG 77, «ont pris» l'espace aérien au-dessus de la zone de Kertch-Taman. Une rivalité acharnée s'engage entre Gollob et Bär, chacun s'efforçant de surpasser l'autre. Le 20 mai Gollob atteint sa 100e victoire. Le 23 juin, il reçoit les Épées de sa Croix de chevalier, après que son total de victoire soit passé à 107. Après seulement deux mois plus tard, il atteint 150 victoires, devenant le pilote de la Luftwaffe avec le plus haut score atteint. Pour cela, il reçoit les Diamants de sa Ritterkreuz le 29 août, seul 3 autres personnes ayant obtenu de tels honneurs.
Un pilote anonyme de la JG 77 décrit des méthodes de Gollob:
"Gollob volait à partir de Kertch en collaboration avec son ailier. Ils se sont positionnés à une basse altitude au-dessous d'une formation russe. Puis ils ont commencé à grimper en spirales, soigneusement en maintenant leur position sous la formation ennemie. Avant que la formation pacifique russe ne soupçonne tout méfait, les deux avions au arrière de leur formation avait été abattu et les deux Allemands étaient déjà partis. " [2]
Haut Commandement
Le 1er octobre 1942, maintenant au grade d'Oberst, Gollob est affecté au personnel de la Jagdfliegerführer 3[Notes 2] sur le front de la Manche, et le 15 octobre, il est nommé Jagdfliegerführer 5 , étant responsable du commandement de combat tactique sur le nord-ouest de la France .
En avril 1944, Gollob est transféré à l'état-major personnel du General der Jagdflieger Adolf Galland, pour conseiller sur le développement des projets d'avions à réaction. Cependant, il est en désaccord avec Galland , et est transféré au Kommando der Erprobungstellen ou Quartier Général des unités de test. En novembre, Gollob est nommé commandant de la Jäger-Sonderstab - ou commandos spéciaux de combat - pour l'offensive des Ardennes. En janvier 1945, Gollob est nommé General der Jagerflieger, après le limogeage de Galland par l'Oberkommando der Luftwaffe (OKL) après la coûteuse opération Bodenplatte.
Controverse
Gollob a été un ardent nazi, et a souvent été mal-perçu par ses camarades pilotes. Johannes Steinhoff a déclaré à propos de Gollob dans une interview d'abord imprimé dans le magazine World War 2 Magazine en février 2000:
"Eh bien, je vais dire cela, alors je ne dirai rien d'autre au sujet fr Gollob. Les pertes ont explosé sous son leadership partout où il allait, tout comme Göring pendant la première guerre mondiale. Il a placé des leaders dans le commandement des unités non en raison de leur compétence, mais en raison de leur loyauté envers le parti nazi, qui ont été très peu dans la Jagdwaffe. [1]
Gollob a été considéré comme un pilote compétent, mais un chef médiocre en raison de son empressement à impressionner ses supérieurs et son esprit concurrentiel malsain.
Après la guerre
Après avoir été libéré de captivité après la capitulation, Gollob refait sa vie en tant que contributeur à des magazines d'aéronefs et à des conférences. En 1948, il devient président de la Fédération des Indépendants en Autriche. À partir de 1951, il commence à travailler pour une entreprise qui fabrique des moteurs et des véhicules.
Il a eu deux fils et une fille avec sa femme. Gollob meurt à Sulingen , Diepholz en Basse-Saxe, le 7 septembre 1987.
Décorations
- Insigne de combat de la Luftwaffe en Or avec fanion "300"
- Ehrenpokal der Luftwaffe (Trophée d'honneur de la Luftwaffe) (21 juillet 1941)[3]
- Insigne de pilote-observateur en Or avec diamants
- Insigne de Crimée
- Croix de fer (1939)
- 2e classe (21 septembre 1939)
- 1re Classe (13 juin 1940)
- Croix de chevalier de la Croix de fer avec feuilles de chènes, épées et diamants
- Croix de chevalier le 18 septembre 1941 en tant que Hauptmann et Gruppenkommandeur de la II./JG 3[4]
- 38e feuilles de chêne le 26 octobre 1941 en tant queHauptmann et Gruppenkommandeur de la II./JG 3[4]
- 13e épées le 23 juin 1942 en tant que Hauptmann et Geschwaderkommodore de la JG 77[4]
- 3e diamants le 30 août 1942 en tant que Major et Geschwaderkommodore de la JG 77[4]
- Mentionné 3 fois dans la revue Wehrmachtbericht (25 novembre 1941, 20 juin 1942 et 31 août 1942)
Références
- Notes
- Organisation de la Luftwaffe (1933-1945) Pour de plus amples informations sur les désignations de les unités de la Luftwaffe, voir
- Organisation de la Luftwaffe (1933-1945) Un Jagdfliegerführer, ou Jafü, était le commandant des forces aériennes dans une Luftflotte. Pour de plus amples informations sur les désignations de les unités de la Luftwaffe, voir
- Citations
- Spick 1996, pp. 3–4.
- Prien. JG 77, p. 1018
- Obermaier 1989, p. 19.
- Scherzer 2007, p. 341.
- Bibliographie
- (de) Berger, Florian (1999). Mit Eichenlaub und Schwertern. Die höchstdekorierten Soldaten des Zweiten Weltkrieges. Selbstverlag Florian Berger. ISBN 3-9501307-0-5.
- (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. ISBN 3-7909-0284-5.
- (en) Fraschka, Günther (1994). Knights of the Reich. Atglen, Pennsylvania: Schiffer Military/Aviation History. ISBN 0-88740-580-0.
- (de) Obermaier, Ernst (1989). Die Ritterkreuzträger der Luftwaffe Jagdflieger 1939 - 1945. Mainz, Allemagne: Verlag Dieter Hoffmann. ISBN 3-87341-065-6.
- (en) Prien, Jochen (1993). Jagdgeschwader 77. ISBN 3-923457-19-7.
- (de) Schaulen, Fritjof (2003). Eichenlaubträger 1940 - 1945 Zeitgeschichte in Farbe I Abraham - Huppertz. Selent, Allemagne: Pour le Mérite. ISBN 3-932381-20-3.
- (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939 - 1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. ISBN 978-3-938845-17-2.
- (en) Spick, Mike (1996). Luftwaffe Fighter Aces. New York: Ivy Books. ISBN 0-8041-1696-2.
- (en) Williamson, Gordon (2006). Knight's Cross with Diamonds Recipients 1941-45. Osprey Publishing Ltd. ISBN 1-84176-644-5.
- (de) Die Wehrmachtberichte 1939–1945 Band 1, 1. September 1939 bis 31. Dezember 1941. München: Deutscher Taschenbuch Verlag GmbH & Co. KG, 1985. ISBN 3-423-05944-3.
- (de) Die Wehrmachtberichte 1939–1945 Band 2, 1. Januar 1942 bis 31. Dezember 1943. München: Deutscher Taschenbuch Verlag GmbH & Co. KG, 1985. ISBN 3-423-05944-3.
- (de) Helden der Wehrmacht - Unsterbliche deutsche Soldaten. München, Allemagne: FZ-Verlag GmbH, 2004. ISBN 3-924309-53-1.
- Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gordon Gollob » (voir la liste des auteurs)
Liens externes
- (en) Gordon Gollob sur Aces of the Luftwaffe
- (de) Gordon Gollob sur Adlertag
- (de) Gordon Gollob sur Lexikon der Wehrmacht
- (de) Gordon Gollob sur Ritterkreuzträger 1939–45
- (en) Gordon Gollob sur World War II Awards
Fonctions militaires Précédé de :
Major Gotthard HandrickCommandant de la Jagdgeschwader 77 Herz As
16 mai 1942 – 30 septembre 1942Suivi de :
Major Joachim MünchebergPrécédé de :
Major Karl HentschelCommandant de la Jagdfliegerführer 3
15 octobre 1942 – 6 septembre 1943Suivi de :
Jagdfliegerführer 5Précédé de :
Jagdfliegerführer 3Commandant de la Jagdfliegerführer 5
6 septembre 1943 – Mai 1944Suivi de :
inconnuPrécédé de :
Generalleutnant Adolf GallandGeneral der Jagdflieger
31 janvier 1945 – 8 mai 1945Suivi de :
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